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A la raison discursive, Pascal oppose un mode de connaissance qu’il
rapporte au « cœur » et qui évoque à la fois la « raison pratique » de
Kant et « l’intuition » bergsonnienne.
ChII : l’épistémologie, problème du fondement de la connaissance :
ici l’irrationalisme opposé au rationalisme.
Dominicain, enseigna à Paris, à Rome et à Naples. S’inspire
d’Aristote et pense que la philosophie a sa valeur en elle-même, mais
que la foi doit la consolider (ratio confortata fide). Œuvre essentielle :
« La Somme Théologique ». 1227-1272
Saint Thomas d’Aquin (1227-1272)
Né d’une mère chrétienne (Sainte Monique), perdit la foi puis la
retrouva. Baptisé en 337, évêque d’Hippone (Bône) en 396. Sa
philosophie incorpore au christianisme l’enseignement de Platon et
de Plotin. Selon lui, la foi doit précéder la raison. Philosophie et
théologie ne peuvent se distinguer.
Karl Jaspers (1883-1969), conçoit l’existence comme un drame, un
déchirement entre notre présence dans le monde et notre aspiration
à une transcendance, entre la science et la religion. L’échec de la
science à résoudre tous les problèmes, celui de l’homme à trouver le
bonheur dans l’action, le caractère imparfait et fini de l’homme, sont
les signes qui induisent, a contrario, un rapport « intentionnel » de
l’être qui existe, à l’ « Englobant » qui le transcende. Elucider ce/ces
rapports entre existence et transcendance, rapports analysables dans
les situations limites (la lutte, la faute, la mort, …) et dans les
contradictions existentielles (défi et abandon, chute et ascension, …)
est la tâche de la métaphysique.
ChIV : La condition humaine : être et/ou exister ? Le problème de la
liberté métaphysique : essentialisme, existentialisme, existentialisme
chrétien, ici existentialisme chrétien.