II. Les transferts de gènes ou génie génétique
A. Le transfert du gène dans la plante-hôte
On vise à créer un OGM.
ON exploite un phénomène naturel qui existe entre les plantes et une famille de bactéries : les
agrobactéries (agrobacterium).
Ces plantes sont de la famille des rhizobiacées vivant dans les sols et elles infectent les
végétaux en pénétrant par une blessure de la plante.
Ce phénomène entraîne la formation de tumeur ou de galles au niveau du collet (allongement
entre la tige et les racines) mais aussi au niveau des racines et des tiges.
Cette maladie s’appelle : « croun-gall ».
Le développement de la tumeur ne s’arrête qu’à la mort de la plante.
Les cellules atteintes contiennent des substances spécifiques qu’on appelle opines (AA peu
courants) et sont synthétisées dans la tumeur à partir des gènes bactériens au dépend du
métabolisme de la plante. Ces opines vont servir aux bact pour se fournir en énergie.
Ti : tumefasciens
Ri : rhizogenes
Ce plasmide Ti confère le pathogène à la
bactérie. Au niveau de ce plasmide Ti, on a
une région ADNt qui va être transféré au
génome de la plante receveuse.
Ops : gènes responsables de la synthèse
des opines
Onc : Prolifération tumorale est la
conséquence de la synthèse de cytokinine
et auxine.
Région T : Ops + Onc
C’est cette région qui est transférée dans la
plante grâce à la région Vir.
Opc : responsable du catabolisme des
opines (pour que les bact puissent se
fournir en énergie)
Il y a aussi une région responsable de la
réplication du plasmide
Le génie génétique a exploité ce plasmide
naturel en exploitant cette région T en
enlevant les fonctions oncogènes et en les
remplaçant par le gène introduit dans la
plante receveuse.
On a de l’ADNt désarmé, c’est le gène qui
nous intéresse qui va être transféré dans la
plante grâce à la région Vir qui elle est
toujours présente.