Il faut repérer ce qui se joue pour l’autre sur les 3 plans : le rapport à l’autre, le
rapport à l’objet pulsionnel et le rapport au langage (ex. L’enfant est d’abord
confronté à la toute puissance de l’autre puis s’en dégage). Sérieux et Caporas ont
aussi rapporté des cas mais les mettent plus à leur sauce. Les psychotiques ne sont pas
considérés comme aliénés car ils ont un contact avec le réel, des associations d’idées,
une curiosité, une finesse et peuvent avoir une vie normale. Dans le langage, il y a
qqchose qui parle, injurie et dans la psychose, on met l’accent sur toutes les bases du
langage qui participent à la dynamique. Ex. Freud se base là-dessus dans la
construction du rêve, processus de décompensation.
5 Les types de psychoses
a) Les différents types de psychoses
Les 3 axes (rapport à l’autre, à l’objet et au langage) aident a distinguer les différentes formes
de psychoses : schizophrénie, paranoïa/érotomanie, paraphrénie, mélancolie et autisme.
L’hypothèse de base est que ce qui se joue pour le psychotique, ce sont des dimensions qu’on
retrouve sans toutes les classifications (ex. dimension schizo.)
PARANOÏA/EROTOMANIE : DANS L’EROTOMANIE, LA PLACE DE L’OBJET EST LA MEME QUE DANS
LA PARANOÏA MAIS C’EST UN OBJET D’AMOUR. L’AUTRE NE FAIT QUE PENSER AU SUJET (SOI
DISANT) ET DU COUP LE SUJET COMMENCE A COURIR APRES L’AUTRE ET PEUT FINIR PAR LE
PERSECUTER ALORS QU’AU DEPART C’EST L’AUTRE QUI LE PERSECUTE. DANS LA PARANOÏA,
L’AUTRE RESTE LE PERSECUTEUR.
MELANCOLIE : IL Y A UN MANQUE DU SUJET QU’IL VA CHERCHER CHEZ L’AUTRE ; IL Y A DONC
UN TRANSFERT DU SUJET VERS L’AUTRE. ICI, C’EST L’AUTRE QUI VA CHERCHER LE SUJET
COMME OBJET PULSIONNEL. LE SUJET EST L’OBJET DE TOUTES LES ERREURS DU MONDE, POURRI,
A REJETER. LE PASSAGE A L’ACTE EST TRES PRONONCE ICI CAR LE SUJET EST PRET A SORTIR DE
SCENE (SUICIDE).
CAS CLINIQUE 3 : Olivier et la Métaphore du toboggan : Un homme de 21 ans
explique la métaphore du toboggan dont le point de chute est le suicide et le dernier
recours est la psychothérapie (C’est une question de vie ou de mort). Cet homme est
tr§s anxieux, a peur de l’autre et de son regard car tout est une critique contre lui. Le
problème peut exister depuis toujours ou peut apparaître à un moment précis. Il faut
donc essayer de comprendre cette rupture car ceci permet de comprendre ce qui le
faisait tenir. Ici, le décès de sa mère à 11 ans est ce moment précis car avant celui-ci,
ce jeune homme vivait un idylle où le père était un héros et la mère était parfaite bien
que ses parents se disputent souvent et se séparent. En fait il ne peut pas dire grand
chose de cette période ce qui montre la place essentielle de sa mère dans l’univers
d’Olivier. A la mort de sa mère, il retourne vivre chez son père mais être ace aux
autres devient une torture, tout se dégrade, il se replie sur lui-même ( pente vers le
suicide). Il arrête l’école. Il fait des cauchemars qui pour lui sont des rêves
prémonitoires ; il est responsable de tout. On voit que c’est un sujet au travail car
qqchose l’empêche de suicider, qqchose qui se situe au niveau de l’espace car il
cherche un lieu où il pourrait quand même vivre. Ceci est un point d’appui important
qui permet de construire qqchose pour se séparer de l’univers chaotique qu’il
rencontre partout, un point où il peut vivre. Il cherche dans son histoire et retourne
dans le pays de sa mère où il se sent mieux bien qu’il risque de perdre son identité car
il fait comme les autres.
Le travail du psychologue vise à repérer ce qui peut faire point d’appui et à
accompagner le sujet. La notion de sujet au travail est très importante et il faut donc
être très attentif aux mots, aux bricolages du sujet cad faire attention à ce qui fait