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Les inadaptations scolaires et leurs implications des les systèmes
familiaux et culturels
Il est à noter que 2/3 des premières consultations en clinique infantile concernent des
difficultés d'ordre scolaire, en effet l'échec scolaire est source de souffrance voire de
traumatisme. Seulement les problèmes scolaires sont un thème très vaste qui renvoie à des
réalités diverses à partir du même symptôme d'inadaptation scolaire.
L'inadaptation scolaire est quelque chose de relatif à l'incapacité d'une personne d'aborder
avec réussite une situation scolaire. Elle dépend des systèmes d'appartenance de l'enfant que
sont la famille et la culture. Il est important dès lors de ne pas réduire trop vite les causalités
du symptôme.
On voit surtout que certains enfants ne sont pas adaptés à l'école mais peut-être est-ce l'école
qui n'est pas adaptée à ces enfants…
C'est aussi pour cette raison qu'avant toute intervention il faut faire un diagnostique le plus
précis possible (où se situe exactement le problème) ce qui permettra d'évaluer où il sera le
plus efficace d'intervenir.
Les notions d'adaptés/inadaptés renvoient aux notions de normal/pathologique, sans oublier
qu'il y a des enfants qui réussissent à rater. La notion du normal et du pathologique diffère en
fonction des cultures.
Dans notre société il y a une tendance à classer, catégoriser et hiérarchiser hors il ne faut pas
confondre différences et inégalités. On oublie aussi qu'une bonne connaissance de la langue
maternelle permet une acquisition plus aisée de la langue d'accueil hors on bride souvent les
enfants par rapport à leur langue maternelle et on oublie de voir leur différence comme une
richesse potentielle. Il ne faut pas non plus confondre diagnostic et étiquetage, il faut
également se garder de pathogénéiser tout le temps.
Il faut également tenir compte de l'individu dans sa globalité, ses différences, ses spécificités
et rechercher quels sont les forces, potentiels de l'enfant pour pouvoir les utiliser.
Seul un diagnostic pointu permettra une remédiation adaptée.
D'après l'oms, la santé est un état complet de bien-être physique et psychologique.
Il faut se garder aussi de l'acharnement thérapeutique et remettre un enfant dans sa famille une
fois qu'il est "rétabli"
I Les prophéties qui se vérifient d'elles-mêmes :
"Une prédiction qui se vérifie d'elle-même est une supposition ou prévision, qui, par le simple
fait d'avoir été énoncée, entraîne la réalisation de l'événement prévu, et confirme par la même
sa propre exactitude."
1
On n'a pas de réponse du point de vue de la mise en place du processus d'influence qui
s'exerce. On pense rarement en terme de mobilisation de l'interaction ni à quels types de
ressources ou freins peuvent être mobilisés dans cette interaction.
1) Expérience de Rosenthal
Prédiction induite auprès des enseignants, il avait soit-disant soumis des élèves à des tests de
Q.I et avait pointé 20% des enfants qui feraient le plus de progrès (ces enfants avaient été
choisis en fait au hasard), hors en fin d'année, ce sont précisément ces enfants là qui ont fait le
plus de progrès.
Leurs professeurs leur attribuaient beaucoup de qualités, et par la même on peut noter
l'influence de la relation ainsi que le regard qu'on va poser sur quelqu'un va influencer son
comportement que ce soit positivement ou négativement.
2) Application de l'expérience à la question scolaire
Un comportement ne se déroule pas de la même façon en présence d'un observateur extérieur
car il participe à la création du fait qu'il observe.
1. Le regard posé par l'enseignant sur les possibilités intellectuelles de l'enfant influence
ses capacités d'apprentissage
Acuqisition par "malentendus" : C'est une situation dans laquelle le parent prête à
l'enfant à un moment où celui-ci est proche d'une étape d'une acquisition de
compétences qui de ce fait trouvent leur mode d'activation. Ex : Le parent remet en
ordre le babillage de son enfant comme si celui-ci avait parlé.
2. La compétence de l'élève est dépendante de la relation à l'enseignant.
3. L'enseignant valorisé va être stimulé dans ses compétences à apprendre à ses élèves. Il
sera probablement plus enclin à se mettre en cause si l'enfant ne progresse pas. Il sera
plus attentif aux enfants si ceux-ci sont investis positivement par d'autres
professionnels estimés ou reconnus ainsi que par leurs parents. Il ne faut pas oublier
toutefois le pendant négatif.
4. Dans toute relation sociale le fait de "s'accorder" ou ne pas le faire n'est jamais
indifférent. Toute interaction au sein d'un système humain peut mobiliser les
ressources ou au contraire freiner les capacités évolutives des partenaires mis en
présence.
5. On peut considérer que les participants d'une interaction sont tous impliqués et par là
même tous responsables. Le mot "responsable" est à entendre au sens d'une
responsabilité interactionnelle. Les participants peuvent modifier la manière dont
l'interaction se fait.
3) Etude de cas : Olivier
Le PMS fait passer des tests à un enfant chez qui on découvre des difficultés dues à des
troubles instrumentaux, un retard psycho-émotionnel, un Q.I par contre normal, une grande
différence entre le Q.I verbal bien meilleur que le Q.I de performance.
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Le neuropédiatre a découvert que l'enfant était porteur d'un trouble épileptique nécessitant un
traitement médicamenteux. Une prise en charge par une logopède et un psychomotricien a
également été mise en place. Les professionnels ont remarqué une attitude de refus scolaire
relié à une relation fusionnelle d'avec la mère ainsi que la présence d'une rivalité avec le père
amenant à une position régressive.
Le papa affichait un air très démuni face à son enfant qui ne lui obéissait pas et était
particulièrement âgé d'ailleurs on aurait pu le prendre pour son grand-père.
Les parents ont déjà trois enfants de 23 à 28 ans, ils n'avaient pas programmé la venue de
l'enfant. Le père était mineur et suivait des cours pour devenir contremaître, il était sur le
point d'accéder à sa nouvelle fonction ainsi que d'acheter une nouvelle maison lorsqu'on a
découvert une silicose aux poumons et s'est dès lors retrouvé sur la mutuelle. La mère a eu sa
propre mère malade et impotente. Les professionnels ont dès lors réalisé que l'enfant était né à
un mauvais moment même si ses parents ont pris cette venue de façon positive. Il a été
convenu que la maman reste à la maison pour s'occuper d'Olivier.
Celui-ci ne s'habille pas et ne se lave pas seul à 7 ans.
Elle a eu une période dépressive et a reçu la naissance de l'enfant comme un cadeau.
Le père n'est pas très critique et il ne prend pas vraiment sa place de père. Il se fait des
connaissances dans la salle d'attente, il est content de se sentir utile en déposant Olivier. Les
parents continuent de voir leur enfant comme un bébé, tout se passe comme si le temps s'était
arrêté.
Si les professionnels améliorent la situation de l'enfant, les parents risques d'être
déséquilibrés. Ceux-ci décident d'interrompre l'intervention P.M.S et de les aiguiller vers une
thérapie familiale car le symptôme maintien tout le groupe familial en équilibre.
Cet exemple montre :
1. La recherche de la cause du problème et sa solution à l'intérieur de l'enfant. La
découverte de différentes étiologies. Il s'agit principalement de la perspective de la
méthode scientifique classique dite perspective objectivante ou approche individuelle.
Etiologie : génétique
biologique
affectif
social
Causes A
B "inadaptations"
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2. Il faut s'attacher à ce qui fait lien entre les éléments du contexte, à ce qui donne sens
au problème de l'enfant. C'est une perspective éco-systémique.
L'autoréférence est le fait que les intervenants voient comment ils influent sur le processus où
tout le monde est acteur.
Il faut faire attention car des tensions peuvent apparaître par exemple entre la famille et
l'école, entre la famille et les intervenants, entre l'école et les intervenants, etc…
4) Notions théoriques
Il est des bagages indispensables à l'entrée du primaire pour la réussite scolaire :
1. Une intégrité sensorielle
2. Un accès à l'intelligence concrète
Piaget et la réversibilité opératoire"
⋆ pensée intuitive (4-6ans) : l'enfant décide qu'il y a le plus d'eau dans le
récipient le plus haut.
⋆ Pensée opératoire concrète (6-11ans) : l'enfant accède à l'intelligence concrète
lorsqu'il réussit, lors de la manipulation concrète (les enfants n'arrivent pas à
être convaincus de la solution s'ils n'y arrivent pas par leur propre
manipulation), à dépasser son intuition.
⋆ Pensée formelle (11-12 ans) : l'enfant a accès à l'abstraction.
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3. Une intégrité des "instruments"
On appelle "instruments", l'ensemble des structures cérébrales permettant la perception des
stimuli et l'organisation de la réponse motrice. Ils concernent donc l'ensemble de la
psychomotricité et le langage. Il s'agit de l'équipement neurobiologique de base de ces
compétences
4. Une bonne évolution affective.
L’image de soi a un rôle primordial à jouer dans la relation à autrui.
Nous pouvons nous rendre compte de la façon dont un élève voit l’image de lui même en
observant son dessin du bonhomme.
Estime de soi et l’image du corps peuvent aussi se développer à travers l’espace temps, la
motricité, le langage et le graphisme.
Il y a une renarcissisation par les apprentissages car ils donnent le plaisir d’arriver à faire des
choses. L’enfant à très vite le plaisir de faire pour laisser une trace, une continuité de luimême.
Les enfants n’investissent pas tous de la même façon ; certains sont très physiques d’autres
très langagiers,…
Le narcissisme est important au départ car il permet d’augmenter l’estime de soi.
Les enfants en difficulté se mettront plus à part. Leur souffrance entraîne une forme de
désinvestissement. Ces enfants ont une faille au niveau narcissique et un manque d’estime de
soi.
L’apprentissage est une prise de risque, les enfants doivent accepter, lâcher prise par rapport à
leurs anciennes manières de voir. Ils doivent désapprendre les idées passées pour se refaire
des idées nouvelles. Piaget parlait de déconstruire les anciens schèmes.
Les enfants vont alors vers l’inconnu. Certains enfants sont plus audacieux que d’autre et y
arrivent plus vite.
II Etiologie des troubles.
1) Facteurs individuels :
1. Troubles sensoriels et en particulier la surdité.
Il est important de voir si il n’existe pas de troubles préexistant que l’on aperçoit souvent
quand l’enfant arrive à l’école.
La surdité : Les enfants qui n’entendent pas bien vont se replier sur eux-mêmes. On appel
cela un cocon auditif. Ca à l’allure d’un comportement prépsychotique.
Le diagnostic est alors très important sinon l’enfant peut vite être en décrochage scolaire.
La vue : Si l’enfant ne voit pas bien il aura des problèmes d’apprentissage de la lecture et de
l’écriture. Ils sont alors incapable de suivre comme les autres.
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2. Troubles instrumentaux.
50/100 des cas d’enfants qui consultent ont des troubles instrumentaux.
Définition de N. DOPCHIE :
« Par troubles instrumentaux, nous entendons, troubles perceptifs moteurs et de langage. Ils
sont en relation avec un fonctionnement défectueux des structures cérébrales (qui permettent
la perception des stimuli et leur intégration en vue d’une réponse adaptée.) »
Ces troubles atteignent principalement : - la perception visuelle et auditive
- la motricité fine ou globale
- les aspects perceptivo-moteur de l’organisation
spacio- temporelle.
- le langage parlé ou écrit
3. Troubles intellectuels.
L’enfant qui a un handicap au niveau intellectuel aura aussi des troubles instrumentaux. Mais
un enfant qui à des troubles instrumentaux n’aura pas forcement des troubles intellectuels. La
remédiation est différente pour les deux troubles.
Enfant à haut potentiel (HP) : ce sont des enfants qui sont plus doués que la moyenne (leur
QI est supérieur à 130) mais ils sont quand même en décrochage scolaire car ils sont dans leur
monde. Ils ne se retrouvent pas dans ce qui leur est présenté, ils s’enferment alors dans une
bulle pour fuir l’ennui.
Il existe des centres d’écoute pour enfant à HP pour essayer de mieux comprendre pourquoi
ils décrochent.
Caractéristiques : - capacités intellectuelles particulières (ces capacités passent souvent
inaperçues car ces enfants sont en décrochage.)
- aptitudes scolaires spécifiques
- pensée créative ou productrice. (Difficile à évaluer)
- l’art visuel ou l’expression (certains enfants à HP ont des visons
particulièrement sensibles.) (Difficile à évaluer)
- les qualités de meneurs
- les capacités psychomotrices
Certains de ces enfants ne sont pas murs émotionnellement et ne pourraient donc pas sauter
une classe.
Ils peuvent être très réactif à leur environnement. Leur niveau d’abstraction est assez élevé. Ils
ont une pensée divergente par rapport aux autres enfants. Ils sont capables de faire plusieurs
choses à la fois, de résoudre des problèmes originaux qui peuvent parfois ne pas plaire aux
professeurs. Ces enfants ne sont pas toujours reconnus dans leurs compétences.
Ils ne sont pas toujours aimés par les pairs car ils donnent toujours les bonnes réponses.
Certains peuvent apparaître très lent ; dysharmonie de leurs capacités de réflexion et de leur
fonctions exécutives et psychomotrices.
Ils rejettent l’autorité et les règles car ils ont un besoin d’indépendance.
Ils ont besoins que tout ai un sens pour agir ou obéir.
Ils sont retissant aux approches trop linéaire et séquentielle car leurs attentes sont plus
élevées.
Ils ont une difficulté à se faire de amis et ont tendance à aller vers des enfants plus âgés.
Dans la famille ils jouent un peu le rôle d’enfant-parent ou adultoforme. Leurs parents sont
souvent épuisés car ils sont tout le temps sollicités.
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4. troubles affectifs
Il ne faut pas confondre troubles affectifs (ex : troubles autistiques) graves et troubles affectifs
contextuels. Le trouble contextuel est le plus souvent passager mais peut avoir des
conséquences à long terme dans l’échec scolaire.
Il est donc important d’être attentif à certaines situations (divorce, nouveau né dans la
famille,…). De plus les enfants peuvent réagir très différemment à ces situations ; certains
enfants peuvent y rester fixer dans leur développement.
Il y a donc différents niveaux de fixation :
- Fixation au stade oral : l’enfant a une symbolique de l’apprentissage comme une nourriture
acceptée avec avidité ou avec dégoût.
- Fixation au stade anal : l’enfant a une symbolique de l’apprentissage comme manipulation,
comme un objet à maîtriser ou à contrôler. Il sera important de questionner la manière dont
l’enfant aura fait les apprentissages moteurs et sphinctériens car il peut avoir influence de
ceux-ci sur les premiers apprentissages cognitifs.
- Fixation au stade oedipien : l’enfant a une symbolique de l’apprentissage équivalent à un
désir de grandir. Mais si il y a fixation il ne se sent pas autorisé à grandir car si il apprend il va
rivaliser avec son père et se mettre en danger. Rester petit est plus confortable sur le plan
économique, psychique et personnel.
2) Facteurs externes :
1.
Absentéisme scolaire.
2.
Conditions socio-économiques défavorables :
Pas de pièce au calme pour faire les devoirs, maison sans électricité,…
3.
Mauvaises conditions pédagogiques.
4.
Difficultés familiales :
Importance de savoir ce qui se passe dans la famille. Par exemple le vécu scolaire des parents
et leurs attentes.
MAIS attention à ne pas faire des liens entre l’affectif et les échecs scolaire trop rapidement.
III Types d'inadaptations scolaires
1) Troubles du comportement
L'étiquettage d'"enfant difficile" a des conséquences négatives sur l'enfant, cela se produit
quand celui-ci perturbe, désobéit, provoque.
Il est important de dissocier le sens descriptif du sens diagnostic. Le sens descriptif reprend
les troubles du comportement au sens large comme la désobéissance, la provocation, le
mensonge, l'agressivité verbale ou physique. Ces troubles vont être manifestés par une
majorité d'enfants et d'adolescents pendant leur développement. Le sens diagnostic lui reprend
un certain nombre de troubles du comportement d'ordre psychopathologique qui sont
classifiés selon certains critères et peuvent être attribué à l'enfant que si celui-ci rentre dans
ces critères. Ces derniers reprennent l'âge, la durée du comportement et la fréquence. Le "CIM
10" est la classification établie par l'OMS et reprenant les pathologies infantiles (équivalent au
DSM IV mais pour les enfants).
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a) Trouble oppositionnel avec provocation
Il s'agit d'un comportement d'opposition où il y a désobéissance, provocation de l'adulte ou
des paires, comportement agressif ou hostile. Ce comportement doit être présent pendant au
moins 6mois et être excessif par rapport l'âge et au développement de l'enfant.
Ex:
Une petite fille de 3ème maternelle et âgée de 5ans1/2 qui a toujours tendance à être seule parce
qu'elle veut tout diriger et qui se fait mettre pour cette raison de côté par les autres enfants.
Ses parents n'arrivent pas non plus à faire face à son comportement. Dès qu'ils lui demandent
quelque chose elle pique une crise de colère et ils démissionnent contrairement à l'institutrice
qui punit. Elle refuse le compromis. Même quand tout ce passe bien elle a tendance à tester
systématiquement les limites et semble même y trouver du plaisir. Dès que les autres tentent
de la provoquer, elle se sent très vite frustrée et irritable, elle manque donc de tolérance à la
frustration.
b) Trouble des conduites
Trouble du comportement plus grave par l'ampleur, la persistance et la répercussion sur
l'entourage et l'enfant même. Il peut démarrer très tôt (3-4ans) mais en général n'apparaît que
vers 5-6 ans.
Comporte des comportements d'agression, de destruction, de fraude et vol.
Ces enfants transgressent les droits fondamentaux des autres ainsi que l'ensembles des règles
sociales élémentaires respectées par les autres. Ce sont des troubles difficiles à évaluer par les
psychologues dans un environnement privilégié il est dès lors nécessaire d'effectuer
l'observation en milieu scolaire.
Ce sont des enfants troublés profondément dans leur narcissisme et qui sont très fragiles du
point de vue de l'adaptation sociale. Ce genre de trouble est souvent lié à l'environnement
physique (milieu urbain défavorisé) dans certain cas, le fait d'en changer peut apporter une
amélioration.
Ex :
Petit garçon de 4ans1/2 qui a porté des coups avec des ciseaux (heureusement à bouts ronds)
sur ses pairs, couper dans leurs vêtements, les pousser dans les escaliers ou cacher leurs
vêtements.
A domicile il a déjà blessé plusieurs membres de la famille et menace de tuer sa mère si elle
n'obéit pas. Le père est en prison et le grand frère est dans une institution pour délinquants.
c) Le déficit de l'attention et hyperactivité
C'est un trouble du comportement caractérisé par un ensemble de comportements
perturbateurs dans lesquels l'inattention et/ou l'hyperactivité et l'impulsivité prédominent. Ces
comportements présentent des difficultés importantes pour l'entourage (famille et école en
particulier), ils entravent le développement du fonctionnement adaptatif de l'enfant et
entraînent régulièrement des conséquences néfastes multiples qui vont en augmentant avec
l'âge et peuvent persister au-delà de l'adolescence.
Ces troubles sont de plus en plus détectés, leurs comportements problématiques peuvent être
améliorer par l'administration d'amphétamines (rilatine) et donc il y a un certains nombre de
facteurs neurobiologiques et hormonaux.
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Il faut toutefois faire attention à ne pas poser trop vite ce diagnostic. Ce sont souvent des
enfants qui ne terminent pas leur tâches ou qui ont des difficultés à en entamer une.
Ils ont également un problème de résistance à la frustration, ils sont facilement dépassés et ne
comprennent pas forcément les consignes qui leur sont données.
Ils sont souvent confondus avec des enfants "simplement" récalcitrants".
d) L'abus de drogues
e) Troubles de l'humeur et troubles anxieux
Ces troubles sont problématiques lorsqu'il s'agit d'anxiété et de dépression parce qu'ils
entraînent un déficit d'intérêt. Ils ne sont pas toujours détectés ni à l'école, ni par les parents.
2) Troubles des apprentissages / troubles pédagogiques
Ce sont des troubles hétérogènes du développement dans lesquels l'acquisition de la lecture,
de l'écriture et/ou du calcul est perturbée dès les premières étapes de la scolarité. C'est la
spécificité des fonctionnement atteints qui caractérisent ces troubles : l'enfant ou l'adolescent a
des difficultés considérables à lire, écrire, calculer sans que son développement et son
fonctionnement intellectuel soient autrement perturbés.
Le trouble spécifique de la lecture est le plus fréquent des troubles des apprentissages seul ou
en association avec un autre trouble, il représente +- 80% de ces troubles.
La sévérité dépend de l'âge et du développement de l'enfant, du contexte éducatif (par
exemple le temps que les autres enfants apprennent à lire) et des capacités d'adaptation de
l'enfant.
La notion de troubles des apprentissages est plutôt floue mais elle est acceptée par le grand
public. Même du point de vue des scientifiques elle n'est pas encore très bien comprise ni
décrite. Elle est toutefois intéressante car elle n'est pas trop stigmatisante mais qu'elle permet
quand même de reconnaître qu'il y a un problème à l'école sans qu'il y ait une déficience
intellectuelle, des troubles affectifs, psychologiques ou des handicaps sensoriels. Ces troubles
peuvent être de plus maîtrisés par de meilleures conditions pédagogiques.
Il y a trois catégories de troubles des apprentissages.
a) Les troubles du langage de type expressif
Ils concernent tous les enfants ayant du mal à s'exprimer comparativement aux autres. Leur
vocabulaire est pauvre, leurs phrases sont raccourcies ou déformées, ils font des fautes
syntaxiques, ils ont tendance à simplifier la structure des phrases, à ne pas respecter les
accords de temps. Ils sont parfois associés à des problèmes articulatoires et de prononciation
(troubles phonologiques).
Considérations diagnostiques :
* Grande hétérogénéité du tableau clinique
* Difficultés globales (3 domaines) qui sont dues à des causes intellectuelles ou affectives.
L'inhibition intellectuelle massive peut être due à des facteurs affectifs.
* Il est important d'avoir une compréhension dynamique des difficultés scolaires. Il est
important de savoir si l'enfant est prêt à investir la scolarité et comment les parents et paires
l'investissent également. Il est important aussi de connaître le niveau global de la classe.
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* Les troubles des apprentissages doivent se manifester au cours des premières années de
scolarité pour pouvoir être diagnostiqué. Certains enfants développent plus tardivement leurs
apprentissages suite à des troubles du comportement, d'anxiété, … sans qu'on puisse vraiment
parler de troubles des apprentissages.
* Ces troubles sont à considérer au sein d'un contexte social car certains enfants "réussissent à
échouer". Il ne faut pas oublier non plus qu'on est dans une société où il st attendu de réussir
la scolarité car de là dépend la réussite sociale. Ces enfants ont souvent un problème de
loyauté familiale.
Ex :
Dans une région de Normandie, les normands étaient en échec global alors que les enfants
immigrants portugais réussissaient très bien. L'explication vient du fait que les familles
normandes étaient principalement des pêcheurs et donc si les enfants voulaient poursuivre la
tradition ils ne devaient pas trop bien réussir dans leur scolarité.
b) Les troubles du langage de type mixte
Ces troubles concernent à la fois le langage expressif et le langage réceptif. Ces enfants ont du
mal à comprendre la langue parlée et ce dès les premières années. Ils ont des difficultés à
suivre les instructions (parfois simples) et ont tendance à être perdus, perplexes quand leur
professeur leur demande quelque chose. Le trouble peut être parfois limité que dans les
situations on le langage a une certaine complexité.
c) Troubles spécifiques de l'écriture, de la lecture ou du calcul.
Trouble de la lecture :
Ce trouble se manifeste dans les capacités de déchiffrage et de reconnaissance des mots
(domaine phonologique) ainsi que dans la capacité de compréhension à la lecture (domaine
sémantique et cognitif) car ces compétences se développent en parallèle.
Trouble de l'écriture :
Ce trouble se manifeste au niveau de la grammaire, de l'orthographe, de la ponctuation, de la
composition et de la syntaxe.
Pour intégrer tous ces multiples aspects, il faut :
* une vue globale de ce qu'on veut écrire
* se baser sur un certain nombre d'information et où chercher l'information qui manque
(exemple : dictionnaire)
* articuler des idées distinctement
* pouvoir se mettre à la place du lecteur pour anticiper la réaction du lecteur.
Trouble du calcul :
Il peut s'agir :
* d'une incapacité à comprendre les concepts mathématiques qui sous tendent certaines
opérations mathématiques.
* d'un défaut de compréhension des termes ou des signes mathématiques.
* d'une difficulté à pratiquer les opérations arithmétiques ordinaires.
* d'une difficulté à comprendre quels nombres sont pertinents pour un problème
d'arithmétique donné.
* d'une non reconnaissance des symboles numériques
* d'une mauvaise organisation spatiale des calculs
* d'une incapacité à apprendre de façon satisfaisante les tables de multiplication.
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3) Les troubles instrumentaux
On en parle depuis plus ou moins 1950, les chercheurs sont partis de populations de mauvais
lecteurs. Ce sont des troubles des apprentissages à des atteintes cérébrales, il est dès lors
indispensable d'établir un bilan cognitif, psychomoteur, etc.
Leur étiologie est vaste, il peut s'agir de perturbations pragdi-nosiques, des problèmes
congénitaux, des facteurs génétiques, des pathologies neurologiques avérées (comme
l'épilepsie par exemple), ils sont souvent en rapport avec la prématurité de l'enfant.
Il s'agit d'une dismaturation constitutionnelle, il n'y a pas de relation linéaire entre la gravité
de l'atteinte neurologique et la gravité des troubles instrumentaux.
Les troubles des apprentissages sont souvent des conséquences de troubles instrumentaux.
a) Troubles perceptifs
Il s'agit principalement de la perception visuelle ou auditive. Ces troubles impliquent une
atteinte localisée du système nerveux central. Ils sont diagnostiqués par des tests de
discrimination du type figure/fond, de recopiage de figures géométriques simples ou des tests
rythmiques.
L'enfant a tendance à être fréquemment inhibé, à avoir un manque de maturité affective, à être
récalcitrant face aux tests et surtout ceux concernant la grapho-motricité.
b) Troubles psychomoteurs
Ils n'impliquent pas forcément une atteinte localisée et systématisée du système nerveux
central.
Débilité motrice :
Imperfection développementales des fonctions motrices, déficit du tonus et des réflexes,
mouvement désorganisés (synsinésies). Ce sont souvent des enfants qui sont décrits comme
étant maladroits.
Dyspraxie :
Déficit au niveau de l'intégration des différents moments moteurs aboutissant aux
mouvements. Ceux-ci sont désordonnés, malhabile sans qu'il y ait de faille motrice. Il y a
également un trouble du schéma corporel (épreuve du dessin du bonhomme), le langage oral
et écrit par contre ne sont pas du tout perturbés.
Instabilité psychomotrice :
Les fonctions motrices prises séparément sont intactes mais c'est l'ensemble qui est perturbé,
il y a des dysharmonies et des divergences dans le tableau clinique. Ce trouble interfère avec
le développement intellectuel et les performances scolaires.
c) Troubles du langage
Le langage est à l'a fois l'expression de la pensée et un moyen de communication d'où
l'importance affective du langage. Ces troubles impliquent les systèmes neurologiques,
cognitifs, affectifs et sociologiques.
d) Troubles de l'articulation
Atteinte mécanique du support verbal.
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e) Troubles de la parole
Altérations du matériel phonétique de la langue parlée produisant des inversions, confusions,
assimilations et omissions.
f) Troubles du langage parlé
Retards simples du langage
L'enfant prononce systématiquement ses mots en retard par rapport à son groupe d'âge. Le
retard devient inquiétant lorsque l'enfant n'a toujours pas prononcé de mot après 2 ans.
Les enfants soumis à plusieurs langues parlent plus tard que les autres. Pour la première
phrase, il y a lieu de s'inquiéter après 3ans.
Audimutités
Le langage est profondément troublé.
Dysphasies
L'audiogramme de ces enfants est normal, l'atteinte se situe au niveau de l'intégration, de
l'interprétation des différents moments perceptifs auditifs, il s'agit donc de l'atteinte du filtrage
auditif.
La conséquence est une forme de langage particulier, approximatif. Ils ont une certaine
mobilité opératoire intellectuelle. Ils ont du mal à accéder à la pensée formelle (11-12 ans),
une difficulté à se décaler par rapport au présent et des difficultés spécifiques à accéder à
l'abstraction.
Le bégaiement.
Dans le développement normal, il peut y avoir une apparition du bégaiement qui peut
disparaître tout seul, il s'agit d'une sorte de tâtonnement de l'enfant.
Le bégaiement est souvent conjugué avec des troubles de la latéralité ou une interférence
affective qu i peut aussi d'ailleurs apparaître lors du déclenchement du trouble.
Il y a toujours des conséquences psychologiques à prendre en compte. La prise de conscience
du trouble entraîne des réactions différentes en fonction des enfants. Il a souvent été décrit
comme une agressivité refoulée sans qu'il y ai toutefois de preuves.
Le type de réaction de l'entourage est important.
Hypertrophie de l'autocritique : bégaiements toniques, les mots sont retenus. Hypotrophie de
l'autocritique : bégaiements cloniques, répétition des syllabes.
g) Les troubles des enfants psychotiques ou prépsychotiques.
Le langage ne va pas se structurer et cela s'observe parallèlement à une non-structuration de la
personnalité de l'enfant.Ces enfants n'arrivent pas à entrer en relation, à se distinguer de
l'autre, de ce qui les délimitent. On parle souvent d'enfants dysharmoniques.
Il y a deux pôles possibles.
Pôle de l'inhibition
Ce sont des enfants mutiques, autistiques, avec un dérèglement massif de la capacité à entrer
en contact. A certain moment, toutefois, le langage peut être investi.
Du point de vue diagnostic, il est difficile de les différencier des sourds profonds, déficients
mentaux profonds ou d'enfants atteints de maladies neurologiques importantes.
Pôle de l'excitation
Ils utilisent le langage de façon particulière par rapport à sa fonction communicative.
L'investigation du langage reflète leur monde fantasmagorique, leurs pensées.
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Ils ont un vocabulaire riche ainsi que des jeux de mots (phonétique) toutefois ils sont
incapables de maîtriser la métaphore car ils ne font pas de différence entre l'objet originel (la
chose) et le symbole (ce qui la représente).
h) Troubles du langage écrit dyslexie-dysorthographie
Il s'agit d'une altération de la reconnaissance et du recopiage, les difficultés doivent persister.
Les fautes sont symptomatiques comme les inversions, les confusions, les omissions, les
contractions-décontractions, les fautes d'usage et d'accord. Ces fautes doivent être
nombreuses, coexister et persister au-delà d'un temps prescrit pour chacune d'entre-elles. Il
existe des tests Prédicteurs avec de nombreuses épreuves. Ce sont surtout les difficultés du
langage et de la structuration temporaire qui sont les plus prédictives. Il faut estimer la
méthode d'apprentissage qui peut aggraver le trouble.
IV Intervention de Philippe Woitchik
On a l'habitude en occident de se présenter d'après la profession mais le psychologue ne se
présente pas, il ne se livre pas.
Le terme de "deuxième génération" pour les enfants d'immigrés nés dans le pays d'accueil ne
fonctionne pas car ils ne s'identifie pas à la première génération. En lieu et place il est plus
adéquat de parler de "première génération née dans le pays d'accueil" car ils sont les pionniers
de la famille.
La notion d'expert se développe dans la relation avec l'autre, les psychologue ont toujours été
présentés comme experts hors le sujet est lui aussi expert, expert de son problème.
On met beaucoup en avant la question de la différence hors tous les conflits humains se
déroulent dans une situation où les deux ont une ressemblance, veulent la même chose. C'est
une notion qui ne sera jamais facile à être utilisée car elle est souvent associée à la notion de
hiérarchie.
Dans la culture africaine, les enfants appellent papa ou maman tous les adultes du même age
que leurs parents ce qui sous-entend que toute la société est responsable de l'enfant. Il y a des
problèmes lés aux types de mariages comme la polygamie car elle se vit de façon individuelle
dans une famille de plus beaucoup de couple se marient sous le régime du mariage polygame
alors qu'ils restent monogames.
1) Deux types d'apprentissages :
a) L'accumulation de connaissances
Ce qu'on appelle couramment le "bourrage de crâne", caractéristique des sociétés
industrialisées.
b) L'initiation
Le but étant que l'enfant soit devenu quelqu'un d'autre, qu'il y ai une métamorphose de
l'identité. Il y a la mort de la première personne et naissance d'une autre personne.
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Seul le traumatisme est capable de modifier l'existence. Les rituels d'initiation sont donc
traumatisants. Par exemple beaucoup de personnes ayant subit un accident se disent ne plus
être le même.
Un traumatisme est un événement qui se déroule quand on ne s'y attend pas et qui nous
métamorphose. Ce n'est que dans l'après qu'on sait qu'on a vécu un traumatisme.
Il est parfois possible d'être atteint d'un syndrome post-traumatique même 15 ans après le
traumatisme. L'événement traumatique n'est pas facile à trouver. Le petit détail est parfois
plus traumatisant que l'événement en soit car il se produit une dissociation psychique pendant
le traumatisme.
La dissociation psychique sert à nous protéger pendant l'événement de tout l'affectif est mis de
côté. Cette dissociation peut nous sauver au niveau du traumatisme mais si elle n'est pas
soignée elle peut rester à vie soit de façon permanente soit de façon temporaire.
Les enfants de traumatisés sont aussi témoins, témoins du récit ou du silence c'est selon, et il
peut être plus atteint que la victime directe.
Lorsque l'on veut obtenir une transe de quelqu'un on lui donne un produit hallucinogène pour
montrer comment il est possédé par un esprit car à l'origine les drogues sont considérées
comme des divinités. La transe est un état d'hypnose c'est à dire un état de concentration.
Les adolescent ayant des comportements à risquent peuvent être interprétés comme un
phénomène d'autoinitiation.
La migration est un phénomène banal dans la population humaine, les pays occidentaux
accueillent moins de 10% de l'immigration.
2) Les processus thérapeutiques :
Ils diffèrent en fonction de la culture tout comme les étiologies. En occident par exemple
l'accent est mis sur les causes internes à l'individu. Dans certains pays on pratique la
sorcellerie car la persécution vient de l'extérieur.
a) Le cadre thérapeutique :
En occident il s'élabore autour de la relation à deux alors que dans la majorité des sociétés
traditionnelles il y a le thérapeute plus des autres (la famille du patient voir même la famille
du thérapeute).
b) La consultation en groupe de thérapeute
La parole qui circule dans le groupe permet au patient de réorganiser ses pensées. Le groupe
est également contenant, les patients sont dès lors plus calmes. L'espace de parole est vue
comme moins dangereuse qu'en consultation directe où il peut y avoir une erreur de
diagnostic, d'ordonnance, … L'inconscient du patient peut de plus choisir "l'idéologie" qui lui
convient le mieux
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3) Système basé sur la persécution
Ce qui ne veut pas dire que les persécutions soient délirantes.
a) Possession par les esprits
Lorsqu'on parle du monde des esprits, on évoque systématiquement les "doubles" des humains
qui sont comme tout le monde.
Cette notion de double est universelle et fait partie intégrante de la structuration du psychisme
chez les humains. Tous les enfants se demandent ce qu'ils seraient s'ils avaient vu le jour sous
l'autre sexe ou alors ont un compagnon imaginaire. L'objet transitionnel qui ne peut être lavé
est à mettre en rapport avec le double de l'enfant puisqu'il porte l'odeur de celui-ci.
Il y a deux types de doubles :
le double symétrique : celui qu'on a face au miroir, notre double à l'envers. Un
espace est bien défini avec une frontière qui est bien délimitée entre deux
mondes ce qui ne se fait pas bien lors d'un deuil pathologique.
le double identique : Etre soi-même à deux endroits. Ce double ne se retrouve
que dans la science fiction et se termine souvent par la mort ou la folie. Les
jumeaux ont toujours été considérés comme doubles identiques et pendant
longtemps, on tuait l'un des deux. Dans l'art africain de nombreuses statues
représentent des jumeaux, à partir de l'angoisse on fabrique un objet sur ce qui
fait peur et qui est ensuite utilisé pour protéger contre le mauvais sort.
L'esprit pénètre la personne ou la frappe c'est selon les culture. Les personnes citent un
moment 0 avec un avant et un après (à mettre en parallèle avec le traumatisme vu plus haut)
b) La sorcellerie
A la base quelqu'un se plaint d'avoir un souci et va chez un guérisseur qui réunit le groupe et
qui accuse l'un d'entre eux d'être le sorcier. L'autre rentre dans le jeu mais se justifie par le fait
que ça se serait passé dans son sommeil, contre sa volonté.
La manière dont une maladie est énoncée indique le type de thérapeute :
Médicale → médecin
Psychosomatique → psychologue
Astres → astrologues
Mauvais sort → sorcier
Il y a deux problèmes face à la sorcellerie :
voleurs de sexe : une personne paniquée qui aurait été volée par quelqu'un qui
lui aurait serré la main. Il y a un certains nombres d'agressions de vengeance
voire une hallucination collective. L'auteur présumé est systématiquement
quelqu'un étranger au pays.
Les enfants sorciers : une accusation de sorcellerie est portée sur un enfant, on
fabrique d'abord les "docteurs" et puis la "maladie", le problème c'est que ces
enfants sont maltraités.
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V Exemples de questions d'examen :
* Expliquer ce qu'on entend par faux-self cognitif, ethnopsychiatrie, adhd, déficits des
instruments, …
* Quels sont les facteurs de vulnérabilité psychologique auxquels les enfants migrants doivent
généralement faire face?
Que peut on mettre en place pour les mettre en avant et y remédier?
* Quelles hypothèses, interprétations pouvez-vous faire :
Enfants de 6ans d'origine maghrébine s'isole, a un comportement inhibé, est passif et apparaît
comme démobilisé.
Il est normal sur le plan cognitif, joue avec plaisir avec deux enfant de de la classe qui e le
rejette pas.
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