INSTITUTION MODERNE DU LIBAN
Collège Père Michel Khalifé
populations civiles, notamment par les armées japonaise et allemande, puis
l’utilisation à la fin de la guerre de bombardements massifs sur les villes, et l’usage
d’une arme nouvelle, la bombe atomique… toutes ces caractéristiques font de la
Seconde Guerre mondiale une guerre d’anéantissement dans laquelle périrent plus de
civils que de militaires.
3. Quel est le rôle des puissances de l’Axe dans la guerre dans la bataille de
Stalingrad (2 pts.) ?
On appelle « Axe » l’alliance politique et militaire de l’Italie fasciste, de
l’Allemagne nazie et du Japon impériale. C’est ce dernier qui déclenche la guerre
contre les États-Unis en attaquant par surprise la base militaire de Pearl Harbor, le 7
décembre 1941, provoquant ainsi l’entrée en guerre des États-Unis. En Europe,
l’armée allemande envahit l’URSS en 1941. D’abord victorieuses, les armées nazies
tentent de conquérir Stalingrad entre juillet 1942 et février 1943. L’armée soviétique
lui oppose une résistance acharnée et finit par repousser l’invasion. Cette défaite est le
début du recul allemand.
III. Travailler sur un document :
Témoignage d’un survivant à Hiroshima (septembre 1945) :
« Les survivants ont fui […]. Nous arrivons au centre de la ville […]. Nous
apercevons alors la cité détruite, s’étendant sur des kilomètres ; tout n’est que silence
et désolation. Par-dessus un premier plan de grands arbres, cassés comme des
allumettes, et d’énormes pierres renversées, on aperçoit les traces, à peine visibles,
des bâtiments militaires dont plusieurs possédaient de solides fondations en béton.
[…] La ville est rasée, les balustrades des ponts les balustrades des ponts les plus
proches sont arrachées. Nous sommes là, à peu près au-dessus du point où la bombe
éclata. Au milieu d’un amas indescriptible de tuiles cassées, de tôles rouillées, de
carcasses de machines et de voitures brûlées, de tramways jetés hors des rails,
quelques arbres dressent vers le ciel leurs troncs noirs et dénudés. Sur les rives du
fleuve, des bateaux éventrés penchent sur le côté. Par-ci, par-là, de grands bâtiments
de pierre se dressent encore, interrompant la monotonie du paysage. »