
Neurologie du développement normal et pathologique
On va s’intéresser au développement, aux règles du développement et les déclinaisons des règles
dans le cas des pathologies. On va surtout observer le développement précoce, avant 1 an.
Qu’entend-t-on par développement ? évloution ? croissance ? maturation ?
C’est en jeu depuis le début de la vie.
Les premiers qui ont étudié le développement d’une façon scientifique sont Arnold Gesell et Myrthe
Graw en 1940. Ils observent les enfants, les compétences qu’ils développent. Ils sont les premiers à
décrire à quel âge les compétences arrivent.
Quelques chiffres :
On marche vers 13 mois. 3] avant 10 mois, 3% après 18 mois
On tient assis vers 6 mois (5-8 mois)
On va observer l’évolution dans les interactions avec le monde.
À quel âge l’enfant a sourit ? Il y a plusieurs sortes de sourires. Sourire aux anges : spontané, non
contextuel (6-8 semaines). Et le sourire social : en réponse à une interaction (+/- 2 mois).
Presque tout le monde fait pareil en même temps. Pourquoi ?
C’est une question de maturation pour eux.
Théorie maturationniste
Pour eux, le développement = maturation.
Maturation : corrélations biologiques du développement.
C’est la même chose, quand on a maturation, il y a le développement et son contraire. Et cette
maturation est déterminée génétiquement.
Maintenant, on ne pense plus ça ! Il n’y a pas que de la biologie mais aussi des facteurs
d’expériences.
Développement = combinaison entre maturation et expérience.
Il faut réfléchir selon 2 axes :
- La structure : la maturation
- La fonction : l’expérience
Dans le développement, les choses arrivent par hasard puis on met du sens dessus.
Développement en termes d’interaction :
Le nouveau né ne voit pas comme nous. Il est plutôt myope car son œil est trop long. Il voit bien de
près, mal de loin. Il voit bien à une distance focale de 30 cm ce qui correspond à la distance entre ses
yeux et les yeux de sa mère lors de l’allaitement. Ceci crée une relation visuelle, un moment de
plaisir. Ces infos circulent en même temps.
Renforcement synaptique. Il gère en même temps et ça renforce l’expérience. Il regarde sa maman.
Le nouveau né préfère sa maman, il préfère regarder des humains, des visages surtout et plus
particulièrement celui de sa mère. Quelque chose dans nos gènes fait que l’on préfère les visages
humains. On associe les visages avec l’expérience.
Le nouveau né ne tient pas sa tête, il n’a pas de contrôle sur ce qu’il voit. Il a juste quelques postures.