
 
en  2010,  où  elles  étaient  visibles  et  plus  nombreuses  à  participer,  ont  été 
remarquables et méritent d’être nommés dans ce bilan.  
 
En 2010, des femmes comme Ginette Bélanger - alors membre du CA de la FFQ et 
représentante d’Action des femmes handicapées (Montréal) - ont beaucoup travaillé 
pour faciliter l’inclusion des femmes handicapées. Le désir de la FFQ d’être inclusive 
était donc évident.  
 
On  constate  donc  une  avancée  en  général  sur  le  plan  de  l’accessibilité  et  de  la 
sensibilisation  aux  femmes  en  situation  de  handicap,  mais  beaucoup  reste  à  faire 
pour faire connaître la réalité des femmes ayant des limitations fonctionnelles.  On 
déplore le fait que si aucune femme en situation de handicap n’est impliquée dans 
un groupe de femmes, l’enjeu de l’accessibilité n'est généralement pas soulevé. 
 
L’enjeu  est  d’assurer  une  pérennité  dans  les  pratiques  visant  l’accessibilité 
universelle et numérique de même que l’inclusion des femmes handicapées à 
la  FFQ,  dans  ses  activités  ou  événements  ainsi  que  dans  le  mouvement  des 
femmes au Québec, plus globalement. 
 
1.3  Au niveau du Québec – au cours des 20-25 dernières années… 
Depuis 26 ans maintenant, on assiste à l’éclosion d’organismes (Action des femmes 
handicapées (Montréal), DAWN-RAFH Canada, Alliance des femmes handicapées du 
Québec)  et  de  groupes  ou  de  comités  de  femmes  handicapées  (par  exemple :  le 
Collectif  Femme  et  handicap  de  Québec  (1980-1989),  la  COPHAN,  Contact’L  de 
Varennes) ainsi que la nomination d’une représentante des femmes handicapées à 
l’OPHQ.  
 
Soulignons,  le  dernier-né  de  ces  comités:  le  Comité  de  travail  permanent  des 
femmes handicapées de la FFQ, né en 2011, et succédant à un comité de travail ad 
hoc mis sur pied pour traiter de cette question au sein de l’organisme à compter de 
2009. 
 
L’enjeu est de transmettre cette volonté d’inclusion - des femmes en situation 
de  handicap  –  notamment  aux  groupes  de femmes  membres  de  la  FFQ.  Cela 
voudra dire : des efforts accrus dans l’organisation d’activités adaptées à la réalité 
des femmes handicapées et cela dans des lieux et avec des contenus accessibles. Car 
nous le soulignons, au Québec, trop peu de groupes de femmes : Centre de femmes, 
maisons  d’hébergement  ou  CALACS,  regroupements,  etc.  sont  physiquement 
accessibles  aux  femmes  ayant  des  limitations  fonctionnelles.  Leurs  outils 
d’information et de sensibilisation sont encore moins accessibles généralement.  
 
Par  exemple,  dans  la  seule  ville  de  Québec,  aucun  des  centres  de  femmes  n’est 
accessible  à  une  femme  en  fauteuil  roulant.  Ces  groupes  ont  réussi  à  faire 
l’acquisition de maisons, grâce à des fonds gouvernementaux, mais les escaliers sont 
un obstacle à la participation des femmes en fauteuil roulant. Bien que ces bâtiments