Thème 1-A-4 Correction fiche d’exercices n°5 p. 133-134 S. Dalaine
LYCÉE
Exercice 8 p.133 Bordas ed.2012
Doc photographique : Eglantine = 5 pétales
Souvenir de St Anne’s ~ 15 pétales
Souvenir de la Malmaison >> 15 pétales
Or plan d’organisation des fleurs est gouverné par les gènes de développement ABCDE, et le texte nous
apprend que les roses dérivent d’espèces antiques proches de l’Eglantine. Les variétés « Souvenir » sont donc
des mutants dérivés d’espèces proches de l’Eglantine.
Doc tableau :
Ce tableau apporte des précisions sur les formules florales des espèces photographiées. On constate que selon
le verticille étudié St Anne’s et Malmaison ont plus ou moins de pièces multipliées, excepté pour les sépales
pour lesquels aucune mutation semble être présente.
Doc électrophorèse :
On constate une forte bande électro phorétique pour le gène A (RhPI) dans les deux cas de mutants. Or A
associé à B gouverne la synthèse des pétales. B est également asse fortement exprimé dans les deux cas, mais
moins que A. C’est surexpression de A associée à B, explique la multiplication des pétales. L’originalité de St
Anne’s par rapport à Malmaison est également une forte expression de C alors qu’on ne constate aucune
expression de C pour Malmaison. Or C+B contrôle la synthèse d’étamines, on comprend pourquoi St-Anne’s
présente 135 étamines contre seulement 72 pour Malmaison.
Bilan : Origine des variétés de rosiers doubles = surexpression des gènes de veloppement ABC, leur
fonctionnement conjoint pour les verticilles de pétales et étamines explique cette multiplication des
pièces florales.
Exercice 9 p.133 Bordas ed.2012
Défenses générales de la plante :
Feuilles de passiflores sécrètent des toxines les protégeant des Insectes herbivores.
Stratégie adaptative d’Heliconius :
Enzymes digestives capables de dégrader les toxines = pression sélective de la plante via toxines => sélection
des individus les plus aptes à survivre => apparition d’une innovation évolutive (gène codant pour enzyme
digérant les toxines => seules chenilles Heliconius se nourrissent des feuilles de Passiflores)
Prédateurs des œufs d’Heliconius
Les fourmis mais aussi les chenilles ! Les femelles d’Heliconius éviteront donc de pondre sur des feuilles déjà
parasitées ; risquant de voir leur progéniture mangée par la génération précédente. Cf doc c 100 pontes si
plante sans œufs vs 42 pontes si nectaires avec œufs
Stratégie adaptative de la Passiflore spécifique à Heliconius
Présenter à la surface des feuilles des glandes nectarifères mimant les œufs d’Heliconius => attirer ainsi les
prédateurs (fourmis) qui préexistent à toute ponte des femelles Heliconius : malin ! D’où fourmis mangent
œufs dès qu’ils sont pondus.
De plus, graphique : femelles Heliconius pondent 62 œufs sur feuilles avec nectaires alors qu’elles en pondent
100 sur feuilles sans nectaires. Elles sont donc trompées ! Elles prennent les nectaires pour des œufs, et
veulent éviter la compétition entre génération. La réussite adaptative se rapproche d’un mimétisme parfait car
62 proche de 42…
Donc double stratège : attirer les fourmis prédatrices et dissuader les femelles Heliconisu pondeuses…
Bilan
1. 1er stratège : Heliconius via enzymes digestives
2. 2ème stratège: Passiflore via nectaires attirant les fourmis et dissuadant les femelles Heliconius de
pondre sur feuilles !
Thème 1-A-4 Correction fiche d’exercices n°5 p. 133-134 S. Dalaine
LYCÉE
Exercice 10 p.134 Bordas ed. 2012
Femelle (génération G0) pond ses œufs dans les fleurs femelles de l’inflorescence F1 (= somme de
fleurs de la figue) (doc 1)
Ces fleurs femelles permettent le développement de l’œuf (G+1) en larve puis de la larve en adulte
femelle ailé (G+1) (doc 2)
La femelle de génération G+1 est alors fécondée par un mâle qui est entré dans la figue F1 (doc 1)
Cette femelle G+1 sort de la figue F1 par l’ostiole (doc 3) = adaptation de la forme de l’inflorescence
aux entrées et sorties des agaonides
En sortant la femelle G+1 se couvre de pollens des fleurs mâles de F1. (doc 1)
En effet, les agaonides possèdent des griffes ou peignes ou poches adaptés à récupérer le pollen (doc 2) =
adaptation structure fonction de l’insecte par rapport à sa fonction pollinisatrice
La femelle G+1 entre via l’ostiole dans une inflorescence F2 de la même espèce de figue (doc2) :
spécificité de l’Insecte par rapport au végétal.
En effet, étude phylogénétique, montre une spécificité figue agaonide très étroite (doc 4). Ex les espèces
les plus apparentées dans cet arbre sont Sycidium et Palaeomorphe (+ Ficus), ce qui correspond également à
un apparentement fort entre Kradibia et Liporrhopalum pour les Insectes. On peut penser que cet
apparentement fort entre espèces de figuier se traduit par des ressemblances anatomiques élevées (diamètre
de l’ostiole par ex), et donc chez les Insectes une anatomie proche également (taille leur permettant de rentrer
dans l’inflorescence via l’ostiole).
La femelle G+1 participe ainsi à la pollinsiation des fleurs femelles de la figue F2 (doc 1) en déposant le
pollen sur les stigmates des fleurs femelles F2 (doc 2).
Cette femelle G+1 fécondée pond ses œufs G+2 dans les fleurs femelles F2 puis meurt (doc 1). Le cycle
reprend…
Bilan : Coévolution : l’insecte ne peut réaliser son cycle de développement sans les fleurs de figues.
Le figuier ne peut réaliser son cycle sans les Insectes Agaonides.
 : Cet exercice est un très beau II.2. à la mode 2012 ! J’attire votre attention sur la grande souplesse de
raisonnement et d’acquisition de connaissances qui requiert un tel sujet. Vous remarquerez que la résolution
proposée passe systématiquement d’un doc à l’autre mettant en évidence les mises en relation systématiques
à effectuer !!!
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