les 6 fiches de la reproduction et biodiversité.pub

Insecticide et reproduction des alligators de Floride
Carte d’identité: l’alligator de Floride est un
gros reptile de plus de 350 kg pour environ 4
mètres de long. Son corps est recouvert d’écail-
les. Carnivore, cet animal se nourrit de proies de
grande taille. Il peut vivre plus de 50 ans.
L’accouplement se fait au printemps. A maturité,
les alligators mâles attirent les femelles par des
cris. Commence alors une parade nuptiale au
cours de laquelle le mâle fait claquer sa gueule
et ses pattes antérieures. Si la femelle l’accepte,
l’accouplement mènera à la fécondation.
Suite à un déversement accidentel d’insecticides dans les eaux du lac Apopka
(Floride), on a observé une diminution importante de la population d’alligators présente dans ce lac.
Suite à cette pollution, des chercheurs ont réalides tests sur les œufs d’alligators et leur développe-
ment.
Les œufs produits contiennent toutes les substances nécessaires au bon déve-
loppement de l’embryon. Incubés dans un nid ils seront défendus par la mère
jusqu’à leur éclosion. La température du nid détermine le sexe de la progéniture.
Suite à ces résultats, une expérience a été réalisée.
Deux populations d’alligators de Floride (mâles et
femelles) issues d’un lac non pollont été élevées
dans un enclos. La première population (population
traitée) a été nourrie à partir de lapins ayant subi des
injections d’insecticides. La deuxième population,
dite population témoin, a été nourrie à partir de la-
pins n’ayant pas subi d’injections. Les chercheurs
ont alors étudié la concentration en insecticides des
œufs produits par les femelles (fig d.) et le devenir
de ces œufs (fig e.) dans les deux populations.
La mégachile de la Luzerne
La mégachile de la Luzerne est un petit animal de moins de 2 cm de
long. Insecte volant, elle ne construit pas de ruche et ne forme pas
de réserve de miel. Abeille solitaire, la mégachile se nourrit du pollen
des fleurs qu’elle butine. Au passage, elle se charge de pollen assu-
rant ainsi une pollinisation très efficace des esces végétales qu’elle
visite.
Elle présente la particularide découper des morceaux de feuilles
tendres pour confectionner son nid. Après l’accouplement, les femel-
les y déposent leurs œufs. Elles déposent un stock de pollen et de
nectar qui alimentera la larve pendant son développement.
Selon les chercheurs de l’Institut Na-
tional de la Recherche Agronomique,
les insectes pollinisateurs comme la
mégachile assurent plus de 10% de la
reproduction de certaines plantes
cultivées (arbres fruitiers, tournesol,
luzerne…). Ils permettent également
la reproduction de nombreuses plan-
tes sauvages et assurent ainsi le
maintien de la biodiversité.
L’urbanisation et l’agriculture intensive
ont réduit les abris des insectes polli-
nisateurs. L’utilisation massive d’in-
secticides et le développement de
cultures comme les céréales ont dimi-
nué les ressources alimentaires de
ces animaux. Les insecticides utilisés
perturbent également la vie des insec-
tes pollinisateurs.
La reproduction des plantes à fleurs
Lot traité
Lot témoin
Le crapaud, une espèce fragile
Carte d’identité: Le crapaud: cet ani-
mal à la peau dite « nue » vit aussi
bien en milieu terrestre qu’aquatique.
D’une vingtaine de cm de long, le cra-
paud se reproduit dans les mares et
les étangs où la femelle déposent des
chapelets de cellules reproductrices
que le mâle va fertiliser en y déposant
sa semence. Ici à droite, un faux ac-
couplement entre le crapaud mâle qui
déverse ses cellules reproductrices
directement sur celle que la femelle
libère dans l’eau.
Les œufs une fois pondus sont aban-
données dans l’eau. Ils contiennent
des substances nutritives cessaires
à l’embryon jusqu’à son éclosion. Les
jeunes entreprennent alors de se nour-
rir seul. Le stade adulte permettant de
se reproduire n’est atteint qu’après
métamorphose.
1. Faux accouplement chez le crapaud
Du fait de placements massifs qui l’o-
bligent parfois à traverser les routes, le
crapaud commun est victime de la circu-
lation routière. Comme pour la plupart
des espèces d’amphibiens, la destruc-
tion et l’assèchement des zones humi-
des constituent les principales menaces
qui pèsent sur cette espèce. La préservation du crapaud commun nécessite la création ou la restaura-
tion des mares, mais aussi des aménagements de crapauducs destinés à éviter l’hécatombe routière
au moment des migrations.
2. ponte d’œufs de Crapaud 3. têtards de Crapaud
crapauds)
du crapaud commun
4.
Déforestation et devenir de l’Orang-outan
Doc 2: La fin programmée d’une forêt tropicale.
Les forêts indonésiennes, les plus grandes forêts
tropicales du monde après celles du Brésil, sont pil-
es par une véritable mafia du bois.
L’archipel, dont l’ile de Bornéo fait partie, perd cha-
que année 2 à 3 millions d’hectares boisés, selon
des ONG. Les spécialistes estiment que les éten-
dues arborées auront disparu de Bornéo dans vingt
ans, comme elles ont quasiment disparu de Java et
de Sumatra.
Une partie du bois est vendu pour ses essences
rares mais le plus souvent, la forêt est tout simple-
ment ravagée par des incendies intentionnels afin
de remplacer les zones boisées par d’immenses
palmeraies.
Remarque: Une palmeraie est une plantation de
palmiers pour en extraire l’huile de palme dont le
cout est plus faible que les autres huiles alimentai-
res.
Doc 1: femelle avec son petit.
Doc 3: en vert, les zones boisées de l’ile de Bornéo dans
l’archipel indonésien.
Doc 4: zones de répartition des Orang-outans
sur l’ile de Bornéo.
Plusieurs milliers d’orangs-outans disparaissent
chaque année. Il ne reste plus aujourd’hui
qu’entre 45 000 et 69 000 orangs-outans sur
Bornéo et environ 7300 sur Sumatra. La diminu-
tion des populations a été fulgurante. Par exem-
ple, le nombre d’orangs-outans de Sumatra a
chuté de 91% depuis 1900. Si des mesures de
protection immédiates ne sont pas mises en
place, la disparition totale de cette espèce est
prévue vers 2022.
Carte d’identité:
L’Orang-outan fait parti, comme le Chimpanzé et
le Gorille, de nos plus proches cousins. C’est un
animal que l’on trouve exclusivement sur les iles
de Bornéo et de Sumatra. Espèce arboricole,
l’Orang-outan passe la majeur partie de son
temps dans les arbres à se balancer de branche
en branche avec une grande agilité. En revan-
che, ses jambes courtes ne lui permettent pas
de marcher aisément. C’est aussi dans les ar-
bres que chaque jour il construit un nouvel abri
pour dormir.
Principalement frugivores, il consomme aussi
des feuilles, des jeunes oiseaux et des œufs.
La gestation dure 9 mois et le jeune (très rare-
ment deux) est allaité jusqu’à 6 mois par la fe-
melle qui le transporte agrippé à sa fourrure. Il
restera près d’elle jusqu’à ses 5 ans.
Les jeunes adolescents vivent en petit groupe
jusqu'à leur maturité sexuelle, vers 7 ans.
Si il n’est pas embêté, un orang-outan a une es-
pérance de vie de 40 ans dans la nature, mais
pour son air de grosse peluche marrante ou sim-
plement par peur qu’ils ravagent les plantations,
ils sont bien souvent victime de braconniers.
Doc 5. La taille sans cesse déclinante de la po-
pulation classifie l'orang-outan parmi les espè-
ces en "danger critique" sur la liste rouge des
espèces en danger d’après l’Union Internationa-
le pour la Conservation de la Nature (UICN).
Des réserves ont émise en place à Bornéo
mais le feu n’en connaît pas les frontières...
Le saumon, un poisson très apprécié
Attributs: animal aquatique à squelet-
te osseux et nageoires rayonnées.
Carte d’identité:
Les saumons adultes vivent dans les océans. A l’automne,
quand vient le temps de la reproduction, des centaines de
mâles et de femelles remontent les fleuves tel que la Ga-
ronne et les rivières, en nageant à contre courant. Au ni-
veau de zones le courant est plus calme et l’eau peu
profonde (les frayères), les femelles creusent des nids
dans les graviers par des mouvements rapides de leur
queue. Elles y déposent des milliers de cellules reproduc-
trices femelles qui seront fécondées par un mâle qui y dé-
posera sa laitance (liquide contenant les cellules reproduc-
trices mâles). Au bout de trois à quatre mois, des petits
appelés alevins écloront des œufs fécondés. Les jeunes
saumons grandiront trois ans en eau douce avant de re-
joindre la mer.
Doc2: un exemple de pollution des cours d’eau.
Le lindane est un produit chimique , aujourd’hui interdit, qui a été
utilisé pour protéger les cultures des ravageurs. Très soluble dans
l’eau il était transporté par le ruissellement et se retrouvait dans les
cours d’eau.
Doc 3 :
Une passe à poissons a été aménagé en 2002 au barrage de Tuilières sur la Dordogne.
On a compté en une année 11000 saumons franchissant le barrage, contre moins de 300
auparavant. Depuis de nombreux barrages ont été équipés dû même dispositif permettant
à ces animaux d’atteindre leur zone de reproduction.
Doc 4: La cuisine japonaise, une « cuisine à la mode ».
Depuis quelques années, en France et dans nombreux
autres pays européens les amateurs de sushis et autres
mets à base de saumons crus sont de plus en plus nom-
breux. La pêche, déjà massive de ce poisson s’est intensi-
fiée pour satisfaire la demande croissante. Les autorités
européennes, consciente du danger de la pêche intensive
pour cette espèce, favorise le veloppent de saumons
d’élevage.
De plus, dans les zones de pêches européennes, des
quotas (nombre de saumons péchés d’une taille mini-
mum) sont imposés aux pécheurs mais ils restent assez
difficiles de les contrôler.
Doc 1: reproduction du saumon dans une zone aménagée et non
aménagée de la Garonne
Doc 5: la collecte des piles usa-
gées, un geste éco citoyen.
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