Partie I : Culture et ensemencement des cellules
Introduction
Le sérum est un liquide imprégnant les cellules et désignant le plasma sanguin lorsque celui-ci est
purifié. Il est composé d’une importante variété de protéines et est souvent utilisé lors de culture cellulaire.
L’objectif de ce TP est de déterminer le rôle du sérum (ici SVF) sur la prolifération cellulaire (Cellules
BHK) ainsi que l’importance de la quantité de cellule ensemencées.
I.Rôle du sérum
Nous avons repiqué les cellules, à partir d’une boite de pétri initiale, afin d’obtenir une même
concentration de cellules, soit 30000 cellules/ml, dans chaque boîte de pétri contenant au préalable un milieu
de culture approprié et des concentrations en SVF différentes (0%,2% ,5%,10% et 15%). Nous procédons à
un comptage cellulaire sur une cellule de Malassez à divers moments (24h, 48h et 72h).
Calcul de la concentration cellulaire dans chaque boîte :
Exemple : Pour 5% de sérum au bout de 72h
On compte 200 cellules pour 100 carreaux.
Volume de la cellule de Malassez : V= 0.2*2.5*2= 1mm3=1μL
Soit concentration=2OO cellules/μL=2.10^5 cellules/mL.
Nous pouvons remarquer quand absence de sérum le nombre de cellules en culture décroît fortement
(de 3.10^5 cellules/mL à 1,47.10^4 cellules/mL en 48h), il y a donc mort cellulaire. Nous supposons que le
sérum joue un rôle dans le maintien et la survie des cellules.
Nous pouvons également observer que pour des concentrations croissantes de sérum, on observe une
prolifération de plus en plus importante (de….. à….). On peut ainsi supposer que le sérum est nécessaire à la
croissance et à la prolifération des cellules et donc à la survie de celles-ci. En effet, le SVF comprenant des
hormones, des facteurs de croissance et de différentiation ainsi que des protéines globulaires (BSA), permet
la prolifération cellulaire.
Toutefois, on observe une saturation pour 15% de sérum. En effet, même avec des taux supérieurs à
10% de SVF dans le milieu, la quantité de cellule ne croît pas davantage. Cette saturation peut être due soit à
une inhibition de la prolifération par contact entre les cellules soit parce que 10% de SVF est la
concentration optimale pour la prolifération cellulaire. Ces 10% de SVF apporterait la quantité de protéines
nécessaire afin d’obtenir une prolifération optimale pour cette concentration cellulaire. Afin de démontrer ou
réfuter ces hypothèses, on peut effectuer la même expérience, avec la même concentration de cellules mais
dans des boîtes de pétri plus grandes. Ainsi si le concentration mesurée est supérieure à celle observée ici
alors la saturation était due à une inhibition de contact et inversement.
Suite à l’observation au microscope optique, de deux cultures cellulaires (8j après ensemencement)
avec ou sans SVF, on remarque que dans la boîte sans SVF, il n’y a plus de cellules. Cependant, dans la
boîte contenant 10% de SVF on observe un tapis de cellules fusiformes (BHK), très dense, tapissant
l’ensemble de la boîte. Ces observations confirment l’expérience précédente ainsi que l’hypothèse de
l’inhibition par contact entre cellules.
II.Rôle de la quantité de cellules ensemencées
Nous effectuons une expérience similaire à la précédente mais cette fois-ci nous ensemençons
différentes concentrations de cellules dans des boîtes contenant un milieu approprié et 10% de SVF.
Nous observons ainsi que lorsqu’on augmente le nombre de cellules de 1000 cellules/mL à 30000
cellules/mL, la prolifération est plus importante (…..). Cependant, lorsqu’on augmente encore la
concentration cellulaire initiale, la prolifération n’augmente plus. En effet, la concentration au bout de 72h
est similaire malgré un nombre initial de cellules différents. Ainsi lorsque la concentration atteint environ
……..cellules/mL, les cellules occupent l’ensemble de la boîte de pétri et la prolifération est stoppée par
inhibition de contact. Cette expérience vient ainsi confirmer la première hypothèse de l’inhibition par
contact.