nécessaire afin d’obtenir une prolifération optimale pour cette concentration cellulaire. Afin de démontrer ou
réfuter ces hypothèses, on peut effectuer la même expérience, avec la même concentration de cellules mais
dans des boîtes de pétri plus grandes. Ainsi si le concentration mesurée est supérieure à celle observée ici
alors la saturation était due à une inhibition de contact et inversement.
Suite à l’observation au microscope optique, de deux cultures cellulaires (8j après ensemencement)
avec ou sans SVF, on remarque que dans la boîte sans SVF, il n’y a plus de cellules. Cependant, dans la
boîte contenant 10% de SVF on observe un tapis de cellules fusiformes (BHK), très dense, tapissant
l’ensemble de la boîte. Ces observations confirment l’expérience précédente ainsi que l’hypothèse de
l’inhibition par contact entre cellules.
II.Rôle de la quantité de cellules ensemencées
Nous effectuons une expérience similaire à la précédente mais cette fois-ci nous ensemençons
différentes concentrations de cellules dans des boîtes contenant un milieu approprié et 10% de SVF.
Nous observons ainsi que lorsqu’on augmente le nombre de cellules de 1000 cellules/mL à 30000
cellules/mL, la prolifération est plus importante (…..). Cependant, lorsqu’on augmente encore la
concentration cellulaire initiale, la prolifération n’augmente plus. En effet, la concentration au bout de 72h
est similaire malgré un nombre initial de cellules différents. Ainsi lorsque la concentration atteint environ
……..cellules/mL, les cellules occupent l’ensemble de la boîte de pétri et la prolifération est stoppée par
inhibition de contact. Cette expérience vient ainsi confirmer la première hypothèse de l’inhibition par
contact.
Partie II : localisation des protéines A et B
Introduction
Dans cette seconde partie, nous allons chercher de déterminer la nature et la localisation cellulaire de
deux protéines à travers plusieurs techniques de colorations (telles que des colorations au MGG et
immunofluorescence) mais aussi via une analyse de fractionnement cellulaire par SDS PAGE et Western
Blot. Des cellules BHK (fibroblastes de hamsters) sont mises en cultures. La première étape consiste à
colorer ces cellules par différentes méthodes, puis les observer au microscope optique inverse (pour la
coloration au MGG) ou microscope optique à fluorescence (pour la coloration avec des anticorps couplés à
des fluorochromes). Nous utiliseront deux sortes d’anticorps, l’un dirigé contre la protéine A, l’autre contre
la protéine B. De cette manière, nous seront en mesure d’émettre des hypothèses quant à leur localisation
dans une cellule BHK.
Ensuite, nous effectuerons un fractionnement cellulaire. Les différentes composantes de la cellule
seront séparées par des méthodes physiques telles que la centrifugation. Nous marquerons de nouveau les
deux protéines et effectuerons des migrations sur gel (SDS-PAGE) et sur membranes de nitrocellulose
(Western Blot). Nous pourrons ainsi confirmer ou réfuter nos hypothèses émises dans la partie précédente
suite aux colorations cellulaires.
Nous proposerons finalement une expérience que l’on pourrait réaliser afin de se rendre compte
définitivement si nos hypothèses s’avèrent exactes ou fausses.
I – Marquage des cellules BHK.
A – Coloration au MGG (May Gumwald Giemsa)
La coloration de May-Grünwald Giemsa est une méthode de coloration qui repose sur l'action
complémentaire de deux colorants neutres et sur l'affinité des éléments cellulaires pour les colorants acides
ou basiques.
Les éléments cellulaires acides, sont colorés sélectivement par des colorants basiques. Ces éléments sont
qualifiés de basophiles (ADN...)
Les éléments cellulaires basiques sont colorés sélectivement par des colorants acides. Ils sont qualifiés
d’acidophiles ou éosinophiles.