théologiens hébraïques comprennent cette phrase non pas par son sens premier, mais par: Une femme est celle
qui forge la volonté de son mari. On peut alors remarquer que Dieu, dans sa grandeur, n'a pas réussi à trouver
une formulation avec des mots simples et justes pour exprimer une idée et une pensée élémentaire et stricte. Ce
qui est étonnant pour un Dieu! Ou, alors, que les théologiens ne reculent devant rien pour justifier et essayer de
donner un sens à toute sorte d'aberrations? Que l'on prenne ce verset au sens premier ou au sens figuré, il en
ressort que la femme n'existe pas pour elle-même et par elle-même.
Dans la deuxième partie de la Genèse, Dieu dit: «Il n'est pas bon que l'homme soit isolé. Je lui ferai une aide
digne de lui». Alors, il a créé la femme pour amuser et alléger les souffrances de l'homme en les transférant sur
cette dernière. En fait, Dieu n'est rien qu'une baguette magique entre les mains de l'homme. Il suffit à l'homme
de demander pour que Dieu s'exécute.
L'héritage
«Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras: Lorsqu'un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer
son héritage à sa fille. S'il n'a point de fille, vous donnerez son héritage à ses frères. S'il n'a point de frères,
vous donnerez son héritage aux frères de son père. S'il n'y a point de frères de son père, vous donnerez son
héritage au plus proche parent dans sa famille, et c'est lui qui le possédera. Ce sera pour les enfants d'Israël
une loi et un droit, comme l'Éternel l'a ordonné à Moïse.» Nombres 27.8-11
Dans tous les cas, la femme n'hérite nullement de son mari. Quant à la fille, en présence d'un frère aîné ou
cadet, elle n'a pas droit à la moindre miette.
Dans la tradition hébraïque, après la mort de son mari, la femme est automatiquement transférée au frère de
celui-ci. Pourquoi dites-vous? C'est simple. La femme fait partie du patrimoine du père ou du mari, souvenez-
vous du code de Solon. Elle est comptabilisée avec le bétail. Elle n'hérite pas, elle fait partie de l'héritage. Cette
loi juive s'appelle le lévirat. Elle est toujours d'actualité de nos jours chez certaines branches du judaïsme.
D'autre part, des juifs modernes et plus ou moins ouverts d'esprit, s'élèvent aujourd'hui contre cette pratique.
Mais, ils agissent comme s'ils ont un peu honte de cette loi, alors, ils y vont fouiner dans les poubelles d'autres
peuples et ethnies pour détourner notre attention en leur attribuant cette coutume. Il est effectivement vrai que
le lévirat est pratiqué par d'autres populations. Sauf que, si on analyse de plus près, on trouve que son origine
est, sans exception, le judaïsme. Prenons par exemple les pays de l'Afrique où le Lévirat était ou est encore
d'actualité. Cette tradition fut introduite par les premiers musulmans qui, à leur tour, se sont inspirés fortement
du judaïsme (copier-coller: le prophète Mahomet était un expert dans l'art du plagiat. Le Coran est une version
contrefaite de la Torah. Il y aurait plus de différences entre le Talmud de Babylone et celui de la Galilée
qu'entre le Coran et la Torah). Finalement, cette loi méprisable est, non seulement, une loi juive, mais aussi,
elle était exportée ailleurs par les juifs eux-mêmes.
Rappelez-vous aussi les filles de Loth qui n'ont pas couché avec leur père par aversion, mais bien parce qu'il
n'avait pas d'héritier mâle. Seul l'héritier mâle compte. S'il lui arrivait un malheur à ce pauvre Loth, elles
seraient perdues ou prises en tant que captives. Elles voulaient lui venir en aide pour engendrer un garçon
héritier et à qui elles reviendraient de droit: «Allons! Abreuvons de vin notre père, couchons avec lui et faisons
survivre la race par notre père!» L'aînée commence. La cadette profite d'une autre cuite pour lui emboîter le
pas. La Genèse (XIX, 30-38). Non seulement qu'à cause des mauvaises lois qui avaient court, personne n'a
fauté dans cette histoire parce qu'il fallait un héritier masculin, mais si jamais et au cas où, ce n'est de toute
façon pas Loth qui a couché avec ses filles, mais ce sont bien elles qui ont couché avec lui. Et par conséquent,
parce qu'elles sont femmes, elles sont les seules fautives.
Eh oui, un petit tour de passe-passe et le tour est joué. Le pauvre homme est violé par ses filles! Vous comme
moi, nous savons que certainement les choses ne se sont passées ainsi. Le plus probable est que cet homme soit
fou de ne pas avoir un fils ou qu'il soit attiré par la fraîcheur de ses filles en comparaison de l'âge avancé de sa
femme, sous l'emprise d'une mauvaise vinasse, n'a pas résisté à les violer tout bonnement.