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La femme bête noire des religions : La femme dans le
judaïsme (2/6)
Femme juive au Mur des lamentations, à Jérusalem.
Pour le judaïsme, la femme est le mal incarné. Impure et exclue de l'humanité, elle est réduite à faire des
enfants pour le peuple de son mari et est comptabilisée avec le bétail.
Par Hamda Ouakel *
«Et je trouve la femme plus amère que la mort, parce qu'elle est un traquenard, que son cœur est un piège et
que ses bras sont des liens.» Ecclésiaste, 7, 26.
En plus de ce qui précède, pour démontrer le caractère antiféministe du judaïsme on pourrait se contenter de
citer la prière du matin où, l'homme dit: «Béni soit Dieu notre Seigneur et le Seigneur de tous les mondes qu'il
ne m'ait pas fait femme.» Dans une autre traduction, on trouve: «Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de
l'Univers, qui ne m'a pas fait femme.»
Et la pauvre femme, qui n'a pas la chance et le bonheur d'être du bon sexe, que peut-elle bien dire: «Béni soit le
Seigneur qu'il m'ait créée selon sa volonté» ?
La femme est un mal
Face à des esprits partisans, qui ont perdu leur libre arbitre et qui sont prisonniers de leur croyance et de leur
appartenance, tous ces arguments peuvent se révéler insuffisants. Mais comme nous ne désespérons pas de les
convaincre, du moins de notre bonne foi, continuons à puiser dans leur doctrine et leurs écrits pour leur
montrer avec plus de précisions et de détail le mépris de leur religion envers les femmes et tout naturellement
aussi le leur.
Voici ce que dit un traité du Talmud (Menakhoth, Sacrifice des farines): «Pour remercier Dieu, tout individu
de sexe masculin est tenu de prononcer trois bénédictions: d'avoir fait de lui un israélite, de ne pas l'avoir fait
naître femme, de ne pas avoir fait de lui un rustre.» Albert Cohen (poète et écrivain juif et sioniste engagé) cite
ce texte qui, dans d'autres écrits prend une autre forme: «Qui n'a fait de moi ni un païen, ni un esclave, ni une
femme.»
Vous constatez que si polémique existe, elle porte uniquement sur les mots israélite ou païen d'une part et
rustre ou esclave d'autre part. Mais en aucun cas sur le mot femme qui persiste dans les deux versions. Ce juif
qui, tous les matins, remercie Dieu de ne pas l'avoir créé femme, que pense-t-il de sa mère? Que pense-t-il de
sœur? Que pense-t-il de sa femme? Et enfin que pense-t-il de sa fille? Soyez indulgents envers lui, il n'a fait
qu'obéir à Dieu et ne faire que sa volonté.
Ah, le pauvre, imaginez-le après s'être acquitté de sa prière matinale, ses enfants, sa fille et son fils qui
accourent vers lui pour le bisou matinal. Avec combien d'amour et de fierté il lève son petit au ciel pour
l'embrasser tel un don de Dieu et à avec quel mépris il met la main sur la tête de la petite non pas comme elle
le croit un geste d'affection, mais bien pour l'abaisser vers le sol.
Dans la Torah, livre sacré des juifs, la femme est responsable de tous les malheurs de l'humanité. De plus, elle
est souvent impure, passant toujours après l'homme, jamais traitée sur un même pied d'égalité que lui. Avant
tout, et bien qu'elle en soit exclue de l'humanité puisqu'elle n'est pas un être humain, elle est destinée à faire
des enfants pour permettre au peuple de son mari (et non au sien) de se perpétuer. Elle est écartée de toutes les
questions, grandes ou petites, n'ayant aucun droit dans le code de Solon (juriste, considéré comme étant le père
de la démocratie, masculine uniquement). La femme est comptabilisée avec le bétail, telle une chèvre ou une
vache, elle n'est jamais considérée pour elle-même, en tant que personne.
En fait, toute l'histoire humaine est jalonnée de conquêtes, de défaites et de guerres fratricides. Elles sont toutes
du fait des hommes qui voulaient s'approprier les biens, les femmes et les territoires de leurs semblables.
Attention, à ceux qui m'attendent au contour pour souligner ma méconnaissance de l'histoire en niant que
certaines femmes ont aussi gouverné et elles étaient aussi impitoyables que des hommes assoiffés de sang et de
gloire. À ceux-là, je dis que ses femmes étaient au service des hommes, elles agissaient par procuration et pour
sauvegarder le pouvoir de leurs proches masculins qui, pour une raison ou une autre, n'étaient pas en mesure de
l'exercer. Elles n'étaient que des dépositaires provisoires. Elles étaient toutes déchues au moment où le mâle
désigné avait recouvré ses droits.
L'homme masculin par sa nature ne peut vivre dans un environnement paisible et égalitaire. Sa vision, si tenté
qu'il en a une, du monde est binaire: vainqueur ou vaincu. Il ne peut imaginer sa vie autrement. Dans un lieu et
dans un temps donnés, il ne peut y avoir qu'un chef qui sera au-dessus de toutes les lois. Les lois, il les décrète
pour soumettre les vaincus. Tout ce que Dieu avait donné aux vaincus, y compris leurs femmes, devient la
propriété privée du vainqueur. Peut-on concevoir un seul instant qu'un roi faisant régner la terreur autour de lui
puisse accepter qu'un de ses sujets ait une plus jeune et plus jolie femme que la sienne? Impossible. De tout
temps, la femme n'était qu'un trophée pour l'homme.
Pour la femme, les choses ont mal commencé. Dans le Jardin d'Éden déjà. Le serpent s'adresse à Ève pour lui
faire manger le fruit de l'arbre de la connaissance. Elle cède et incite Adam à faire de même. Alors, sans tarder,
Dieu, en embuscade, tous radars à l'affût, la punit immédiatement: «Je vais multiplier tes souffrances et tes
grossesses: c'est dans les souffrances que tu enfanteras des fils. Ton élan sera vers ton mari et, lui, il te
dominera» (Genèse, III, 16).
Nous remarquons que la grossesse est présentée comme une malédiction, une peine que Dieu inflige aux
femmes. Il en va de même pour les souffrances liées à l'accouchement. Un bon juif devra donc proscrire
l'anesthésie ainsi que tout autre moyen destiné à alléger la souffrance de la femme lors de l'accouchement
puisque ceci n'est que le jugement de Dieu contre lequel personne ne doit s'élever. Dans ce verset, nous ne
pouvons pas passer à côté du caractère vengeur et rancunier de ce Dieu qui prône le pardon sans jamais
l'appliquer à lui-même. Sa force aveuglante lui a fait perdre le sens de son œuvre et l'a conduit à bafouiller les
fondements élémentaires de son éthique au point de créer un être rien que pour le châtier à vie en faisant de lui
son souffre-douleur.
Vous comprenez que si tous les parents croyants, ceux qui trouvent une paix intérieure en imitant le Dieu
Seigneur et en se conformant à ses commandements, appliquent cette pédagogie divine qui consiste et se
résume à sanctionner immédiatement et fort le moindre écart de leur progéniture, la terre ne serait habitée que
par des cas psychiatriques graves dus à la torture généralisée! Selon les lois civiles de notre époque, ce Dieu
serait traduit en justice pour violence préméditée et serait puni pénalement.
Vous les âmes sensibles, vous allez croire que beaucoup de mal est déjà dit contre la femme. Détrompez-vous.
Cette religion, comme d'autres, elle ne s'arrête pas en si bon chemin. Non seulement elle se contente de
ressasser le mal, mais elle a l'imagination fertile pour en rajouter et inventer d'autres calomnies et propos
diffamatoires à l'égard de la femme.
Pour le judaïsme, la femme est impure quand elle a ses règles et après l'accouchement. Et tout ce qu'elle touche
pendant ces périodes devient à son tour impur: «Que s'il y a quelque chose sur la couche ou sur l'objet sur
lequel elle était assise, en y touchant on sera impur jusqu'au soir» (Lévitique, XV, 24).
Pour les juifs, si la femme enfante un garçon, la souillure dure sept jours. Cette durée est doublée si elle
enfante une fille.
La femme est une sous-catégorie
La femme est abaissée au rang d'esclave de son mari. Celle qui ne donne pas satisfaction peut être répudiée:
«Si elle ne marche pas selon ta direction, de ta chair retranche-la!» Ecclésiastique (XXV, 26)
Toujours en s'adressant à l'homme, Dieu lui ordonne de ne pas se mêler aux femmes: «Au milieu des femmes
ne t'assieds pas. Car des vêtements sort la teigne, de la femme sort la méchanceté féminine» Ecclésiastique
(XLII, 12-13).
Ce que je fais aujourd'hui, parmi vous et entre vous, en vous dispensant ce cours, avec tout le respect que je
vous porte et celui que vous me devez, vous en tant qu'apprenantes assidues et moi en tant que modeste
formateur, rendra le Dieu miséricordieux très cruel et tyrannique envers moi. Les hommes n'ont pas le droit de
partager leur savoir et leur humanité qu'avec les humains. Les femmes ne faisant pas partie de l'humanité sont
naturellement exclues de ce noble acte. Et ce faisant, vous les femmes, comme moi l'homme, nous avons
transgressé une volonté et une loi divine. Notre sort est scellé. La colère divine s'abattra sur nous. Vivons nos
derniers jours dans la crainte de celle-ci et prions le Seigneur pour qu'il atténue nos peines.
Dans la Torah, au mieux, la femme n'est qu'une aide pour son mari. La femme fait selon la volonté de son
mari. Le premier point à relever est qu'elle n'est femme que par son mariage. Sinon, quelle est donc son
identité? Le Dieu Seigneur ne s'attarde pas sur ce point dérisoire. Pour lui, l'objet ou la créature féminine est en
soi insignifiante. Pour lui, le problème est d'une logique implacable: Une partie de l'insignifiant demeure
insignifiante. Dieu, le très Grand, ne se penche que sur les problèmes existentiels de l'homme. Certains
théologiens hébraïques comprennent cette phrase non pas par son sens premier, mais par: Une femme est celle
qui forge la volonté de son mari. On peut alors remarquer que Dieu, dans sa grandeur, n'a pas réussi à trouver
une formulation avec des mots simples et justes pour exprimer une idée et une pensée élémentaire et stricte. Ce
qui est étonnant pour un Dieu! Ou, alors, que les théologiens ne reculent devant rien pour justifier et essayer de
donner un sens à toute sorte d'aberrations? Que l'on prenne ce verset au sens premier ou au sens figuré, il en
ressort que la femme n'existe pas pour elle-même et par elle-même.
Dans la deuxième partie de la Genèse, Dieu dit: «Il n'est pas bon que l'homme soit isolé. Je lui ferai une aide
digne de lui». Alors, il a créé la femme pour amuser et alléger les souffrances de l'homme en les transférant sur
cette dernière. En fait, Dieu n'est rien qu'une baguette magique entre les mains de l'homme. Il suffit à l'homme
de demander pour que Dieu s'exécute.
L'héritage
«Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras: Lorsqu'un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer
son héritage à sa fille. S'il n'a point de fille, vous donnerez son héritage à ses frères. S'il n'a point de frères,
vous donnerez son héritage aux frères de son père. S'il n'y a point de frères de son père, vous donnerez son
héritage au plus proche parent dans sa famille, et c'est lui qui le possédera. Ce sera pour les enfants d'Israël
une loi et un droit, comme l'Éternel l'a ordonné à Moïse.» Nombres 27.8-11
Dans tous les cas, la femme n'hérite nullement de son mari. Quant à la fille, en présence d'un frère aîné ou
cadet, elle n'a pas droit à la moindre miette.
Dans la tradition hébraïque, après la mort de son mari, la femme est automatiquement transférée au frère de
celui-ci. Pourquoi dites-vous? C'est simple. La femme fait partie du patrimoine du père ou du mari, souvenez-
vous du code de Solon. Elle est comptabilisée avec le bétail. Elle n'hérite pas, elle fait partie de l'héritage. Cette
loi juive s'appelle le lévirat. Elle est toujours d'actualité de nos jours chez certaines branches du judaïsme.
D'autre part, des juifs modernes et plus ou moins ouverts d'esprit, s'élèvent aujourd'hui contre cette pratique.
Mais, ils agissent comme s'ils ont un peu honte de cette loi, alors, ils y vont fouiner dans les poubelles d'autres
peuples et ethnies pour détourner notre attention en leur attribuant cette coutume. Il est effectivement vrai que
le lévirat est pratiqué par d'autres populations. Sauf que, si on analyse de plus près, on trouve que son origine
est, sans exception, le judaïsme. Prenons par exemple les pays de l'Afrique où le Lévirat était ou est encore
d'actualité. Cette tradition fut introduite par les premiers musulmans qui, à leur tour, se sont inspirés fortement
du judaïsme (copier-coller: le prophète Mahomet était un expert dans l'art du plagiat. Le Coran est une version
contrefaite de la Torah. Il y aurait plus de différences entre le Talmud de Babylone et celui de la Galilée
qu'entre le Coran et la Torah). Finalement, cette loi méprisable est, non seulement, une loi juive, mais aussi,
elle était exportée ailleurs par les juifs eux-mêmes.
Rappelez-vous aussi les filles de Loth qui n'ont pas couché avec leur père par aversion, mais bien parce qu'il
n'avait pas d'héritier mâle. Seul l'héritier mâle compte. S'il lui arrivait un malheur à ce pauvre Loth, elles
seraient perdues ou prises en tant que captives. Elles voulaient lui venir en aide pour engendrer un garçon
héritier et à qui elles reviendraient de droit: «Allons! Abreuvons de vin notre père, couchons avec lui et faisons
survivre la race par notre père!» L'aînée commence. La cadette profite d'une autre cuite pour lui emboîter le
pas. La Genèse (XIX, 30-38). Non seulement qu'à cause des mauvaises lois qui avaient court, personne n'a
fauté dans cette histoire parce qu'il fallait un héritier masculin, mais si jamais et au cas où, ce n'est de toute
façon pas Loth qui a couché avec ses filles, mais ce sont bien elles qui ont couché avec lui. Et par conséquent,
parce qu'elles sont femmes, elles sont les seules fautives.
Eh oui, un petit tour de passe-passe et le tour est joué. Le pauvre homme est violé par ses filles! Vous comme
moi, nous savons que certainement les choses ne se sont passées ainsi. Le plus probable est que cet homme soit
fou de ne pas avoir un fils ou qu'il soit attiré par la fraîcheur de ses filles en comparaison de l'âge avancé de sa
femme, sous l'emprise d'une mauvaise vinasse, n'a pas résisté à les violer tout bonnement.
Le port du voile
Se couvrir la tête est une obligation qui s'impose aux femmes mariées. Elle prend sa source dans la Halakha.
Elle s'applique également aux veuves et aux divorcées (voir Igueroth Moché, Evène Ha‘ézèr 1, 57). Cette
obligation, est mentionnée dans la Torah: «et elle dit au serviteur: Quel est cet homme, qui marche dans la
campagne à notre rencontre? Le serviteur répondit: C'est mon maître. Elle prit son voile et s'en couvrit.»
(Berèchith 24, 65) Dans ce cas précis, il s'agit de Rébecca qui était célibataire. Donc en faisant le compte entre
femme mariée, veuve, divorcée ou célibataire, elles devaient toutes se couvrir. On trouve aussi dans (Bamidbar
5, 18): «Plaçant alors la femme en présence du Seigneur, le pontife lui découvrira la tête et lui posera sur les
mains l'oblation de ressouvenir, qui est l'oblation de jalousie, tandis qu'il tiendra dans sa propre main les eaux
amères de la malédiction». Et pour être complet à propos du port du voile, selon la Guemara, «Il est honteux
pour les filles d'Israël d'avoir la tête découverte.» (Ketouvoth 72a). Et dire qu'aujourd'hui, certains illettrés et
incultes dans les pays occidentaux, font des lois interdisant le port du voile croyant que cela venait
exclusivement de l'islam!
La polygamie
Aujourd'hui, dans le langage courant, la polygamie désigne le mariage d'un homme à plusieurs femmes.
Linguistiquement, la polygamie désigne le mariage d'une personne avec plusieurs autres personnes du sexe
opposé. Donc, les femmes peuvent aussi être polygames. Pour dissocier la polygamie des hommes de celle des
femmes, on doit utiliser les termes suivants:
• Polygynie: Un homme ayant plusieurs femmes.
• Polyandrie: Une femme ayant plusieurs maris.
Les religions monothéistes parlent toutes de polygynie et jamais de polyandrie. Le mot polygamie a pris le
sens du mot polygynie. Et donc, on parlera de polygamie.
Le judaïsme, non seulement tolère la polygamie, mais il l'encourage fortement. Les pères du judaïsme, hormis
Moïse et Isaac, ils sont tous polygames. D'autre part, par l'obligation du Lévirat, le judaïsme impose la
polygamie aux juifs.
Les femmes esclaves sont nommées concubines. C'est-à-dire qu'elles sont au service sexuel de leur maître
contre logement, nourriture et vêtements. Si un homme a des rapports sexuels avec une esclave de sa femme, il
devra payer une compensation à sa femme. Ce qui revient à dire deux choses:
• Si l'homme est riche, il peut acheter autant d'esclaves qu'il le voudra et avoir plusieurs femmes qui, à leurs
tours, elles peuvent acheter des esclaves aussi. Finalement, l'homme riche aura à disposition beaucoup de
femmes épouses ou esclaves pour son plaisir, puisqu'il lui suffit de payer soit le prix soit une compensation.
• Non seulement l'homme profite des esclaves de ses femmes, mais aussi, il fait de ces dernières des
maquerelles proxénètes puisqu'à chaque fois qu'il passe un agréable moment avec une de leurs esclaves, elles
empochent des compensations.
Par contre, si une femme est accusée d'avoir eu des rapports sexuels avec un autre que son mari, qu'il soit
esclave ou non, elle sera lapidée jusqu'à ce que mort s'en suit. C'est la seule compensation qui vaille.
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