nombreuses mesures pour que soit évaluée la solidité du couple, son engagement effectif et
légal (tribunal de grande instance et notaire). Les équipes autorisées à pratiquer le
replacement d’un embryon « accueilli » sont étroitement encadrées légalement aussi.
1.3. Les couples à risque viral
Il est maintenant autorisé de pratiquer à de l’assistance médicale à la procréation chez des
couples présentant des risques viraux (HCV, HBV,HIV). Les prises en charges seront faites
dans des laboratoires habilités et pouvant assurer la non contamination des prélèvements des
autres patients (circuit sanitaire complexe). Les lois régissant ceci sont récentes, Mai 2001.
Jusqu'en 2001, la loi empêchait tout recours à l'Assistance Médicale à la Procréation lorsque
le risque de transmission de l'un de ces virus existait, sauf dans le cadre d'un protocole de
recherche spécifiquement dévolu à réduire ce risque.
Depuis le 15 Mai 2001, la loi a prévu de pouvoir prendre en charge ces couples, dans la
mesure où le Centre peut répondre à des critères médico-techniques précis. Ces critères
permettent de garantir une recherche maximale de réduction du risque de transmission virale
au sein du couple, à l'enfant à naître, et aux autres couples en cours de prise en charge dans le
Centre.
1.4. Le diagnostic pré-implantatoire (DPI)
La loi encadre de près cette activité qui doit demeurer exceptionnelle, et ne concerner que des
maladies. Afin de pouvoir établir un diagnostic préimplantatoire, le couple est obligé, même
sans « infertilité » de bénéficier d’une technique de fécondation in vitro avec ICSI (pour être
sûr de ne pas analyser les résidus d’un autre spermatozoïde autour du lieu de fécondation)
puis au replacement du ou des embryons sélectionnés.
1.5. Le don de gamètes
Les hommes en couple et ayant déjà deux enfants peuvent donner leur sperme (après
entretien, bilan et interrogatoire pour recueillir les antécédents médicaux et les
caractéristiques du donneur). Celui-ci sera conservé dans des CECOS (centre d’Etudes et de
Conservation du sperme), anonymisé, et ne pourra jamais donner lieu à plus de trois naissance
par donneur ?
Les dons d’ovocytes sont également possibles. Même encadrement législatif, mais
techniquement plus difficile puisque nécessitant un traitement de stimulation ovarienne et une
ponction d’ovocytes (premières étapes de la FIV).
1.6. La sécurité sanitaire
Pour la prise en charge d’un couple en insémination intra-utérine (IIU) ou en fécondation in
Vitro (FIV) le statut sérologiques des deux conjoints doit être connu.
Pour pratiquer une IIU ; il faut connaître pour les deux conjoints:
Statut V.I.H.1 et V.I.H. 2
Statut H.T.L.V.1 et H.T.L.V.2
Marqueurs biologiques des hépatites B et C
Statut envers la syphilis.
En plus, en cas de FIV, pour connaître le statut de l’embryon conservé (toujours en cas
d’accueil par un autre couple) il faut connaître pour les deux conjoints :
Marqueurs biologiques du C.M.V.
Enfin, que ce soit en cas d’utilisation de sperme du conjoint ou de sperme de donneur, on
s’assure au départ qu’il n’y a pas d’infection en pratiquant une spermoculture (répétée tous les
6 mois si besoin).