Promo 2006-2009
ACR/2007/Gynéco Mater/2A
dysplasie légère
dysplasie moyenne Par ordre de sévérité croissante
dysplasie sévère
cancer micro-invasif
Les dysplasies sont des lésions pré-cancéreuses. On regroupe les dysplasies moyennes ou
sévères (dysplasie de haut grade) et on en pratique l'exérèse le plus souvent par conisation
qui donne le résultat anatomo-pathologique définitif.
Les dysplasies ne donnent pas de symptomatologie clinique, ni leucorrhée, ni métrorragies, par
contre le cancer invasif dès qu'il atteint un certain volume s'accompagne de métrorragies
voire de leucorrhées d'apparition récente.
En cas d'invasion, il s'agit le plus souvent d’un carcinome épidermoïde (exocol) mais cela
peut-être un aussi un adénocarcinome (endocol).
(Les cancers épidermoïdes du col naissent de la zone de jonction. Ils ont une évolution qui est
longtemps loco-régionale. L’extension se fait dans la profondeur du col, vers les paramètres, le vagin,
la vessie, le rectum, plus rarement le corps utérin.).
La taille tumorale et le stade tumoral sont évalués par un examen clinique sous anesthésie
générale comprenant : toucher vaginal, toucher rectal, cystoscopie, rectoscopie.
Le traitement du cancer du col de l'utérus est en cas de stade 1 (localisé au col), petite
taille : radio-chirurgical (< 4 cm) avec lymphocolpohystérectomie élargie et radiothérapie pré
ou post-opératoire soit chirurgical pur.
Si la taille tumorale 4 cm, le premier temps sera radiothérapie avec chimiothérapie
concomitante suivi d'une chirurgie.
La colpohystérectomie élargie représente l’intervention de référence pour le traitement du
cancer du col.
Elle est classiquement réalisée par laparotomie.
La durée moyenne d’hospitalisation est de 7 jours, avec vérification systématique avant la sortie de
l’absence de complication urinaire.
La durée de la convalescence est supérieure à 6 semaines.
La chirurgie élargie expose à un certain nombre de complications. La mortalité est aujourd’hui
très limitée ( inférieure à 1 % ). Mais il faudra rechercher :
- Les fistules urétéro-vaginales : 10 % (écoulement d’urines permanent).
Leur fréquence augmente avec la radicalité de l’hystérectomie.
- Les sténoses urétérales : 5 % des cas.
- Les fistules vésico-vaginales sont plus rares ( moins de 5 % ).
- Les dyskinésies vésico-urétrales sont fréquentes liées à la dénervation, la dévascularisation, la
modification des rapports anatomiques.