socialisme et mouvement ouvrier en all

publicité
PARTIE 2 / IDEOLOGIES OPINIONS ET CROYANCES EN EUROPE ET AUX EU DU XIXEME S A
NOS JOURS
Socialisme et mouvement ouvrier en Allemagne depuis 1875
______ Intro : Quel est l'intérêt de la question ?
Pourquoi l’Allemagne ?
L’Allemagne actuelle est un pays qui a un meilleur niveau de vie que le nôtre ; on parle de « modèle
allemand » :d'où ça vient ? l’Allemagne a connu une organisation ancienne de forces de pression
syndicats et partis politiques dont le socialisme est un élément important  c’est un pays
« laboratoire »du socialisme .
Alors que pdt une grande partie de son histoire elle n’a pas été une démocratie .
l’Allemagne est un pays où le travail est très important avec la Révolution Industrielle il devance le
RU : le poids des ouvriers, de l’industrie est donc très fort . C’est un pays qui a associé le mvt ouvrier
à la gestion du pays pour se forger son image d’industrie de bonne qualité.
Définition des termes du sujet :
Les partis et les syndicats sont des corps intermédiaires entre la société et l'Etat qui visent à une
action collective dans un but de transformation sociale, pour améliorer les conditions d'existence des
ouvriers .Les partis agissent par l’action parlementaire mais le mouvement ouvrier est plus vaste : il
se compose de syndicats, coopératives, mutuelles, journaux
Socialisme : affirmation politique et sociale des classes populaires ; modifier les rapports sociaux vers
plus d’égalité. Communisme : par une révolution aboutir à une égalité totale et la disparition des
classes . lié à l’URSS (Russie )
I -2 tendances rivales se partagent un même électorat 1875 - 1914
A – L’Allemagne terrain privilégié du socialisme
1p82 + diapo le cœur de la révolution industrielle
-
industries lourdes. grande concentration industrielle -> une industrialisation différente de celle
de la France plus diffuse. Avec la seconde industrialisation naissent des Konzern comme
Thyssen, Krupp et BASF, qui regroupent plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers, dans de
véritables villes-usines. D’où forte urbanisation liée à l’industrialisation.
-
L’industrialisation (tardive) entraîne le dvpt d’une classe ouvrière aux conditions de vie et de
travail précaires : la main d’œuvre nombreuse permet aux patrons de faire pression sur les
salaires
=> Rupture sociale (exode rural) et des conditions de vie très dures : une nouvelle identité de
masse, celle du prolétariat.
Cadre idéologique du libéralisme
En Allemagne comme dans de nombreux pays d’Europe se pose de manière de plus en plus aiguë la
question sociale : comment améliorer la condition ouvrière (salaires bas, longues journées de travail,
travail des enfants, mauvaises conditions de vie…). Des réponses sont apportées dès les années
1860
 Paternalisme patronal : caisses d’assurances, associations de formation des travailleurs
.syndicats chrétiens , libéraux
 les socialistes développent l’idée que les intérêts des patrons et des ouvriers divergent et que
les salaires sont inévitablement condamnés à baisser : se forment alors des organisations
ouvrières : coopératives , caisses d’assurances , partis …syndicats
En 1875, lors du congrès de Gotha, les deux partis socialistes allemands s'unissent pour donner
naissance à une formation (le SAPD= socialiste arbeiter= des ouvriers parti d’allemagne ) qui prend le
nom de SPD en 1891. = Sozialdemokratische Partei Deutschlands, soit le parti social-démocrate
allemand.
Il est le résultat de la réunion de 2 partis (SCHEMA ) :
 L’ADAV (l’Union générale allemande des ouvriers) arrive en force au congrès de Gotha avec 73
délégués :
 Chef :Ferdinand Lasalle (1825-1864) : Selon lui, la libération de la classe ouvrière doit être
obtenue grâce au suffrage universel qui permet de faire pacifiquement la conquête de l’Etat et
aboutir à des réformes sociales. à la fin de sa vie, il se rapproche de Bismarck pr obtenir le S
Universel(il voudrait une démocratie ). Il préconise le développement d'associations et de
coopératives ouvrières de production afin de briser «loi d'airain» et promouvoir le socialisme
dans le cadre d'un en 1868, l’ADAV fonde la Ligue des Syndicats Allemands (ADG -
Allgemeiner Deutscher Gewerkschaftsbund).
= Le socialisme réformiste.
 Le parti social démocrate des ouvriers (SDAP). August Bebel et Wilhelm Liebknecht = marxiste ;
s’appuie sur le manifeste du parti communiste (1848) de Karl Marx (1818-1883 Marxisme : 1p99
bio p 98) et Friedrich Engels., ils défendent la lutte des classes et la révolution prolétarienne pour
renverser l’ordre économique et social bourgeois. Ils sont à l’origine de la création, à Londres, de
la 1ère Internationale des travailleurs en 1864. 2 p 80 objectifs d’organiser la lutte de tous les
prolétaires au-delà de leur appartenance nationale (dissoute 10 ans 1869après puis 2eme en
1889 par Engels)
: Objectif de conquête du pouvoir par la force et opérer une mutation révolutionnaire de la société
=« dictature du prolétariat ».partisans de grèves pour faire fléchir l’Etat . 56 envoyés à Gotha et sans
le soutien de Karl Marx lui-même, en exil à Londres.
 Un programme critiqué par Marx car d’inspiration réformiste forte mais qui amène une belle
réussite aux élections de 1877
B- Le mouvement se structure dans la marginalité (années 1880)
Depuis 1871, l’Empire Allemand est un Etat unifié sous la conduite de l’Empereur Guillaume 1er et de
son chancelier Otto Von Bismarck. C’est une monarchie autoritaire qui évolue vers le parlementarisme
à la veille de la guerre.
révolutionnaire par Bismarck et les milieux libéraux.
-
Bismarck cherche alors à les détruire en faisant adopter les lois antisocialistes (octobre 1878)
qui n’interdit pas de participer aux élections mais leur interdit toute propagande, supprime leurs
associations et journaux et forcent leurs dirigeants à l’exil. Les socialistes ont encore le droit de se
présenter aux élections .1890 départ de Bismarck qui permet la levée de l’interdiction du parti.
- Dans le même temps, il multiplie les réformes sociales pour détourner une partie de la classe
ouvrière du SPD et pour intégrer les ouvriers à la société mais ce st des mesures à long terme :
=> le premier pays qui mène une politique sociale : p 84 assurances sociales qui couvrent la
maladie, la vieillesse, l’invalidité, le veuvage ; 3 p 85 : Les cotisations étaient versées à la fois par
les patrons et par les ouvriers, les prestations étaient faibles. Le mouvement ouvrier accepta ces
réformes . des caisses d’assurances composées de cadres et d’ouvriers les gèrent .
paternalisme patronal également.
C. le SPD devient le 1er parti d’Allemagne
Un parti de masse
Les lois antisocialistes ont échoué : progression aux élections. en 1890, le parti prend le nom de SPD
-
avec plusieurs centaines de milliers d’adhérents! Son organisation, très structurée, sera un
modèle pour les autres partis socialistes européens et lui permet de nombreux succès
électoraux grâce au suffrage universel que Bismarck avait établi en 1871 pour les élections au
Reichstag de l'empire d’Allemagne.
-
Auto - organisation du mvt ouvrier :Gestion de caisses, Organisations de loisirs(chorales ,
fanfares .., de sport pour améliorer la santé des travailleurs : un avant goût de ce que sera la
société socialiste quand le socialisme sera au pouvoir = un 4eme Etat
=> le SPD devient un parti influent. 35 députés en 1890  1914 35 députés .environ un tiers
de l’électorat car les ouvriers représentent 40% de la pop.
Un syndicalisme puissant et uni
 les syndicats libres se réclament du socialisme et se veulent indépendants du SPD ;ils ont
de puissants revenus se développent par branche d’activités, en particulier dans la
métallurgie, l’imprimerie et les mines ont gagné de nombreux adhérents: syndicalisme de
masse.
 Là encore, l’idéologie des syndicats est révolutionnaire mais la pratique est réformiste : ces
syndicats préfèrent la négociation avec le patronat et gèrent les caisses d’assurances et ne
recourent à la grève qu’en dernier recours. Ils sont composés d'ouvriers qualifiés. Action par
des grèves mais aussi conventions collectives
 Depuis 1892 ils se sont unis en une Union générale des Travailleurs qui regroupe 2, 5 M de
membres : c’est bcp plus que la CGT ! (moins que les trade unions anglais) . Encadrement
fort des ouvriers : coopératives de consommation, associations de loisirs, presse = une forte
solidarité ouvrière
Le réformisme s’impose progressivement
Malgré leurs résultats les socialistes sont exclus du pouvoir et passent à droite pour les « ennemis de
l'empire »d'où débat entre eux : faut-il intégrer l'État? Faut-il le détruire ? La majorité des membres du
SPD peut-être, de ses dirigeants certainement, veulent moins renverser qu'amender ce régime.
METHODE : En 1891, Congrès d’Erfurt. : Le SPD se reforme après la fin des lois antisocialistes
Analyse du congrès d’Erfurt : Un discours révolutionnaire une pratique réformiste

À terme : un Etat libre et socialiste, élimination des inégalités sociales et politiques ;
destruction du travail salarié = inspiration marxiste

Renonciation momentanée à la théorie marxiste d’une révolution internationale

Les revendications : démocratie politique et lois sociales : abolition travail dimanche, impôt
progressif, santé, journée de 8 h
BERSTEIN illustre le révisionnisme : refuse certaines théories marxistes (paupérisation uniforme du
prolétariat; crise du capitalisme) : plutôt que d'attendre la révolution, faire la conquête de l'État.
améliorer le quotidien des prolétaires dans le cadre
démocratique : l’Etat, réformé et dirigé par une bourgeoisie soucieuse du peuple, peut devenir
l’instrument de l’intérêt général.
la révolution passe au second plan : il ne s’agit plus de renverser
le régime. ;
à la veille de la 1GM, le révisionnisme devient majoritaire au sein du SPD. E. Halévy
écrit dans l'Histoire du socialisme européen : "[Le parti social-démocrate] tout en
restant verbalement révolutionnaire, s'était au début du XXe siècle intégré
pacifiquement dans l'Empire social allemand".
P108 controverse avec Jaurès : Attachement de Jaurès à la république parlementaire. Il aurait voulu
une participation des socialistes au pouvoir.
Opposition de Bebel : refus de participer au gvt avec des partis dits « bourgeois »
Toutefois
Pour quelles raisons ?
 le capitalisme progresse mais aussi le niveau de vie des travailleurs : une aristocratie ouvrière
se forme et s’est « embourgeoisée »
 le SPD compte aussi des non ouvriers : des employés dans les services d'assurances
sociales, les bureaux de placement, les conseils de prud'hommes, les coopératives : hostilité
à une révolution qui leur ferait perdre les acquis
 absence de tradition révolutionnaire en Allemagne : c’est le pouvoir qui a donné le suffrage
universel : il n’a pas été conquis. cf p 108 Jaurès
un parti qui s’est structuré en entrant dans la légalité L'épreuve de la 1ere guerre mondiale : le
ralliement à la nation
la lutte des classes s'efface devant le soutien à l’état et le le patriotisme
En 1914, l’Internationale socialiste échoue à empêcher la guerre : Le SPD à l'Assemblée vote les
crédits de guerre ; les ouvriers ne font pas la grève générale.
-
L' Union sacrée .patriotisme l’emporte.les syndicats participent à l'effort de guerre en
encourageant les ouvriers à travailler ;
pourtant les conditions de vie et de travail des ouvriers se dégradent ; une aile gauche Rosa
Luxemburg, Bebel, Karl Liebknecht militent contre l’abandon de la ligne révolutionnaire et pour la
grève générale
Conclusion : 1914 : Le SPD est devenu un parti de masse. Sa pratique politique révisionniste et
l'action syndicale ont contribué à intégrer les ouvriers dans la société.
II –1918 – 1945 - SCISSION ET ECRASEMENT
A – la scission entre socio démocrates et communistes
L’épreuve du pouvoir pour le SPD
Le 9 novembre 1918, la défaite pousse l’empereur Guillaume II à abdiquer. la proclamation de la
république entraîne une victoire de la social – démocratie. LE SPD est au pouvoir Le SPD est
favorable à la constitution d’une république parlementaire avec le soutien des élites traditionnelles.
son programme : 5 p 87 l’alternative aux extrêmes : suffrage universel, reconnaissance de la propriété
privée, journée de 8h, programme social -> république de Weimar .les patrons font des concessions
pou réchapper à la révolution et à la socialisation des biens .
Naissance et difficultés des communistes
Pdt la guerre s’est formé un groupe opposé à l’Union sacrée , à la dégradation des conditions de vie
de la population et notamment des ouvriers du fait de la guerre (rationnement très dur) +
pacifisme :composé d’anciens du SPD et des spartakistes : le mouvement Spartakus est
internationaliste : hostilité à la poursuite de la guerre jugée comme une guerre impérialiste ; appel à
l’Internationale ouvrière : rosa L (originalité : critique l’autoritarisme de Lénine) .
1918 : formation du parti communiste KPD. qui adhère au Komintern russe et cherchent à déclencher
une révolution sur le modèle bolchevique.
ll y a une agitation révolutionnaire inspirée par ce qui se passe en Russie : dans de nombreuses villes
allemandes 6 p 87 formation de conseils ouvriers et soldats, grèves, manifestations qui ne sont pas
forcément soutenues par le KPD .
!) lors de la
« semaine sanglante » (5-12 janvier 1919). R Luxemburg et Liebknecht sont assassinés
http://programmes.france2.fr/apocalypse-hitler/La-revolte-spartakiste
une division durable entre réformistes et révolutionnaires.
B –une rupture totale entre socialisme démocrate et communisme pendant la République de Weimar
Les socio démocrates expérimentent la participation au pouvoir
-démocrates participent aux gouvernements de coalition ou leur accordent leur soutien.
Ils dirigent des municipalités Ce qui permet une politique sociale :
 8 h de travail ; logements ouvriers.
 La constitution inscrit les conseils ouvriers dans les entreprises ce qui associe les syndicats à
la gestion : l'Allgemeiner Deutscher Gewerkschaftsbund, ADGB regroupant 3 millions
d'adhérents des comités d’entreprise qui participent à la gestion et font avancer les acquis par
des conventions collectives qui sont un compromis passé entre syndicats ouvriers et
patronaux ; assurances sociales = un système très différent de la France où les progrès
passent par la loi !
1 million de membres, contrôle les syndicats et les
coopératives ouvrières, les associations culturelles. Toute volonté révolutionnaire l’a
abandonné.
Les syndicats très liés au SPD et réunis dans une confédération syndicale en Allemagne sous le
nom inspirent la plupart des mesures sociales prises pendant ces années.
1920 : une grève générale fait échouer un putsch des corps francs
Le KPD, puissant en 1923 décline à partir de 1925 (l’Internationale oblige à s’organiser dans les
entreprises et non dans les quartiers ce qui était la tradition).
_ Peu de bases dans le syndicalisme
Les communistes allemands, intransigeants sur la doctrine (en 1928, ils adoptent sous
l’influence du Kominterm, la tactique « classe contre classe »), pratiquent la politique du pire,
dirigeant leurs attaques les plus dures contre les socialistes considérés comme des « ennemis
de classe ». Mais au niveau local participent à la gestion = situation plus nuancée
Hitler est soutenu par le pouvoir en place et par les industriels. Il offre des débouchés et un
encadrement aux jeunes déboussolés et copie les méthodes du mvt ouvrier: une concurrence
dans la rue : les militants du KPD s’affrontent violement avec les nazis mais aussi les SD ;
concurrence sociale aussi : soupes populaires pour les chômeurs
le KPD refuse de former un front républicain contre le nazisme (consignes de
Staline).
Le SPD préconise effacement pour ne pas indisposer Hitler tout comme les syndicats : En
1932, le gouvernement du Reich se débarrasse par un coup d’État du gouvernement SPD de
la Prusse. -ne pas confondre l’ensemble du Reich et la seule Prusse-. Gouvernement qu’il
juge trop à gauche. Le parti communiste allemand KPD propose de répliquer par une grève
générale immédiate. A quoi la direction du SPD répond qu’il s’agit là d’une provocation (sic)
de la part du KPD et qu’il faut attendre les élections en Prusse qui sont toutes proches.
Résultats : raz-de-marée nazi.
. => la disparition de la république de Weimar avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler le 30 janvier 1933 Hitler
gagne les élections législatives et devient chancelier.
C – 1933-45 l’écrasement par le nazisme
Suppression des partis Suppression des syndicats
dès les premiers mois de 1933 : le KPD est interdit puis le SPD , les syndicats libres .des personnalités
communistes sont exécutées
=> les dirigeants s'exilent . L'antifascisme ne peut plus s'appuyer sur les associations .Des dirigeants
politiques tentent de faire subsister les partis à l’étranger : le SPD crée le SOPADE à Prague dès 1933.
L’embrigadement de la population
Pour encadrer et surveiller le mouvement ouvrier, les nazis créent une organisation de type
corporatiste, le Deutsche Arbeitfront (« front allemand du travail ») regroupant patron et ouvriers. la
grève est interdite et les conflits dans les entreprises sont réglés par des militants nazis élus par les
ouvriers sur une liste dressée par le patron. Les organisations de loisirs encadrées par les nazis,
comme la Force par la Joie, sont censées s’adresser aux couches les plus populaires de la population.
En réalité les ouvriers se tiennent atones , sans réaction mais n'adhèrent pas pour autant aux
théories nazies
Le mouvement ouvrier a donc été décapité par le régime nazi mais il va renaître avec l’autorisation
des partis en 1945.
III- Après 1945, résurrection et divisions
Pendant la guerre froide l’Allemagne est divisée en 2
A. la RDA édifie le socialisme
-
Le communisme s’impose 1p90dans la zone soviétique : la fusion du SPD devient obligatoire
avec le KPD pour former lae SED :parti unifié socialiste les opposants sont enfermés ;
suppression de la démocratie. Puis officiellement à partir de 1949 après la crise du blocus de
Berlin, une coupure entre 2 Etats en concurrence l’un avec l’autre.
2p 90 analyses critique du texte +20 premières mn de Good Bye Lenine
 La RDA édifie le socialisme
- une apparence démocratique : le SED n’est pas le parti unique ; élections mais truquées(% définis pr
les partis candidats).
- le SED (Sozialistische Einheitzpartei Deutschlands est constitué du PC et des « ses alliés » socio
–démocrates qui n’ont pas eu le choix. Il est censé représenter les intérêts des travailleurs
- le pays le plus riche du bloc soviétique (industrie puissante ) mais une austérité dans le mode de
vie : peu de produits, peu variés, il faut attendre des années pour recevoir la Traban commandée
- amitié avec le grand frère soviétique : le russe est la langue apprise à l’école la RDA devient
progressivement un pays satellite de l’URSS : la conquête de l’espace menée par l’URSS incarne la
future réussite socialiste est est très populaire en RDA.
- il y a des avantages sociaux liés à l’encadrement de la société : système éducatif, de santé. Garantie
des emplois (après la réunification chômage)
 Une dictature avec des aspects totalitaires : doc 1, 2,3
- parti unique qui en fait est de moins en moins le parti des ouvriers
- un ministère dit de la sécurité de l’Etat qui a une police politique la STASI qui fait le renseignement
espionnage et contre espionnage
- harcèlement moral : Pour les opposants, l’expulsion et la déchéance civique étaient précédées de «
mesures de démoralisation », comme « de provoquer systématiquement des échecs professionnels
et sociaux pour saper la confiance en soi des individus concernés, de décourager délibérément les
convictions touchant certains idéaux ».
- encadrement de la société, embrigadement de la pop : censure et propagande
- la jeunesse  extrait good bye Lénine - 52mn))Dix commandements de la morale socialiste
8ème commandement : « Tu élèveras tes enfants dans l’esprit de la paix et du socialisme afin qu’ils
deviennent des hommes aux compétences universelles, au caractère ferme et au physique trempé ».
organisations de jeunesse : Pionniers de 6 à 14 ans Foulard bleu puis Foulard rouge)
- La grève est interdite
- les formes de résistance de la pop sont limitées : 1953 une révolte des ouvriers dans tout le pays
est réprimée puis l’émigration vers la RFA est une forme de résistance puis après le mur en 1961 la
résistance passive (cf le jeune ds la film qui n’y croit plus)
- 6p91 mécontentement de la pop éclate au grand jour en automne 89 qd s’effondre l’URSS :Gorby
est très populaire et incarne l’espoir du changement : manifestation en octobre de qq centaines
d’individus qui est réprimée brutalement (cf Good bye Lénine – début du film)cf slogans qui évoque
une coupure entre le peuple et le pouvoir qui prétend représenter les ouvriers
En RFA, ce socialisme est l’ennemi. Une coupure forte entre les 2 parties de l’Allemagne :
La RFA : le mvt ouvrier associé au pouvoir
La RFA : une démocratie libérale fondée sur le pluripartisme avec une alternance entre
« droite « : CDU Union chrétienne démocrate et « gauche » : refondation du SPD. Le socialisme ne
peut plus être marxiste car le marxisme c’est la dictature d’à côté. le KPD est interdit en RFA .
 1959 un socialisme qui renocne au marxisme :
Contexte de croissance économique : « miracle allemand » ; tertiarisation et augmentation du niveau
de vie = société d’abondance le SPD doit prendre acte de ces transformations.
3p 92 1959 programme de Bad Godesberg : économie sociale de marché
Quels sont les fondements économiques ?
Libéralisme : liberté du travail, libre concurrence et libre initiative implique la propriété privée ;
économie de marché
Quels sont les fondements politiques ?
Démocratie
Quelle expression traduit l’évolution majeure
Parti du peuple : ce n’est plus slt le parti des ouvriers
 Le SPD accède régulièrement au pouvoir
La social démocratie au pouvoir
- Willy Brandt 1969 -74 : il adopte son pseudonyme dès février 1933 afin d’assister aux
réunions illégales de son parti, le SPD. président du SPD, bourgmestre de Berlin et
prix Nobel de la paix en 1971 Apôtre de la Ostpolitik
-
Helmut Schmidt 1974 à 1982 : Lois libérales sur les mœurs ; Extension de la cogestion ;
Protection environnement
 Un syndicalisme puissant :
Unifié : La Confédération allemande des syndicats (DGB) Le DGB, en tant que fédération,
centralise une douzaine de syndicats qui se répartissent (presque) l'ensemble du salariat, ils se
définissent par domaine de compétence ex : chimie
- Continuité de la tradition allemande de co - gestion co –participation des syndicats à la vie
économique :
- Lois de 51 /52 dans les entreprises minières et sidérurgiques : les grandes entreprises sont dotées
de comités d’entreprise où salariés et actionnaires sont à parité. Les salariés sont représentés par le
syndicat et par des salariés non –syndiqués. Ceux-ci sont au prorata de leur nombre dans leur
catégorie : ouvrier, employé, cadre.
=> Cela donne un pouvoir renforcé aux syndicats (organisation du travail, congés, primes,
évaluation du travail) = apporter de la démocratie ds des entreprises qui ont soutenu la dictature
d’Hitler !
- Extension de la loi sur le statut des entreprises aux entreprises – 2000 salariés
- puissant : en 1999, plus de 30% des Allemands sont membres d'un syndicat, presque quatre fois
plus qu'en France + influence des conseils d'entreprise.
=> influence lors des négociations : Le déroulement des négociations salariales qui se
font tous les ans en automne et de la Tarifautonomie sont inscrits dans la Loi
Fondamentale allemande. La grève est le dernier recours et elle est fortement
encadrée .elle se déroule dans un cadre circonscrit au syndicat et aux négociations
collectives
Dans les années 1960, l’Opposition extra-parlementaire (APO), fondée par des étudiants, dénonce
ce qu’elle considère comme une trahison de la social-démocratie. Cette opposition est minoritaire,
mais influente dans les milieux étudiants. Elle prend parfois une expression violente avec des
groupes terroristes souhaitant renverser le pouvoir par la lutte armée, comme la Fraction Armée
rouge (RAF), également connue sous le nom de « bande à Baader » ou « groupe BaaderMeinhof »,
dans les années 1970 (les « années de plomb »). Ce groupuscule pratique des actions terroristes,
comme les assassinats de dirigeants de grandes entreprises
B. A la recherche d’un nouveau souffle depuis la réunification
Contexte de libéralisme triomphant
Contexte mondial de libéralisme : baisse du nombre d’ouvriers car désindustrialisation relative ; rôle
de l’Etat en retrait ; avantages sociaux remis en cause
La RDA est absorbée par la RFA et adopte donc capitalisme et libéralisme => des problèmes sociaux à
l’Est comme le chômage alors que l’est est justement plus ouvrier. Quelle place reste t-il pour le
mouvement ouvrier ?
Un SPD en déclin aux élections et qui gouverne avec la droite
1998 - 2005 G Schröder devient chancelier avec un programme libéral : une série de réformes
baptisées « Agenda 2010 »inspiré du Labour Party de tony Blair ( réformes élaborées avec le PDG de
Volkswagen ): réduction des dépenses sociales de l’Etat : réduction des indemnités aux chômeurs ; et
visant à redonner de la compétitivité aux entreprises allemandes (allongent la durée de temps de
travail et créent une forte flexibilité de l’emploi au sein des entreprises).
=> mvt d’opposition fort ; Déclin électoral
DIAPO => comme en France, un nouveau parti semble mieux représenter les intérêts des ouvriers et
la défense de la gauche : die Linke dont le chef est un ancien ministre Oskar Lafontaine.
DIAPO :depuis 2005 coalition avec la droite
2013 : le parti SD a négocié de former une coalition avec la chancelière Merkel et donc avec un parti
de droite en échange de la création d’un salaire minimum en Allemagne.=> très mauvais résultat aux
élections législatives :
L’Allemagne connaît comme d’autres Etats européens une crise syndicale.
- la fin des syndicats uniques et puissants et l’éclatement du syndicalisme en revendications
catégorielles.- Le nombre de syndiqués poursuit sa chute, passant de 12 millions en 1991 à 7 millions
au début des années 2000 (source :http://www.far.be/far/publications2012/20120711.PDF)
Conclu : En cent cinquante ans, le SPD n'a été au pouvoir que durant trente ans., le SPD,
créé pour relever les défis de la répartition des richesses produites par la société
industrielle a fête ses 150 ans en 2013 (1863 ) . Mais s’il a souvent été à l’écart du pouvoir il
a su avec les syndicats instauré d’importantes réformes économiques et sociales .
Maintenant les ouvriers continuent à participer à la gestion du travail .Pourtant le SPD est
proche du libéralisme. Peut –il encore défendre les ouvriers ?
Un résumé pour montrer le SPD dans totue sa dimension qui n’est pas slt électorale loind e
là !
Téléchargement