Des Rosiers, sous-ministre adjoint de la section de l'innovation et de la
technologie au niveau fédéral, du 20 janvier 2015.
o Les étudiant-es visé-es siègent presque tous et toutes sur le conseil exécutif de
leurs associations étudiantes ou sur des instances décisionnelles de l’UQAM,
soient la Commission des études, le Conseil à la vie étudiante ainsi que la
Conseil exécutif et le Conseil d’administration, instances suprêmes de
l’Université.
ET CONSIDÉRANT :
o Qu’il est essentiel d’être solidaire face à cette dérive autoritaire et répressive qui
pourrait se manifester sur n’importe quel campus, et de protéger la légitimité de
nos moyens d’actions collectifs, comme la grève, qui nous permettent de lutter
pour ce en quoi nous croyons.
o Que bien qu’il s’agit d’un mode de répression qui gagne en popularité ces
dernières années, il ne s’agit pas de la première fois que les administrations des
campus au Québec décident de suspendre ou d’expulser arbitrairement des
militant-e-s étudiant-e-s pour des motifs politiques. Il est important de dénoncer
ces pratiques, partout, tout le temps, que celles-ci soient passées, présentes ou
futures.
Que l’AÉUCS :
MANIFESTE son dégoût et son désaccord vis-à-vis de la dérive autoritaire et répressive
de l’administration uqamienne et de toutes les autres administrations universitaires ou
collégiales qui adopteraient des attitudes ou comportements semblables.
APPELLE les professeurs-es et chargés-es de cours à manifester leurs désaccords
envers ces mesures.
ENCOURAGE la participation à toutes les activités qui viennent en soutien aux expulsé-
es politiques, notamment la manifestation du 27 mars 2015 à 12h30 à la place Pasteur
ADOPTE un mandat de solidarité envers tout-es les étudiant-es visé par ses mesures
administratives et avec celle et ceux qui seront visé par des mesures similaires dans
l’avenir.
RAPPELLE à l’administration de l’INRS que si ils et elles décidaient d’emprunter la voie
répressive et autoritaire en réponse à un mouvement social politique, collectif et légitime
l’AÉUCS pourrait entreprendre des moyens de contestations politiques face à ces
mesures, pouvant mener jusqu’à la poursuite de la grève. (26 mars 2015)
5. Mandats
2.1 Qu’un montant de 150$ par année soit attribué de manière récurrente au comité
vert. (13 mai 2013)