«Parmi les priorités définies par le gouvernement figure un programme visant l'encouragement et la relance
de l'investissement étranger», a indiqué M. Brahim. «L'objectif étant, a-t-il expliqué, de rendre la Tunisie plus
attrayante dans ce domaine et surtout pour les partenaires américains», faisant remarquer que les défis
économiques et sociaux que la Tunisie se doit de relever sont importants eu égard à leur impact capital sur les
équilibres financiers.
Evoquant l'élaboration du plan quinquennal 2016-2020, le ministre a mis en exergue la nouvelle vision de
développement adoptée par le gouvernement dans le but de répondre à toutes les aspirations. «Ce plan, qui
sera fin-prêt dans quelques semaines, ajoute le ministre, prend en considération les orientations stratégiques
susceptibles de donner un nouvel élan à notre processus de développement, à travers les grands projets à
entreprendre». Il prévoit, notamment, une série de réformes qui porteront sur la bonne gouvernance, la
diversification du tissu économique, un intérêt accru pour les régions intérieures, le développement durable et,
dans ce cadre, la mise en place d'une stratégie nationale d'économie verte pour réduire les risques
environnementaux.
Passant en revue les cinq principales orientations du plan, M. Brahim a précisé que le gouvernement
ambitionne d'atteindre un taux de croissance annuel de 4 à 5% contre une moyenne de 1,5 % durant la période
2011-2015.
Une coopération en-deçà des ambitions
S'agissant de la coopération économique entre la Tunisie et les Etats-Unis, le ministre a fait remarquer que les
chiffres sont en-deçà des ambitions et ne traduisent pas la solidité des liens qui relient les deux peuples, si bien
que les investissements américains en Tunisie, répartis sur 70 projets, n'ont pas dépassé 2% du volume global
des investissements étrangers réalisés dans notre pays.
M. Brahim a souligné, dans ce contexte, l'importance des opportunités que peut offrir la Tunisie aux
investisseurs américains notamment dans les domaines de l'énergie, des industries automobiles et aérospatiales,
ainsi dans les secteurs de l'agroalimentaire et de l'agriculture biologique.
«Le gouvernement tunisien ne ménagera aucun effort pour entourer les entreprises américaines déjà installées
et tout nouvel investissement américain dans notre pays de l'encouragement nécessaire et de l'assistance
requise», conclut le ministre.