Colonisation et indépendance

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2° partie :
COLONISATION ET INDEPENDANCE
8h
CHAP 1 : LA COLONISATION EUROPEENNE ET LE SYSTEME COLONIAL
Moitié du XIX°s aux années 1960
1h = la colonisation (raisons, acteurs, périodisation)
1h = expansion (empires, moyens, rivalités)
1h = le gvt des empires / exploitation
1h = exploitation et société, discours colonial
½ h = Nouvelle donne
Evolution historiographie sur la question :
-avant 1950 : historiens mettaient accent sur ses bienfaits
-entre 1950 et 1975 : débat sur fond de guerre froide : opposition entre historiens marxistes
(critiquant colo° au nom des luttes pour l’indépendance) aux historiens non marxistes (critiquant colo°
car empires pas assez rentables)
-auj débats dépassés, colo° n’est plus analysée comme un « mal » mais commme un fait historique :
accent mis sur
aspects politiques (conquêtes et résistances, groupes de pression...)
aspects eco (éco précoloniale, compagnies de commerce, industrialisation)
aspects sociaux (esclavage, croissance urbaine)
religieux (missions)
environnementaux (surexploitation des ress, famines...)
I-
L’expansion coloniale européenne au XIX° siècle
 Quels sont les mécanismes de cette conquête et les modalités de cette domination ?
Prendre ex. Afrique
Dossier p 144-145 : répondre questions 2 à 4 de la première partie
Carte p 126-127: Espaces conquis et Acteurs
A- LES FACTEURS
POURQUOI ? Raisons invoquées / Objectifs :
Cf question 2 doss p 144-145 (Hugo) + discours J.Ferry p131
Doc 4 p 129
*Raisons humanitaires (civiliser l’Afrique)
Doc 4 : lutte contre esclavage, dvt du continent noir.
volonté humanitaire et civilisatrice, lié à la suprématie scientifique et technologique : cf Kipling mais
peuples ne veulent pas d’une liberté imposée et contrôlée par Européens
*Désir d’exploration, volonté de découvertes : en 1849, l’intérieur de l’Afrique est encore inconnu.
Donc grandes explorations, qui progressent le long des fleuves (rech des sources du Nil, exploration
du fleuve Congo, ...).
*Sociales (Doc 4 : fournir des débouchés aux pop° pauvres d’Europe, « propriétaires ») : -Poids
démographique Europe (transition démog) : part de l’Europe la plus importante ds pop° mondiale.
Mais émigration reste faible, sauf R-Uni.
* Eco (impérialisme éco : dvper le commerce) : nouveaux débouchés car grande dépression (18731896). Poids des milieux d’affaires pas étranger aux interventions coloniales.
dvt du capitalisme et révolution industrielle : L’Europe domine le monde par ses placements de capitaux (mais
surtout E-U, Russie, Am du Sud)
*Mais causes les plus importantes sont politiques, stratégiques et idéologiques (partager les
territoires africains entre puiss europ) : volonté d’impérialisme (soit renforcer prestige 2nd Empire
napoléonien, soit assurer puissance III° Rép)
ambitions stratégiques et affrontements des nationalismes
B- LES ACTEURS DE LA COLONISATION :
En fait le plus souvent, colo° résulte d’initiatives dispersées (militaires, missionnaires,
marchands...) et souvent par des particuliers, des petits groupes.
La conquête politique n’est pas à l’ordre du jour, sauf Algérie où le gvt français est à la recherche
d’un succès militaire, mais en Cochinchine par exemple, en 1863, conquête répond aux appels de
missionnaires catholiques persécutés.
Explorat° souvent menées à l’instigation de sociétés de géographie européennes cherchant à
dresser des cartes de l’intérieur du continent.
Après 1850, progression des explorations, officielles et privées :
Des explorateurs, comme Savorgnan de Brazza (Congo 1880) ou l’Allemand Peters en Afrique
orientale, concluent des traités avec des chefs locaux. Des aventuriers (Stanley, qui explore le
Congo pour le compte du roi des Belges) ou des militaires (Gallieni à Madagascar, Lyautey au
Maroc) prennent des initiatives sur le terrain.
STANLEY : journaliste et explorateur anglais.
-Mousse sur un navire, puis combattant parmi les confédérés américains, enfin envoyé spécial du NY Herald.
-il retrouva l’explorateur Livingstone, disparu depuis 3 ans en Afrique (1871).
Il explora ensuite l’Afrique équatoriale et le cours du Congo (1879-1884) sur la demande du roi des Belges, Léopold II,
qu’il aida à créer l’Etat libre du Congo.
-rentré en Angleterre, il fut élu à la chambre des Communes
-il a laissé des récits de ses voyages « Comment j"ai retrouvé Livingstone »
LIVINGSTONE David (1813-1873) :
Missionnaire britannique
-De 1849 à 1873, il explora les régions sur le cours du Zambèze, découvrant ainsi les chutes Victoria, le lac Nyassa, puis
à la recherche des sources du Nil, il atteint le lac Tanganyika (1867).
-Stanley, envoyé à sa recherche, le retrouve en 1871.
-Il refuse d’abandonner son exploration du fleuve Lualaba, et meurt de dysenterie.
-Il a rassemblé des infos sur le trafic des esclaves, contre lequel il tenta de lutter au cours de ses voyages.
SAVORGNAN DE BRAZZA (1852-1905) :
Explorateur français d’origine italienne, il descendit l’Ogooué jusqu’au Congo, qu’il constitua en protectorat français
(1879-1882), qui devient colonie en 1891.
(Brazzaville, ancienne capitale de l’AEF)
C- LES CONQUETES :
TP HISTOIRE
Faire les exos sur deux feuilles séparées, que vous insérerez en suite dans la leçon :
-La colonisation dans le monde :
Cartes p 126-127 : questions 1 à 5
-La colonisation en Afrique :
Dossier p 144-145 : question 3 (utiliser docs 1 et 3) et développer, notamment en relevant pour chaque
empire les logiques de conquête
3- Les moyens employés
-Conquêtes brutales :
Dossier p 144-145 : question 4
-Résistances :
Rechercher comment le Maroc et les Marocains ont résisté à la colonisation espagnole et française
(épisodes ? acteurs ? résultats ?)
Avant 1830 : comptoirs essentiellement, car colonies d’exploitation jugées trop coûteuses...
 1850-1870 : Préparées par période de gestation où la conquête politique n’est pas ordre du jour,
sauf Algérie où le gvt français est à la recherche d’un succès militaire, mais en Cochinchine par
exemple, en 1863, conquête répond aux appels de missionnaires catholiques persécutés. (2 nd
empire : + Sénégal, Cambodge et Nelle Calédonie). Mais RU ne cherche pas à étendre leur empire
avant les années 1870. En 1869, l’ouverture du canal de Suez augmente l’importance de cette région
et les pousse à intervenir (1875 : RU achète au pacha ottoman la compagnie du canal de Suez)
 puis expansion européenne s’accélère à partir des années 1880’ : c’est la « course au clocher »
en Asie du Sud et du Sud-Est, dans océan indien, dans océan Pacifique :
Les empires dans le monde :
p 126-127
-1 seul empire de grande taille, celui du R-Uni (Inde, Canada, colonie du cap, Australie, NouvelleZélande), avec des statuts très différents (dominions, mandats, colonies...)
-Autres empires (P-Bas, Espagne, Portugal) sont anciens et remontent aux XVI°-XVII°s, mais bcp
d’entre eux ont diminué de taille (Amériques)
-France : à la fois ancien (îles océan indien et colonies Amérique 1731-1809) et moderne, avec
conquête Algérie dès 1830, Sénégal et Cochinchine dans années 1870.
Mais le contrôle des territoires est incomplet soit car il existe encore des souverains locaux
indépendants (Inde) soit parce que les territoires sont peu peuplés et en cours d’exploration par les
Européens (Canada)
En Afrique
Question 3 dossier : Pour Afrique :
Relever pour chaque empire les logiques de conquête :
Français, Britanniques, Roi de Belgique, Allemagne, Portugal
L’Afrique est le continent où les conquêtes sont les plus imposantes :
Les puiss coloniales ont des ambitions impérialistes, donc parfois antagonistes (France-RoyaumeUni, crise Fachoda 1898)
Ces rivalités les poussent à organiser une conférence à l’initiative de Bismarck, qui se déourle à
Berlin en 1884-1885. Elle fixe les conditions de prise de possession, les règles de partage de
l’Afrique et accélère la « cours au clocher ».
 De 1919 à 1939 : les frontières changent peu et certaines colonies sont redistribuées aux
vainqueurs sous forme de mandats (SDN).
La domination est presque totale à la veille de la 2° GM, les Européens administrent 40% des terres
émergées et près du tiers de la population mondiale :
France et R-U en ont 85%
-Royaume-Uni : 500 millions d’hbts et ¼ des terres émergées, s’étendant sur tous les continents,
contrôlant les routes stratégiques
-France : 110 millions d’hbts, avec Afrique, Maghreb, Indochine
compléter livre p 128
3- Les moyens : des conquêtes brutales
 Conquêtes brutales
Dossier p 144-145 / question 4
Moyens employés :
- accords entre puissances européennes
- explorations géographiques
- conquête militaire et répression des révoltes indigènes
- dvt du commerce et installation de colons ds les territoires contrôlés
Mais pertinence des docs ? ? ? pas point de vue indigène :
Or, des conquêtes souvent brutales, car les Européens profitent de leur supériorité en armes et
compensent la faiblesse de leur effectif en recrutant des indigènes. De plus ils ont utilisé les conflits
entre souverains locaux, en multipliant par ex les traités de protection (ex Brazza sur rive droite
Congo)
 Résistances armées :
- des populations
- de chefs :
ex. d’Abd el Kader résiste à la conquête fraçaise de l’Algérie (1832-1847), Samory Touré ds Ouest
africain
- de sociétés organisées (guerres zouloues en Afrique du Sud, doc 5 p129 = opposition annamite
ds 1880’ en Indochine, victoire de Ménélik II contre Italiens en Abyssinie)
EX Maroc :
-Lyautey, venu installer le protectorat français en 1912, se heurte à l’opposition du sultan, puis à la
résistance acharnée des montagnards du Haut-Atlas.
Les Rifains à leur tour se soulèvent contre la domination espagnole et s’étendent vers Fès : c’est la
guerre du Rif en 1925. Abd el Krim, le chef de la rébellion, est vaincu en 1926, par l’armée dirige par
Pétain qui utilise des moyens massifs (bombardements).
== processus aboutissant à domination politique et économique par les puissances européennes
d’espaces continentaux et maritimes immenses
CF p 142 « Ne pas confondre »
II-
Le système colonial : mise en valeur ou exploitation ?
A- COMPLEXITE DE LA GESTION DES EMPIRES
1- Quelle organisation coloniale ?
- Colonie de peuplement / Colonie d’exploitation :
CP = Territoire dominé où se sont installés définitivement un nombre important d’européens / Algérie
peuplée de Français, Italiens, Maltais
CE = Territoire dominé qui constitue pour la métropole un réservoir de ressources. Elle y maintient un
minimum d’Européens pour encadrer la pop° colonisée / majorité des colonies
- Une gestion empirique :
*Les coloniaux (missionnaires, fonctionnaires, commerçants..) peu nombreux et appareil colonisateur
modeste par rapport à l’ampleur de la tâche
*Elle se fait donc sur le terrain, d’où hétérogénéité des situations, en fonction importance du nombre
de colons (composante effective en Algérie seulement)
2- Quelle administration ?
Administration directe ou indirecte :
Cela dépend du statut, quelques tendances cependant :
 colonie administrée directement par la métropole
Doc 1-a p 130 :
Politique plus étatique et assimilatrice de la France
Ex France : Assimilation pour les rapprocher de la métropole : mais ne concerne que les citoyens
français des colonies
 protectorat conserve autorité administrative et souverain
Tutelle indirecte, comme Britanniques ou Hollandais
Dans réalité, la différence est peu visible :
Ex. Doc 1-b p 130 : britannique : les anciennes colonies de peuplement bénéficient du statut de
dominion elles ont accédé à l’autonomie et ont leur propre gvt, mais elles reconnaissent la
souveraineté britannique. (colonies « blanches » ! ! !)
Ex. Lyautey et sultan p 131 : habileté politique de Paris qui a placé Moulay Youssef sur le trône et qui
peu à peu administre directement territoire (encourageant peuplement)
Donc plutôt politique d’association
1931 : création du Commonwealth qui octroie aux dominions anglais un self-government et une
indépendance presque complète.
=> Cpdt, tous les peuples colonisés (indigènes) se retrouvent assujettis aux métropoles : statut de
l’indigénat (soumission polit, jurid mais reconnaissance coutumes)
B- MODALITES DE LA PRESENCE
D’EXPLOITATION ECONOMIQUE
ET
DE
L’INFLUENCE
EUROPEENNE,
MODE
A qui profite la colonisation ?
Diversité des modes de mise en valeur, mais même si elle passe par une modernisation des
territoires colonisés, elle profite surtout à la métropole
Mais objectifs communs pour colonisateurs :
- vente des biens manufacturés
- obtenir denrées tropicales, cult industrielles, produits du sous-sol
- lever l’impôt
1- Entrée dans la modernité
Explosion démographique des colonies dès début et milieu XX° sicèle, liée aux progrès médicaux :
recul de grandes maladies comme variole, peste, lèpre...(institut pasteur de Saigon fondé par
Calmette, ayant découvert vaccin contre tuberculose)
Effort d’éducation reste limité et centré sur la langue de la métropole et sur la religion
(chrétienne)....mais contibue quand même à la diffusion des langues européennes et à la formation
d’élites indigènes.
 Rupture de l’isolement avec toute une partie du monde : lignes maritimes régulières, câbles
téélgraphiques...Mais dvt réseau transports et comm° reste inégal, autant réseau indien devient 3° du
monde, autant en Afr, les réseaux sont aménagés pour relier ress intérieur aux grands ports.
Equipement réalisés avec impôt prélevé sur colonies car la colonie ne doit “rien coûter”...
Mais => équipement en infrastructures de transport pour contrôler et drainer les productions
 Urb° se dvpe. New Delhi (1931), Johannesburg (1886)...créees par Européens. Dans grandes
villes, ségrégation spatiale très forte entre colons et indigènes.
Donc équipement à l’occidentale : modèle de dvt éco et culturel occidental, pas propre 
acculturation
2- Satisfaire les besoins de la métropole
Dvt des cultures d’exportation (éco de traite et de plantation): riz, coton, thé, café, cacao, fruits
tropicaux, arachides, hévéa d’Amazonie acclimaté en Birmanie, Indonésie, vignes en Algérie....
P° contrôlées par grandes sociétés européennes, par des colons qui ont de grands domaines, parfois
par des indigènes (cacao en Afr occid)
 Exportation des ress du sous-sol : il n’est nullement question de dvper le pays, de l’industrialiser à
partir de ces matières 1ères : les colonies servent de fournisseur de matières 1ères et de
débouchés pour industries nationales = pillage institutionnalisé.
Afr australe = or et diamant
Maroc = phosphates
Cuivre, charbon...
Seule l’Inde s’industrialise au début du XX° avec dvt textile et métallurgie.
Donc = éco colonies restent sous-industrialisées, désorganisées (prix fixées par européens),
déséquilibrées (agr d’export au détriment agr vivrière).
3- Réservoirs d’hommes
 Pour le travail :
-main d’œuvre pauvrement rétribuée, sous-prolétariat ou recours au travail forcé.
-grands domaines et meilleures terres accaparés par colons
= une société à deux vitesses se crée, entérinée par code de l’indigénat (indigènes placés hors du
droit commun, France XIX°)
 Pour la guerre :
réserve de troupe, où soldats sont svt ceux placés en 1 ère ligne...
Donc coût humain et social élevé car ress colonies ont permis à Europe surmonter crises guerres et
crise éco..
Conclusion : Véritable impérialisme économique, alimenté par le capitalisme et les rivalités
entre nations, fondé sur exploitation des hommes et des territoires colonisés.
C- LA SOCIETE COLONIALE
Le colonialisme
Courant colonial :
En France, le Saint-simoniens (Second empire) puis républicains opportunistes (J .Ferry), au RU par
les conservateurs (Disraëli)
Adversaires colonisat° :
RU : libéraux comme Gladstone, même si après 1880, certains se rallient à la colo° comme
Chamberlain.
France : les nationalistes y sont opposés car cela détourne pour eux du pb de l’Alsace-Lorraine. Puis
avec course au clocher, radicaux et nationalistes s’y rallient (contre autres puiss europ), seuls
certains socialistes s’y opposent.
Le discours colonial :
- 1920-1930’ : années où ce discours imprègne le plus la culture collective des métropoles : ex. du
succès de l’Exposition de Vincennes en 1931 = p 132-133
Q° 1 à 6 ...
- Se base sur les réalisations menées, réelles comme l’éradication progressive des endémies, ou
plus nuancées comme la scolarisation et le dvt économique.
- seuls qq intellectuels dénoncent ouvertement la colonisation
Sujets possibles...
Comment les colonies sont-elles perçues par les Français pdt entre-deux-guerres ?
Comment colons jugent les colonies ?
Bilan :
- Entrée colonies dans éco-monde et ds une cert modernité, sans forcément se fonder sur la
contrainte : attrait de la condition salariée (vers éco minière en plein essor pdt entre-deuxguerres, comme paternalisme typique du Congo belge) mais tjs à l’avantage de la métropole
- Colonisation (transformation d’un territoire en colonie dépendant d’une métropole, et du
peuplement par des colons) différent de colonialisme (doctrine politique qui prône l’acquisition et
l’exploitation de colonies par un Etat étranger) mais elle en emprunte les grands traits et il s’agit
bien d’une exploitation, qu’elle soit conduite par des compagnies concessionnaires, par l’eco de
traite, de réquisitions ou de grandes exploitations.
Sujet composition :
La domination européenne sur l’Afrique en 1939
A réaliser en commentant méthodologie
Brouillon ensemble
TP :
Rédiger intro et conclu
Plan détaillé avec idées principales et transitions
III- L’entre-deux-guerres : résistances et nouvelle donne
Périodisation :
- 1890-1914 : pacification et principaux partages, même si résistances ne cessent jamais
- 1918 : redistribution des colonies entre vainqueurs
- 1918-1939 : période proprement gestionnaire des empires commence vraiment, mais aussi début des
premières revendications
A- L’EVEIL NATIONALISTE
Nationalisme : (définir)
1- Renforcement des idées et des mouvements nationalistes accentuée par la répression des métropoles aux
soulèvements, résistances de la fin du XIX° et début XX°s (cf II, ex. de la guerre du Rif).
2- La guerre de 14-18 : un premier tournant :
 Participation des troupes indigènes (ex.
) et effort de guerre
(impôt) prélevé dans les colonies = les colonies attendent donc un « retour », une reconnaissance.
 Retentissement important de la « Déclaration en 14 points de Wilson » :
Contexte de cette Déclaration ( et Wilson ?) =
Doc 1 (fin photocopie n°2) : Les nationalistes ont été sensibles à quels idéaux ? Que veulent-ils ?
 Rôle des révolutions russes de 1917 et du communisme (donc critique des communistes existants dans
pays colonisateurs) :
Doc 2 : quelles idées sont véhiculées ?
3- Des élites indigènes, souvent formées dans les métropoles et donc éduquées aux idées de liberté de
droits de l’homme, dénoncent les inégalités et réclament une participation politique des peuples colonisés.
(voir les différents exemples ci-dessous)
B- EN AFRIQUE ET AU PROCHE-ORIENT
1- Les revendications en Afrique du Nord :
-Elles se basent souvent sur le sentiment d’unité du monde arabe.
-Elles ont d’abord été des revendications pour que les métropoles mettent en place des réformes (Ferhat
Abbas en Algérie, le Destour –parti- en Tunisie...) mais elles se sont vite transformées en revendications
indépendantistes (Messali Hadj dans les années 1927-1930 en Algérie, le NéoDestour de Bourghiba en 1934
en Tunisie...).
Même les volontés de réformes du Front Populaire (1936 Blum) par exemple en Algérie échouent (projet
d’assimilation de citoyens musulmans).
2- Au Proche-Orient, la donne évolue avec la fin de la guerre :
- Empire ottoman démembré : certains territoires reviennent aux Fraçais et britanniques sous formes de
mandats* (caractère provisoire) :
Carte 1939 manuel = déterminer lesquels :
-Mais ils y répriment ou refusent dans ces pays les volontés d’indépendances (sauf Egypte, indépendante en
1936), accentuant les mouvements nationalistes.
C- EN ASIE
1- L’Inde :
Cf doc 4 + doc ci-après : relever (à côté) les caractéristiques du mouvement indépendantiste :
Quel personnage (faire biographie) ? Parti ? Objectifs progressifs? Moyens ? Résultats ?
2- En Asie du Sud-Est :
Développement des idées révolutionnaires marxistes donne de l’impulsion aux mouvements nationalistes :
-Ex. en Indonésie (Pays-Bas) où le Parti Communiste est fondé dès 1920. Cependant, il disparaît après
quelques insurrections ratées et un manque d’adhésion de la populations.
-Ex. de l’Indochine : Doc 3 : après l’échec d’un soulèvement, suivi d’une répression terrible de l’armée
française, les nationalistes se retrouvent autour de Nguyen Ai Quôc (le futur Hô-Chi-Minh = biographie en
toute petite fiche à réaliser) qui fonde en 1930 le PC.
CHAP 2 : LA DECOLONISATION ET SES CONSEQUENCES
La 2nde guerre mondiale ouvre la voie à l’émancipation des peuples colonisés. De 45 à 75, les
empires coloniaux s’effondrent et plus de 70 Etats apparaissent sur la scène internationale.
 Quelles formes l’émancipation des peuples d’Asie et d’Afrique emprunte-t-elle ?
 Pourquoi le Tiers-Monde issu de la décolonisation échoue-t-il à se faire entendre ?
I- L’émancipation des peuples colonisés
Déf° émancipation, colonisation
A- LES ORIGINES DE LA DECOLONISATION :
1- Une Europe affaiblie par la guerre :
 Mise en cause de son prestige et donc de l’invincibilité de puiss coloniales (France), de la
supériorité de l’homme blanc (japonais s’emparent possessions asiatiques européennes)
Japonais et All se présentent comme libérateurs
 Dvt des mouvements nationalistes :
Nées avant la guerre, elles se durcissent dans toutes les zones (occupées ou alliées) :
-Parti du Congrès en Inde déclare :
1939 : ne peut participer à Guerre tant que la liberté ne sera pas rendue
1942 : dans « Quit India » Gandhi somme les Anglais de partir
-Algérie : 1943 : Ferhat Abbas lance en 43 un manifeste du peuple algérien (réclamant Etat
autonome)
-Maroc : 44, union nationaliste autour parti Istiqlal
 Soif de reconnaissance et de justice :
Mobilisation colonies pdt guerre (morts, ponction éco, dvt cultures forcées, réquisition maind’œuvre)
Donc elles demandent un retour, une contre-partie
2- Des forces hostiles au colonialisme
3 et 6 p. 135 : conférence de Téhéran novembre 1943 + ONU
- Soutien des 2 grands et de l’Onu aux mouvements nationalistes, elles y voient un moyen
d'élargir leur influence . Usa indépendants depuis 1776…
 Anticolonialisme URSS et E-U :
pour des raisons différentes, URSS contre impérialisme et USA attachés au droit des peuples et
intérêts éco.
 Création ONU :
-Triomphe pour valeurs droits de l’homme : liberté, justice, droit des peuples (dès 41 Charte
Atlantique) et charte SF pose en principe « l’égalité des droits des peuples et leur droit à disposer
d’eux-mêmes ».
-Groupe hostile domination coloniale : pays latino-américains, arabo-asiatiques, soutenus pr URSS,
et qui se renforce avec arrivée des pays indépendants
 Résistance des colonisateurs :
- P-Bas et France préfèrent accorder concession mais se refusent à indép complète :
Ex en 1946 : disparition travail forcé et indigénat en France
Abandon mandats sur Syrie et Liban ( 43-46)
- R-Uni prêt à admettre un processus graduel d’émancipation (tout en préservant intérpets) « Give
and keep » (Bevin, ministre)
Depuis 1931 : création du Commonwealth qui octroie aux dominions anglais un self-government et
une indépendance presque complète (colonies blanches)
Commonwealth : ensemble des états et territoires issus de l’empire britannique unis par une
allégeance à la couronne d’Angleterre. Crée avant l’indépendance (dès 31) : Solidarités au sein du
Commonwealth après les indépendances.
DONC terrain préparé aux décolonisations :
Elles prennent plusieurs formes et suivent des phases : 4 p. 139
-Violente, pacifique, les 2
-Asie puis Afrique (Ouest, Nord, Sud)
3 Fiches à réaliser : Inde, Indochine et Algérie ; contenu ? = modalités, acteurs, conséquences
B- DECOLONISATION EN ASIE (1945-1954)
1- L’empire britannique : des indépendances négociées
La naissance de l’Union indienne et du Pakistan.
Dossier 146-147 EDD
Ghandi : 1869-1848
Avocat de formation, il se rend souvent en Afrique du Sud entre 1893 et 1914. Il y défend les Indiens contre
les discriminations raciales. 2labore la théorie de la non violence.
Il est à la tête du mouvement nationaliste jusqu’en 1928 où il cède la place à Nerhu. Meurt assassiné par un
extrémiste hindou.
Nerhu : 1889-1964
Proche de Ghandi, membre du parti du congrès (1918), prend part aux décisions qui aboutissent à
l’indépendance de l’Inde. Premier ministre jusqu’en 1964. Présent à Bandoung.
-Résolution « Quit India »du parti du congrès en aout 42
-Le premier ministre anglais W. Churchill répondit par la répression à cette résolution. Arrestations,
repression…
Rappel / Fiche : (croquis !)
ORIGINES :
- La volonté d’indépendance est déjà ancienne en Inde : deux partis nationalistes principaux,
le parti du Congrès et la ligue musulmane. Or le premier des deux a été fondé en 1886.
- Ses animateurs sont Nehru et Gandhi. Ils fondent leur action sur la pratique de l’action non
violente, boycott des produits anglais, grèves et revendiquent l’indépendance de leur
nation comme l’indique notamment la résolution " quit india " prise en aout 1942.
MODALITES
- Au sortir de la guerre la situation change en Grande Bretagne : A Churchill, opposé à
l’indépendance de l’Inde succède un gouvernement travailliste qui lui va donner
l’indépendance à l’Inde, préférant conserver des lien économiques à une domination
politique => Commonwealth
- Toutefois alors que Gandhi souhaitait une l’indépendance dans un seul Etat, la ligue
musulmane dirigée par Ali Jinnah souhaite la création de deux Etats regroupant les
deux religions principales. Il a gain de cause et en août 1947 deux Etats sont donc créés
: l’Union Indienne à majorité hindoue et le Pakistan à majorité musulmane.
CONSEQUENCES
- Cette séparation et les mouvements de population qui en résultent se passent très mal : les
massacres se multiplient, ils causeront près d’un million de morts.
30 janv 48 = Gandhi assassiné par un extrémiste hindou
48-49 = Première guerre entre Pakistan et U.Indienne se disputant le Cachemire
65 = Deuxième guerre entre Pakistan et U.Indienne sur Cachemire
71 = sécession pakistan oriental avec aide de l’Inde = naiss du Bangladesh
Dans la continuité d’autres possessions britanniques gagnent également leur indépendance :
Ceylan en 1948. Pour la Birmanie il faut attendre 1957. Celle de Malaisie est dramatique : position
stratégique donc lutte armée face Anglais volant maintenir leur présence (Malaisie 57 et Singapour
65)
 Tous ces Etats entrent ds Commonwealth (sauf Birmanie)
2- Pays-Bas et France : des guerres d’indépendance
 L’Indonésie : 45-49
Doc 2 p 137
Dans l’archipel indonésien, sous domination néerlandaise, le processus de décolonisation se
heurte aux réticences de la métropole.
Archipel de 60 mill° d’hbts, riche en caoutchouc, pétrole, minerais, coton.
Le leader indépendantiste, Soukarno*, proclame unilatéralement l’indépendance en 1945 après
départ Japonais.
Dans un premier temps le gouvernement néerlandais reconnaît en partie cette indépendance
(confiant la gestion de Java aux Indonésiens et gardant le reste), mais il revient bientôt sur sa
position sous la pression de l’opinion publique et des lobbies coloniaux.
A partir de 1947 ( et surtout 48) diverses opérations militaires sont menées mais cette politique
est desservie par le contexte international : l
-les USA font pression sur les Néerlandais pour mettre fin à cette domination. Leur opposition à
la colonisation sera d’ailleurs une constante, tout au moins tant que cela n’a rien à voir avec
l’opposition aux soviétiques.
-De même les Soviétiques soutiennent tous les mouvements nationalistes. En effet les
puissances coloniales appartiennent toutes au bloc occidental, cela permet donc de l’affaiblir.
Cette attitude s’explique également par des considérations idéologiques.
-A cela il faut ajouter la pression de l’ONU qui se fait caisse de résonance de ces oppositions.
Finalement l’indépendance de l’Indonésie est reconnue définitivement en nov 1949, aux
accords de La Haye.
Naissance des Etats-Unis d’Indonésie, présidés par Sukarno.
P-B conservent ouest Nelle Guinée, devenant indonésienne en 62
TR : Ce n’est pas le seul endroit ou la résistance de la métropole conduise à une guerre coloniale.
 La guerre d’Indochine. (45-54)
Doc 4 p. 137 : déclaration d’indépendance de l’Indochine d’HO CHI MINH
- quel processus a conduit à la proclamation de l’indépendance ?
- Que reprochent les nationalistes à la France ?
Automne 1940 ? 2 août = Ultimatum japonais à la France demandant le libre passage en Indochine.
(accords signés le 30 août et le 22 septembre).
 ORIGINES
*Durant la deuxième guerre mondiale la péninsule indochinoise avait été occupée par les
Japonais qui y avaient développé une propagande anti-européenne, laquelle s’était ajoutée aux
prémices nationalistes qui s’étaient manifestés dés l’entre deux guerres (parti communiste
indochinois dés 1929).
*Un leader nationaliste s’était déjà manifesté, Hô Chi Minh, qui allie marxisme et nationalisme, et
proclame en 1945 l’indépendance de la République Démocratique du Viet Nam. Divers
opérations militaires menées par le général Leclerc semblent conduire à un rétablissement de l’ordre,
mais les négociations qui suivent échouent : les Français se résignent à l’indépendance (union
française) mais veulent diviser la péninsule en plusieurs Etats avec notamment une république
de Cochinchine.
*L’agitation se développe jusqu’au moment où les Français bombardent Haïphong (port du
Nord) en novembre 1946 et causent des centaines de morts. En réponse des massacres
d’européens surviennent à Hanoï en décembre 1946, la guerre d’Indochine commence.
 LA GUERRE :
3 p 137 + p 274-275 : carte
-Une guerre difficile s’engage : l’armée française a du mal à lutter contre une guérilla
insaisissable et bien équipée grâce à l’aide soviétique. De plus l’opinion publique française se
moque de ce qui se passe et les Etats Unis refusent de s’impliquer dans un conflit qu’ils considèrent
comme passéiste parce que colonial.
-Tout change à partir de 1949 quand la Chine devient communiste et quand la guerre de Corée
commence : l’Indochine s’inscrit alors dans un contexte plus large qui est celui de la guerre
froide.
Les Américains financent alors la guerre des français tandis que l’URSS et la Chine
accentuent leur soutien au Viet Minh.
Le camp communiste semble le plus fort et les Français ne parviennent pas à prendre le dessus.
Dans le même temps après la mort de Staline en 1953, les Américains proposent de régler
l’ensemble du problème par une conférence prévue à Genève.
- Pour pouvoir négocier en position de force la France décide de gagner une véritable bataille,
Dien Bien Phu (nov53-mai 54). Elle concentre ses troupes dans une place forte située sur la route
d’approvisionnement du Viet Minh. Mais piège se referme sur soldats français qui doivent se rendre
le 7 mai 54
+Appel des intellectuels
 INDEPENDANCE :
Dans un tel contexte la France ne peut pas négocier grand chose et doit se résigner en juillet 1954
aux accords de Genève, à l’indépendance d’un Viet Nam séparé en deux Etats, un
communiste et l’autre non communiste de part et d’autre du 17eme paralelle. Elle reconnaît en
même temps l’indépendance du Laos et du Cambodge.
TR : En 1954 la plupart des pays colonisés d’Asie ont donc accédé à l’indépendance. Très vite
les nouveaux Etats éprouvent le besoin d’une concertation, elle se manifeste notamment par la
conférence de Bandoung.
C- DECOLONISATIONS EN AFRIQUE (a partir de 56)
1- Au Maghreb
 Le Maroc et la Tunisie
-Ces deux pays jouissent depuis leur colonisation (1911 et 1882) d’un statut spécial, celui de
protectorat, c’est à dire d’une certaine autonomie interne symbolisée par le maintien de
structures dirigeantes antérieures (Bey pour la Tunisie, Sultan pour le Maroc).
-Cela n’empêche pas l’existence de mouvements nationalistes dans lesquels militent notamment
des membres de l’élite indigène souvent formée à l’école de la métropole. Au Maroc se développe
le parti de l’Istiqlal, inspiré par le sultan Mohammed Ben Youssef et en Tunisie le Néo Destour
dirigé par Bourguiba.
-Face à ces revendications la France hésite, elle s’appuie sur les grands propriétaires contre le
sultan et en Tunisie cède à la pression des colons pour refuser toute avancée. Mais les populations
se soulèvent. Des troubles éclatent :
- En Tunisie, à partir du moment où la France met fin aux négociations concernant l’autonomie
fin 1951, accentuée avec l’arrestation de Bourguiba début 1952.
1 p 140 : coup de force du 20 août 53
- Au Maroc, où la politique du résident général Guillaume entraîne le soulèvement de
Casablanca en décembre 1952, et en retour, une forte répression, et notamment l’arrestation
et la déportation du Sultan furtur Mohammed V, répression qui généralise l’insurrection.
- L’attitude française est dénoncée par l’ONU,
la pression populaire est très forte et et il se trouve que Pierre Mendes France, arrivé à la tête du
gouvernement en 1953 a des idées plus avancées que ces prédécesseurs,
il vient de négocier l’indépendance indochinoise et continue la série en accordant d’abord
l’autonomie interne puis l’indépendance en mars 1956 : 2 mars pour le Maroc, 20 mars pour la
Tunisie.
Mais à cette date la guerre d’Algérie a commencé depuis déjà deux ans.
 La guerre d’ Algérie :1954-1962
ORIGINES
-L’Algérie présente un visage très particulier dans le paysage des territoires colonisés. En effet :
*c’est une des plus vieilles colonies françaises (1830) et de surcroît elle est peuplée de près
d’un million d’Européens (10%) pour 8,5 millions d’Arabes et de Berbères.
*Ce territoire est en outre placé sous administration directe, divisé en 3 départements et où la
France n’a pas réalisé la moindre réforme plaçant ce territoire sur la voie de l’autonomie
interne.
*Les populations indigènes ne sont pas non plus impliquées dans la vie politique,
contrairement à ce qui s’est passé en Afrique Noire.
-Dès les années 30 des mouvements nationalistes se structurent et durant la seconde guerre
mondiale lorsque l’Algérie est libérée par les alliés, les Américains soutiennent les
nationalistes.
-Toutefois il faut attendre les années 50 pour que la situation se dégrade. En effet il a fallu aux
mouvements nationalistes le temps de se restructurer après la répression qui les avait frappés à la
suite de graves émeutes en 1945 à Setif et Gelma.
2 leaders indépendantistes avant le déclenchement de la guerre :
Messali Hadj, PPA (Parti Populaire Algérien)
et Ferhat Abbas de l'UDMA.
En 1954, Le FLN est proclamé et mène alors la lutte pour l’indépendance : doc 4 p 141 + questions
P. 282 à 285 : En utilisant, y compris de manière critique, les informations extraites des
documents, rédigez un paragraphe de synthèse sur la guerre d’Algérie : Les étapes de
l’accession à l’indépendance.
LA GUERRE (54-62)
CF CHRONO
*54-58
En Algérie
Doc 3 p 181 : A la Toussaint 1954 une vague d’attentats est déclenchée par le FLN. La France
refuse de céder mais annonce des réformes qui ne peuvent venir selon elle qu’une fois les
terroristes arrêtés.
Priorité est donc donnée à la guerre : envoi de contingent en 56 et octroi des pouvoirs spéciaux à
l’armée par le gvt de Guy Mollet. Donc une guerre faite d’opérations de ratissage d’ampleur diverses
afin de saisir un nationalisme qui pratique la guérilla, faite également de pratiques particulièrement
cruelles dans les deux camps : cf tortures 2 p 284
En France
Opinion publique française peu à peu divisée :
Peu à peu l’idée de la négociation progresse dans l’opinion publique française d’abord très
attachée à l’Algérie. Mais de nombreuses familles ont un membre qui combat en Algérie et cela
change bien des opinions.
Aussi, la IV° Rép est bien impuissante à trouver de solution (parle tjs de « pacification ») et ce sont
sur place les colons européens qui provoquent sa chute.
Crise 13 mai 58
Les colons ne l’entendent pas de cette oreille et une crise éclate à Alger le 13 mai 58 avec
l’installation d’un comité de salut public où certains officiers sont impliqués. Le général de
Gaulle revient au pouvoir, dans un climat de guerre civile en mai 1958, dans la mesure ou le
lobby colonial lui fait confiance.
*58-62
- Doc1 p 282 : Mais De Gaulle ne tiendra pas ses promesses, il comprend qu’il n’est pas
possible de poursuivre dans cette voie (réalisme ou évolution progressive ? ? ?) et fait
reprendre des négociations avec le FLN.
- Doc 5 p 283 : principe autodétermination (choix du statut)
- Cela déclenche la colère des colons (semaine barricades à Alger en 1960)
- Mais engagement De Gaulle déterminé : envisage une république algérienne et propose un
référendum sur autodetermination (Oui à 75%)
- Doc 6 p 283 : Colère de certains généraux (Challe, Salan..) qui tentent un coup d’Etat
(Prise du pouvoir à Alger avec parachutistes) en avril 1961, lequel va échouer  Création
OAS
L’OAS : Organisation de l'Armée Secrète.
Mise en place à partir de 1961, l'Organisation de l'Armée Secrète rassemble les Français les plus
extrémistes qui se battent pour l'Algérie française. Cette organisation commet des attentats en
France, répond à la terreur du FLN par la terreur. Elle fait aussi pression par la menace sur les
hommes politiques qui souhaiteraient accorder l'indépendance à l'Algérie.
VERS L’INDEPENDANCE
Les négociations se poursuivent et aboutissent aux accords d’Evian en mars 62 qui donne
l’indépendance à l’Algérie (effective début juillet). Cela se traduit par l’exode de centaines de
milliers de français.
Bilan Guerre :
Docs 6-7 p 285
-300 000 morts (dont 30 000 France avec harkis)
-Retour tragique d’un million de pieds-noirs, ayant senitment d’avoir été abandonnés, sacrifiés...
-représailles FL contre harkis (30000 à 100 000 morts ?), qui ont soutenu la France (180 000
hommes engagés !) = lamoitié se réfugient en France
= lourdes conséquences dans mémoires collectives
2- Afrique britannique
Confronter Carte 1 p 145 et carte p 139
 La décolonisation dans les territoires d’Afrique de l’Ouest où un passé nationaliste existe (dés
les années 20 des organisations nationalistes s’y sont développées).
Doc 5 p141 : En 1951 le Ghana obtient l’autonomie à la suite du succès du parti de N’Krumah*,
une autonomie qui se transforme en 1957 en indépendance.
Après ce précurseur les indépendances se succèdent : Nigéria en 1960, Sierra Léone en 1961.
N’Krumah* = il avait rêvé d’une unité africaine mais il ne parvient pas à imposer sa vision et les frontières héritées de la
colonisation seront conservées.
 En Afrique de l’Est la décolonisation est plus compliquée du fait d’affrontements raciaux. Cela
n’empêche pas les indépendances (Tanganyka en 1961 qui devient avec l’île de Zanzibar la
Tanzanie, Ouganda et Kenya en 1963).
 En Afrique méridionale la décolonisation donne naissance à un système politique, l’apartheid : Ainsi en Rhodésie du Sud (zimbabwéen) les colons blancs assez nombreux déclarent
unilatéralement leur indépendance en 1965 et établissent le régime de l’apartheid, proche de celui de
l’Afrique du Sud. Cette domination se poursuit jusqu’en 1980 où le Zimbabwe devient indépendant
=> On constate donc une décolonisation qui se passe relativement bien, la Grande Bretagne
faisant globalement preuve de pragmatisme et de discernement. Il en est de même avec les
possessions françaises d’Afrique Noire.
3- L’Afrique subsaharienne
 Empire français
-A l’exception de Madagascar où en 1947 une grave révolte sera réprimée dans le sang par l’armée
l’idée de décolonisation a progressé sans tension majeure en Afrique Noire française.
(auto en 58 et indé en 60)
-Ainsi dés 1946 la Constitution de la IV° république accorde à tous ces territoires un début
d’autonomie interne et le droit d’élire des députés au parlement français : le Sénégalais Léopold
Sedar Senghor et l’Ivoirien Houphouët Boigny sont donc élus, et sont même un temps ministres. Le
second devient en 1956 l’un des auteurs de la loi-cadre Defferre (doc 3 p 278) qui accroît l’autonomie
de ces territoires (= transfert progressif de souveraineté).
-Une seconde étape est enclenchée à partir de 1958 où De Gaulle arrivé au pouvoir à la suite de la
crise politique du 13 mai leur donne le choix entre l’indépendance immédiate et l’appartenance à une
structure nommée la Communauté française (cela signifie une autonomie interne et une aide
économique mais aussi une certaine dépendance à l’égard de la France en matière de défense, de
diplomatie et de monnaie)
-A l’exception de la Guinée toutes les colonies choisiront l’appartenance à la communauté française.
Une solution toute provisoire puisque dés 1960 elles deviendront indépendantes. Toutefois des
accords maintiendront une très forte influence de la France dans cette zone.
 Congo belge : une indépendance plus chaotique...cf doc 6 p 141
- Importantes émeutes à Léopoldville en 1959 = indépendance proclamée en juin 1960.
- Mais le gouvernmeent belge n’a pas tenu compte des rivalités ethniques et laisse le pays livré
à lui-même :
* Sécession du Katanga (riche province minière) soutenue par colons belges => guerre civile à
partir de1961 (échec ONU à rétablir ordre)
* Conséquence : c’est le général Mobutu qui s’empare du pouvoir en 65 et instaure une dictature.
4- Les dernières décolonisations.
 En Afrique la dernière métropole à renoncer à ses colonies est le Portugal :
- Il possède la Guinée Bissau, le Mozambique, l’Angola et le Cap Vert.
- Un des pays les plus pauvres d’Europe et qui s’épuise jusqu’en 1975 pour s’y maintenir. Ce
n’est finalement qu’avec l’effondrement de la dictature du général Salazar et l’installation d’une
démocratie au Portugal, et suite aux guérillas marxistes (doc 2 p 140) appuyées par URSS et
Cuba, que ces colonies sont émancipées.
A la même époque commence l’émancipation des archipels océaniens comme la Papouasie en
1970 ou les Nouvelles Hébrides en 1980.
Epilogue...
 Afrique du Sud : fin apartheid seulement en 1991 en permettant les 1ères élections multiraciales
(élection de Nelson Mandela)
2- L’AFRIQUE BRITANNIQUE
Confronter Carte 1 p 145 et carte p 139
 La décolonisation dans les territoires d’Afrique de l’Ouest où un passé nationaliste existe (dés les années 20 des
organisations nationalistes s’y sont développées).
Doc 5 p141 : En 1951 le Ghana obtient l’autonomie à la suite du succès du parti de N’Krumah*, une autonomie qui se
transforme en 1957 en indépendance.
Après ce précurseur les indépendances se succèdent : Nigéria en 1960, Sierra Léone en 1961.
 En Afrique de l’Est la décolonisation est plus compliquée du fait d’affrontements raciaux. Cela n’empêche pas les
indépendances (Tanganyka en 1961 qui devient avec l’île de Zanzibar la Tanzanie, Ouganda et Kenya en 1963).
 En Afrique méridionale la décolonisation donne naissance à un système politique, l’apartheid :
ainsi en Rhodésie du Sud (zimbabwéen) les colons blancs assez nombreux déclarent unilatéralement leur indépendance
en 1965 et établissent le régime de l’apartheid, proche de celui de l’Afrique du Sud.
Cette domination se poursuit jusqu’en 1980 où le Zimbabwe devient indépendant
=> On constate donc une décolonisation qui se passe relativement bien, la Grande Bretagne faisant globalement
preuve de pragmatisme et de discernement. Il en est de même avec les possessions françaises d’Afrique Noire.
3- L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE
 Empire français
-A l’exception de Madagascar où en 1947 une grave révolte sera réprimée dans le sang par l’armée l’idée de
décolonisation a progressé sans tension majeure en Afrique Noire française.
-Ainsi dés 1946 la Constitution de la IV° république accorde à tous ces territoires un début d’autonomie interne et le droit
d’élire des députés au parlement français : le Sénégalais Léopold Sedar Senghor et l’Ivoirien Houphouët Boigny sont
donc élus, et sont même un temps ministres. Le second devient en 1956 l’un des auteurs de la loi-cadre Defferre (doc 3 p
278) qui accroît l’autonomie de ces territoires (= transfert progressif de souveraineté).
-Une seconde étape est enclenchée à partir de 1958 où De Gaulle arrivé au pouvoir à la suite de la crise politique du 13
mai leur donne le choix entre l’indépendance immédiate et l’appartenance à une structure nommée la Communauté
française (= une autonomie interne et une aide économique mais aussi une certaine dépendance à l’égard de la France
en matière de défense, de diplomatie et de monnaie)
-A l’exception de la Guinée toutes les colonies choisiront l’appartenance à la communauté française. Une solution toute
provisoire puisque dés 1960 elles deviendront indépendantes. Toutefois des accords maintiendront une très forte
influence de la France dans cette zone.
 Congo belge : une indépendance plus chaotique...cf doc 6 p 141
- Importantes émeutes à Léopoldville en 1959 = indépendance proclamée en juin 1960.
- Mais le gouvernement belge n’a pas tenu compte des rivalités ethniques et laisse le pays livré à lui-même :
* Sécession du Katanga (riche province minière) soutenue par colons belges => guerre civile à partir de1961 (échec
ONU à rétablir ordre)
* Conséquence : c’est le général Mobutu qui s’empare du pouvoir en 65 et instaure une dictature.
4- Les dernières décolonisations.
 En Afrique la dernière métropole à renoncer à ses colonies est le Portugal :
- Il possède la Guinée Bissau, le Mozambique, l’Angola et le Cap Vert.
- Un des pays les plus pauvres d’Europe et qui s’épuise jusqu’en 1975 pour s’y maintenir. Ce n’est finalement
qu’avec l’effondrement de la dictature du général Salazar et l’installation d’une démocratie au Portugal, et suite
aux guérillas marxistes (doc 2 p 140) appuyées par URSS et Cuba, que ces colonies sont émancipées.
A la même époque commence l’émancipation des archipels océaniens comme la Papouasie en 1970 ou les Nouvelles
Hébrides en 1980.
Epilogue...
 Afrique du Sud : fin apartheid seulement en 1991 en permettant les 1ères élections multiraciales (élection de
Nelson Mandela)
II- L’émergence d’un Tiers-monde (1962-1975)
-Chap 8 Manuel p 148 à 165
-Reprendre frise !
A. DES DIFFICULTES POLITIQUES, ECONOMIQUES ET SOCIALES
Des Etats fragiles, un monde sous-développé, né des décolonisations
 Etats fragiles et mal gérés
Doc 4 p 153, Doc 1-4 p 157 :
Problèmes liés aux :
-frontières, fixées artificiellement par colonisateurs (ex Pakistan et Inde p153),
-revendications ethniques ou religieuses (sécession du Biafra au Nigeria entre 67 et 70, Musulmans
du Nord et Chrétiens du Sud au Soudan)
-vacances du pouvoir et troubles politiques : ex. Congo belge (Zaïre en 65), où Patrice Lumumba (1er
chef de gvment, 60-61) est confronté à la sécession de la province du Katanga et meurt assassiné =
pays dans anarchie jusqu'à dictature de Mobutu en 65
=> Peu de démocraties en Afrique, institutionnalisation de la violence
Doc 5 p 157 :
Absences de cadres politiques adaptés
Doc 5 p. 153 (dernier paragraphe) :
Bourgeoisie nationales et administration qui ne sont pas efficaces dans la gestion et
l’organisation des pays nouvellement indépendants.
 Un monde sous-développé :
2 p. 153 : héritage économique de la colonisation : néocolonialisme
Déséquilibres éco forts (cf cours colo° et cours manuel p152)
+ Explosion démographique doc 5 p 159
T° démog, avec progrès médecine, hygiène
1 p. 154 : La plupart des pays émancipés appartiennent au Tiers Monde. Cette expression a été
forgée en 1952 par l’économiste, démographe français Alfred Sauvy pour désigner l’ensemble des
pays n’appartenant pas aux deux blocs de la guerre froide et partageant certaines
caractéristiques telles que le « sous développement » (revenu par hbt faible, écarts riches et
pauvres, dépendance échanges extérieurs, taux fécondité et analphabétisme élevé, pbs malnutrition)
et souvent une jeunesse politique.
Le Tiers Monde comprend donc d’abord les Etats d’Asie puis ceux d’Afrique au fur et à mesure
où ils accèdent à l’indépendance. A partir des années 60 on y inclut les pays d’Amérique
Latine. Finalement à partir du début des années 60 ils sont plusieurs dizaines et détiennent la
majorité des voix à l ‘Assemblée Générale de l’ONU. Toutefois ils ne sont pas membres
permanents du Conseil de sécurité, c’est à dire là où le pouvoir d’agir réside.
B- L’ORGANISATION DU TIERS-MONDE
 La conférence de Bandoung (1955)
Docs p 150-151 :
Qui (personnalités, pays)? Où ?
Buts ? Principes réclamés ?
Conséquences ?
=>Elle est organisée par Soukarno et a lieu en avril 1955. Elle consacre d’une part
l’achèvement de la décolonisation de l’Asie mais pas seulement puisqu’elle regroupe en tout
29 pays parmi lesquels des pays africains tels que l’Egypte. Ils représentent plus de 50% de
l’humanité.
=>La conférence condamne le colonialisme et réclame le soutien de l’ONU dans la lutte pour
l’indépendance qui se poursuit dans de nombreux pays, en particulier en Afrique.
=>C’est encouragement, notamment pour les nombreux pays africains qui sont restés sous
tutelle. Des personnalités marquantes comme Nasser et Nehru y affirment également le refus
de s’intégrer dans un des blocs,
=> Elle est donc la première étape vers la mise en place d’une solidarité entre cette partie du
monde par la proclamation du refus de la bipolarisation du monde
 Le non-alignement
3 p. 161 : même si ce principe du non alignement ne se concrétisera réellement que
progressivement= >Belgrade : 1961 plus large que tiers-monde, qui se réunira tous les 3 ans :
-soutien à la lutte des peuples encore colonisés
-égalité entre les Etats
-souveraineté sur les ress nationales
-solidarité internationale
-rejet des blocs
=> Une autre étape est franchie par la création en 1961 à Belgrade du mouvement des Non
alignés sous l’impulsion du dirigeant yougoslave Tito, de Nehru et de Nasser. Les 25 pays qui
fondent ce mouvement veulent être des acteurs de la politique internationale sans participer à
l’affrontement des blocs.
 Des organisations régionales...au rôle modeste :
Ex OUA crée à l’initiative du Ghanéen Nkrumah en 63 : elle cnsacre l’existance de frontières issues
de la colon°, mais, au nom du principe d’ingérence, elle tolère dans ses rangs les pires dictateurs.
Ex Ligue Arabe en 45, ASEAN en 67 (commerce)...
C- LA RECHERCHE D’UN ROLE DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES
Ex Crise de Suez
-
6 p. 155 : Nationalisation du canal de Suez, le 26 juillet 1956.
Contexte : doc 2 p 108
- L’Egypte, indépendante depuis 1922-1936, n’exploite pas le canal de Suez, géré par la
Compagnie de Suez dont les actionnaires sont Britanniques et Français.
- Le contexte international est tendu, notamment au Moyen Orient où le conflit arabo-israélien
fait rage. La nationalisation engendre l’interdiction du passage aux navires isréaliens
Crise :
- En octobre 1956, les Français, qui sont lésés par la nationalisation du canal (la France était la
plus grande détentrice d'actions du canal) et qui reprochent à Nasser d'accueillir les dirigeants
du FLN algérien, et les Anglais, aussi lésés comme actionnaires du canal et principaux
utilisateurs de cette voie maritime, préparent secrètement une action contre l'Egypte.
- Ils s'entendent avec Israël qui souhaite aussi une action contre Nasser, depuis que celui-ci
interdit aux navires israéliens l'accès au canal de Suez et au golfe d'Akaba (1955). Israël
reçoit des armes de ses alliés et un plan est mis sur pied pour faire tomber Nasser.
- Le 29 octobre, Israël envahit la bande de Gaza et le Sinaï. La France et le Royaume-Uni,
prétextant que la sécurité du canal est en danger, lancent un ultimatum le 1er novembre aux
deux belligérants. Ils exigent le retrait de leurs troupes de chaque côté du canal, faute de quoi
-
-
la zone du canal sera occupée. Cet ultimatum, qui laisse l'armée israélienne occuper le Sinaï
égyptien, est inacceptable pour Nasser.
Devant le refus américain de les soutenir face aux menaces soviétiques et vu les attaques
financières sur la livre sterling, le gouvernement anglais, suivi du gouvernement français, fait
marche arrière.
Le 7 novembre, l'assemblée de l'ONU crée les "casques bleus" qui iront s'interposer sur le
terrain. Ils resteront jusqu'au 16 mai 1967, date à laquelle ils se retireront à la demande de
Nasser.
Suez est la démonstration du poids des deux super-puissances, c’est aussi pour Nasser, une
victoire politique.
D- UN POIDS ECONOMIQUE POUR LE TIERS-MONDE ?
Manuel p 154-155
Les pays du Tiers-Monde mettent accent ds années 60 sur q° des rapports économiques inégaux et
dénoncent le néocolonialisme économique.
- CNUCED : en 1964, pour participer à la fixation du prix des matières premières : peu
d’efficacité (77 PED sur 120 pays présents)
- 1967 : Charte d’Alger du « groupe des 77 », visant à redonner au Sud une place satisfaisante
ds commerce mondial
Docs photocopiés
- => pays concernés décident d’agir : lors de la conférence d’Alger en septembre 1973 ils
prennent la décision d’imposer un Nouvel Ordre Economique International basé sur le
contrôle par chaque Etat de ses resources (sur le relèvement du tarif des matières
premières, sur une aide substantielle censée compenser préjudice exploitation coloniale)
=> de fait quelques semaines plus tard à la faveur de la guerre israelo-arabe le premier choc
pétrolier survient : l’OPEP décide du quadruplement du prix du pétrole.
OPEP : crée en 1960 pour revaloriser le prix du pétrole
-
Dialogue Nord Sud : signature en 1963 entre la CEE et l’Afrique francophone des accords de
Yaoundé renforcés par ceux de Lomé qui ouvrent les frontières du marché européen
aux produits de l’ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique)
III-
UN TIERS-MONDE ECLATE (DEPUIS 1975)
Faire deux fiches sur Afrique et Am Latine dans années 60-70 = cf manuel
Relever difficultés, diversité et moyens d’émergence
Dvt d’une mystique révolutionnaire dans Tiers-Monde : modèle sur URSS et Chine + autre sfoyers de
contestation :
-Révolution cubaine de 59 irradie presque tous le spays pauvres, notamment à travers la figure du
Che, qui acquiert une réputation internationale en dénoncant l’impérialisme éco et politi à la tribune
de l’ONU en 64, puis tente d’allumer des foyers de guérilla au Congo et en Bolivie.
A. LE DEVENIR DU NON ALIGNEMENT
Rester en dehors des conflits est un exercice difficile, y compris à l’époque de la détente car
les deux grands ne s’affrontent plus directement mais cherchent à étendre leur sphère d’influence et
règlent leurs comptes par alliés interposés ou dans le Tiers Monde.
De leur côté les pays non alignés sont souvent au pied du mur et doivent faire appel à
l’aide des pays développés pour résoudre leurs difficultés, or cette aide s’accompagne, même
implicitement, d’une promesse d’alliance politique, notamment lors des votes de l’Assemblée
Générale de l’ONU. Ces pays font également appel aux grands pour régler leurs conflits internes.
Ainsi l’Inde en 1971 signe un traité avec l’URSS avant d’attaquer le Pakistan qui lui est aidé par les
Etats Unis.
Divergences idéologiques :
Finalement le Tiers Monde se divise entre deux camps opposés, un pro-occidental
(Arabie Saoudite, Maroc, une grande partie de l’Amérique Latine) et un pro-communiste
(Cuba, Guinée, Mali, Irak, Algérie, …). Ce dernier camp semble le plus offensif grâce à des
personnages comme Fidel Castro et Che Guevara qui réunit en 1966 la conférence tricontinentale
afin de généraliser la guérilla contre les Américains. Sans grand succès par ailleurs.
Ces difficultés expliquent la rapide impuissance du mouvement des non alignés auquel la
disparition des blocs en 1991 ôte toute raison d’être. Mais son échec est également dû à la très
grande diversité qui marque ces pays même si leur effort de structuration régionale est également un
échec du fait des contradictions internes :
- Au sein du monde arabo-musulman entre les aspirations nationalistes et les liens religieux
(Confdération islamique) qui sont parfois contradictoires (voir aujourd’hui l’annulation du
sommet du monde arabe annulé en Tunisie)
- Au sein de l’OUA crée en 1963 entre le panafricanisme et la décision de ne pas toucher aux
frontières héritées de la colonisation.
- En Amérique Latine deux camps s’opposent nettement sur le plan politique.
B. LA CRISE ECONOMIQUE CREE PLUSIEURS TIERS MONDES.
La dépression mondiale, dont l’une des origines est la hausse des cours du pétrole affecte
gravement les pays du Tiers-monde. Ceux qui ne bénéficient pas de la rente pétrolière sont
pénalisés et la dépression conduit les pays développés à renforcer leur égoïsme.
La crise est un catalyseur qui sépare les pays du Tiers monde en plusieurs catégories que
nous connaissons déjà (NPI, PMA, Pays pétroliers, intermédiaires)
De tels bouleversements ont également des conséquences sur la solidarité politique qui avait
existé jusqu’alors entre ces pays.
C- DIVERSITE ET INSTABILITE POLITIQUE
Difficultés dans la construction d’états indépendants, Diversité des régimes politiques, tensions et
conflits depuis l’indépendance. Voir exemple du Rwanda : commémoration des 10 ans du génocide
Tutsi ou du génocide cambodgien (75-79, 2 m° morts).
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