Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 66 IV- EQUATIONS DIFFERENTIELLES. Objectifs: étudier les systèmes différentiels linéaires à coefficients constants et les équations différentielles linéaires scalaires d’ordre 1 ou 2. Rem: relier cette étude à l’enseignement des autres disciplines scientifiques (systèmes mécaniques ou électriques gouvernés par une loi d’évolution et une condition initiale, traitement du signal). Rem: étudier le comportement du signal de sortie associé à différents types de signaux d’entrée et de dégager la signification de certains paramètres ou comportements: stabilité, régime permanent, oscillation, amortissement, fréquences propres, résonance. On peut être alors amené à étendre la notion de solution (fonction C1 ou C2 par morceaux). 1. Equations différentielles linéaires. Objectifs:- Etudier les systèmes différentiels linéaires d'ordre 1 à coeffs constants, en relation avec la réduction des matrices Etudier les équations linéaires scalaires d’ordre 1 ou 2. Remarque: On prètera une attention particulière aux systèmes autonomes. Remarques préliminaires. Définition: une système d’équations différentielles est entièrement caractérisée par la donnée d’une fonction h : RxRnxRn Rp . Elle s’écrit en général h(x, y ,y’ ) = 0 Définition: Une solution d’un système différentiel est toute fonction : I Rn dérivable sur I et telle que x I, h(x, (x) ,’(x) ) = 0 Définition: Un problème de Cauchy est un problème différentiel du type suivant : On donne une fonction f : RxRn Rn . Rechercher les solutions de l’ équation différentielle y’ = f( x, y ) et satisfaisant à la condition initiale (0) = y0 donné. a) Systèmes linéaires à coefficients constants. Définition: Une solution sur un intervalle I de l'équation différentielle X' = A X, (où A est une matrice réelle ou complexe) est une fonction :I Rn ou Cn telle que t I, ‘(t) = A.(t) Théorème: Existence et unicité de la solution sur I du problème de Cauchy. Remarque: La démonstration de ce résultat est hors programme. § Pratique de la résolution de l'équation X'=A X, où A est une matrice réelle ou complexe ( par réduction de A à une forme diagonale ou triangulaire). b) Equations linéaires scalaires d’ordre 1 ou 2. Méthode: Equation (Ec) a(t) x' + b(t) x = c(t) où a. b et c sont continues : I R ou C. b Sur tout intervalle I où a ne s’annule pas, on pose g(t)=exp . Sur un tel I, la solution générale de a l’équation sans second membre (ESSM : a(t) x' + b(t) x = 0 ) est C.g(t). Une solution particulière de l’équation complète (Ec) peut être recherchée sous la forme (t). e g (t ) . La solution générale de (Ec) est alors la somme d’une solution particulière de (Ec) et de la solution générale del’ESSM. Théorème: Si a ne s'annule par sur I, l'ensemble des solutions est un espace affine de dimension 1. Etude sur des exemples du racccordement de solutions en un point où a s’annule. Méthode: Equation a(t) x" + b(t) x' + c(t) x = d(t) où a, b, c et d sont continues : I R ou C. L’équation sans second membre est a(t) x" + b(t) x' + c(t) x = 0 Théorème: Lorsque a ne s'annule pas sur I, il existe une unique solution du problème de Cauchy. Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 67 Remarque: La démonstration de ce résultat est hors programme. Théorème: Lorsque a ne s'annule pas sur I, l’ensemble des solutions de l'équation homogène est un espace vectoriel de dimension 2. Définition: Une base { x1, x2 } de cet espace vectoriel est un système fondamental de solutions, x (t ) x2 (t ) Définition: Le wronskien est W(x1, x2 ) = 1 . x1 ' (t ) x2 ' (t ) Méthode: Application à la résolution de l'équation par la méthode de variation des constantes. Proposition: Expression des solutions dans le cas où l'on connaît une solution de l'équation homogène associée ne s'annulant pas sur I. Exemple 1 : x' y z Résoudre le systéme différentiel y ' x z z' x y On est en présence d’un système diff linéaire, du 1er ordre, à coefs constants, sans sd membre 0 1 1 La matrice de ce système est A = 1 0 1 et le système s’écrit alors X’ = A . X. 1 1 0 1ère résolution. x’ = - y +z x’’= - y’+z’ = -x +z –x +y = -2x + y + z. x’’’= - 2x’ +y’+z’ = -2x’ +y - z On en tire x’’’ + 3 x’ = 0 y = (x’’- x’+2x) /2 z = (x’’+x’+2x) /2 ère La 1 équation a pour équation caractéristique s3 + 3 s = 0. La solution générale de cette équation est donc d’où on déduit et 3 t + C sin 3 t x’ = - B 3 sin 3 t + C 3 cos 3 t x’’ = - 3 B cos 3 t - 3 C sin 3 t x = A + B cos 3 t + C sin 3 t y = (2A - B cos 3 t - C sin 3 t + B 3 sin 3 t - C 3 cos 3 t)/2 z = (2A - B cos 3 t - C sin 3 t - B 3 sin 3 t + C 3 cos 3 t)/2 et donc x = A + B cos Resterait à détailler pourquoi, ainsi, on obtient bien exactement l’ensemble des solutions. On constate que x’+y’+z’ = 0 et que x.x’ +y.y’ +z.z’ = 0. Les courbes intégrales du système différentiel sont donc l’intersection des plans x+y+z = h et des sphères x2 +y2 +z2 = R2. Ce sont donc les cercles d’axe la tri-sectrice (1,1,1) 2ème résolution. 3ème résolution. Diagonaliser la matrice A… sur C. Valeurs propres : 1, i 3 , -i 3 ….. Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 68 Exemple 2 : 1°] Résoudre l’équation différentielle linéaire: y’ sin x - y cos x = - 1 2°] Résoudre l’équation différentielle linéaire: y’ sin x – 2 y cos x = - 1 – cos2x On est en présence d’équa-diff linéaires, du 1er ordre, à coefs non constants, avec sd membre 1°] a] L’équation sans sd membre est y’ sin x - y cos x = 0. x La solution générale est, sur tout intervalle I où sin(x) ne s’annule pas : y = C exp cos t sin t dt . a Sur Ik =] k, (k+1) [, yk = Ck exp([ln sin t )]ax ) = Dk sin(x), en prenant par exemple a= + k, 2 b] Une solution particulière de l’équation complète est h(x) = cos(x). (évidente) c] Sur un intervalle Ik = ] k, (k+1)[ , la solution générale de l’équation complète est donc k(x) = cos(x) + Dk sin(x). La constante Dk étant déterminée à l’aide des conditions initiales. d] Allons plus loin : Etude au voisinage de zéro. Pour x > 0 0(x) = cos(x) + D0 sin(x) . En 0 la limite est 1. ’0(0) = D0 Pour x < 0 -1(x) = cos(x) + D-1 sin(x). En 0 la limite est 1. ’-1(0) = D-1 On ne peut donc obtenir une solution dérivable sur ]-,+[ que si D0 = D-1 e] De plus en plus loin … De même On ne peut obtenir une solution dérivable sur ] (k-1),(k+1)[ que si Dk-1 = Dk f] Conclusion Sur un intervalle I quelconque de R les seules solutions sont (x) = cos(x) + D sin(x) . 2°] a] L’équation sans sd membre est y’ sin x – 2 y cos x = 0. x 2. cos t dt . sin t a Sur Ik =] k, (k+1) [, yk = Ck exp([ 2. ln sin t )]ax ) = Dk sin2 (x), en prenant par exemple a= + k, 2 La solution générale, sur tout intervalle I où sin(x) ne s’annule pas, est : y = C exp b] Une solution particulière de l’équation complète est h(x) = cos(x). (évidente ou variation de constante) c] Sur un intervalle Ik = ] k, (k+1)[ , la solution générale de l’équation complète est donc k(x) = cos(x) + Dk sin2 (x). La constante Dk étant déterminée à l’aide des conditions initiales. d] Allons plus loin : Etude au voisinage de zéro. Pour x > 0 0(x) = cos(x) + D0 sin2 (x) . En 0 la limite est 1. ’0(0) = 0 Pour x < 0 -1(x) = cos(x) + D-1 sin2 (x). En 0 la limite est 1. ’-1(0) = 0 On obtiendra donc une solution dérivable sur ]-,+[ pour toute valeur de D0 et D-1 dans IR e] De plus en plus loin … : De même On obtiendra une solution dérivable sur ] (k-1),(k+1)[ pour toute valeur de Dk-1 et Dk dans IR f] Conclusion Sur un intervalle I quelconque de IR les solutions sont (x) = cos(x) + Dk sin(x) sur chacun des intervalle Ik = ] k, (k+1)[ coupant I. L’ensemble des solutions acceptables est donc un espace affine dont la dimension est ègale au nombre d’intervalles dont l’intersection avec I est non vide ! ! ! g] Morale de l’histoire : La dimension de l’espace affine des solutions d’une équa-dif linéaire d’ordre n à coefs constants est bien « n ». Si les coefs sont non constants, il faut vous enlever cette « idée recue » du cerveau : la dimension peut être à peu près n’importe quel entier … Il faut une étude « k par k » ! Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 69 Exemple 3 : Résoudre l’équation différentielle linéaire x2.y’’ - 2.x.y’ + 2.y = 2 + x3 . sin x. On est en présence d’une équa-diff linéaire, du sd ordre, à coefs non constants, avec sd membre a] On n’étudie cette équation que sur des intervalles où x2 (coefficient de y’’) n’est pas nul. Sur R*+ , par exemple, on peut donc poser x = et ou t = ln(x). dy dy dt dy 1 d dy 1 d 2 y 1 dy 1 d2y Alors = et donc = + = dx dt dx dt x dx dt x dt 2 x 2 dt x 2 dx 2 L’équation (Ex) devient donc (Et) ( y - y ) –2 ( y ) + 2y = 2 + h(t) b] L’équation sans sd membre. ( y - y ) –2 ( y ) + 2y = 0 est à coefficients constants. L’équation caractéristique est s2-3s+2 =(s-1)(s-2) = 0. Donc la solution générale de l’équation sans sd membre est y = C1 et + C2 e2t = C1 x + C2 x2 c] Une solution particulière de l’équation complète. Avec le sd membre « 2 » une solution évidente est y = 1. Avec le sd membre « 2x3 sin x » aucune solution évidente ne saute aux yeux. d] Variation de constantes. On pose Et on impose la condition supplémentaire y = u x + v x2 sur l’intervalle R*+ . y’ = u + 2 v x. x 2 .y' ' - 2.x.y' 2.y x 3 sin x Le système (S) y u.x v.x 2 est alors équivalent à (S’) y ' u 2vx y u.x v.x 2 2 u ' x v' x 0 u ' v'2 x x.sin x Dans (S’) , les 2 dernières équations constituent un système linéaire de déterminant x 2. 0 x2 1 Sur R*+ on a donc u’ = 2 = - x.sin x, x x sin x 2 x On en tire u= et v’ = 1 x x2 1 0 x sin x x.sin xdx = x.cos x + cos xdx = x.cos x - sin x +C 1 = sin x. et v = - cos x + C2 d’où y = (x.cos x - sin x ) x +( - cos x ) x2 donc y = - x sin x . Finalement sur R*+, + (x) = 1 – x sin x + C1 x + C2 x2 espace affine de dimension 2 e] Allons plus loin : Sur R*-, le même calcul donne - (x) = 1 – x sin x + C3 x + C4 x2 En zéro, +(0) = 1 = - (0) , ’+(0) = C1 et ’- (0) = C3 ; ’’+(0) = -2+2C2 et ’’- (0) = -2+2C4 Les solutions de (Ex) définies , continues , 2 x dérivables sur R tout entier sont donc définies par 1 - x sin x C1 x C2 x 2 (x) = 1 - x sin x C1 x C2 x 2 si x 0 si x 0 qui est un espace affine de dimension 2 f] Attention : Si la solution générale de l’équation sans sd membre était y = C1 x3 + C2 x4 , alors les conditions de raccord en x = 0 n’imposeraient aucune condition aux constantes C1, C2, C3, C4, Les solutions de (Ex) définies , continues , 2 x dérivables sur R tout entier seraient alors définies par 1 - x sin x C1 x 3 C2 x 4 si x 0 (x) = qui est un espace affine de dimension 4 1 - x sin x C2 x 3 C4 x 4 si x 0 et non plus de dimension 2 (cf morale de l’exemple précédent !) Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 70 Exemple 4 :On pose A= 3 (tA) n 0 n ! x x(0) = = A , y y ( 0) 1 . Calculer exp(t A) = 2 2 x' En déduire les solutions du pb de Cauchy : y' 1 0 a] On constate que A= 3 1 = B + I avec B= 2 1 et I= 1 0 2 2 2 1 0 1 Or B2 = 3B, et Bn = 3n-1 B (récurrence évidente) d’où An = n Cnk B k = I + n C 0 k n 3k 1 B 1 1 4 1 B Cnk 3k 1 B = I + 3 0 3 1 4n 1 n 1 tn On peut donc écrire exp(tA) = ( ) I + t B = et I + (e4t-et)B 3 0 n! 3 0 n! x(t ) 1 = exp(tA) . b] La solution du problème proposé est donc y (t ) 0 1 C’est à dire x(t) = et + (e4t-et).2 3 1 y(t) = + (e4t-et).2 3 C’est à dire An = I + n n Ex1**Résoudre les équations différentielles linéaires: a] y’ cos2 x - y = exp( tan x ) c] x.y’ - 2.y + x = 0 e] 2 ( x - 1). y’ +y = x2+sin 2.x. b] - y’ sin x + y cos x = 1 d] x.y’ ln x - ( 1+ 3 ln x ).y = 0 Ex2**Pour cette dernière équation, déterminer un développement limité à l’ordre 4 en 0 de celle des solutions f qui vérifie f(0) = 0. Ex3**Résoudre les équations différentielles linéaires: a] y’’ + y = cos x. b] y’’ - 3 y’+ 2 y = 2. c] x2.y’’ - 2.x.y’ + 2.y = 2 + 2.x3 . sin x. Ex4*Résoudre l’équation différentielle 2.x.y.y’ - y2 + 3 x2 = 0. Ex5* 1°] Résoudre les systémes différentiels x' x' 4 x 3y 9z 1 x 2y z b] (S2) y ' 3x 4 y 9 z t a] (S1) y ' 2 x 4 y 2 z z ' x 2 y z x '' 3x y et c] (S3) y '' 2 x 2 y e2 t x ' 3x y e] (S5) y' 2 x 2 y z ' 3 x 3 y 8 z t 2 4z x '' 2 x d] (S4) y '' 3x 4 y 12 z z '' x 2 y 5z f] (S6) 2°] On pose A= 3 1 . Calculer exp(t A) = 2 2 x' y z y ' x z z' x y (tA) n 0 n! Comparer aux résultats du 1°] (S5) Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 71 Ex6*Résoudre le système (S6) xy'' yx zz de toutes (ou presque) les manières possibles. z' x y a] Par diagonalisation. b] En transformant le système (si c’est possible) en un système équivalent constitué d’une équation d’ordre 3 (en x par exemple) et de 2 équations donnant y et z en fonction de x et de ses dérivées...Et si ce n’est pas possible!??? n ( tA) c] En calculant exp(t A) = 0 où A est la matrice du système. n! d] en utilisant des intégrales premières. e] Interprèter le sysème Physiquement : P(x, y, z) z - y recherche des lignes de champs du champ de vecteurs Q(x, y, z) x - z R(x, y, z) y - x Ex7**Déterminer les fonctions f 2 fois dérivables telles que f ’(x) = f (1-x). On montrera que f est solution d’une équation différentielle qu’on résoudra, puis on en tirera les conclusions qui s’imposent Ex8**Résoudre le système différentiel (S) x' t. x (1 t ). y (1 t ) 2 y' x 2 2 t . y t .(1 t 2 ) On pourra vérifier que ( x = t2 + 1, y = t) est solution du système sans second membre associé à (S), puis trouver une autre solution simple... 2. Notions sur les équations différentielles non linéaires. Objectifs: En dehors du cas des équations à variables séparables, tout exercice d’intégration d’une équation différentielle non linéaire ou d’un système autonome devra comporter l’indication d’une méthode. Equations différentielles à variables séparables ; cas particulier des équations incomplètes. On illustrera la notion de courbe intégrale. Définition: Un système de 2 équations différentielles du 1er ordre est dit autonome si il est de la forme : dx dt ( x, y ) (S) où et ne dépendent pas de t dy ( x, y ) dt Définition Si et sont des fonctions de classe C1 sur un ouvert de IR2, les trajectoires sont les graphes des solutions de (S) Définition : Courbes intégrales du champ de vecteur Théorème: Existence et unicité d’une solution maximale du problème de Cauchy. (démo hors programme). § Algorithme de recherche de solutions approchées d’une équa-diff scalaire d’ordre 1 ou d’un système autonome de 2 équations d’ordre 1 par la méthode d’Euler. § Exemples de construction de courbes intégrales d’une équa-diff, de trajectoires d’un système autonome de 2 équations différentielles d’ordre 1. Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 72 Exemple : 2 2 Trouver les solutions de l’équation d y2 d x2 =1 dx dy Si f est une solution de (E) alors f doit être un C2 difféomorphisme 1 f ' ' f 1 et f a pour dérivée seconde donc f est solution de y ’’( 1 - 3 ) = 1 3 1 y' f' f –1 Si donc on pose t = y ’, t est solution de l’équation à variables séparées (E2) t’ (1-1/t3) = 1. On intègre en introduisant une primitive F(t) = t + 1 de (1-1/t3) d’où (E2) 2 2t F’(t).t’ = 1. Les solutions de (E) vérifient donc 1 = x – x0 , y ’ = t } 2t 2 dy dy dy On transforme = t’ = t en = (t - 1/t2) dx dt dt {F(t) = t + d’où y-y0 = t2/2 + 1/t Finalement les solutions s’obtiennent par étude du graphe de 1 2t 2 t2 1 y - y0 = + } t 2 x – x0 = t + On y lit que l’équation différentielle initiale admet 3 solutions correspondant respestivement à t ] - , 0[,t ] 0, 1 [,t ] 1, + [. Ex1**Résoudre les équations différentielles suivantes: a] y. y ’’+ y ’2 /2 = 1/ y2 c] y’ = ex+y e] x = y ’ + exp( y’) b] y2 + y ’2 = 1 d] (1+ y’) cos (x+y) = y. y ’ f] y3 - y ’3 - 3 ayy’ = 0 Ex3**On donne l’équation diff (E) ( x + y y’ )2 (x2 + y2) - (x2 - y2+ 2 x y y’) 2 = 0 . a] Intégrer (E) en utilisant les coordonnées polaires. b] Etudier les courbes intégrales. c] Ecrire l’équation obtenue en faisant « y=tx ». Ex2**Résoudre l’équation (E) y2 ( x + y y’ )2 - (x2 + y2) ( x y’ - y ) 2 = 0 en utilisant les coordonnées polaires. Ex4**Trouver les solutions de l’équation d 2 y d 2 x =1 d x2 d y2 Ex5**On donne l’équation différentielle (E) x y y’’ = y’ (2 x y’ + a y) Effectuer le changement de fonction u = x y’/y pour intégrer cette équation. Ex6**On donne l’équation différentielle a] Intégrer cette équation différentielle. b] Etudier les courbes intégrales. (E) (1+x2) y’ = 1 + y2 . Pc* - Analyse – JFBoutemy Page 73 Ex7**On donne la famille des courbes (C ) y3 = (y2 - x2 ). a] Déterminer l’équation différentielle de cette famille de courbes, c’est à dire une relation entre x, y, coordonnées d’un point d’une des courbes de la famille, et y ’ pente de la tangente à la courbe (C ) en ce point. b] Une courbe ( ) est dite orthogonale à la famille (C ) si et ssi par tout point M de () il passe une courbe de la famille (C) et si les tangentes en M à () et à (C) sont orthogonales. Déterminer les courbes orthogonales à la famille (C ) du a]. Ex8**On donne la famille des cercles (C ) tangents en O à Oy. a] Déterminer l’équation de cette famille de cercles. b] Déterminer les courbes orthogonales à la famille des cercles (C ) ci-dessus. Ex9**La tangente en M à une courbe ( ) coupe l’axe Ox en T. Déterminer les courbes ( ) telles que || MT || = a (constante ). (On peut prendre comme paramètre t, mesure algébrique de OT, ou mieux encore, v tel que y = a / ch v ) Ex10**La tangente en M à une courbe ( ) coupe l’axe Ox en T, la normale à ( ) coupe l’axe Ox en N. Déterminer les courbes ( ) telles que OT = a (constante) ON Examiner de plus près l’éventualité a = -1 Ex11**Un point M # O étant donné, on désigne par M la perpendiculaire en O à OM. La tangente en M à une courbe ( ) coupe M en T ’, la normale à ( ) coupe M en N ’. Déterminer les courbes ( ) telles que l’aire du triangle M T ’ N ’ soit une constante a.