http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/06/09/001-
sexisme-medias-csf.shtml
Selon Béatrice Alain, du Conseil québécois sur le tabac et la santé, les jeunes dont les acteurs
préférés fument à l'écran courent 16 fois plus de risques d'adopter une attitude favorable
envers la cigarette. http://jacbro13.com/uqo/texte/beatricealain.doc
La publicité médicale pour des produits pharmaceutique et boissons stimulantes influence la
consommation de médicaments selon M. Luc Bonneville, professeur à l'École des sciences de
l'information de l'Université d'Ottawa.
http://www.jacbro13.com/uqo/bonneville.htm
Les héros proposés aux jeunes influencent leur conception de la virilité et leur construction de
la masculinité; cette influence a été constatée dans la majorité des 20 fusillades survenues en
milieu scolaire aux États-Unis, selon Yanick Dulong, doctorant en Sociologie à l'Université
Carleton, Ottawa. http://www.lmsi.net/spip.php?article877
La société canadienne de pédiatrie (SCP) confirme que la consommation médiatique touche le
déficit d'attention et l'hyperactivité, les comportements agressifs et la violence, le tabagisme,
l’alcoolisme, la mauvaise alimentation, l’obésité, une faible estime de soi, les attitudes et
comportements sexuels à risque.
http://www.cps.ca/Francais/sujets/MediaScope/index.htm
4) AMÉLIORER LA PROTECTION DES JEUNES CONTRE LES «MATÉRIELS NUISIBLES»
Devant cette pléthore d'impacts négatifs, force est de constater que notre loi de protection du
consommateur ne suffit pas -et ne peut suffire seule- à protéger les enfants et les ados de la
publicité et de la surconsommation médiatique. Elle ne les protège pas du contenu transmis sur
divers écrans tels que l'ordinateur, les consoles de jeu, les ipod, les jeux de hasard en ligne, les
chansons misogynes, etc. Les parents ont besoin d'être renseignés sur les impacts négatifs si l'on
veut qu'ils puissent encadrer la consommation médiatique de leur enfant.
LES SOLUTIONS NE TOMBENT PAS DU CIEL
Considérer que les médias ont tous les droits de diffuser et reprocher aux parents de mal élever ou
de mal protéger leur enfants n'est pas une piste acceptable. Il faut innover, il faut oser, c'est un
enjeu de civilisation comme l'affirmait récemment Donald Cuccioletta, professeur à l'Université du
Québec en Outaouais. http://www.jacbro13.com/uqo/donald.htm
ÉDUQUER AUX MÉDIAS
Ici et ailleurs dans le monde, on a constaté que, parmi les solutions envisagées, la plus efficace et
la plus durable consistait à ÉDUQUER les enfants et les ados à la consommation éclairée des
médias; et c'est ici que l'intervention de l'État pourrait servir à coordonner les efforts de plusieurs
ministères concernés par les dommages et la prévention. Les parents et les enseignants du XXIe
siècle ont besoin d'éducation aux médias; ils ont besoin de prendre connaissance des dommages
que la surconsommation médiatique, y compris la pub, entraîne chez les jeunes.
OEUVRER DE CONCERT
En utilisant les preuves accablantes recueillies par des scientifiques du monde entier, en
coordonnant les efforts de milliers d'intervenants auprès des jeunes, notre société pourrait
protéger plus efficacement sa population-jeunesse, renseigner les familles et outiller ses écoles en
matière de consommation médiatique éclairée. Évidemment, il faudra prendre des précautions pour
que l'éducation aux médias échappe au puissant lobby médiatique et qu'elle ne se limite pas à
redorer l'image d'une industrie qui s'est livrée à des abus comparables à ceux commis par les
industries du tabac et de la malbouffe.
CE 20E ANNIVERSAIRE NOUS FOURNIT UNE OCCASION EN OR
Le 20e anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'enfant nous donne l'occasion
d'inviter les décideurs politiques et médiatiques et les gouvernements familiaux à prendre des
mesures concrètes et positives pour «protéger les enfants contre les matériels qui nuisent à leur
bien-être»? http://www.droitsenfant.com/cide.htm
SOURCE :
Jacques Brodeur, 493, rue Ste-Julie, Trois-Rivières, 819-379-2132
Jacques Brodeur a enseigné durant 30 ans et réside en Mauricie. Il est membre de l'association des
retraités de l'enseignement du Québec, AREQ, du secteur Cap-de-la-Madeleine. Il est bénévole
pour l'organisme à but non lucratif Edupax et conseiller en matière de prévention de la violence et
développement de saines habitudes de vie auprès de plusieurs écoles et commissions scolaires. Il