NOUES-TU LES LIENS DES PLEIADES ? Les vacances de fin d’année et du nouvel an viennent de commencer. La plupart d’entre nous vont passer ces vacances à Tahiti ou peut-être dans certaines îles, pas trop loin d’ici. Peut-être y en a-t-il certains qui pensent dépasser les limites de la Polynésie, aller en Nouvelle-Zélande, ou en Amérique, ou peut-être même en Europe, en quelques battements d’ailes. C’est loin, tout ça, et c’est cher pour y aller. Alors nous nous contentons souvent de rêver de ces pays lointains, en espérant qu’un jour nous aurons nous aussi l’occasion d’y aller. Mais moi, ce matin, je vous propose des voyages dans des endroits tellement lointains que si vous filiez là-bas sans vous arrêter, à la vitesse d’un Airbus d’Air Tahiti Nui, même au bout de vingt ans, vous n’auriez pas encore fait le quart de la moitié de la milliardième partie du voyage ! Vous imaginez ça ? Vous êtes dans le même appareil, à 1 000 km à l’heure, et au bout de vingt ans, vous êtes encore au tout début d’un immense voyage que vous ne terminerez jamais ! C’est à vous dégoûter complètement des voyages, au point que vous dites : « Ah ! non. Au lieu de rêver à des choses impossibles, je préfère prendre ma Toyota dernier modèle et aller faire le tour de l’île. C’est plus sûr ! » Pourtant le voyage que je vous propose, ce matin, n’est pas un voyage impossible, même si au bout de vingt ans, à 1 000 km à l’heure, vous n’en êtes toujours qu’au tout début. Quand on veut faire un grand voyage, avant même de prendre l’avion, qu’est-ce qu’on commence à faire ? On se fixe d’abord une destination : Japon ? Hawaï ? Italie ? Et puis on se renseigne sur ces pays. Et puis on se demande avec qui on fera ce voyage. Est-ce qu’on le fera seul, ou à deux, ou en famille, ou avec des amis. Et puis on se met à compter l’argent qu’on a, pour voir si ça sera suffisant. On se préoccupe aussi de son passeport et de l’agence de voyages qu’on va contacter pour retenir le ou les billets, d’avion ou de bateau. Pour le voyage dont j’aimerais vous parler, si on commençait par fixer notre destination ? Après avoir consulté mon guide des voyages, je vous propose non pas une, mais deux destinations. Les Pléiades et Orion. Je devine, à votre manière de me regarder, que vous vous dites : « Quoi ? Qu’est-ce qu’il nous raconte, celui-là ? Les Pléiades et Orion, c’est pas des pays ! » Je le sais autant que vous. Ce ne sont pas des pays qu’on trouve sur terre. Ce sont des endroits qu’on trouve très très loin de chez nous, tellement loin que vous pourriez penser qu’on n’y arrivera jamais. Si c’est ce que vous pensez, je vous préviens tout de suite que vous vous trompez complètement. On va le voir tout à l’heure. Si on cherchait maintenant quelques renseignements sur ces deux destinations, les Pléiades et Orion ? Voici un texte tiré de mon guide des voyages, un texte qui nous donne quelques renseignements sur Orion et les Pléiades. Job chapitre 38. C’est dans la Bible, mon guide des voyages. Car dans la Bible est indiqué tout ce qu’il faut savoir pour le plus grand des voyages, de la terre au ciel, du ciel à la terre, pour rayonner sans limite à partir d’ici, à travers l’immensité. Bon. Lisons donc les deux questions que Dieu nous pose dans Job 38:31 : Noues-tu les liens des Pléiades, ou détaches-tu les cordages d’Orion ? Les liens des Pléiades. De quoi s’agit-il ? Les Pléiades. En tahitien, les Pléiades s’appellent Matarii, les petits yeux, ou les yeux royaux. Quand les Pléiades commencent à se lever, dans notre hémisphère sud, en novembre, c’est le signal que les récoltes se préparent. En Japonais, les Pléiades s’appellent Subaru, qui signifie Unité. Les Pléiades sont un amas d’environ 1 400 étoiles, c’est-adire 1 400 soleils. Elles sont situées entre 360 et 560 années lumière de la terre, c’est-à-dire, pour les plus proches, à environ … [3 600 000 000 000 000]. Vous arrivez à lire ce chiffre ? Trois millions six cent mille milliards de km de la terre. Si vous filez à 1 000 km à l’heure, il vous faudra environ 150 milliards de jours pour arriver aux premières Pléiades, c’est-à-dire seulement 400 millions d’années. Et pour arriver aux dernières Pléiades, il vous faudra patienter pendant encore 150 millions d’années. Votre voyage à 1 000 km/h, sans vous arrêter, n’aura duré que 550 millions d’années. C’est quand même un peu beaucoup. Les Pléiades sont surtout visibles dans l’hémisphère nord. Dans notre hémisphère sud, on peut les voir, assez basses sur l’horizon, en direction du nord où elles clignotent faiblement, comme si elles étaient dans une sorte de brume. Ceux qui ont une très bonne vue peuvent voir à l’œil nu jusqu’à 9 étoiles : Alcyone. Une étoile qui tourne autour d’elle la cache à intervalles réguliers, comme le montre ce croquis. Alcyone apparaît, puis disparaît, apparaît encore, puis disparaît. C’est pourquoi on dit qu’Alcyone est une étoile à éclipses. C’est une géante bleue, 1 400 fois plus lumineuse que le soleil. Puis il y a Atlas, une étoile géante bleue-blanche autour de laquelle tournent deux étoiles plus petites. Il y a Electre, une géante qui a tendance à rougir. Maia, une géante bleue-blanche, 660 fois plus brillante que le soleil. La 5e étoile des Pléiades qui peut se voir à l’œil nu est Mérope, 630 fois plus brillante que le soleil, mais son éclat varie. Parfois elle brille plus, parfois elle brille moins. 6e étoile, Taygète. C’est une étoile triple : deux étoiles tournent autour d’elle. Il y a aussi Pléioné, c’est une étoile dont la luminosité varie. Célaéno, une étoile ordinaire. Astérope, une étoile double. Les Pléiades sont enveloppées dans une légère nébulosité. Ces centaines d’étoiles avec leur nébulosité sont superbes à contempler dans une lunette astronomique. C’est alors que le texte de Job prend tout son sens : Noues-tu les liens des Pléiades… ? Ces liens des Pléiades, ne sont-ils pas cette nébulosité qui relie entre elles les étoiles des Pléiades, comme s’il y avait entre elles de douces influences, comme des liens de soie ? Des liens qu’on ne pouvait pas voir, du temps de Job. Mais on les voit maintenant, grâce aux télescopes modernes. Ces liens ne sont pas notre œuvre. Nous les constatons, nous les admirons. Elles sont l’œuvre de leur Créateur, pour des raisons qui nous échappent. Noues-tu les liens des Pléiades, demande Dieu à l’homme qui se croit malin, ou détaches-tu les cordages d’Orion ? Orion et ses cordages, notre seconde destination, une destination plus lointaine que les Pléiades et ses liens. En effet, Orion se situe entre 650 et 1 500 années lumière de nous, c’està-dire entre 6 500 000 milliards et 15 000 000 de milliards de kilomètres de nous. Ce n’est pas tout à fait la porte d’à côté. Orion n’est pas une étoile. C’est une constellation, la constellation d’Orion, un ensemble d’étoiles visibles à l’œil nu, des étoiles qu’on peut relier entre elles par des lignes. Cela donne deux trapèzes avec Bételgeuse, Bellatrix, Rigel, Saïph, deux trapèzes qui ont un petit côté commun, avec trois étoiles bien alignées qui forment le baudrier d’Orion : Alnitak, Alnilam, Mintaka. Bételgeuse est une étoile supergéante rougeâtre, une des plus grosses étoiles connues. Son diamètre est 800 fois plus grand que celui du soleil et son éclat dépasse 10 000 fois celui du soleil. Rigel est une supergéante bleue. Son diamètre est de 116 millions de km, 84 fois plus grand que celui du soleil. Alnitak est une supergéante bleue. Regardez la petitesse du soleil, comparé à elle. Alnilam et Mintaka sont aussi des étoiles supergéantes. A l’intérieur des deux trapèzes qui forment la constellation d’Orion, il y a de très nombreuses étoiles et surtout plusieurs magnifiques nébuleuses. Par exemple, la grande nébuleuse d’Orion, une espèce de caverne à environ 1 500 années lumière de la terre. A 1 000 km/h, notre voyage sans escale jusque là-bas ne durera qu’un peu plus d’un milliard d’années. L’ouverture de cette grande nébuleuse a environ 30 années lumière de large, quelque chose d’immense et d’une beauté sublime. Et les cordages d’Orion ? Les voici, ces cordages qu’aucun œil d’homme ne pouvait contempler du temps de Job, et Job lui-même ne savait pas de quoi Dieu lui parlait quand il lui demandait : Détaches-tu les cordages d’Orion ? Des cordages gigantesques de vapeurs ou de poussières inconnues, illuminés par les étoiles géantes qu’ils nouent entre elles. A l’époque de Job, on n’avait pas la moindre idée de leur existence. Mais leur Créateur les avait déjà noués. Ne les oubliez pas, ces cordages d’Orion que le Seigneur lui-même à noués ! Et qui pourrait dénouer ce qu’il noue ? Qui pourrait fermer la porte qu’il nous ouvre ? Quand nous serons là-bas un jour avec lui, nous pourrons lui dire : « Seigneur, félicitations pour les cordages d’Orion ! Tout est bien, lié et tressé par toi. Merci, parce que tu as noué les Pléiades et attaché Orion, parce que tu as détaché nos liens pour nous lier à toi, à notre Père, à la famille du ciel, et à toute cette splendeur ! » Une autre merveille d’Orion, la nébuleuse de la tête de cheval, parce qu’on y découvre ce qui ressemble vraiment à une tête de cheval, mais une tête vraiment gigantesque. Car rien que dans cette petite boucle, au sommet de la tête, là ou ça brille, on pourrait faire rentrer cent systèmes solaires, c’est-àdire le soleil avec toutes ses planètes cent fois ! Cette nébuleuse se trouve près d’Alniitak, la première des trois étoiles en ligne droite du baudrier d’Orion. Souvenezvous qu’Alnitak est une supergéante près de laquelle le soleil ne serait qu’un nain à peine visible. Regardez ces vapeurs, ces nébulosités, qui montent des nuages lumineux. En bas, à gauche, sous Alnitak, un énorme cyclone masque une étoile supergéante, tandis qu’un peu en bas, à gauche de la tête de cheval, dans le noir d’épais nuages, il y a une ouverture bleutée. Regardez tout cela sur une photo un peu plus grande. L’ouverture bleutée apparaît mieux ici. Sur cette image, vous voyez la tête de cheval toute petite, en bas, à gauche, et les trois étoiles du baudrier d’Orion. Tout cela ressemble à des coraux géants de l’espace avec des poissons bleus, illuminés par des projecteurs. Tandis qu’on observe tout cela, si on se demandait maintenant avec qui on aimerait faire ce voyage. Vous aimeriez contempler, seuls dans votre coin, des spectacles aussi merveilleux que ceux-là, des spectacles que rien sur terre ne saurait égaler ? Les liens des Pléiades, les cordages d’Orion pour toi tout seul, en égoïste ? Ah ! non, tu veux que ta famille, tes frères, tes amis soient aussi avec toi. Tu veux tout faire pour qu’ils soient eux aussi du voyage. Et l’argent pour le voyage : il en faut combien ? Il en faut tellement que tout l’or du monde ne suffirait pas. Alors inutile de fouiller dans vos fonds de tiroirs. Question argent, le voyage vers Orion est à l’eau, je vous le dis carrément. En ce qui concerne les moyens de transport, une question capitale, notre voyage est encore à l’eau. Car comment pourrions-nous y aller, là-bas ? En deltaplane ? A bord de la navette Endeavour ? Et même si nous volions à la vitesse de la lumière, à 330 000 km par seconde, il nous faudrait 360 ans pour atteindre les premières étoiles des Pléiades, 650 ans pour atteindre les premières étoiles d’Orion, 1 500 ans pour plonger dans le gouffre de la grande nébuleuse d’Orion et nous suspendre à ses cordages. Mais si ce voyage est vraiment à l’eau, pourquoi en parler ? Pour montrer ce que Jésus veut faire pour nous. Les anges, plus rapides que l’éclair, peuvent se déplacer d’un point à l’autre de l’univers. Nous ne sommes pas des anges, et nous n’avons pas leurs pouvoirs. Mais s’il nous est impossible, dans notre situation actuelle, de nous déplacer comme eux, notre nature va changer. Alors nous pourrons faire un jour cet incroyable voyage, un voyage qui nous est offert ! Celui qui nous l’offre est digne de confiance. Voici ce qu’il a promis : Je vais vous préparer une place. Et quand je m’en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Qui a fait cette promesse ? Celui qui a noué lui-même les liens des Pléiades et attaché les cordages d’Orion. Et j’ai comme l’impression que lorsqu’il nous emmènera vers le lieu qu’il nous a préparé, notre chemin passera par les splendeurs de la grande nébuleuse d’Orion. Il reste une chose pour ce voyage, la chose la plus importante. Il s’agit de notre passeport. Quand nous voulons aller dans un autre pays, il faut que nous ayons un passeport. Vous pouvez vous adresser à la meilleure agence, avoir l’argent qu’il faut, avoir votre billet, mais si vous perdez votre passeport, vous êtes refoulé du pays où vous voulez entrer. Faut-il un passeport pour le voyage vers les cordages d’Orion ? Oui. Et pas n’importe quel passeport. Pas le passeport de l’Union européenne. Pas le passeport américain ni le passeport chinois. Avec ces passeports-là, vous êtes tout juste bons à être refoulés vers la terre, la terre que vous aimez tant, qui deviendra bientôt invivable et où vous périrez, si vous n’avez pas l’autre passeport. Un passeport qui indique clairement non pas que vous êtes un citoyen français ou tunisien, mais un citoyen du ciel, un membre de la famille divine, un concitoyen des saints. Un passeport qui indique que vous adhérez au royaume des cieux et que vous obéissez à ses lois. Un passeport inscrit sur vous. Pas la peine de le sortir de votre poche et de le montrer. Vous exprimez ce passeport. Comme le sceau de Dieu. C’est sur vous. Avec seulement cela, nous sommes déclarés aptes à contempler de près les gloires de Dieu, sans défaillir, et à y vivre pour l’éternité. Les liens des Pléiades, les cordages d’Orion. Il n’y a pas que cela dans l’immensité sans limite de la création. Ici, chaque point lumineux n’est pas une étoile, mais une galaxie, et chaque galaxie contient des centaines de milliards d’étoiles. Le ciel est bon marché, mes amis. Et Dieu est si bon pour les petits êtres envieux, ingrats, mesquins, méchants et hypocrites que nous sommes. Ah ! vivement qu’il nous change, afin que nous puissions nous réjouir avec lui des merveilles qu’il nous prépare !