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habitudes et l’hygiène du sommeil et de renforcer les donneurs de temps.Cet article
propose une mise en perspective des questions que l’on a pu se poser dans le cadre
d’une pratique de pédopsychiatrie en Service de Santé mentale. En effet, ce
pourcentage non négligeable d’enfants mérite que l’on s’y intéresse. Les plaintes des
familles forcent le besoin et l’intérêt pour leur prise en charge. Pour ce faire, nous
nous sommes tout d’abord intéressés à la littérature et aux différentes options
thérapeutiques.Il est important de préciser que les écrits spécifiques sur le sujet
sont assez récents et les différentes études renvoient à de nombreux biais auxquelles
elles sont souvent confrontées. En effet, et nous l’avons expérimenté dans notre
démarche, en pratique, il peut être parfois difficile d’avoir accès à ces populations
d’enfants ainsi qu’à leurs parents en Service de Santé Mentale. Dans la majorité des
cas, le diagnostic de TSA est posé dans les centres de référence, et les institutions
où les jeunes peuvent résider orientent rarement pour des troubles du sommeil. Nous
nous montrerons d’emblée prudents concernant les généralités qui seront avancées.
Par la suite, nous avons contacté divers intervenants dans la clinique de l’autisme
ayant une pratique quotidienne de ce public cible. Nous avons également rencontrés
des parents d’enfants dont le diagnostic d’autisme avait été posé au préalable, pour
des entretiens semi-structurés sur le sommeil de leur enfant. Deux vignettes
cliniques viendront illustrer ces entretiens.
C’est donc une visée de compréhension qui a suscité le désir de mener une réflexion
centrée sur les discours des parents et des enfants, quand ceux-ci souhaitaient
s’exprimer, pris au centre d’une situation complexe. Au-delà de l’impact immédiat