Correction T.P 6 : vision des couleurs Activité 1 Résultat obtenu pour UN SUJET ayant visionné une image colorée (d’après le logiciel EduAnatomist) Résultat obtenu par superposition pour HUIT SUJETS ayant visionné une image colorée (d’après le logiciel EduAnatomist) Remarques : La zone activée est plus étendue que pour un seul sujet mais elle reste localisée dans la même région cérébrale. l’image anatomique individuelle IRMsujet131331anat permet de mettre en évidence l'activation spécifique de l'aire visuelle dite V4, sensible à la couleur, et située au niveau du lobe occipital. Sans être identiques d’un individu à un autre, les aires fonctionnelles visuelles impliquées dans la vision des couleurs sont donc situées dans des régions semblables pour différents individus de l’espèce humaine, c'est-à-dire au niveau du lobe occipital, ce qui est un argument en faveur d’une organisation préexistante des neurones de l’aire visuelle mise en évidence. Ces aires sont distinctes des aires impliquées dans la vision des mouvements (voir activité 2). Activité 2 Résultat obtenu pour UN SUJET ayant visionné un objet en mouvement (d’après le logiciel EduAnatomist) L’image anatomique individuelle IRMsujet131331anat permet de mettre en évidence l'activation spécifique de l'aire visuelle dite V5, sensible au mouvement, et située au niveau de la région temporo-occipitale. Les aires fonctionnelles visuelles impliquées dans la vision des mouvements sont donc distinctes des aires impliquées dans la vision des couleurs. Activité 3 Q1 et 2 : étude des trois graphiques Bilan : Le cortex visuel chez l’adulte est organisé en groupes de neurones : certains de ces neurones sont activés par l’œil droit uniquement, d’autres par l’œil gauche, beaucoup le sont par les deux. Lorsqu’une privation sensorielle par suture des paupières de l’œil gauche est réalisée chez un chaton entre sa naissance et 2,5 mois, on constate que les groupes sont réorganisés, on ne trouve plus que des neurones activés par l’œil droit (le chaton restera alors aveugle de l’œil gauche), ce qui démontre une certaine plasticité cérébrale. Lorsque la suture de la paupière est réalisée chez un chat adulte, les groupes de neurones existants ne sont pas modifiés qualitativement mais quantitativement : le nombre global de neurones impliqués dans la perception visuelle diminue à peu près dans les mêmes proportions. Tout ceci met en évidence l’existence d’une période critique de développement où la plasticité cérébrale est forte (entre la naissance et 2,5 mois chez le chat, pendant celleci la distribution des groupes de neurones peut varier. L’environnement conditionne donc la mise en place de l‘architecture des réseaux de neurones du système nerveux donc une certaine plasticité cérébrale. Q 3 : étude du document Bilan : La répétition d’un même geste entraine une augmentation du nombre de corps cellulaires dans la région étudiée, il existe donc encore une certaine plasticité cérébrale chez l’adulte. L’arrêt de ce geste va provoquer dans une moindre mesure la disparition de quelques corps cellulaires. L’apprentissage nécessite donc la sollicitation répétée des mêmes circuits neuroniques pour qu’ils soient parfaitement maintenus.