Lettre de Gargantua à Pantagruel

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Correction du commentaire composé : Extrait du chapitre VIII de Pantagruel (1532)
Lettre de Gargantua à Pantagruel « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Note préliminaire : pour permettre la distinction aisée des différentes parties et articulations du devoir, j’ai
introduit des titres (en caractères gras et soulignés) et des tirets. J’ai aussi indiqué en caractères gras les « mots
clés » de chaque partie. Ces indications ne doivent évidemment pas figurer dans un commentaire composé rédigé.
Introduction
Présentation de l’auteur et de l’œuvre : Rabelais, écrivain humaniste de la Renaissance, publie en 1532, sous le
pseudonyme d’Alcofribas Nasier (qui est l’anagramme de son nom), le roman épique Pantagruel, dont le titre est
« Les horribles et espoventables faicts et prouesses du très renommé Pantagruel Roy des Dipsodes, filz du grand
Géant Gargantua, composez nouvelllement par maistre Alcofribas Nasier ».
Ce roman de géants, qui parodie les chansons de gestes médiévales, rencontre un grand succès, mais il est aussitôt
condamné par la Sorbonne, qui est la faculté de théologie de Paris. Le réalisme pittoresque, la riche imagination
mêlée à une fantaisie débridée, alliés à toutes les formes du comique dont Rabelais use et abuse et à ses inventions
verbales d’une richesse prodigieuse, s’ils contribuent au succès du roman, ont aussi contribué à la censure dont son
œuvre a été l’objet.
Présentation de l’extrait étudié : L’extrait que nous étudions est situé au chapitre VIII du roman, qui en compte
vingt-trois. Il contraste, par son ton sérieux, avec l’ensemble de l’œuvre racontant les aventures du géant. C’est
une lettre, à dimension argumentative et à visée clairement éducative et didactique, envoyée par le géant et roi
Gargantua à son fils Pantagruel, géant et prince envoyé à Paris pour étudier. Elle nous permet de découvrir un
Rabelais profondément humaniste, qui partage sa vison de l’instruction et de l’éducation humanistes, très
innovante, équilibrée et étonnamment moderne. Il accorde en effet une place importante, non seulement à l’étude,
même si elle parait, à la mesure du géant, quelque peu « encyclopédique », mais aussi à l’expérience , à la réflexion
morale, à la foi religieuse et à la culture physique, attestant de l’intérêt nouveau accordé, par le courant de pensée
humaniste, à l’homme dans sa globalité, « corps et âme ».
Annonce du plan : Nous étudierons dans ce texte les marques de l’écriture épistolaire, la structure ainsi que les
grandes lignes de l’éducation humaniste, afin de dégager les caractéristiques humanistes et la double perspective
didactique et éducative de ce texte.
Développement
I. Les indices de l’écriture épistolaire et les thèmes contenus dans la lettre
A. les indices de l’écriture épistolaire
L’extrait, en dépit de son caractère fictif, puisqu’il s’agit d’un extrait de roman, comporte tous les éléments qui
caractérisent l’écriture épistolaire : la présence d’un épistolier (je), celle du destinataire du message (tu) qui ne
se manifeste pas, l’indication du lieu et du moment d’émission du message, des allusions à une éventuelle réponse
une fois le message reçu, un message qui est à la fois didactique, éducatif et d’édification.
En effet, écrit à la première personne, le texte met en relief la présence d’un émetteur et d’un destinataire du
message exprimée par les indices d’énonciation que sont les pronoms personnels « je « et « tu » « tu es à Paris » l
3 ; « tu as eu « l 3). On trouve de très nombreuses occurrences de ces pronoms ainsi que de nombreux verbes à la
seconde personne. L’identité de l’interlocuteur : « mon fils (l 1, l 57), ainsi que la signature : « ton père », et
« Gargantua » mettent en relief, par la solennité de ces formules d’introduction et de conclusion, les rapports de
filiation et de paternité et donnent à Gargantua l’occasion de rappeler l’autorité que représente son rôle de père
ainsi que l’obéissance que lui doit son fils, tout en caractérisant la nature du texte.
D’autre part, la première personne, représentant l’émetteur de la lettre, permet à ce dernier d’exprimer ses
sentiments et ses jugements, tandis que l’utilisation de la deuxième personne lui permet de s’adresser au
destinataire et de l’inviter à recevoir ses conseils, ses recommandations et ses ordres.
Le caractère épistolaire du texte est également confirmé par la présence d’une formule religieuse finale, formule
d’adieu (l 57) et par l’indication du lieu d’émission fictif« Utopie », qui signifie « absence de lieu » et du lieu de
destination « Paris », ainsi que de la date (17 mars).
Transition : Il ne s’agit donc pas d’un discours, mais bien d’une lettre écrite par un père à son fils et comportant un
grand nombre de recommandations.
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B. Les thèmes contenus dans la lettre
Cette lettre de Pantagruel est, tout d’abord une lettre d’instruction et d’éducation, dans laquelle Gargantua se
montre véritablement un « conducteur » au sens littéral du terme (le latin « educere » signifie conduire), un guide
qui, avec fermeté et autorité, comme le montrent les répétitions de l’expression « je veux », l’emploi du futur, qui
exprime l’obligation : « il te faudra » et celui de l’impératif « relis soigneusement », qui donnent à la lettre une
tonalité didactique. Pantagruel montre ainsi à son fils le chemin à suivre pour « progresser en sagesse et en
vertu », se « former » et devenir un homme accompli et éclairé.
C’est ensuite une lettre d’exhortation, caractérisée par le ton injonctif, c'est-à-dire qui exprime l’ordre, et
destinée à provoquer une réaction chez le destinataire : « j’entends et je veux » l 7) et dont le point de
couronnement est atteint avec le subjonctif l 36 « que je voie en toi un abîme de science », suivis des ordres « tu
dois servir » (l 47), « tu dois être uni à Lui (Dieu) » (l 48), puis des impératifs « méfie-toi (l 49), « ne prends pas
à cœur » (l 50), « sois serviable » (l 50), « aime-les comme toi-même » (l 50), « révère tes précepteurs » (l 52),
« fuis la compagnie… » (L 53), « ne reçois pas en vain. » (L 54), « reviens vers moi » (l 55).
C’est enfin une lettre d’édification religieuse, dont la dominante spirituelle l’emporte largement sur la thématique
intellectuelle, ce qu’attestent la bénédiction paternelle et la recommandation à Dieu (l 56 à 58), qui
la place sous le double patronage du père terrestre et du Père céleste. Pantagruel est invité à « servir, aimer et
craindre Dieu » (l 47), c'est-à-dire à le respecter et à lui obéir. Le vocabulaire illustre la thématique de l’immortalité
de l’âme (l 45), « mettre en lui tout ton espoir « (l 48), « cette vie est transitoire » (l 50), « éternellement » (l 51),
les concepts du péché « âme malveillante » (l 46), « ruine de l’âme » (l 46), « le péché » (l 49), « les abus du
monde « (l 50), « les futilités » (l 50), mais aussi de la foi « mettre en lui toutes tes pensées et tout ton espoir » (l
47-48), « une foi nourrie de charité » (l 48) et de l’amour de Dieu et du prochain « aimer Dieu » (l 47), « charité »
(l 48), « sois serviable pour tous tes proches, et aime-les comme toi-même » (l 51-52).L’idéal religieux est donc en
harmonie avec un idéal moral, et a pour objectif d’inculquer à Pantagruel les règles morales de solidarité, de
respect des autres, d’amour du prochain et de respect des maîtres.
Transition : Le message de cette lettre est donc multiple : si son registre principal est didactique, il se veut aussi
une lettre d’exhortation et d’édification, ce que souligne la composition du texte.
II. La structure du texte
Une première approche de la structure du texte peut se faire à partir du découpage du texte en paragraphes et des
mots de liaison dont certains sont logiques (« c’est pourquoi, l1 ; Mais, l 45), ce qui divise le texte en deux parties
distinctes, l’une comportant le programme d’instruction aussi bien littéraire que scientifique, le second, débutant
par « mais », (l 45), comportant les éléments de l’éducation humaniste sur le plan social, moral et religieux.
Les autres mots de liaison structurant le texte sont chronologiques, comme les indices temporels présents dans le
texte « quand tu étais encore jeune » (l 19), « puis », l 30 ; « maintenant » l 36). Par ailleurs l’observation des
temps et des modes verbaux permet de déterminer certaines modalités d’écriture.
Tout d’abord, l’évocation narrative du passé (l18) : les verbes sont à l’imparfait et au passé composé, et
évoquent l’enfance de Pantagruel ainsi que ses premiers apprentissages.
Ensuite, les conditions présentes : le texte qui montre, au présent, les conditions nouvelles offerte par
l’humanisme dans le domaine culturel : remise à l’honneur des langues anciennes, accès libre aux textes grâce au
développement de l’imprimerie, extension de la réflexion et du savoir. Cette partie inclut les recommandations de
Gargantua à son fils : les orientations de l’éducation humaniste, les domaines envisagés, le respect des règles
morales et religieuses, qui sont exprimés en plusieurs étapes. L’expression « c’est pourquoi », au début du texte,
souligne la relation de cause à effet entre ce qui précède (ce qui se faisait à l’époque de Gargantua) et la nécessaire
adaptation du savoir et de ses modes de transmission (ce qui se fait au moment où il écrit).
Les verbes sont tantôt au futur de l’indicatif, tantôt au présent de l’indicatif ou de l’impératif, ce qui attire
l’attention sur l’aspect didactique du passage et traduit non seulement la volonté présente d’un père pour son fils,
mais aussi sa projection dans le futur, notamment dans le passage qui débute par maintenant (l 37), mais dont le
temps verbal est au futur « il te faudra » (l 37)
Transition : La structure et l’organisation de ce texte, à la fois logique et chronologique, permet à Rabelais de
présenter et de mettre en relief une double orientation, qui est l’importance de l’activité intellectuelle, ou « savoir »
et de la « vertu » (L 2-3), qui sont les deux mots clés de cette lettre. Cette double orientation se retrouve dans la
structure de l’exposé de Gargantua et trace les grandes lignes de l’éducation humaniste.
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III. Les grandes lignes de l’éducation humaniste.
A
L’étude (ou l’instruction) et ses domaines d’application : les recommandations de Gargantua sont
orientées vers le savoir, ce qu’atteste le choix du nom du précepteur « Epistémon », en référence au terme
« épistémologie qui signifie « science du savoir ». En effet, Gargantua présente à son fils un programme complet et
exhaustif, attesté par la répétition du mot « tout ». Il envisage avec un enthousiasme souligné par la vivacité du
rythme de sa lettre, successivement des domaines essentiels avec l’objectif de faire de Pantagruel, selon son
expression métaphorique et hyperbolique « un abîme de science » (l 36), c'est-à-dire un homme instruit.
Tout d’abord, le domaine littéraire, comprenant
- l’étude des langues, dont cinq sont citées : le grec, le latin, l’hébreu, le chaldéen et l’arabe (l 9 à 13), deux
d’entre elles étant reprise avec l’indication des anciens, Platon et Cicéron. La permanence de l’enseignement
médiéval et scolastique (les livres au centre de la connaissance, le latin, le « par cœur » (l 20-22), se poursuit par
l’apprentissage du grec et l’accès direct aux textes antiques sacrés, qui sont une nouveauté, grâce à la diffusion des
livres due à l’invention de l’imprimerie.
- Cette étude est grandement liée à la connaissance des Ecritures Saintes, donnée à travers leur énumération
(Nouveau Testament, Epitres des Apôtres, Ancien Testament (l 34-35) et des textes anciens considérés alors
comme sources du savoir. C’est bien ici un des traits de l’humanisme, qui, par la lecture personnelle, non filtrée par
la théologie, permet l’accès direct aux textes fondateurs et ouvre la voie à la réforme.
- S’y ajoute l’étude de l’histoire, de la géographie et des autres arts dits « libéraux » : tout en rappelant la
formation que Pantagruel détient déjà depuis son enfance, Gargantua l’invite à poursuivre dans la même direction
(géométrie, arithmétique, musique, l 18, mais aussi astronomie et droit civil).
- On remarque le rejet explicite de l’astrologie, qualifiée de « supercheries et futilités » (l 21), ce qui sous-entend
mensonge et inutilité, en opposition avec l’astronomie. Ce rejet nous montre le refus des superstitions par les
humanistes.
Ensuite, le domaine scientifique, comprenant
- Les sciences d’observation : tout ce qui touche à la nature est mis en relief à travers une énumération de
ce qui appartient au règne végétal et au règne animal : « mer, rivière, fontaine, oiseaux, arbres…. (L 24 à 27),
auquel il faut ajouter les minéraux : « métaux cachés, pierreries (l 27-28)
- La physiologie humaine: à travers ces différents domaines s’ajoutent la connaissance physique de l’être humain,
à travers les ouvrages de médecine (médecins grecs, arabes et latins l 30). La partie de cet enseignement
scientifique, fondée sur l’expérience, comme en témoignent les incitations à aller sur le terrain pour observer la
nature ou à tirer des enseignements de « la ville par de louables exemples » (l 6), c'est-à-dire de l’observation du
monde et des hommes en société, ou encore l’allusion aux « fréquentes dissections » (L30), souligne l’importance
nouvelle accordée à la Renaissance à l’expérimentation et à l’observation.
Transition : L’ensemble de ces connaissances constitue non seulement un véritable savoir encyclopédique, mais
encore un savoir universel et total. Ce n’est pourtant pas sur cet aspect que l’accent est mis, mais sur la réflexion, la
compréhension, la curiosité et la découverte. L’âge de l’élève « à cinq ou six ans « (l 19) est d’ailleurs pris en
considération, de même que la volonté de donner à l’élève l’envie d’apprendre : « je t’en ai donné le goût « (l 19),
ce qui révèle un réel souci de pédagogie.
L’impression d’ensemble, malgré le gigantisme du programme, n’est pas celle d’une accumulation désordonnée et
empirique, mais celle d’une organisation maîtrisée, dont les objectifs sont définis : connaissance du monde,
connaissance de l’homme, relativisée d’ailleurs par le constat, qui termine le texte, du caractère fini de la vie
humaine et de son aspect transitoire.
B
Il s’ajoute à ce programme d’accumulation de connaissances intellectuelles un programme
d’éducation, qui correspond à un idéal social, moral et religieux et est le complément indispensable à
l’éducation d’un gentilhomme et d’un prince.
- Ce programme d’éducation comprend, d’une part les règles de la chevalerie, destinées à l’époque aux chevaliers
nobles et futurs gouvernants, présentées comme un instrument de défense du groupe familial et social contre les
actions des « malfaiteurs » (l 40), et confirmant l’esprit humaniste de solidarité entre les hommes. D’autre part, ces
exercices participent à la formation du corps et à son introduction dans le programme éducatif, en vertu de l’adage
« mens sana in corpore sano ».
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- D’autre part, l’établissement de relations sociales et de liens de communication, par la participation à des
débats et la fréquentation de lettrés « en soutenant des discussions publiques sur tous les sujets » (l 41-43).
La recommandation de la « disputation » ou débat oral et théorique ((l41 à 44) est ancienne et médiévale, mais
l’humanisme, par son retour aux sources de l’Antiquité, s’efforce de conserver les disciplines qui ont largement
prouvé leur efficacité.
- Enfin, l’importance de la morale et du respect de Dieu, justifiée par la locution « parce que » (l 45),
introduisant la référence à Salomon, symbole de sagesse, est mise en relief par le dernier point abordé par la
lettre : la sagesse et l’importance accordée à la « conscience », prise dans le sens de la connaissance intérieure
des impératifs moraux, c'est-à-dire du bien et du mal. La notion de devoir « « tu dois » l 47 et 49) est très forte.
Gargantua insiste sur les conseils de conduite morale et fait référence au refus de la vanité, à l’altruisme, à
l’équilibre qui doit présider à la coexistence de la connaissance et de la sagesse. Les mots clés sont ici
« science », « conscience » (l 44) et sagesse (l 45), et soulignant que la connaissance sans éthique est dangereuse.
En effet, il ne suffit pas d’être savant pour être sage puisque « la sagesse n’entre pas dans l’âme méchante » (l
45). Aimer Dieu et son prochain sont donc les conditions pour que l’individu développe une éthique, c'est-à-dire
détermine les moyens qui lui permettront de réaliser sa disposition à faire le bien, afin que la science ne ruine pas
son âme.
Transition : Ces idéaux sociaux, moral et religieux sont complémentaires de l’idéal intellectuel.
Conclusion :
La lettre de Gargantua s’adresse autant à son destinataire fictif, Pantagruel, qu’à ses destinataires réels, à savoir les
lecteurs. La fiction sert ici à Rabelais de cadre dans lequel il peut parler des réalités de son époque, et notamment
de l’instruction et de l’éducation qui correspondent d’abord à l’ idéal humaniste selon lequel l’éducation parfaite
est celle qui parvient à conjuguer savoir encyclopédique, sagesse et piété, connaissance et mise en pratique.
Elle propose en effet un modèle d’éducation selon des principes qui se révéleront très modernes et souligne
l’importance et la nécessité de la réflexion morale, sans laquelle des dérives sont inévitables. Ce qu’a voulu nous
démontrer Rabelais grâce à la plume subtile et amusée d’Alcofribas Nasier, c’est que tout système de valeurs,
même humaniste, peut être subverti. Il nous convie donc à une leçon de relativisme auquel seul résiste une foi
authentique et une morale bienveillante.
Cette lettre est caractérisée par ailleurs par un véritable enthousiasme et une ferveur scientifique indéniables, une
boulimie de savoir qui, à l’instar de l’appétit des géants, qui sont le reflet du courant humaniste. Cependant,
l’indication du lieu d’émission de la lettre « Utopie », nous rappelle discrètement le côté idéal, donc utopique, des
recommandations. La suite du roman nous montrera d’ailleurs que si Pantagruel met en pratique l’amour du
prochain, notamment avec Panurge, il ne fera guère usage de tout son savoir.
Au-delà de l’époque de Rabelais, cette lettre d’un père à son fils et les recommandations qu’elle contient a une
portée plus large, car, même si ce rêve d’instruction encyclopédique n’est plus de mise, notre époque étant celle
des filières et des spécialités, elle demeure un modèle par la diversité des domaines envisagés, par l’importance
accordée à la connaissance de l’homme ainsi que par le souci des valeurs morales et de l’éthique, qui elles, sont
des préoccupations toujours actuelles.
BAREME : sur 40 points (coefficient 2)
Introduction : 6 points : Présentation de l’auteur et de son œuvre 2 points
Présentation de l’extrait étudié 2 points
Présentation du plan du devoir 2 points
Développement : 24 points : (la moitié des points seulement est attribuée si le texte n’est pas/ ou trop peu cité)
I. Le genre du texte (indices de l’écriture épistolaire et thèmes traités)
- 5 points : les indices de l’écriture épistolaire (émetteur, destinataire (pron. pers.), lieu, date, formule finale)
- 3 points: les thèmes de la lettre : éducation (au sens large du terme), exhortation, édification
II. La structure de la lettre : 8 points : organisation par thèmes : instruction (acquisition de connaissances) et éducation
(sociale, morale et religieuse) et organisation en différentes étapes chronologiques: passé, présent, futur.
III. les grandes lignes de l’éducation humaniste
- 4 points : L’étude et ses domaines d’application : domaine littéraire (2 points) / domaine scientifique (2 points)
- 4 points : le programme d’éducation sociale, morale et religieuse
Conclusion : 6 points: modèle d’éducation qui correspond à l’idéal humaniste (2 points), importance de la réflexion morale et
de l’éthique (2 points), élargissement et ouverture (2 points).
Correction de la langue : 4 points : orthographe et syntaxe (2 points) ; style et écriture (2 points)
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