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Thème : La Révolution Française et l'Empire
Fil directeur :
Mise en Pratique :
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Objectifs de savoir-faire :
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Capacités :
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Accroche :
Activité 1
? :
Pbq séquence :
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I. 1789- 1792 : L'affirmation de la souveraineté populaire
pbq :Comment s'éffondre la monarchie absolue ?
A. La Révolution des députés : des États Généraux à l'Assemblée Nationale
Louis XVI convoque les États généraux au printemps 1789 afin de faire voter une
réforme des impôts.
États généraux : assemblée des trois ordres réunis séparément et convoquée par le roi
pour donner des avis ou enregistrer des décisions royales.
Des cahiers de doléances sont rédigés par les trois ordres et sont l'occasion pour le
peuple, d'exposer au roi ses demandes.
Les députés du tiers état (bourgeoisie) réclament et obtiennent la réunion des trois
ordres et un vote par tête qui leur assure la majorité des voix. (Les députés du clergé
et de la noblesse souhaitent maintenir un vote par ordre. )
=> Alors que les États généraux sont bloqués, le roi reste silencieux.
En juin 1789, les députés du tiers états se proclament Assemblée nationale
constituante « considérant qu'ils représentent 96% de la nation ».
Lors du serment du jeu de paume, ils s'engagent à rédiger une constitution au nom de la
souveraineté nationale. Le roi cède, mais rassemble ses troupes autour de Paris.
Assemblée nationale constituante : assemblée représentant le peuple, réunie dans le
but de rédiger une constitution.
Souveraineté nationale : principe selon lequel la nation est la source du pouvoir politique.
B. Les révolutions populaires :
Les villes et les campagnes ont faim et peur.
A Paris, à l'annonce de l'arrivée des armées royales, le peuple s'arme pour défendre
l'Assemblée Nationale et prend d'assaut la forteresse de la Bastille (14 juillet 1789),
symbole de l'arbitraire royal.
Dans toutes les villes le peuple s'arme, élit des municipaliet s'organise en milice
armée (= les Gardes nationales)
Dans les campagnes, la rumeur affirme que les aristocrates arment des brigands
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pour piller les villages. C'est la « Grande Peur » : les paysans pillent les châteaux de
leurs seigneurs.
C. août 1789 : l'effondrement de la monarchie absolue
Pour mettre fin aux désordre de la Grande Peur, les députés abolissent les
privilèges, la dîme et instituent l'égalité devant l'impôt pendant la nuit du 4 août.
Le 26 août, ils adoptent la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui
définit les principes de la future constitution :
- l'égalité des droits
- la liberté individuelle
- la souveraineté de la nation
- la séparation des pouvoirs (cf. Montesquieu)
=> Les Français ne sont plus des sujets mais des citoyens, dont la vie publique est
organisée par la loi.
Le roi, qui refuse de signer les crets du mois d'août, est obligé par les femmes du
peuple parisien de quitter Versailles pour venir s'installer au palais des Tuileries, à Paris.
D. L'oeuvre de la monarchie constitutionnelle :(1790-1792)
La monarchie n'est plus absolue, mais constitutionnelle, c'est-à-dire organisée par
une constitution :
- le roi détient le pouvoir exécutif et peut bloquer une loi (droit de véto)
- l'Assemblée détient le pouvoir législatif et contrôle le pouvoir exécutif
- les juges sont élus
Cf exercice
L'Assemblée réorganise le royaume :
- création des départements.
- nouveau système de poids et mesures.
- nouveaux impôts payés par tous les citoyens.
- nationalisation des biens du clergé.
- les membres du clergé deviennent des fonctionnaires.
La société se politise à travers les clubs (réunions de citoyens débattant de
questions politiques) et les journaux.
Il existe plusieurs courants :
- les partisans d'une monarchie constitutionnelle (ex. La Fayette, Mirabeau)
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- les partisans d'une démocratie directe qui souhaitent des réformes sociales
(Robespierre, Danton)
- les partisans d'un retour à la monarchie absolue : de nombreux prêtres et
nobles émigrent à l'étranger afin d'organiser une contre révolution (= les émigrés)
E. été 1792 : Le renversement de la royauté
En 1791, le roi qui refuse la diminution de ses pouvoirs, tente de s'enfuir pour
rejoindre les émigrés. Mais il est arrêté. L'Assemblée vient d'achever la Constitution,
mais le roi perd la confiance du peuple.
L'Assemblée veut libérer les peuples européens de leurs monarques absolus et
déclare la guerre à l'empereur d'Autriche qui soutient Louis XVI.
Le roi s'oppose (véto) à des mesures de défense et est donc soupçonné de trahison.
Le 10 août 1792, le peuple (les sans-culottes) prend d'assaut le palais des Tuileries
et fait arrêter le roi. Une nouvelle assemblée, la Convention, est élue au suffrage universel
masculin.
Sans-culotte : artisans et ouvriers appelés ainsi du fait qu'ils portent un pantalon et
non la culotte comme les nobles et les bourgeois.
En septembre 1792, le lendemain de la victoire de Valmy, la nouvelle assemblée
proclame la République.
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II. 1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec
A- 1792-94 : La République et la Terreur :
En janvier 1793, le roi est condamné le roi à mort par la Convention. L'ensemble des
monarchies d'Europe déclare alors la guerre à la France.
1) « la République en danger »
La République est alors déclarée en « danger ». Ces dangers sont :
extérieurs : face à la coalition des monarchies, la Convention lève une armée.
Intérieurs :
les Vendéens royalistes et catholiques refusent la mobilisation et se révoltent.
Plusieurs villes provinciales se révoltent contre la Convention. (et réclament la
décentralisation)
2) la Terreur
Face à ces dangers, la Convention nomme un « Comité de Salut Public ». Doté de
pouvoirs exceptionnels, ce comité instaure de 1793 1794 la « Terreur ».
La « Terreur » vise à terroriser les “ennemis de l'intérieur”, prévenir et à réprimer toute
menace contre révolutionnaire.
Tous les suspects sont jugés de manière expéditive par le Tribunal révolutionnaire (17 000
condamnés à mort).
La Terreur est :
- politique : tous ceux qui sont suspectés d'être royalistes sont arrêtés et jugés de
manière expéditive.
- économique : afin de s'assurer le soutien des sans culotte, les prix sont bloqués
afin qu'ils arrêtent d'augmenter.
- religieuse : contre l'Église, soutien traditionnel de la monarchie. Toutes les références à
la religion chrétienne sont supprimées : c'est la déchristianisation. (ex. calendrier
révolutionnaire).
La terreur culmine en 1794 : Robespierre fait guillotiner ceux qui s'oppose à sa
politique.
3) la fin de la Convention
Le 9 thermidor an II (juillet 1794), les députés de la Convention effrayés par la
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