LES ECHECS DE PORSENNA.
Héroïsme de Mucius Scaevola.
Alors Porsenna prend la décision d’assiéger Rome. Un homme d’une grande audace,
Caius Mucius vient au Sénat : « Est-ce que, avec le secours de Porsenna, Tarquin récupérera
le trône ? Est-ce que par hasard les Etrusques pourront bientôt prendre notre ville et les
temples romains ? Je rejoindrai le camp étrusque et je tuerai Porsenna ».
Dans le camp étrusque Porsenna distribuait alors l’argent aux soldats en compagnie de
son secrétaire. Mais Mucius ignorait les traits du visage de Porsenna. Voilà pourquoi il prend
son glaive et tue le malheureux secrétaire à la place de Porsenna. Nombre de gens étaient là ;
ils saisissent aussitôt Mucius.
Mais l’homme dit : « je suis un Romain ; je désirais tuer le méchant tyran. Désormais
tu devras toujours craindre les glaives romains, cruel Porsenna, car les Romains ne manquent
pas de beaux plans. Nous sommes trois cents Romains qui désirons te tuer, et nous ne
craignons pas pour notre vie. » Dans les flammes d’un réchaud, devant les Etrusques, il jette
sa main droite, parce qu’elle s’était trompée. Voilà pourquoi les Romains appellent Mucius
« Scaevola » (le gaucher).
Alors Porsenna, ayant admiré le beau courage de Mucius, dit aux Romains : « je ne
ferai plus la guerre, mais vous devrez remettre des otages ». Dans le nombre, il y avait Clélie,
une belle jeune femme d’une illustre famille.
Une jeune fille courageuse : Clélie, 507 av. JC
Mais Clélie, depuis le camp de Porsenna, pouvait voir Rome. Elle trouve un bon
cheval, rejoint sa patrie toute proche. Porsenna envoie bientôt des ambassadeurs aux Romains,
qui doivent aussitôt rendre Clélie.
Mais le courage de Clélie plait à Porsenna. Voilà pourquoi il fait l’éloge de la jeune
femme et dit : « Tu seras libre, et tu pourras libérer quelques Romains ». Alors Clélie conduit
non des hommes, mais des jeunes gens, hommes et femmes, l’esprit heureux, jusqu’aux murs
de Rome.
Enfin Porsenna emmène les troupes étrusques hors du territoire romain. Le peuple
romain a une grande reconnaissance envers les dieux.