Aumônerie de l’Hôpital Delafontaine
A l’Hôpital Delafontaine
Quelques spécificités :
Deux établissements
(Delafontaine, Casanova)
Chiffres-clés 2009 (2 étts) :
34 319 entes (1/3 de St Denis)
3 170 accouchements,
durée moy. séjours : 3,8 j
222 pers./j aux Urgences ;
1 855 salariés, 249decins
734 lits Delafontaine : 480)
Coordonnées :
2, rue du Dr Delafontaine
BP 279
93205 Saint-Denis.
Tél : 01.42.35.61.40 ;
Aumônerie : poste 68.30
(répondeur)
Une visite amicale, une présence…
L’aumônerie catholique apporte, au sein de l’Hôpital, sa contribution à
l’accompagnement humain et spirituel de toute personne bousculée par la
maladie et désirant être soutenue.
L’équipe propose à tous une visite amicale, une écoute, et à ceux qui le
souhaitent une disponibilité pour répondre à leurs besoins spirituels.
Un service d’Eglise…
Envoyée par l’Eglise, l'équipe est cellule de l'Eglise locale assurant
collectivement la présence du Christ au monde des malades.
Elle travaille en lien avec le diocèse (RDAH
1
: Jacqueline Rossi) et le secteur
pastoral de Saint-Denis (responsable : P. Jannin)
« La présence d'Eglise dans un établissement public donne une identité à
l'aumônerie qui se trouve servante chez les autres, et non maîtresse chez elle.
[…] une Eglise accueillie. […] qui renoue avec une tradition spirituelle Dieu se
présente comme l'hôte, Il est reçu, Il ne s'impose pas. Le service d'aumônerie est
par conséquent aussi cet hôte. » (JY Degrez, AH nov. 2009)
…assuré par une équipe…
Une équipe de 5 personnes visite 8 services :
1 B : chirurgie orthopédique (Josiane, mardi)
2 A : pneumo-cardio ( ?, ?)
4 B : chirurgie viscérale / ORL (Isabelle)
6 A : neurologie (Vany Chenut, mercredi)
7 A : soins de suite (Karl, samedi)
7 B : médecine interne (Isabelle)
8 B : Gastro-enterologie (Josiane, mardi)
2 : Gynéco (Marie-Noëlle)
Services non visités = hôpitaux de jour + services d’enfants
Isabelle de Nanteuil (nommée par l’évêque, Mgr Pascal Delannoy, salariée à
mi-temps par l’Hôpital) accompagne aussi les malades demandant plus de
visites.
Le P. Lucien Marteau, prêtre accompagnateur de l’équipe, intervient sur
demande auprès des malades et accompagne l’équipe.
1
RDAH : Responsable Diocésaine des Aumôneries d’Hôpitaux et Maisons de retraite
…en lien avec d’autres
Nous voulons aussi être un soutien pour :
les personnes proches du malade (famille, amis)
le personnel
les accompagnants bénévoles (ASP).
…et travaillons en lien avec :
l’aumônier musulman : M. Putrus, présent les samedis (14h-18h).
…dans un cadre prévu et défini par la loi
« Un patient doit pouvoir, dans la mesure du possible, suivre les préceptes de sa
religion (recueillement, présence d’un ministre du culte de sa religion, nourriture,
liberté d’action et d’expression...) »
Circulaire DHOS/G n° 2005-57 du 02.02.05 (laïcité dans les étts de santé)
« [les aumôniers] Il leur appartient d’assurer le fonctionnement d’un service
d’aumônerie destiné à répondre aux besoins spirituels des patients ou résidents
qu’ils accueillent. » Circulaire DHOS/P1 n° 2006-538 du 20.12.06
« L’établissement de santé doit respecter les croyances et convictions des
personnes accueillies. […] toute personne doit pouvoir être mise en mesure de
participer à l’exercice de son culte (recueillement, présence d’un ministre du
culte de sa religion, nourriture, liberté d’action et d’expression, rites funéraires…)
Toutefois, l’expression des convictions religieuses ne doit porter atteinte ni au
fonctionnement du service, ni à la qualité des soins, ni aux règles d’hygiène, ni à
la tranquillité des autres personnes hospitalisées et de leurs proches. Tout
prosélytisme est interdit, qu’il soit le fait d’une personne hospitalisée, d’un
visiteur, d’un membre du personnel ou d’un bénévole. »
Charte de la personne hospitalisée, art. 8
Qu’entend-on par « besoins spirituels » ?
Définition de Virginia Henderson (1969), retenue par les formations aux métiers
du soin depuis plus de 20 ans :
le besoin d'être reconnu comme une personne
le besoin de relire sa vie, de lui trouver un sens
le besoin de se libérer de la culpabilité et même de se réconcilier
le besoin de placer sa vie dans un au-delà de soi-même
le désir de continuité.
Un champ d’action est très ouvert (80% des visites sont des visites fraternelles ; les
demandes religieux=ses ne concernant qu’environ 10% des visites)
…et précisé dans un projet
Ce projet, qui vise un accompagnement humain et spirituel, privilégie un
mode de présence amical basé sur l’écoute et la présence :
“Nous proposons une visite amicale, une écoute fraternelle, une tendresse
humaine. C’est la personne qui dirige la rencontre en toute liberté. […] Nous
essayons de rejoindre la personne là où elle en est de son cheminement humain
et/ou spirituel, quelle que soit son origine.(Projet d’Aunerie, 2004)
Une priorité est donnée aux personnes seules, en grande précarité ou en fin
de vie, plus nécessiteuses que toutes autres du lien fondamental d’humanité
qu’offre une présence fraternelle.
Ce projet exige un certain mode de présence
Notre approche des malades repose sur :
une visite amicale à toute personne qui le désire, croyante ou non
un infini respect de la liberté de l’autre
l’écoute conduit l’échange, sans jugement ni projet sur le malade
elle ne cherche pas amener des réponses à la place du malade
…et certains engagements
visiter un service fixe un après-midi par semaine. Dans la mesure du
possible, il essaie de trouver un autre jour s’il a un empêchement
travailler en lien avec le personnel
travailler en lien avec les membres de l’équipe (passer le relais, prévenir
en cas de changements, s’informer du vécu de la semaine, etc)
participer à la vie de l’équipe, notamment aux réunions mensuelles.
Elles contribuent à façonner une perception commune de l’identité de
l’équipe et à s’interroger sur le sens que nous donnons à notre action
se former. Tous commencent par vivre un temps de discernement et de
formation, puis chacun s’engage à suivre au moins 1 formation / an.
porter le badge de l’aumônerie et se présenter à chaque visite
ne pas s’ingérer dans les domaines médical, paramédical, administratif
ne pas faire de prosélytisme
cultiver l’écoute et le non-jugement
prendre en charge à son tour le relevé du répondeur (relevé à distance)
chacun s’engage au minimum pour un an.
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