La systématicité de la doctrine n’a rien d’arbitraire. Si la doctrine
stoïcienne est systématique c’est qu’elle est le reflet de la
systématicité de l’univers.
La doctrine des stoïciens est à l’image de ce que l’univers pense
comme tout parfaitement organisé et qui doit la perfection de son
organisation au fait qu’elle dépend de l’action d’un principe unique
mais qui porte deux noms selon le rapport sous lequel on l’envisage
=> pneuma (physique).
Quand on s’attache à la description des effets physiques de ce
principe pneuma => souffle vital.
=> logos, quand on parle de raison. Quand on met l’accent sur la liaison
(le rapport) des évènements qui surviennent. Lesquels puisqu’ils
obéissent à l’action de ce principe ne doivent rien au hasard. On se
situe dans la perspective du destin, de la providence. Il ne faut pas
hésiter à appeler et en faire le rapport avec Dieu. Ce Dieu dont
parlent les stoïciens n’est pas transcendant et donc inassimilable au
Dieu du christianisme. Dans le sens où il n’est pas en dehors du
monde. Mais on peut parler d’immanence du principe organisateur de
l’univers à l’univers lui-même.
Stoïciens : le monde est Dieu lui-même ou alors Dieu est le monde. 20
siècles plus tard Spinoza se rattache à cette idée par Deus sive
natura (Dieu ou a nature).
On ne peut séparer la physique de la morale puisque rien dans la
nature n’arrive sans raison. Quand on juge qu’un phénomène comme la
mort, la souffrance son des mauvaises choses, il faut se persuader
qu’elles sont mauvaises qu’en apparence.
Ce ne sont que des mots mais nécessaires à l’organisation du système.
Sénèque a consacré un ouvrage à la physique : Questions naturelles.
Sénèque ne parle pas de la physique et la logique, il accepte et accède
de façon orthodoxe à ces parties. Il considère qu’il est inutile de s’y
attarder. Son soucis n’est pas de développer la doctrine de l’école
dans ces domaines là. au fond en prenant ce parti, Sénèque a le