- Le groupe n’a pas représenté de voltmètre pour mesurer la tension délivrée par le générateur
→ rappeler que cet appareil de mesures est utile pour mieux comprendre le fonctionnement du circuit,
car il fournira des renseignements sur les valeurs de la tension au cours du temps.
- Le groupe a des difficultés pour brancher le voltmètre
→ faire quelques rappels sur l’utilisation du multimètre (en dérivation, bornes, calibres …)
- Dans le cas du feu B, le groupe ne parvient pas à formuler d’hypothèse, et ne pense pas aux alternateurs
ou aux générateurs de tensions alternatives.
→guider au minimum les élèves pour qu’ils trouvent que le sens du courant doit s’inverser, donc qu’il
faudrait un générateur dont le + et le – s’échangeraient, donc un générateur qui fournirait une tension
positive puis négative …
d/ Compléments d’activité pour les plus rapides
- Activités 1 et 2 sur feuille de travail distribuée à chaque groupe
- Activité 3 : aborder le cas de la tension du secteur fournie par les prises de courant : s’agit-il d’une
tension continue ? Variable ? Alternative ?
- Activité 4 : faire réaliser le montage correspondant au feu B, avec comme générateur l’alternateur de
bicyclette, ou bien un générateur de tensions alternatives type GTBF.
Commencer à aborder la notion de fréquence, en s’appuyant sur le fait que les DEL clignotent plus ou
moins vite.
4/ Mise en commun des résultats
* Cas du feu A : confrontation des protocoles expérimentaux des différents groupes, mise en commun des
schémas de circuit et des valeurs de tension obtenues (pile - tension continue 4,5V - même schéma pour
tous les groupes - une seule DEL brille ; inverser les branchements de la pile pour que l’autre s’allume).
* Cas du feu B : à l’oral, mise en commun des hypothèses proposées par chaque groupe.
Commentaires de la classe, argumentation, critique, puis validation ou non des hypothèses par l’expérience
si c’est possible.
Quelques hypothèses proposées par les élèves dans le cas du feu B:
- 2 piles et 2 interrupteurs, ou bien 2 piles et un interrupteur-3 positions : montage peu pratique, puisqu’il
nécessite l’intervention permanente d’une personne pour actionner les interrupteurs.
- Alternateur du type de la maquette "aimant + bobine" : aucune DEL ne s’allume car l’intensité du courant
généré est trop faible.
- Alternateur de bicyclette : on voit les DEL clignoter mais pas alternativement, car à basse fréquence le
courant est trop faible pour faire briller les DEL, et à fréquence plus élevée on est confronté au problème
de persistance rétinienne.
Confronter les différentes hypothèses : elles mettent en évidence la nécessité d’avoir un
générateur de tensions alternatives.
Faire trouver alors que la tension doit varier lentement pour qu’on ait le temps de voir clignoter
successivement les DEL : il nous faut un GTBF.
Faire le montage au bureau avec la caméra sur les DEL et le Voltmètre (ou bien le faire réaliser par
groupe d’élèves avec de petits GTBF).
On constate que la tension fournie est variable et alternative, et que le GTBF délivre un courant qui change
de sens au cours du temps. On valide alors l’hypothèse du générateur de tensions alternatives.
5/ Synthèse - conclusions dans le cours - réinvestissement - exercices d’application
- Bilan de ce qui est à retenir (avec le "bon" vocabulaire)
- Dans le cours : distinction entre une tension continue et une tension alternative, ainsi qu’entre les
générateurs qui les délivrent
- Réinvestissement des savoirs dans la suite du chapitre, qui concerne l’étude d’une tension alternative