
 
que l’actine mais qui ont plus fortement divergé puisque la conservation de séquence n’atteint 
pas les 60 %. Ces protéines de la même famille que l’actine (on parle de  protéines associées à 
l’actine) prennent le nom de Arps (pour actine related proteins) 
 
On relève aussi évidemment de l’actine dans les plantes, leurs gènes ont par contre beaucoup plus 
divergé que pour les animaux. 
 
Chez les procaryotes, il a été identifié récemment des gènes codant pour un cytosquelette bactérien, 
qui se révèlent être en fait les ancêtres de l’actine. Je n’en dirais pas plus. 
 
Les protéines qui s’associent à l’actine : 
 
Elles  sont  classées  en  de  nombreuses  familles,  ces  protéines  régulent  la  dynamique  et 
l’organisation  des  filaments  d’actine  dans  la  cellule.  Globalement,  on  peut  distinguer  les 
protéines qui se lient au monomère d’actine, celles qui sectionnent les filaments, coiffent les 
filaments, établissent des liaisons croisées dans les filaments, stabilisent les filaments ou se 
déplacent le long des filaments  d’actine. Beaucoup de ces  protéines sont  modulaires, c’est à 
dire qu’elles possèdent des domaines analogues de liaisons à l’actine, mais possèdent d’autres 
régions qui vont déterminer leur rôle dans la cellule.  
 
C’est le cas par exemple des myosines et des protéines de réticulation (forment les réseaux).  
 
Les protéines de liaison au monomère de l’actine :  
 
Le rôle principal de  ces  protéines va  être  de  contrôler le pool d’actine monomère non polymérisé 
ainsi que la possibilité d’échange ATP/ADP de l’actine au niveau de ce monomère. 
 
Les  thymosines   :  ce  sont  de  petits  peptides  de  43  résidus  qui  vont  se  lier  aux  monomères 
d’actine ATP préférentiellement, qui vont inhiber la polymérisation de l’actine. 
 
Les  membres  de  la  famille  ADF/cofiline (ADF,  pour  Actine  Destabiling  Factor) :  Ces 
protéines se lient préférentiellement à l’actine ADP, et vont empêcher l’échange de nucléotides. 
Lorsque  ces  protéines  se  lient  à  l’actine  ADP  présente  dans  les  filaments,  il  en  résulte  une 
déstabilisation  de  ces  filaments  et  une  coupure  du  filament  liée  à  la  perturbation  de 
l’enroulement hélicoïdal du filament d’actine. 
 
Les  profilines : Ces  profilines  se  lient  préférentiellement  à  l’actine  dépourvue  de  nucléotide,  mais 
aussi  aux  formes  de  l’actine  ADP  et  ATP, l’effet  de  cette  fixation  va  accélérer  l’échange  du