PRENDRE DES NOTES
INTRODUCTION :
Plus vous allez avancer dans votre scolarité, moins (logiquement) l’on va vous dicter le cours. Par ailleurs, il va
aussi vous être demandé de lire de vous-même des articles, des ouvrages et de les prendre en notes. Une bonne prise de
notes, c’est le signe d’une bonne écoute/lecture, d’une bonne compréhension, d’un bon esprit de synthèse. Cette
« mémoire de papier » est aussi le support premier du travail personnel : elle facilite la compréhension et la
mémorisation.
Quand on apprend à prendre des notes, la 1ere règle est d’être attentif, écouter (écouter n’est pas entendre) et
participer pour se donner les moyens de comprendre. Ainsi, on pourra mieux parvenir à cet objectif de sélection
efficace des informations. En effet, prendre des notes consiste à écrire l'essentiel, séparer l’essentiel de l’accessoire
avec un maximum de rapidité. Donc, la recherche de l'efficacité, c'est à dire de l'économie, est primordiale. Pour arriver
à cette économie, il est essentiel d’inventer.
En effet, les notes n'ont qu'un destinataire en principe : leur propre auteur. Celui-ci doit donc fournir un travail
intellectuel pour se créer des moyens permettant d'économiser au mieux le temps nécessaire à l'écriture.
Pour prendre des notes, on recourt à divers procédés, parmi lesquels
- la présentation hiérarchisée
- la suppression de mots
- des signes
- des abréviations
- la nominalisation
1) LA PRÉSENTATION HIERARCHISEE
Objectifs : Rendre compte de la structure du texte, que ce soit pour un texte lu ou un cours/exposé entendu.
Mise en oeuvre d'une présentation efficace :
Recourir à la numérotation hiérarchisée.
Celle-ci utilise deux principes :
- un type de numéros/de chiffres différents selon le rang d'importance de l'idée
- un décalage par rapport à la marge rendant compte du rang d'importance de l'idée, de la hiérarchie.
I. 1ère idée principale du cours.
1. 1ère sous idée.
2. 2ème sous idée,….. et ainsi de suite.
II. 2ème idée principale.
1. 2e sous idée
2. et ainsi de suite.
Rq 1 : Prévoyez une place dans la marge pour des annotations diverses (références de doc utilisés, de docs évoqués,
réflexions personnelles)
Rq 2 : Veillez à sauter des lignes (aérez la prise de notes), évitez d’écrire les titres en bas de page. Soulignez,
encadrez, utilisez différentes couleurs.
Accorder toute son attention aux "connecteurs", c'est à dire aux mots qui permettent de comprendre
l'organisation, la logique du texte : dans un texte argumentatif, il s'agit généralement des mots indiquant une relation
logique (addition, opposition, cause, conséquence)
Lorsque le texte est entendu, le repérage des articulations de l'exposé dépend des signes manifestés par la personne
qui parle pour mettre en avant les idées importantes, la logique (ralentit le débit, répète, hausse la voix, gestes,
pauses, démonstration orale doublée d’une démonstration visuelle en écrivant au tableau, montrant un document).
2) LA SUPPRESSION DE MOTS
Objectifs : Supprimer tout ce qui n'est pas indispensable à la compréhension. Usage d’un style télégraphique (qu’on
ne doit pas retrouver dans les copies par ailleurs..)
Mise en œuvre : ce qu'on peut supprimer :
- tous les articles
- tous les verbes dont la disparition ne gêne pas la compréhension (ex. : "être")
- tous les éléments de commentaire non indispensables à la compréhension de l'ensemble (la question des
exemples est à ce sujet intéressante : inutile de les accumuler ; il faut au moins en retenir un, le plus significatif, le
plus évocateur
Il est parfois nécessaire de noter une phrase complète car elle correspond à une définition, une citation, ou
constitue une formulation très évocatrice que vous tenez à conserver telle quelle.