- Transmission excitatrice : les effets des neurotransmetteurs sont le déclanchement du
potentiel d’action. La réponse enregistrée consiste en une brève dépolarisation puis à
une diminution progressive du potentiel de repos. Le potentiel post synaptique
excitateur PPSE diffère des potentiels d’action par la conduction non active au niveau
de la cellule. Il y a dépolarisation de la membrane adjacente de manière passive grâce
aux courants locaux générés. Plus on ‘éloigne moins le PPSE agit. Cela diffère du
potentiel d’action. De plus c’est une réponse graduée qui ne répond pas à la loi du tout
ou rien. Plus il y a de fibres excitatrices stimulées simultanément plus il y a un PPSE
élevé : sommation spatiale. Les effets de la libération des neurotransmetteurs
excitateurs s’ajoutent pour donner une réponse plus intense. De même des stimulations
répétées d’une seule fibre excitatrice peuvent augmenter le pic du PPSE. Quand la
sommation est suffisante, un seuil est franchit et un potentiel d’action est transmit.
- Transmission inhibitrice : post synaptique : analogue à l’excitation car la transmission
synaptique induit un changement du potentiel de membrane sous forme
d’hyperpolarisation. On parle de potentiel post synaptique inhibiteur (PPSI). Cela
compense les décharges neuronales en réponse à d’autres stimuli excitateurs.
Les PPSE / PPSI agissent sur un neurone donné, s’additionnent algébriquement. Les signaux
de différence / efférence sont intégrés de cette manière. Un potentiel d’action ne peut être
généré que si la membrane post synaptique de l’axone atteint le seuil. La fréquence de
potentiel d’action reflète un équilibre entre influences excitatrices / inhibitrices. Ceci est
responsable de plusieurs pathologies quand un des 2 prend le dessus (épilepsie par exemple).
On peut diminuer l’amplitude des PPSE générés par stimulation excitatrice grâce à des nerfs
inhibiteurs ne produisant pas de PPSI. Ces inhibitions repose sur des nerfs inhibiteurs qui ne
font pas synapse avec la cellule post synaptique mais avec l’axone excitateur lui-même. La
stimulation de cette voix diminue la quantité de neurotransmetteurs excitateurs (rôle de
freins). Ce mécanisme passe par une dépolarisation de l’axone par des neurotransmetteurs pré
synaptiques qui diminuent l’amplitude de tous les potentiels d’action de ce même terminal. Le
potentiel part d’une ligne de tension plus basse. La quantité de neurotransmetteurs libérée
dépend de la taille du potentiel d’action et le PPSE en résultant s’en trouve restreint. Certains
neurones inhibiteurs de la moelle épinière agissent ainsi sur des motoneurones.
Mécanismes ioniques : les neurotransmetteurs induisent les modifications en ouvrant des
canaux ioniques récepteurs dépendants. Pour les motoneurones spinaux les PPSE sont générés
en réponse à l’excitateur glutamate qui ouvre des canaux permettant la traversée de K et Na.
Cela augmente la perméabilité de la membrane au Na par rapport à K. Comme le potentiel
d’équilibre de Na est positif, il y a dépolarisation. Les PPSI sont générés en réponse à la
glycine par l’ouverture de canaux récepteurs dépendants, laissant le chlore passer. Le
potentiel de membrane devient légèrement négatif par rapport au potentiel de repos.
On peut classer les récepteurs en fonction du type de messages auxquels ils sont sensibles :
- Mécanorécepteur
- Photorécepteur (rétine)
- Chémorécepteur (goût, pH)
- Thermorécepteur (chaud, froid)
- Barorécepteur (pression)
Ou en fonction du rôle qu’ils jouent :
- Nocisepteur (tout récepteur de sensation de la douleur)