Pour approfondir :
I Sur le long terme le développement des Firmes transnationales a été facteur de croissance pour les pays développés
A/ Parce que les FTN en se développant ont une plus grande compétitivité-prix
1/ une plus grande compétitivité prix (doc 4 et 6)
Les FTN font réaliser dans les pays des étapes intermédiaires à un prix plus bas, coût de revient plus faible, possibilité
d’un prix de vente compétitif, gains de part de marché, hausse de la production pour tout le groupe, y compris pour le
pays d’origine
2/ effet de la taille, avec augmentation des marchés possibilité d’économies d’échelle. Cette vitalité des FTN pour les
pays développés est confirmée par le doc 3. L’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé dans les pays d’origine.
B/ Une plus grande compétitivité hors-prix (doc 4 la plus grande productivité des FTN)
1/ IDE Nord/Nord permettent de bénéficier des R & D les plus avancées, (doc 5) entrées d’IDE dans les pays
développés
2/ innovations plus importantes, permettent la différenciation donc de nouveaux produits, de nouveaux marchés, de
nouvelles sources d’activités
C/ La validation de la théorie (doc1)
1/ Les FTN déterminent une nouvelle DITT qui renforce la spécialisation et l’allocation optimale des ressources
(avantages comparatifs)
2/ Amélioration du niveau de vie des pays d’accueil constituent de nouvelles sources d’exportations, et donc essor de
l’activité des pays développés
Gains mutuels à l’échange (doc2 hausse du PIB mondial, hausse des exportations)
II Mais les effets positifs des FTN sur la croissance des pays anciennement développés peuvent s’atténuer
A/ La croissance qui découle de l’activité des FTN peut avoir un caractère artificiel (doc 6)
1/ La réalisation des différentes étapes dans plusieurs pays pour une même quantité produite entraîne une hausse
des exportations (commerce intra-firme) sans que la richesse réelle n’ait augmenté (doc6)
2/ Les FTN gagnantes, les états perdants
Dans le cas d’une simple répartition d’une activité déjà existante, le pays d’origine se voit délesté d’une partie de la
production et donc de croissance.
B/ Une hiérarchie nouvelle des économies
1/ La délocalisation de la production dans pays plus compétitifs amènent les FTN à faire évoluer leurs stratégies
d’implantation au gré des avantages que procurent les différentes nations (fiscalité, conditions de licenciement). Les
nations sont mises en concurrence et le caractère de l’implantation n’est pas forcément durable. Les emplois et la
croissance dans le pays d’implantation sont donc fragiles y compris pour les IDE Nord/Nord. (fin du doc 4)
2/ La mise en concurrence des états conduit à une logique de moins-disant social. Les rémunérations des salariés, leur
couverture sociale s’en trouvent affectées. Leur pouvoir d’achat stagne, la demande des ménages, ce qui se traduit par
une atonie relative de la croissance.
C/ Une adaptation nécessaire de l’appareil productif des pays anciennement industrialisés.
1/ Les effets positifs de la division imposée par les FTN sur la croissance des PDEM ne se concrétiseront que si la
spécialisation de ces derniers évolue pour s’extraire de la concurrence des pays à main d’œuvre peu chère. Cela
suppose une requalification de la population active. Cette évolution ne peut être immédiate à court terme, « la
destruction créatrice » peut se traduire par plus de pertes d’activités anciennes que de mises en place d’activités
nouvelles de sorte que la croissance en est affectée.
2/ Du fait des transferts de technologies et des stratégies de remontées de filières, il n’y a aucune raison pour que les
pays émergents restent cantonnés dans la production de biens simples. La concurrence qui s’exerce actuellement sur
les biens courants en raison des coûts de main d’œuvre peut se déplacer sur la production des biens sophistiqués.
L’évolution de l’appareil productif des PDEM est donc nécessaire mais pas suffisante pour garantir qu’ils conserveront la
première place dans la production mondiale.