Chapitre 2

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Chapitre 2
Les formes de la coordination économique
Méthode et définition :
On considère l’économie de marché comme un système valable pour la planète. C’est faux.
Les 2/3 de la planète ne fonctionne pas sous ce modèle.
 Economie fermée :
Système qui cherche la réduction des risques  économie en autosuffisance, économie de
court terme. Economie dans laquelle il y a un centre unique de décision. Soit des structures :
- Tribales : cohérence de la famille, bâtit sur les liens de sang.
- Féodal : système pyramidale de dépendance successive, utilisant des
techniques rudimentaires  il y a peu de dynamique. Ici, l’objectif n’est
pas la croissance.
 Economie artisanale :
Satisfaction des besoins à partir de la production de biens et de services de qualité. Cette
société est basée sur la propriété privée des moyens de production qui bénéficient au
travailleurs indépendants qui s’organise en corps de métier hiérarchisé. Emploi de l’outillage,
ne travaille qu’à la commande et non à la série. C’est une économie peu progressive.
 Economie de marché :
Recherche du profit dans un système social de concurrence  relative rationalité. Propriété
privée des moyens de production qui appartiennent au capitaliste  centralisation des moyens
de production  concentration de cette propriété privée. Emploi systématique et généralisé de
la machine  production de masse  forte division du travail  fort investissement  délai
+ grand entre la décision et la production. Rationalisme dans la production.
 Economie collectiviste :
Recherche de satisfaction des besoins, souci de la recherche de l’égalité sur le plan des
besoins. Propriété collective des moyens de productions. Economie centralisée 
planification autoritaire de l’économie.
 Economie corporatiste :
Entre le capitalisme et le collectivisme  préserver l’intérêt général tout en laissant un degré
de liberté à chacun de ses membres. Economie protégée qui met des barrières.
1 – Le marché comme modèle
On dit que l’on se soumet au marché. Mais en même temps, nous allons tous essayer
de ne pas jouer le jeu du marché  Marché protégé, exclusivité, monopoles, etc.…
Un industriel va chercher à éviter ces lois, c’est donc un marché ambiguë. On parle de
marché commun  banalisation.
 Attribut traditionnel de marché : lieu de rencontre des offreurs et des demandeurs
 lieu de réunion, de discussion. Unité de lieu, de temps, d’objet. Obligation que
la marchandise corresponde aux critères annoncés. L’unité de lieu n’est pas
nécessairement respectée  la bourse. Transaction sur ordinateur, on ne va pas à
la bourse. Plus l’économie devient immatérielle (PIB = +60% services), plus la
prestation n’est plus d’unité de lieu. L’unité d’objet est plus suivie  code barre.
L’unité de temps n’est plus trop respectée  on passe au marché lorsque l’on
signe mais il résume de négociations en aval. Unité de temps très souvent
respectée car il y a des délais.
Marché stylisé (Léon Walras, fin du XIXème  néo-classique)  prix relatif qui
résulte de 2 types de comportements des offreurs et des demandeurs :
Prix établi en fonction de l’offre et de
la demande effective et non pour la
valeur réelle du bien.
Marché pertinent (ex : alimentation)

Loi du marché :
-
-
-
-
Loi de l’offre et de la demande  hausse du prix d’un bien entraîne la
baisse de la demande et la hausse de l’offre. Cette lois n’est pas
universelle : produit de luxe.
Loi des débouchés (J.B Say, classique)  les produits s’échange contre des
produits et se servent mutuellement de débouchés. On oubli alors les délais,
le temps et la répartition.
Loi de la concurrence et loi de la sélection naturelle (Robert Thomas
Maltas )  si il y a concurrence, libre entrée et sorties des acteurs sur le
marché. Transparence du marché. Système de choix sur le rapport : qualité,
quantité, prix. « La main invisible » d’Adam Smith qui devrait conduire à
une baisse des prix conduit a une amélioration de la situation des
consommateurs.
Loi de la spécialisation : si chacun est libre de produire ce qu’il souhaite,
chacun va se spécialiser pour la production dans le domaine ou il excède.
Il faut admettre certaines défaillances du marché  la santé. Il ne peut résoudre ces
problèmes. Le marché fonctionne par fois à contre courant.
2 – Le circuit économique
Comment passer du marché au circuit ? Marché = transaction. On ne fait pas une seule
transaction, mais une qui va servir à d’autres transactions. Le circuit fait intervenir des
relations durables entre les auteurs. Les relations s’enchaînent les unes par rapport aux autres.
François Quesnay invente le 1er circuit économique contemporain pour louis XIV :
 Le principe du circuit économique :
 Les Opérations sur biens et services :
PROD + IMPORT = CONSO FINALE + CONSO INTERM + INVEST + VAR STOCKS + EXPORT
Marché examiné de manière statique et le circuit statique comparative  pas de dynamique
ou rarement en économie.
3 – Quelques questions théoriques
EQUILIBRE – VALEUR – PREVISION – REPARTITION
- L’équilibre  en économie, chacun se bat pour son propre intérêt mais la collectivité trouve
un certain intérêt par l’équilibre du marché.
On tend vers le point d’équilibre en toile d’araignée. Ajustement à la suite d’un grand nombre
de transactions.
- La valeur  concept discuté. A. Smith « c’est un mot qui exprime quelque fois l’utilité
d’un objet particulier et d’autres fois le pouvoir d’acheter d’autres biens que la possession de
l’objet apporté. Dans un cas on parle de valeur d’usage, dans l’autre on parle de valeur
d’échange. »
Notion de valeur d’usage  utilité
Notion de valeur d’échange  prix relatif
2 concepts :
 valeur utilité  Neo-classique disant que les objets n’ont pas de valeur objective.
Valeur par rapport à l’utilité. Il y a aussi l’utilité marginale  utilité subjective
attribuée à ce bien pour en acquérir un nouveau.

Valeur travail  Classique. Ce qui importe, c’est l’échange avec un critère objectif
qui permet aux échangistes de se mettre d’accord sur un prix relatif  quantité de
travail nécessaire pour produire le bien soit la quantité de travail nécessaire pour
acquérir la contrepartie monétaire du bien. Il y a le travail vivant (salariés) et le
travail mort (travail des machines).
- Prévision  La prévision est un critère indispensable à l’activité économique. Prévision de
la rentabilité de la production. Cette prévision peut s’effectuer à court terme (env. 3 mois)
moyen terme (3 ans et plus). Prévision = incertitudes. Les prévisions peuvent être soit
modélisé, soit être qualitative (prévisions d’experts)
- Répartition  On s’intéresse aux proportions dans lesquels la production nationale est
partagée entre les différents agents économiques. Répartition, résultat du travail, quantité de
travail dépensé, en fonction du capital, des acquis extérieurs. Répartition affectée aux salaires,
immeubles = rente, entreprenariat = autofinancement, sociale= impôts, capital = intérêts.
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