Faculté de médecine
École de réadaptation
Programme d'ergothérapie
ERT 2412 – Ergothérapie auprès de l’enfant (2 crédits)
Automne 2014
Professeur responsable : Marie-Noelle Simard
Comité de cours : Geneviève Nadon, Natasha Rouleau
et Marie-Noelle Simard
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avec perte de conscience de plus de 5 minutes; iii) maladie ou problème neurologique
chronique avec impact neurologique connu (AVC, épilepsie, etc.); iv) diagnostic de
TED v) traitement pour empoisonnement au plomb.
Devis de recherche (essai randomisé, étude corrélationnelle, étude de cohorte, etc.)
Étude longitudinale prospective de cohorte
Collecte de données et méthodes d’analyse
Les données d’IRM sur 92 enfants ayant participé à l’étude de dépression et de
support maternel préscolaire, et correspondant aux critères d’inclusion de l’imagerie
médicale, ont été collectées. Les données ont été analysées à l’aide de statistiques
descriptives (moyennes, pourcentages, écart-types). Un modèle pour données
répétées à structure symétrie composée a été utilisé pour étudier les effets du support
maternel et de la dépression préscolaire, et leur interaction, sur le volume de
l’hippocampe. Les autres variables dépendantes ont ensuite été ajoutées au modèle
afin de déterminer l’influence du support maternel et de la dépression selon
l’interaction avec ces variables. Une distance de Mahalanobis a été calculée pour
exclure deux données aberrantes. Les données de dépression préscolaire ont ensuite
été dichotomisées pour évaluer l’interaction selon l’hémisphère du cerveau étudié,
puis une fois de plus dichotomisées selon le support maternel. Les différences entre
les groupes ont été testées à l’aide de Chi-carrés, F-test et t-test.
Résultats/conclusion (cibler l’essentiel)
Le sexe de l’enfant est significativement associé au volume de l’hippocampe,
contrairement à l’âge et au revenu des parents. Le sexe a donc été utilisé comme
covariable indépendante pour les autres analyses. Dans le modèle pour données
répétées, le support maternel était associé significativement au volume de
l’hippocampe, et ce, en considérant la dépression préscolaire ou non. Ce résultat est
indépendant de l’hémisphère cérébral où on prend la mesure du volume de
l’hippocampe, de l’utilisation de médicaments psychoactifs par l’enfant, de la présence
d’événements traumatiques dans la vie de l’enfant, d’un historique de dépression
maternel et de symptômes d’internalisation et d’externalisation sévères. Ces variables
ont été utilisées comme contrôles, car elles sont associées dans la littérature comme
pouvant influer les changements de volume dans l’hippocampe durant le
développement. Ainsi, en corrigeant pour ces variables, on s’assure que les résultats
obtenus sont dus uniquement au niveau de support maternel et de la dépression
préscolaire de l’enfant. En dichotomisant les résultats des scores obtenus pour la
dépression préscolaire (enfants sévèrement déprimés vs. peu ou pas déprimés), la
relation entre le support maternel diminué et la diminution du volume de
l’hippocampe est significative seulement pour les enfants peu ou pas déprimés. Les
enfants peu ou pas déprimés ayant un support maternel élevé ont obtenu un volume
de l’hippocampe significativement supérieur à celui des trois groupes suivants : 1.
enfant avec support maternel faible et peu ou pas déprimés; 2. enfants déprimés avec