Kemadrin - Droits et Recours

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Kemadrin
(Chloorhydrate de procyclidine)
Mise en garde :
Il est dangereux de commencer à prendre ou d’arrêter de prendre des médicaments antiparkinsoniens,
ou de diminuer les doses de ces substances, sans l’avis ou la supervision d’un professionnel de la santé
qualifié.
Les antiparkinsoniens (Kemadrin) sont des médicaments utilisés pour traiter la maladie de
Parkinson, une maladie neurologique. Nombre de gens sont étonnés d’apprendre que ces
médicaments sont fréquemment utilisés en psychiatrie. En effet, près de la moitié des
personnes traitées à l’aide de neuroleptiques prennent également des médicaments
antiparkinsoniens, car ceux-ci produisent un ensemble de troubles neurologiques similaires à
ceux qu’on observe dans la vraie maladie de Parkinson. On désigne cet ensemble de troubles
sous le nom de parkinsonisme. Les antiparkinsoniens sont donc prescrits par les psychiatres
pour masquer les symptômes du parkinsonisme engendrés par les neuroleptiques.
Indications :
En psychiatrie, les antiparkinsoniens sont prescrits pour le traitement de certains
symptômes extraparimaux induits par les neuroleptiques : parkinsonisme, dystonie (postures
bizarres), akinésie (inertie motrice), etc. Ils sont donc administrés afin de réduire la
rigidité musculaire et d’améliorer la posture, l’équilibre, la démarche, la parole et les
problèmes d’écriture.
Contre-indications :


Dans le cas de myasthénie grave et de glaucome à angle fermé.
Les antiparkinsoniens de devraient pas être utilisés à long terme, car ils semblent
augmenter les risques de dyskinésie tardive causée par les neuroleptiques.
Précautions :
Le Kemadrin peut entraîner occasionnellement des réactions psychotiques toxiques
lorsqu’elle est utilisée pour maîtriser les symptômes extrapyramidaux d’origine
médicamenteuse. Cela peut conduire, du point de vue diagnostic, à une confusion entre
l’aggravation des symptômes du trouble psychique traités et ceux de l’intoxication par le
Kemadrin.
Lorsqu’un patient se fait prescrire des antiparkinsoniens, il doit s’assurer que le médecin a
bien évalué son état de santé en faisant, entre autres examens, un bilan sanguin, en
mesurant sa tension artérielle et en vérifiant le bon fonctionnement de son foie et de ses
reins. Des examens réguliers de la vue sont également recommandés.
Les patients qui prennent des antiparkinsoniens devraient éviter de conduire ou d’accomplir
des tâches dangereuses qui nécessitent une bonne acuité mentale tant qu’ils n’ont pas évalué
avec certitude les effets de ces substances sur leurs réflexes. Ils doivent également être
avisés d’être prudents quand ils entrent en contact avec de l’eau chaude parce que les
médicaments ayant des propriétés anticholinergiques augmentent les possibilités de
survenue de graves coups de chaleurs.
Effets indésirables :
Les effets anticholinergiques sont les plus courants, mais on peut généralement les réduire
au minimum ou les éliminer en adaptant de façon adéquate les doses à un niveau juste assez
élevé pour maîtriser les symptômes et en donnant le médicament pendant ou après les repas.
Ces effets sont, notamment : sécheresse de la bouche, trouble de l’accommodation, trouble
de l’élocution, mydriase, trouble gastro-intestinaux (nausées, vomissements, épigastralgie et
constipation), dysurie, étourdissements, somnolence, sensations ébrieuses, palpitations,
tachycardie et faiblesse musculaire.
Les effets sur le système nerveux central sont : les troubles mémoriels, l’incapacité de
concentration, la confusion mentale, l’agitation, la désorganisation, les hallucinations et la
psychose toxique aiguë.
Des réactions allergiques occasionnelles comme des éruptions cutanées ont été observées.
Surdosage, symptômes :
Somnolence, étourdissement, sécheresse de la bouche, nausées, vomissements, confusion
mentale, excitation, cauchemars, désorientation dans le temps et l’espace, convulsions.
On sait aussi que les agents anticholinergiques entravent la mémoire : le retrait de ces
médicaments se traduit d’ailleurs généralement par une amélioration des facultés
intellectuelles.
Source :Guide critique des médicaments de l’âme
Internet Mental Health ( www.mentalhealth.com copyright) © 1995-2009 par Phillip W. Long, MD
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