
 
Symposium de la Société Suisse d’éthique biomédicale 
13 septembre 2016 à l’université Miséricorde, Fribourg 
«Faire le bien, oui mais comment ?» 
Le sens commun nous dit que la prospérité nous aide à faire le bien, mais il y a aussi des raisons de 
penser que parfois elle nous entrave dans cette voie. Dans le domaine de la santé, tout est mis en 
place pour prévenir le mal. On risque cela dit en permanence soit de ne pas en faire assez du point 
de vue du bien-être, soit d’en faire trop. 
Notre objectif pour ce symposium est de questionner des situations de soins ayant posé un dilemme 
éthique autour de la question «Faire le bien, oui mais comment ?». Les situations présentées seront 
éclairées  et  questionnées  au  travers  des  regards  croisés  de  la  sociologie,  de  la  philosophie,  de 
l’histoire, de la littérature, de  l’architecture,  et des professions médicales. Dans la  perspective des 
discussions actuelles sur la bienfaisance, la qualité de vie et le risque, il est intéressant de se poser les 
questions suivantes : 
- Que  nous  révèlent  la  longue  tradition  philosophique  et  la  bioéthique  en  matière  de 
bienfaisance ? 
- Quelles  étaient  les  significations  de  la  bienfaisance  dans  la  littérature  suivant  les  différents 
contextes historiques et quelles perspectives en résultent pour le présent, le futur ? 
- Le chez soi revêt une importance primordiale que ce soit un repère ou le repaire.  L’architecture 
peut-elle, en particulier dans les structures de prise en charge, avoir un effet positif sur le bien-
être des personnes concernées ? 
- Quel est le rapport entre les concepts actuels de la mesure de la bienfaisance et les possibles ou 
impossibles projets de vie dès lors qu’il s’agit de prévenir le mal et qu’il faut tolérer le risque ?  
- Et  finalement,  il  arrive  que  devant  la  maladie  les  projets  de  soin  entrent  en  collision  avec  les 
projets de vie. Comment, dès lors, penser les rapports entre la médecine et la bonne vie, entre la 
qualité de vie et le risque ?  
 
Public  cible :  Ensemble  des  membres  de  la  SSEB,  professionnels  de  la  santé  et  autres  personnes 
intéressées 
 
 
Avec l’appui de l’Académie Suisse des Sciences humaines et sociales 
 
Vin d’honneur offert par le canton de Fribourg