Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
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Lumière sur l'autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
28 octobre 2003 29 février 2004
Cette exposition a été réalisée par le musée départemental Albert-Kahn, en
partenariat avec l'Institut Lumière et bénéficie du soutien de fonds
institutionnels ou privés qui ont prêté des œuvres.
Relations avec la presse
I P C Dominique du Jonchay
tel 01 47 53 93 70 fax 01 45 51 75 45
e.mail dduj@ipconseil.com
61, rue de Varenne 75007 Paris
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28 octobre 2003 29 février 2004
Sommaire Communiqué de presse
Le centenaire de la photographie en couleurs
Les frères Lumière, une aventure industrielle
Les autochromes présentées
Musée départemental Albert-Kahn : autochromes des Archives de la Planète
Institut Lumière : archives et autochromes
Société française de photographie : autochromes de Léon Gimpel, journaliste
Club des photographes amateurs d’Helsinki : autochromes de
Vladimir Schohin, amateur
Cartier Joailliers: autochromes de bijoux des années 1920-1930
Institut de Paléontologie humaine : autochromes de l’abbé Breuil
Université Pierre et Marie Curie : autochromes de lames de roche, laboratoire
de l'Unité des Sciences de la Terre
Les Archives de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris : autochromes de la
collection Letulle
Le cabinet des originaux
Dans l'exposition, des objets à manipuler
Documents présentés
autochromes
films
Une équipe scientifique au musée Albert-Kahn
Générique de l'exposition
Informations pratiques
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Communiqué de presse
Lumière sur l'autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
28 octobre 2003 29 février 2004
A l'occasion du 100ème anniversaire du dépôt du premier brevet des Frères
Lumière sur l'autochrome le 17 décembre 1903, le musée départemental
Albert-Kahn dont les collections sont riches de 72 000 plaques autochromes
- ce qui en fait le premier fonds mondial - présente une exposition consacrée
à la naissance de la photographie en couleurs, en partenariat avec l'Institut
Lumière de Lyon. Le musée Albert-Kahn, lieu privilégié pour célébrer le
centenaire de ce procédé, a aussi bénéficié du concours d’institutions et de
particuliers pour retracer l’aventure industrielle de l’autochrome, en présenter
plusieurs applications et apporter un éclairage technique sur la reproduction
des couleurs en photographie.
La plaque autochrome, mise au point par Louis Lumière et présentée à l'Académie
des Sciences le 30 mai 1904, apporte une réponse au délicat problème de la
reproduction des couleurs par la photographie. Ainsi il a fallu trente-quatre ans aux
frères Lumière pour trouver une réponse industrielle à la photographie des couleurs, à
partir d’une découverte scientifique faite par Louis Ducos du Hauron en 1869.
La plaque autochrome est fabriquée à l'usine Lumière à Lyon et commercialisée à partir
de 1907. La solution consiste à étendre entre deux plaques de verre une couche de
gélatine sensible qui reproduit l’image en noir et blanc et une couche constituée de
grains microscopiques de fécule de pomme de terre colorés alternativement en violet,
vert et orangé. L’utilisation de la plaque autochrome a duré environ 40 ans.
L'exposition propose un parcours qui va de l'invention technique du procédé par les
frères Lumière, aux applications de ce premier procédé industriel de reproduction de la
couleur dans différents domaines notamment la médecine et la science, le journalisme,
les Sciences Humaines, l'art…
Des autochromes variées émanant de plusieurs fonds sont présentées, témoins de la
richesse et de la diversité du procédé :
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le fonds Albert-Kahn qui illustre notamment l'usage de la photographie autochrome
dans les Sciences Humaines,
le fonds de l'Institut Lumière, archives de l’épopée industrielle des Lumière,
le fonds Léon Gimpel, journaliste à l'Illustration, qui a expérimenté l'autochrome sous
toutes ses formes au cours de 40 années de reportage,
le fonds Shohin, amateur finlandais qui a pratiqué "la belle autochrome" dans un but
esthétique,
le fonds Cartier, autochromes de bijoux des années 1920 - 1930, pour inventaire et
promotion des créations de la célèbre joaillerie,
le fonds de l’abbé Breuil, spécialiste d'ethnographie préhistorique, qui s'est passionné
pour les peintures rupestres,
le fonds Pierre et Marie Curie, avec l'étude au microscope de lames de roche pour le
laboratoire de géologie de la faculté des sciences,
le fonds Letulle, spécialiste d'anatomie pathologique qui a photographié en couleurs
tous les aspects de la médecine humaine.
Un espace pédagogique et récréatif offre au public des expériences pratiques pour
s’initier aux grands principes de la photographie en couleurs et au procédé
autochrome.
L’objectif de l’exposition est de permettre la redécouverte de l’extraordinaire
apport des frères Lumière, qui grâce à leurs recherches ont réussi à
industrialiser un procédé qui a révolutionné la photographie.
Un événement Les 20 ans des FRAC a lieu en même temps que
l'exposition :
A l'initiative du ministère de la Culture, les FRAC fêtent leur 20 ans. Dans
ce cadre, le musée départemental Albert-Kahn a invité le peintre Patrice
Giorda à présenter l'une de ses peintures.
L'œuvre choisie, La Transfiguration, exposée dans une manifestation
consacrée au centenaire de la photographie en couleurs, peut apparaître
comme une esquisse de la relation qu'entretiennent deux composantes
essentielles de la peinture et de la photographie : couleur et lumière.
Publication
Ouvrage sur l’autochrome en trois parties : technique, iconographie, inventaire
exhaustif des collections européennes.
A paraître en 2004
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Le centenaire de la photographie en couleurs
Dès la naissance officielle de la photographie en 1839, la capture de la couleur
se pose comme l'un des enjeux techniques majeurs. Les premiers résultats
scientifiques apparaissent dix ans plus tard, mais il faut attendre
l'autochrome en 1907, pour que la photographie en couleurs soit à la portée
des utilisateurs.
Le 17 décembre 1903, les frères Lumière déposent le brevet principal du "Procédé de
photographies en couleurs", suivi de trois additifs, deux en 1904, un en 1906,
complété par un ultime brevet déposé en 1910. Commercialisé quatre ans plus tard, ce
procédé sera à la disposition des professionnels comme des amateurs. De longues
années, 1904 - 1907, ont donc été nécessaires à Louis Lumière pour
finaliser son idée jusqu'à la concrétisation industrielle : la plaque autochrome
commercialisée. Décrite par son auteur comme l’invention majeure de sa vie,
l’autochrome lui a demandé un investissement en temps jamais égalé. La complexité
de sa fabrication toutefois s’efface devant la simplicité de son emploi.
Les autochromes ne sont pas les toutes premières photographies en couleurs de
l’histoire (le procédé d'enregistrement direct des couleurs sur un support sensible par
voie chimique ou physique avait été expérimenté). Mais elles sont le premier procé
industriel : elles permettent enfin de manière simple et fiable, tout du moins pour des
photographes expérimentés, de fixer les couleurs de leur époque.
Les collections autochromes du musée Albert-Kahn
On en dénombre quelques 72 000. Entreposées jusqu'à peu dans leur
conditionnement d’origine, des boîtes en bois réparties sur les rayonnages de la « salle
des plaques » au rez-de-chaussée de l’une des maisons du musée Albert- Kahn, ancien
« Laboratoire des Archives de la Planète », elles sont aujourd'hui en cours de
conditionnement et d'installation dans un espace climatisé conçu à cet effet.
La grande majorité de ces plaques est de format 9 x 12 cm. Outre un petit nombre de
plaques stéréoscopiques, il existe également une importante série de plaques 13 x 18
cm.
Le procédé autochrome
Après avoir travaillé sur la plupart des propositions émises à la fin du XIXe siècle, les
Frères Lumière choisissent de concrétiser les solutions entrevues, trente ans plus tôt,
par un illustre pionnier de la photographie, Louis Ducos de Hauron. En guise de
conclusion à un des nombreux brevets qu’il déposa, celui-ci déclarait : « Enfin, il existe
une dernière méthode par laquelle la triple opération se fait sur une seule surface. Le
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