Les autochromes

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Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
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Lumière sur l'autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
28 octobre 2003 – 29 février 2004
Cette exposition a été réalisée par le musée départemental Albert-Kahn, en
partenariat
avec
l'Institut
Lumière
et
bénéficie
institutionnels ou privés qui ont prêté des œuvres.
Relations avec la presse
I P C Dominique du Jonchay
tel 01 47 53 93 70 – fax 01 45 51 75 45
e.mail [email protected]
61, rue de Varenne – 75007 Paris
du
soutien
de
fonds
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
Lumière sur l'autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
28 octobre 2003 – 29 février 2004
Sommaire

Communiqué de presse

Le centenaire de la photographie en couleurs

Les frères Lumière, une aventure industrielle

Les autochromes présentées
 Musée départemental Albert-Kahn : autochromes des Archives de la Planète
 Institut Lumière : archives et autochromes
 Société française de photographie : autochromes de Léon Gimpel, journaliste
 Club des photographes amateurs d’Helsinki : autochromes de
Vladimir Schohin, amateur
 Cartier Joailliers: autochromes de bijoux des années 1920-1930
 Institut de Paléontologie humaine : autochromes de l’abbé Breuil
 Université Pierre et Marie Curie : autochromes de lames de roche, laboratoire
de l'Unité des Sciences de la Terre
 Les Archives de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris : autochromes de la
collection Letulle
 Le cabinet des originaux
 Dans l'exposition, des objets à manipuler
 Documents présentés
 autochromes
 films
 Une équipe scientifique au musée Albert-Kahn
 Générique de l'exposition
 Informations pratiques
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Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
Communiqué de presse
Lumière sur l'autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
28 octobre 2003 – 29 février 2004
A l'occasion du 100ème anniversaire du dépôt du premier brevet des Frères
Lumière sur l'autochrome le 17 décembre 1903, le musée départemental
Albert-Kahn dont les collections sont riches de 72 000 plaques autochromes
- ce qui en fait le premier fonds mondial - présente une exposition consacrée
à la naissance de la photographie en couleurs, en partenariat avec l'Institut
Lumière de Lyon. Le musée Albert-Kahn, lieu privilégié pour célébrer le
centenaire de ce procédé, a aussi bénéficié du concours d’institutions et de
particuliers pour retracer l’aventure industrielle de l’autochrome, en présenter
plusieurs applications et apporter un éclairage technique sur la reproduction
des couleurs en photographie.
La plaque autochrome, mise au point par Louis Lumière et présentée à l'Académie
des Sciences le 30 mai 1904, apporte une réponse au délicat problème de la
reproduction des couleurs par la photographie. Ainsi il a fallu trente-quatre ans aux
frères Lumière pour trouver une réponse industrielle à la photographie des couleurs, à
partir d’une découverte scientifique faite par Louis Ducos du Hauron en 1869.
La plaque autochrome est fabriquée à l'usine Lumière à Lyon et commercialisée à partir
de 1907. La solution consiste à étendre entre deux plaques de verre une couche de
gélatine sensible qui reproduit l’image en noir et blanc et une couche constituée de
grains microscopiques de fécule de pomme de terre colorés alternativement en violet,
vert et orangé. L’utilisation de la plaque autochrome a duré environ 40 ans.
L'exposition propose un parcours qui va de l'invention technique du procédé par les
frères Lumière, aux applications de ce premier procédé industriel de reproduction de la
couleur dans différents domaines notamment la médecine et la science, le journalisme,
les Sciences Humaines, l'art…
Des autochromes variées émanant de plusieurs fonds sont présentées, témoins de la
richesse et de la diversité du procédé :
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
 le fonds Albert-Kahn qui illustre notamment l'usage de la photographie autochrome
dans les Sciences Humaines,
 le fonds de l'Institut Lumière, archives de l’épopée industrielle des Lumière,
 le fonds Léon Gimpel, journaliste à l'Illustration, qui a expérimenté l'autochrome sous
toutes ses formes au cours de 40 années de reportage,
 le fonds Shohin, amateur finlandais qui a pratiqué "la belle autochrome" dans un but
esthétique,
 le fonds Cartier, autochromes de bijoux des années 1920 - 1930, pour inventaire et
promotion des créations de la célèbre joaillerie,
 le fonds de l’abbé Breuil, spécialiste d'ethnographie préhistorique, qui s'est passionné
pour les peintures rupestres,
 le fonds Pierre et Marie Curie, avec l'étude au microscope de lames de roche pour le
laboratoire de géologie de la faculté des sciences,
 le fonds Letulle, spécialiste d'anatomie pathologique qui a photographié en couleurs
tous les aspects de la médecine humaine.
Un espace pédagogique et récréatif offre au public des expériences pratiques pour
s’initier aux grands principes de la photographie en couleurs et au procédé
autochrome.
L’objectif de l’exposition est de permettre la redécouverte de l’extraordinaire
apport des frères Lumière, qui grâce à leurs recherches ont réussi à
industrialiser un procédé qui a révolutionné la photographie.
Un événement Les 20 ans des FRAC a lieu en même temps que
l'exposition :
A l'initiative du ministère de la Culture, les FRAC fêtent leur 20 ans. Dans
ce cadre, le musée départemental Albert-Kahn a invité le peintre Patrice
Giorda à présenter l'une de ses peintures.
L'œuvre choisie, La Transfiguration, exposée dans une manifestation
consacrée au centenaire de la photographie en couleurs, peut apparaître
comme une esquisse de la relation qu'entretiennent deux composantes
essentielles de la peinture et de la photographie : couleur et lumière.
Publication
Ouvrage sur l’autochrome en trois parties : technique, iconographie, inventaire
exhaustif des collections européennes.
A paraître en 2004
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs

Le centenaire de la photographie en couleurs
Dès la naissance officielle de la photographie en 1839, la capture de la couleur
se pose comme l'un des enjeux techniques majeurs. Les premiers résultats
scientifiques apparaissent dix ans plus tard, mais il faut attendre
l'autochrome en 1907, pour que la photographie en couleurs soit à la portée
des utilisateurs.
Le 17 décembre 1903, les frères Lumière déposent le brevet principal du "Procédé de
photographies en couleurs", suivi de trois additifs, deux en 1904, un en 1906,
complété par un ultime brevet déposé en 1910. Commercialisé quatre ans plus tard, ce
procédé sera à la disposition des professionnels comme des amateurs. De longues
années, 1904 - 1907, ont donc été nécessaires à Louis Lumière pour
finaliser son idée jusqu'à la concrétisation industrielle : la plaque autochrome
commercialisée. Décrite par son auteur comme l’invention majeure de sa vie,
l’autochrome lui a demandé un investissement en temps jamais égalé. La complexité
de sa fabrication toutefois s’efface devant la simplicité de son emploi.
Les autochromes ne sont pas les toutes premières photographies en couleurs de
l’histoire (le procédé d'enregistrement direct des couleurs sur un support sensible par
voie chimique ou physique avait été expérimenté). Mais elles sont le premier procédé
industriel : elles permettent enfin de manière simple et fiable, tout du moins pour des
photographes expérimentés, de fixer les couleurs de leur époque.
Les collections autochromes du musée Albert-Kahn
On en dénombre quelques 72 000. Entreposées jusqu'à peu dans leur
conditionnement d’origine, des boîtes en bois réparties sur les rayonnages de la « salle
des plaques » au rez-de-chaussée de l’une des maisons du musée Albert- Kahn, ancien
« Laboratoire des Archives de la Planète », elles sont aujourd'hui en cours de
conditionnement et d'installation dans un espace climatisé conçu à cet effet.
La grande majorité de ces plaques est de format 9 x 12 cm. Outre un petit nombre de
plaques stéréoscopiques, il existe également une importante série de plaques 13 x 18
cm.
Le procédé autochrome
Après avoir travaillé sur la plupart des propositions émises à la fin du XIX e siècle, les
Frères Lumière choisissent de concrétiser les solutions entrevues, trente ans plus tôt,
par un illustre pionnier de la photographie, Louis Ducos de Hauron. En guise de
conclusion à un des nombreux brevets qu’il déposa, celui-ci déclarait : « Enfin, il existe
une dernière méthode par laquelle la triple opération se fait sur une seule surface. Le
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
tamisage des trois couleurs simples s’accomplit non plus au moyen de verres colorés,
mais au moyen d’une feuille translucide recouverte mécaniquement d’un grain de trois
couleurs."’ (23 novembre 1868).
Cette petite phrase, en apparence anodine, qui n’avait pas inspiré les contemporains
de Louis Ducos de Hauron, retint l’intérêt de Louis et Auguste Lumière qui durent
néanmoins déployer une bonne dose d’invention, sinon de génie, pour matérialiser
cette proposition.
La mise au point de la plaque Autochrome, divulguée lors d’une réunion de l’Académie
des Sciences le 30 mai 1904, marqua l’aboutissement de ces longues années de
recherches. La solution, qualifiée « d’élégante » par de nombreux commentateurs de
l’Art Photographique, associait sur un support unique (verre) un film noir et blanc et
une mosaïque trichrome constituée de grains microscopiques de fécule de pomme de
terre colorés alternativement en violet, vert et orangé. L’utilisation de la fécule de
pomme de terre qui fait aujourd’hui sourire, répondait efficacement aux critères de
transparence et de sphéricité exigés pour les grains de matière colorés. La taille de ces
grains pouvait varier entre 12 et 16 microns ; à la surface de la mosaïque trichrome on
en dénombrait environ 6 à 7000 au millimètre carré. La nature des matières colorantes
ne fut pas révélée par les fabricants.
Les grains de fécule mélangés de manière homogène étaient saupoudrés à la surface
de la plaque puis laminés à l’aide d’une presse à cylindre afin d’éviter des
superpositions de colorants néfastes à la transparence de la plaque. Le réseau étalé
était ensuite recouvert d’un vernis qui le protégeait de l’émulsion photo-sensible. Dans
l’appareil de prise de vues, la lumière provenant du sujet impressionnait l’émulsion
photosensible après avoir été filtrée par la mosaïque trichrome. Selon la qualité
(couleur) et la quantité de lumière incidente, on obtenait une exposition sélective des
micro-surfaces d’émulsion placées sous chaque grain coloré de la mosaïque. Après le
développement qui correspondait à celui d’une diapositive noir et blanc, les grains de
fécule, qui n’étaient pas nécessaires à la formation de l’image finale, se trouvaient
obturés par des amas argentiques formés pendant le développement à l’intérieur de
l’émulsion. Le développement nécessitait un matériel minimum qui se réduisait à
quelques cuvettes placées dans une chambre noire. Bien souvent, les autochromistes
en voyage développaient leurs plaques sur place pour s’assurer du bon résultat de
leurs prises de vues.
Texte de Jean-Paul Gandolfo sur l'autochrome in Panorama des Collections du musée
départemental Albert-Kahn
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
Albert Kahn et les frères Lumière : la rencontre
Albert Kahn – créateur de diverses fondations convergeant vers la construction de la
paix mondiale – amorce en 1909 l’un de ses grands projets, les Archives de la Planète.
Pour constituer cet « inventaire photographique de la surface du globe, occupée et
aménagée par l’homme, telle qu’elle se présente au début du XXe siècle », il choisit
deux techniques de prises de vue mises au point par les frères Lumière :
le cinématographe et l’autochrome.
Le cinéma saisit le mouvement, tandis que l’autochrome restitue les couleurs. Leur
complémentarité apporte une double réponse au souhait d’Albert Kahn de diffuser par
l’image la connaissance la plus «réaliste» possible du monde dans toute sa diversité :
«aller saisir la vie là où elle est, à l’étranger, dans la rue, partout ».
 Les frères Lumière, une aventure industrielle
Auguste 1862 - 1954 et Louis 1864 - 1948
Lorsque les frères Lumière déposent en 1903, le brevet du "Procédé de photographie
en couleurs", qui allait bientôt être commercialisé sous l'appellation Autochrome, ils
bénéficiaient déjà d'une grande renommée due à leurs découvertes photographiques
et cinématographiques.
L'origine de la maison Lumière est liée à l'invention par Richard Leach Maddox dans les
années 1870 de plaques au gélatino bromure, procédé qui permet d'éviter les
contraintes techniques de la fabrication et d'offrir au public des plaques sensibles
prêtes à l'emploi. Antoine Lumière, peintre photographe, établit en 1883 un atelier de
fabrication de ces plaques au gélatino bromure à Lyon, qu'il met au point avec l'aide
de ses fils Auguste et Léon. Avec ces plaques extra rapides, les fameuses "Etiquettes
bleues" fabriquées à l'usine de Lyon qui seront vendues dans le monde entier,
l'entreprise familiale connaît une rapide prospérité. En 1894, la société prend le nom
de "Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière & Fils".
L'heure de gloire viendra en 1895, alors que les deux frères dirigent l'usine de
photographies - l'une des plus importantes d'Europe avec 300 ouvriers - grâce à
l'invention du cinématographe par Louis Lumière, premier appareil permettant de
projeter des photographies animées sur un écran. Le cinéma s’inscrit dans les multiples
déclinaisons de leur activité : le noir et blanc, la couleur, le relief et … la photographie
animée. La première projection devant un public a lieu le 22 mars 1895, à l'occasion
d'une conférence de Louis Lumière et le film d'une minute " La sortie des usines
Lumière" est accueillie avec un enthousiasme dont les premiers surpris sont les
inventeurs du Cinématographe.
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
Louis Lumière, 30 ans en 1895, a certes inventé le cinématographe mais l'œuvre de sa
vie est la reproduction photographique des couleurs. Plusieurs procédés furent étudiés
avant d’aboutir à l’autochrome : la photographie en couleurs, sous la forme de
diapositives trichromes, accompagnait déjà les premières projections
cinématographiques, lors des présentations officielles mais aussi lors de séances
publiques.
La plaque autochrome rencontre un succès immédiat notamment auprès des
photographes amateurs dits "autochromistes" qui assurent une large diffusion au
nouveau procédé. La société Lumière est la première sur le marché de la photographie
en couleurs. Elle exporte les plaques aux Etats-Unis et en Angleterre, sa renommée est
mondiale et la qualité de ses produits unanimement reconnue.
La personnalité des frères Lumière, à la fois savants et industriels, les incite à
approfondir sans cesse leurs recherches et à explorer de nouveaux champs, ce qui fait
d'eux des personnalités estimées des milieux scientifiques en même temps que des
industriels prospères. Les deux frères suivent chacun leur chemin, recherche et
inventions dans le domaine de la photographie pour Louis (relief, mouvement,
couleur …) travaux sur la biologie et la pharmacologie pour Auguste.
Sur le marché de la photographie en couleurs, qui reste à l'époque marginal par
rapport à celui du noir et blanc, l'autochrome, en dépit de tentatives de concurrence
plus ou moins réussies, tient une place dominante jusqu'en 1931, avant de passer du
support verre au support souple.
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 Autochromes présentées : fonds et thématiques
 Le champ de la documentation : un outil pour une
organisation meilleure de l’humanité
Les autochromes des Archives de la Planète, musée départemental
Albert-Kahn
Albert Kahn (1860-1940), banquier philanthrope, a consacré une grande partie de sa
fortune à promouvoir la paix dans le monde. Son idée maîtresse : réunir une vaste
documentation sur les questions de société communes à tous les peuples et les
solutions spécifiques apportées par chaque culture.
Pour atteindre son objectif, Kahn crée et finance plusieurs organisations réunies en
1929 sous le titre générique de" la Centrale de recoordination ». Celle-ci vise à
pérenniser plus de 20 années d’exercice de son grand œuvre.
L’une des pièces importantes de cette œuvre, les Archives de la Planète, est le maillon
« visuel » de l’entreprise documentaire. Son but : saisir la vie quotidienne des peuples,
spécialement dans les aspects que la modernité condamne irrémédiablement à
disparaître. En mai 1909, de retour d’un voyage autour du monde, Albert Kahn convie
son ami Auguste Rodin et le Conseil de l’Université de Paris à une projection
d’autochromes de l’explorateur - photographe Jules Gervais-Courtellemont,
« auxquelles seront jointes quelques vues animées (…) rapportées de mon dernier
voyage ». Cette séance qui combine le film noir et blanc muet et l’autochrome, est la
préfiguration des Archives de la Planète qui naîtront officiellement l’année suivante.
Grâce à la reproduction en couleurs, le témoignage sur l’état du monde qu’entreprend
Albert Kahn acquiert toute sa dimension réaliste. De 1910 à 1932, date de
l’interruption du projet en raison de la ruine d’Albert Kahn, les opérateurs des Archives
de la Planète parcourent cinquante-quatre pays. Les missions sont planifiées et dirigées
par le directeur scientifique choisi par Albert Kahn : le géographe Jean Brunhes. Les
autochromes ramenées de ces expéditions étaient projetées devant des publics choisis
au sein de la Société autour du Monde (une des institutions crées par Kahn) à Paris, à
la Sorbonne, dans les grandes écoles… en province et à l’étranger.
Plus qu’un support de cours de sciences humaines, les autochromes ont été au cœur
du projet du fondateur des Archives de la Planète : contribuer à l’édification d’une
science de l’homme.
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 Le champ de l'histoire
Le autochromes de l’Institut Lumière
L’Institut Lumière a aimablement confié au musée Albert-Kahn différentes archives
photographiques qui permettront d’approcher le contexte historique et industriel de la
découverte de l’autochrome.
Parmi celles-ci, des photographies des usines Lumière à la fin du XIXe siècle, prises à
l’intérieur des chaînes de fabrication du papier et des plaques Noir et Blanc ; une vue
aérienne du quartier Monplaisir de Lyon qui donnera aux visiteurs la mesure de
l’étendue des industries Lumière, ainsi que des plaquettes publicitaires de l’époque.
Des autochromes, que l’on peut qualifier d’historiques puisque datant des environs de
1905, témoigneront de la complexité de la mise au point d’un procédé, à cette période,
encore imparfait.
Des plaques originales de deux procédés de photographies en couleurs, qui furent
préalables à l’invention de l’autochrome : le Lippmann et la trichromie Lumière,
illustreront le contexte de recherche de la couleur effectuée par les frères Lumière à
partir de 1855 ainsi que la problématique de la reproduction de celle-ci.
Enfin des archives familiales proposeront des portraits Noir et Blanc de la famille
Lumière, avec entre autres, Antoine le père, et deux de ses fils, Auguste et Louis.
 Le champ du reportage… et une rencontre entre
métier et passion
Les autochromes de Léon Gimpel, Société française de photographie
Reporter photographe au journal L’Illustration depuis 1904, Léon Gimpel (1878-1948)
a utilisé l’autochrome dès sa commercialisation pour l’appliquer à l’actualité. Le portrait
des souverains du Danemark en visite en France le 17 juin 1907 en constitue le
premier exemple. Une semaine avant, ses relations privilégiées avec les frères Lumière
lui avaient permis d’organiser la présentation officielle de l’autochrome dans les locaux
de son journal.
Fasciné par ce nouveau procédé qu’il appelle « la huitième merveille du monde », il est
l’un des très rares photographes professionnels français à l’avoir utilisé de manière
significative. Ses recherches n’auront de cesse d’adapter au reportage les plaques
autochromes du commerce, en les adaptant à la photographie instantanée (bains
d’hypersensibilisation) et à la reproduction. Il parvient ainsi à de véritables prouesses,
techniques autant que visuelles, comme ses prises de vue depuis un ballon
aérostatique ou ses splendides clichés d’illuminations à Paris.
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S’il ne délaisse pas le noir et blanc lorsque les conditions de prises de vue sont
délicates et pour sa facilité de reproduction pour la publication, il privilégie
l’autochrome pour le surcroît de véracité qu’apporte la couleur à certains sujets, tels
les portraits, les scènes de rue ou encore les inondations de 1910.
À côté de sa pratique professionnelle, il utilise aussi l’autochrome dans une démarche
plus « amateuriste », comme la photographie de nus en plein air ou en atelier. Les
deux approches se rejoignent parfois, notamment dans l’étonnante mise en scène de
La Guerre des gosses de la rue Grenéta pendant le premier conflit mondial.
Outre une œuvre photographique riche et variée, il laisse un écrit passionnant:
Quarante ans de reportages photographiques. Souvenirs de Léon Gimpel, collaborateur
à L’Illustration (1897-1932).
La Société française de photographie, dont il était devenu membre en 1908,
conserve 1089 de ses autochromes.
 Le champ des amateurs : l’autochrome par passion
Vladimir Schohin, Club des photographes amateurs d’Helsinki
Si l’autochrome a connu diverses applications professionnelles, c’est auprès d’amateurs
éclairés et très souvent talentueux qu’elle a rencontré le plus grand succès, en Europe
comme aux États-Unis.
Souvent membres de sociétés de photographie, ces passionnés – auxquels
l’autochrome offre enfin la jubilation de s’approprier le monde autrement qu’en noir et
blanc – organisent des excursions dans le but d’y trouver matière à prise de vue. Dans
le même esprit, ils participent ou assistent à des projections, des expositions. Ils ne
sont en rien comparables à nos actuels « photographes du dimanche » : l’autochromie
leur demande une maîtrise toute « professionnelle » des données techniques. C’est
aussi un luxe qui, plus encore que le noir et blanc, n’est pas à la portée de toutes les
bourses.
Inédite en France, l’œuvre de Schohin a été choisie ici pour illustrer cette pratique.
Vladimir Nikolaïevitch Schohin (1862-1934) est un Russe qui vit dans le grand-duché
de Finlande, alors annexé par son puissant voisin. Il délaisse le commerce familial pour
se consacrer à sa passion et devient membre du Club des photographes amateurs
d’Helsinki en 1899. Virtuose du noir et blanc, il appréhende la couleur dès la
commercialisation de l’autochrome en Finlande en août 1907. Ses clichés sont
représentatifs des sujets de prédilection des autochromistes amateurs : paysages,
natures mortes, portraits…, avec une dimension à la fois naturaliste et esthétique.
Cette sélection est issue des 106 plaques autochromes de Schohin appartenant au Club
des photographes amateurs d’Helsinki et conservées par le Musée finlandais de la
photographie.
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 Le champ de la création dans le luxe
Les autochromes du fonds Cartier
Les Archives historiques de la maison Cartier sont réparties et conservées dans les
trois centres de Paris, Londres et New York. Ce fonds patrimonial privé est régi par une
déontologie stricte et applique la règle d’or du joaillier qui est la confidentialité. Il a
vocation à conserver et à transmettre la mémoire particulière d’une maison : une
histoire, une identité et un style.
Les Archives historiques conservées rue de la Paix, siège de la Maison Cartier depuis
1899, portent un témoignage irremplaçable sur l’activité d’une maison de joaillerie.
Grâce à la permanence de leur localisation, elles n’ont pas subi de dommages majeurs
et nous sont parvenues dans leur quasi exhaustivité à compter du tournant du XXe
siècle. Un ensemble significatif de registres remontant au XIXè siècle permet par
ailleurs de retracer une partie de l’activité à l’époque du boulevard des Italiens,
adresse de Cartier depuis le Second Empire.
Archives commerciales, elles recensent la production dans un jeu d’écritures
récurrents, avec une rigueur dans les systèmes d’enregistrement qui sont aussi le
reflet de la vie quotidienne du joaillier. Toute pièce possède ainsi son parcours depuis
sa création et sa mise en fabrication au sein des ateliers jusqu’à sa vente.
Archives de création, elles regroupent un ensemble significatif d’esquisses, de dessins
préparatoires et d’exécution, selon la technique spécifique de la gouache sur papier
transparent.
Mais la joaillerie participe des arts appliqués, et très vite la création échappe à son
créateur, d’où la nécessité d’en garder trace au plus près de sa vérité. Selon la
tradition du métier, chaque pièce sortie des ateliers a été systématiquement
photographiée et reproduite en taille réelle. Au travers de la rigueur graphique du noir
et blanc, en position frontale respectueuse du rapport 1, le bijou, sorti de sa fonction
de parure, devient objet, retranscrit dans sa juste proportion, et dans l’essence même
de l’art joaillier. Le fonds photographique, constitué systématiquement dès 1906
s’articule autour de deux ensembles : une collection de plus de 40 000 négatifs dont
30 000 sur plaque de verre gélatino-bromure, les prises de vue en contact induisant
une gamme étendue de formats (du 13 x 18 eu 30 x 40, quelques 40 x 50 pour les
grands bijoux) ; les albums qui, constitués au jour le jour, organisaient ces données
brutes dans un soucis déjà documentaire, offrant ainsi un témoignage fidèle et
structuré de la production.
A ce fonds noir et blanc est venu s’ajouter un ensemble en couleurs récemment révélé,
composé de quelques dizaines d’autochromes. Cette petite collection, actuellement en
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Lumière sur l’autochrome
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cours d’inventaire, se répartit en deux ensembles : l’un doté par les pièces qu’elle
présentait au début des années 20, le seconde date des années 1930-1931.
Cet ensemble atypique eu égard aux usages du métier, car destinée à des fins de
diffusion, induit un autre regard : c’est le format de la plaque qui maintenant impose
sa loi et non plus l’inverse ; l’objet représenté doit donc s’y plier et ne figure plus
systématiquement en taille réelle. Parfois présenté sur des mannequins d’exposition ou
des bustes, l’objet redevient bijou.
 Le champ scientifique
 L’imagerie médicale : les autochromes de la collection Letulle,
Archives de l’Assistance publique
Ces clichés sont extraits de la collection photographique constituée sous la direction du
professeur Maurice Letulle (1853-1929). Riche de 4 000 documents environ, cette
collection comporte une très grande majorité d’autochromes. Ce spécialiste d’anatomie
pathologique renommé fit saisir en couleurs tous les aspects de la médecine humaine
dès la commercialisation de la plaque autochrome : tissus (lames histologiques prises à
travers un microscope), organes malades, patients atteints de pathologies diverses,
matériel expérimental, autopsies, tous bien plus réalistes en couleurs. C’est son fidèle
assistant en cette tâche, Eugène Normand, qui préparait les coupes histologiques
(entre autres sujets) et prenait les clichés. Le professeur Letulle se servait de ces
documents réalistes pour des publications et son enseignement (des photographies en
couleurs soignées pouvaient se révéler plus démonstratives que des « organes frais »).
En 1926, il crée un musée-laboratoire à l’hôpital Boucicaut, afin de réunir et de
pérenniser ses collections tout en les offrant à la consultation des chercheurs. Les
lames histologiques ont disparu, mais les Archives de l’Assistance publique conservent
les ouvrages et photographies rassemblés par le Professeur Letulle.
 La préhistoire : les autochromes de l’abbé Breuil, Institut de Paléontologie
humaine
Sélectionnées parmi une centaine, ces autochromes représentant des peintures
rupestres ont été prises dans le sud de l’Espagne entre 1912 et 1919, au cours de
relevés effectués par le préhistorien Henri Breuil (1877-1961). On ne sait si les clichés
sont de lui-même ou si certains sont dus à ses assistants espagnols (au premier rang
desquels Juan Cabré Aguilo), mais Breuil pilotait de toute façon cet inventaire
photographique, en noir et blanc et en couleurs, destiné à prouver l’existence d’écoles
artistiques sur plusieurs continents dès les temps paléolithiques. Datant de plusieurs
milliers d’années, ces peintures se trouvent non dans des grottes mais sur des parois
d’abris : beaucoup ont souffert des intempéries ou de déprédations. Les
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Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
représentations humaines, animales ou végétales y sont étonnamment simplifiées,
stylisées.
Au cours de sa longue et prolifique carrière, Henri Breuil, ecclésiastique libéré de ses
obligations pastorales, occupe principalement la chaire d’ethnographie préhistorique à
l’Institut de Paléontologie humaine – Fondation Albert 1er de Monaco, à partir de 1910,
et la chaire de préhistoire du Collège de France de 1929 à 1947.
L’Institut, sis à Paris et propriétaire de ces documents, a été fondé en 1910 par le
prince Albert 1er de Monaco, qui soutenait depuis longtemps les préhistoriens, l’abbé
Breuil entre autres. Il devint le premier centre permanent de recherches entièrement
dédié à la préhistoire et est aujourd’hui intégré au département des Sciences
préhistoriques du Museum national d’histoire naturelle.

La géologie : les autochromes de lames de roche, Université
Pierre et Marie Curie
Les images sélectionnées font partie d’un ensemble de 18 autochromes prises,
vraisemblablement entre 1910 et 1920, par Henri Ragot, responsable des travaux
photographiques à l’Université de Paris, attaché au laboratoire de géologie de la
Faculté des sciences.
Les lames de roche, d’une épaisseur standard de 30 microns (permettant la
transparence) étaient photographiées à travers un microscope vissé sur la chambre,
soit en lumière naturelle, soit en lumière polarisée. Il s’agit de roches magmatiques
(péridotite, dolérite) ou sédimentaires (calcaire oolithique). Ces plaques étaient sans
doute projetées ou regardées sur visionneuses par des professeurs et des étudiants de
la Sorbonne. Elles pouvaient aussi sortir de l’Université : on sait par exemple qu’elles
furent projetées à la Société photographique de Dunkerque le 7 juillet 1928.
La microphotographie, discipline scientifique, fut aussi utilisée à des fins esthétiques :
en témoigne la collaboration de Ragot et de l’artiste réputée Laure Albin-Guillot, avec
laquelle il fixe sur autochrome des matières animales et végétales qui « peuvent
fournir aux décorateurs l’infinie variété de motifs nouveaux ». Leurs clichés paraissent
dans L’Illustration en mars 1931, accompagnés d’un article détaillant le procédé
microphotographique, qu’il concerne les images reproduites ou celles de lames de
roche présentées ici.
En 1969, le laboratoire de géologie de la Sorbonne est transféré à la toute récente
université Pierre-et-Marie-Curie (« Jussieu ») et la collection de plaques autochromes
intègre le laboratoire de pétrographie de l’Unité de formation et de recherche des
Sciences de la Terre. Le banc de microphotographie qui a servi aux prises de vue a été
déposé au musée des Arts et Métiers du CNAM.
14
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
 Dans l'exposition, des objets à manipuler
Pour la première fois, le musée Albert Kahn propose aux visiteurs un parcours
scientifique, technique et ludique. Le sujet de l’exposition, l’autochrome, reste encore
méconnu. Après avoir vu les multiples applications de l’autochrome, le visiteur est
invité à voyager au cœur de la matière et à comprendre quels sont les principes de la
photographie en couleurs.
Le parcours entraîne le visiteur de la lumière à la photographie en couleurs. Le public
pourra ainsi manipuler des filtres colorés servant à sélectionner des couleurs, ou des
rayons de lumière colorés pour obtenir une image multicolore. Les grands principes
physiques de la lumière seront évoqués en parallèle aux solutions photographiques et
des techniques mises au point par l’entreprise Lumière. Le visiteur, de 7 à 77 ans, aura
la possibilité de comprendre de manière concrète les principes de la trichromie
(soustractive et additive). De même, il pourra observer une autochrome originale au
microscope numérique pour voir enfin ces fameux grains de fécules de pommes de
terre colorés.
Les passionnés de photographies seront aussi privilégiés, avec la présentation de
nombreux appareils de prise de vue et autre matériel du parfait autochromiste
« amateur », mis en situation. Ils pourront suivre les pratiques de ces photographes,
au début du XXe siècle, de la prise de vue à la projection, en passant par les différentes
phases du développement en laboratoire.
 Le cabinet des originaux
En complément de l'exposition, le musée Albert-Kahn présente de manière tout
à fait exceptionnelle, des autochromes originales de ses collections, ainsi
que des oeuvres empruntées, deux daguérrotypes et deux Lippmann.
Les deux daguérrotypes proviennent de la collection du musée Nicéphore Nièpce situé
à Chalon-sur-Saône qui retrace toute l’histoire de la photographie, dans ses aspects
techniques et artistiques comme dans ses usages populaires et sociaux. Les collections
comportent près de six mille appareils et objets optiques et plus de deux millions
d’images sur tous supports.
Par ailleurs, le musée Nicéphore Nièpce présente un ensemble unique au monde
d’héliographies originales, de lettres autographes, de travaux de recherche, portraits et
objets personnels de Nicéphore Nièpce, inventeur de la photographie.
15
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
 Documents présentés
Les audiovisuels
Trois programmes audiovisuels différents permettront au public d’appréhender diverses
facettes, historiques et techniques, du procédé autochrome :

une projection vidéo reprenant une sélection d’autochromes des Archives de la
Planète projetée le 10 juin 1932 à la Société Française de Photographie, à l’occasion du
jubilé de l’autochrome,
 des essais d’application du procédé autochrome au film, appartenant aux
collections de l’Institut Lumière,
 des séquences extraites d’un document du CNRS donnant une approche
historique et pédagogique du procédé, présentée par Bertrand Lavedrine.
Les autochromes
 Photos disponibles pour la presse
 Musée départemental Albert-Kahn
A 7037
Le photographe norvégien Anders Beer Wilse et le chauffeur accompagnant Albert
Kahn lors de son voyage, Suède, 25 Août 1910, Auguste Léon
 A 3979
Mongols et lamas devant des soubourgans -reliquaires bouddhiques-, Ourga, Mongolie,
21 juillet 1913, Stéphane Passet
A 2850
Granges et ouvriers agricoles de la propriété du notable Essad Pacha, entre Durrës et
Tirana, Albanie, 17 octobre 1913, Auguste Léon, en mission avec Jean Brunhes
A 6736
Poste de secours, Mont Saint-Éloi ?, Pas-de-Calais, septembre 1915, André Bernardel
A 44829
Famille de fabricants d’espadrilles, Mauléon-Licharre, Pyrénées-Atlantiques, 1er octobre
1924, Auguste Léon
 A 61908
École catholique de filles, Volendam, Pays-Bas, 31 août 1929, Stéphane Passet
A 52954
Femmes de la communauté guèbre (persans non convertis à l’islam et restés
zoroastriens), Téhéran, Perse, 15 août 1927, Frédéric Gadmer
A25128
Coucher de soleil (17h30) sur l'Aiguille verte et l'Aiguille du Dru, vallée de Chamonix,
Haute-Savoie, 5 mars 1921, Frédéric Gadmer
A 65209
Marchand de tapis et d’armes blanches du souk Djama ez Zitouna, Tunis, Tunisie, 11
avril 1931, Frédéric Gadmer
 A 36232
Le pont transbordeur et le fort Saint-Jean, Marseille, Bouches-du-Rhône, 13 octobre
1922, Frédéric Gadmer
A 40099
Vue générale de la cokerie, Ickern Viktor, Allemagne, 23 octobre 1923, Frédéric
Gadmer
16
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
A 20840
Mr Masson fils et son équipe de marins pêcheurs en partance pour la pêche, Roscoff,
Finistère, 6 avril 1920, Georges
A 9359
Nef centrale de la basilique Sainte-Madeleine, Vézelay, Yonne, 20 juillet 1916, Georges
Chevalier, en mission avec Jean Brunhes
A 30097
Portail d’entrée (13 mètres de haut) de la cella (où se tenait la statue du dieu) du
temple de Bacchus, Baalbek, Liban, 30 octobre 1921, Frédéric Gadmer, en mission
avec Jean Brunhes
Les 26 autochromes Albert-Kahn présentées dans
l’audiovisuel « jubilé de l’autochrome, 1932 » :
A 63083
Louis Lumière, « inventeur » de l’autochrome, au studio des Archives de la Planète,
dans la propriété d’Albert Kahn, Boulogne, 17 juin 1930, opérateur Georges Chevalier
56591
Abords de la villa impériale Shugakuin, Kyoto, Japon, automne1926, opérateur Roger
Dumas
56778
Jardin du temple Eikando, Kyoto, Japon, automne 1926, opérateur Roger Dumas
56434
Sanctuaire Itsukushima, Miyajima, Japon, 1926-1927, opérateur Roger Dumas
56505
Costumes de théatre Nô, Tokyo, Japon, 1926-1927, opérateur Roger Dumas
16567
Le père supérieur, monastère de Chilandari, Mont-Athos, Grèce, 1918, opérateur Fernand Cuville
A 16796
Entrée du monastère du Pantocrator, Grèce, 1918, opérateur Fernand Cuville
A 16671
Bijoux byzantins du « Tablier de la Vierge », trésor du monastère de Vatopédi, MontAthos, Grèce, 1918, opérateur Fernand Cuville
A 16588
Église de la dépendance monastique de Saint-André, Mont-Athos, 1918, opérateur
Fernand Cuville
A16636
Moine ermite, près du monastère de Stavronikita, 1918, opérateur Fernand Cuville
3010
Cercueil d’époque pharaonique, Musée du Caire, Égypte, opérateur Auguste Léon, 6
janvier 1914
A 3619
Manuscrit persan du XVIe siècle, bibliothèque du khédive (vice-roi), Le Caire, Égypte,
opérateur Auguste Léon , 12 février 1914
A 51836
Entrée monumentale sud du Palais royal avec la fresque des porteurs d’offrande,
Cnossos, Crête, 9 juin 1927, opérateur Georges Chevalier
A 52072
Le grand escalier de la Salle des colonnes, Palais royal de Cnossos, Crête, 18 juin
1927, opérateur Georges Chevalier
A51827
La salle du trône du Palais royal, Cnossos, Crête , 9 juin 1927, opérateur Georges
Chevalier
A 1395
Tombeaux du site de Delphes, près de Kastri, Grèce, 12 octobre 1913, opérateur
Auguste Léon
A 2796
Couple en costume de cérémonie, Kastri, 11 octobre 1913, opérateur Auguste Léon
A 52144
Masque d’or d’un roi de Mycènes, Musée d’Athènes, 28 juin 1927, opérateur Georges
Chevalier
17
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
A 2713
Temple de la Victoire Aptère, Athènes, 6 octobre 1913, opérateur Auguste Léon
A 2767
Le Pathénon à Athènes, 9 octobre 1913, opérateur Auguste Léon
A 2059
Chez une riche famille serbe, Monastir (Bitola), Macédoine, 17 mai 1913, opérateur
Auguste Léon
A 21140
Salle d’Auguste, Musée du Louvre, Paris, 26 avril 1920, opérateur Auguste Léon
A 21133
Grande galerie, Musée du Louvre, Paris, 19 avril 1920, opérateur Auguste Léon
A 21170
La Joconde, Léonard de Vinci, Musée du Louvre, Paris, 10 mai 1920, opérateur Auguste
Léon
A 21471
La Visitation, Ghilandaio , Musée du Louvre, Paris, 31 mai 1920, opérateur Auguste
Léon
A 21470
Le Parnasse, Mantegna, Musée du Louvre, Paris, 31 mai 1920, opérateur Auguste Léon
 Société française de photographie - fonds Gimpel
27
Le sourire d’une Espagnole… très Parisienne ! Paris, 17 février 1912, Léon Gimpel
63
Illuminations du Grand Palais (XIIe Salon de l’Automobile et du Cycle), Paris, 18
décembre 1910, Léon Gimpel
78
Le roi et la reine du Danemark, Paris - ministère des Affaires étrangères - 17 juin
1907, Léon Gimpel
1403
Troisième exposition internationale de locomotion aérienne, Paris, 16 décembre 1911,
Léon Gimpel
229
Les tirailleurs sénégalais à la revue de Longchamp, Paris, 14juillet 1913, Léon Gimpel
 179
La fontaine, Saint-Prix, 24 juin 1912, Léon Gimpel
334
La crue de la Seine - vue prise du quai des Tournelles - Paris, 26 janvier 1910, Léon
Gimpel
259
Les enfants et la guerre. - Les troupes prennent un repos bien gagné tout en savourant
les sucres d’orge distribués par l’opérateur - Paris, 5 septembre 1915, Léon Gimpel
285
Exposition d’horticulture - Dupont Barbier – Paris, 6 novembre 1911, Léon Gimpel
520
Orage sur la vallée de Chamonix, Les Tines, août 1907, Léon Gimpel
1234
Éclipse totale de lune – vue prise à l’équatorial de l’Observatoire de la Société
astronomique de France – Paris, 3 mai 1920, Léon Gimpel
 Collection du Club des photographes amateurs
musée finlandais de la photographie, Helsinki
 AFK 430
Boîte de pastels, vers 1910, Vladimir Schohin
18
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
AFK 433
Table de petit-déjeuner, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 428
Vase, bonbons, cheval de bois, ours en peluche, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 417
Bouteille de jus de fruit, fleurs, orange, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 431
Harengs dans un filet, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 419
Branche de pommier en fleur, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 432
Oeufs, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 437
Orange, bocal de miel et récipients de verre, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 410
Branche de pommier en fleurs, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 422
Jatte et pommes dans un filet, vers 1910, Vladimir Schohin
AFK 347
Sur les quais d’un port, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
AFK 376
Bord de lac au crépuscule, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
AFK 377
Rochers d’un archipel en fin de journée, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non
mentionné
AFK 389
Rochers moussus, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
AFK 358
Champignons en forêt, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
AFK 345
Formation de glace, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
AFK 404
Une domestique, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
AFK 405
Nadejda Andreevna Schohin, l’épouse du photographe, vers 1910, Vladimir Schohin, lieu non mentionné
 Université Pierre et Marie Curie,
UFR des Sciences de la Terre, Département de pétrologie
13
Haüyne bleue dans une andésite - lumière naturelle -, 1910-1920, Henri Ragot
6
Gabbro à olivine - lumière polarisée -, 1910-1920, Henri Ragot
12
Calcaire glauconieux - lumière naturelle -, 1910-1920, Henri Ragot
sans n°
Granite à amphibole - lumière non précisée -, 1910-1920, Henri Ragot
9
Péridodite, cristaux d’olivine et de magnétite - lumière polarisée -, 1910-1920, Henri
Ragot
5
Minerai de fer oolithique - lumière naturelle -, 1910-1920, Henri Ragot
sans n°
Légende et lumière non mentionnées, 1910-1920, Henri Ragot
sans n°
Dunite de Nouvelle-Zélande - lumière polarisée x 30 -, 1910-1920, Henri Ragot
3
Calcaire à fossiles (millioles) - lumière naturelle -, 1910-1920, Henri Ragot
19
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
 Institut de Paléontologie humaine
Fondation Albert Ier de Monaco, Paris
5351-000090
Peintures schématiques. Panneau composé de signes, notamment de type linéaire, et
de motifs géométriques complexes. Au premier plan : Henri Breuil. Sierra Morena,
cueva de las vacas del retamoso (Despeñaperros), grand panneau extérieur droit,
entre 1912 et 1919, opérateur non mentionné
5351-000079
Peintures schématiques : figurations humaines féminines selon l’interprétation d’Henri
Breuil. Vallée du Rio Cereceda, Los Gavilanes, roches peintes de Fuencaliente, entre
1912 et 1919, opérateur non mentionné
5351-000010
Peintures schématiques. Motifs géométriques, pectiniforme [en forme de peigne] et
« soleil », figurations humaines masculines et féminines selon l’interprétation d’Henri
Breuil. Sierra Morena, Piedra escita de Fuencaliente, partie droite du panneau central,
entre 1912 et 1919, opérateur non mentionné
L’abbé Breuil utilisait parfois des plaques de grand format pour les vues d’ensemble et
de petit format pour les détails :
5351-000045
Représentations à tendance réaliste de mammifères, probablement herbivores.
Batuecas, canchal de las cabras pintadas, entre 1912 et 1919, opérateur non
mentionné
5351-000041
Représentations à tendance réaliste de poissons. Batuecas, canchal de las cabras
pintadas, entre 1912 et 1919, opérateur non mentionné
5351-000094
Représentations à tendance réaliste mammifères, probablement herbivores et de
poissons. Batuecas, canchal de las cabras pintadas, entre 1912 et 1919, opérateur non
mentionné
 Archives de l’Assistance publique
Collection Letulle, Paris
209/4
Dessin intitulé Costume d’un Médecin du Lazaret de Marseille en 1720 issu d’un
ouvrage ou d’un ensemble de planches de médecine, années 1920, Eugène Normand
51/13
Trois staphylocoques - albus, citreus, aureus - en culture dans des éprouvettes de la
collection de l’Institut Pasteur, années 1920, Eugène Normand
146/17
Capillicules biliaires - foie normal -, grossis 500 fois, années 1920, Eugène Normand
131bis/14
Diverticule de Meckel - excroissance de l’intestin -, années 1920, Eugène Normand
100/15
Muguet buccal (raclage) - filaments et spores -, situé sur la langue, grossi 1200 fois,
années 1920, Eugène Normand
85/12
Anévrysme de l’aorte - ulcération d’un corps vertébral -, grossi 2 fois, années 1920,
Eugène Normand
51/18
Représentation des Capsules négatives d’un Pneumocoque issue d’un ouvrage ou d’un
ensemble de planches de médecine, années 1920, Eugène Normand
1/3
Poumon d’enfant - Lobules pulmonaires -, grossis 5 fois, années 1920, Eugène
Normand
20
Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
 Une équipe scientifique au musée Albert-Kahn
Le musée départemental Albert-Kahn travaille depuis une vingtaine d’années
à la mise au jour des collections du banquier Albert Kahn. Le fonds est
constitué de 72 000 autochromes et de films, dont la durée totale de
projection représenterait cent heures.
Pour cette mise en valeur, des photographes, Pascal Bedek et Ronan Guinée,
spécialistes du procédé autochrome, disposent d’un laboratoire comprenant les
matériels les plus performants dans ce domaine. Ceci leur permet de mettre en œuvre
des méthodes de reproduction et de conservation parfaitement adaptées à ce fonds
exceptionnel.
Dans le cadre de la constitution de ce laboratoire, Jean-Paul Gandolfo, chef du
laboratoire photographique au musée Albert-Kahn de 1977 à 1995 avait, entre autres,
initié la réparation et la restauration d’une presse à autochromes de la société Lumière,
pièce exposée à l’occasion de ce centenaire.
Les 72 000 autochromes du fonds Kahn sont actuellement en cours de numérisation et
font l’objet de recherches documentaires dirigées par Nathalie Clet-Bonnet et Marie
Corneloup.
Parallèlement, les films bénéficient d’une conservation préventive menée par Jocelyne
Leclercq-Weiss et d’un travail d’études documentaires effectué par Flore Hervé.
L’objectif de ces travaux est de créer une banque de données des collections,
consultable par les chercheurs, par le biais de FAKIR (Fonds Albert-Kahn
Informatisé pour la Recherche).
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Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
 Générique
Directeur par intérim du musée
Gilles Baud-Berthier
Comité scientifique
Bertrand Lavedrine
Nathalie Boulouch
Jean-Paul Gandolfo
Conception
Ronan Guinée (musée Albert-Kahn)
Coordination
Philippe Benoist (musée Albert-Kahn)
Scénographie
Alain Leroy
Nicolas Czali et toute l’équipe d’Excalibur
Graphisme
Philippe Planchon
Tirages Photographiques
Ronan Guinée
Recherches documentaires
Ronan Guinée, Nathalie Clet-Bonnet
Textes
Nathalie Clet-Bonnet, Frédérique Le Bris, Véronique Bouchut, Marie Corneloup, Philippe
Benoist, Anne Biais (musée Albert-Kahn)
Réalisation technique
 Le centre technique du Conseil Général des Hauts-de-Seine sous la direction de
Messieurs Le Peillet et Lepage
 Société Excalibur
 Atelier du musée sous la direction de Christophe Dubos : Pascal Rakinski, Jacques
Hary, Georges Jolivet
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Dossier de presse
Lumière sur l’autochrome
Le centenaire de la photographie en couleurs
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée Albert-Kahn
14, rue du Port
92100 Boulogne
Tel : 01 46 04 52 80
Fax : 01 46 03 86 59
e.mail : [email protected]
Ouverture
Tous les jours du mardi au dimanche et de 11h à 18h.
Fermeture les lundis y compris fériés.
Tarifs
 Plein tarif : 3,30 €
 Tarif réduit et cartes 36.92 : 2,20 €
carte d’abonnement : 18€ pour 10 entrées.
 Groupes : sur réservation auprès de la société l’Echappée Belle (fax 01 44 18 00 39)
au prix de 118 € pour 30 personnes, plus droit d’entrée au musée de
2,20 €
 Groupes scolaires : sur réservation au musée, 22,50 € pour 30 personnes
Responsable du musée
Gilles Baud - Berthier, directeur par intérim du musée départemental
Albert-Kahn
Communication & relations avec la presse
I P C – Dominique du Jonchay
tel 01 47 53 93 70 – fax 01 45 51 75 45 – e.mail [email protected]
Restaurant et salon de thé
Dans le Palmarium, une serre de la fin du XIXe siècle, avec terrasses au cœur des
jardins du musée. Ouverture de 12h à 18h, réservation au 01 47 12 05 30
Accès
Métro Boulogne – Pont de Saint-Cloud – terminus ligne 10
Autobus 52, 72, 126, 175, 460, 467 – arrêt : Pont de Saint-Cloud ou Rhin et Danube
Tram Val-de-Seine – arrêt Parc de Saint-Cloud
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