Notes techniques (français) Appareils d`imagerie médicale selon la

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Notes techniques (français)
Appareils d’imagerie médicale selon la province ou le territoire et
l’établissement, 2010
Définition des appareils
Tomodensitométrie (TDM) : Technique diagnostique qui utilise les rayons X et la technologie
informatisée pour produire des images transversales du corps (souvent nommées coupes), tant
horizontales que verticales. Les tomodensitogrammes présentent des coupes détaillées de diverses
parties du corps, y compris les os, les muscles, les graisses et les organes. Ils sont plus précis que les
radiographies.
Imagerie par résonance magnétique (IRM) : Technologie diagnostique qui utilise un gros aimant, des
ondes radioélectriques et un ordinateur pour effectuer le balayage d’un patient et produire des images
à deux ou trois dimensions des tissus ou des organes.
Tomographie d’émission de positons (TEP) : Type de médecine nucléaire qui mesure l’activité
métabolique des cellules lorsqu’une substance radioactive produite par un cyclotron est injectée dans le
patient.
Caméra gamma — médecine nucléaire : Dispositif utilisé en médecine nucléaire pour examiner les
patients après leur avoir injecté de petites quantités de substances radioactives.
Tomographie d’émission à photon unique (SPECT) — médecine nucléaire : Type de médecine nucléaire
qui mesure la concentration de radionucléides introduits dans le corps d’un patient. Une ou plusieurs
caméras gamma tournent autour du patient et prennent des photos sous de nombreux angles. Un
ordinateur utilise alors ces photos pour former une image tomographique (transversale).
Appareils hybrides TEP-TDM : Appareils hybrides qui combinent l’imagerie fonctionnelle et anatomique
de la TEP et de la TDM dans la même visualisation.
Appareils hybrides SPECT-TDM : Appareils hybrides qui combinent l’imagerie fonctionnelle et
anatomique de la SPECT et de la TDM dans la même visualisation.
Autres termes
Hôpital : Établissement où les patients sont hébergés en fonction de leurs besoins en soins médicaux et
où ils reçoivent des soins médicaux continus et des services diagnostiques et thérapeutiques connexes.
Les hôpitaux sont agréés ou approuvés comme hôpitaux par un gouvernement provincial ou territorial
ou sont exploités par le gouvernement du Canada. Ils comprennent les établissements fournissant des
soins de courte durée, des soins prolongés et des soins pour malades chroniques, des soins de
Notes techniques (français)
réadaptation et de convalescence ainsi que des soins psychiatriques.
Clinique (ou établissement autonome d’imagerie) : Il peut s’agir de services spécialisés offerts par des
médecins, des radiologistes, des dentistes ou des chiropraticiens en clinique privée, d’établissements
d’imagerie générale qui offrent un large éventail de tests, ou de centres de mammographie.
Vous trouverez ci-dessous des renseignements de base sur l’Enquête nationale sur divers équipements
d’imagerie médicale.
Contenu : Les enquêtes de l’ICIS menées de 2003 à 2007 et de 2009 à 2010 (seulement les données de
l’enquête de 2010 sont présentées dans Statistiques éclair) ont permis d’assurer un suivi des appareils
d’imagerie médicale en fonction dans les hôpitaux canadiens et dans les établissements autonomes
d’imagerie (parfois appelés établissements « non hospitaliers », « communautaires » ou « privés ») au
1er janvier de chaque année. L’enquête de 2010 a recueilli de l’information sur les appareils de TDM, les
appareils d’IRM, les caméras nucléaires (Gamma et SPECT), ainsi que les appareils de TEP, de TEP/TDM
et de SPECT-TDM.
Historique : Pendant de nombreuses années, l’Agence canadienne des médicaments et des technologies
de la santé (ACMTS), anciennement connue sous le nom d’Office canadien de coordination de
l’évaluation des technologies de la santé (OCCETS), a réalisé une enquête sur le nombre, la répartition et
les principales caractéristiques de certains équipements d’imagerie médicale dans les hôpitaux
canadiens. À la suite de discussions avec l’OCCETS, l’ICIS a entrepris une enquête similaire en 2003 et
chaque année subséquente, sauf en 2008.
Les appareils d’imagerie médicale ayant fait l’objet d’une enquête en 2003, 2004 et 2005 (appareils
d’angiographie, laboratoires de cathétérisme, appareils de TDM, appareils d’IRM, caméras nucléaires et
appareils de TEP) correspondent à ceux étudiés par l’OCCETS en 2001. À partir de 2006, deux types
d’appareils hybrides ont également été étudiés : 1) les appareils de TEP-TDM, installés au Canada depuis
2002, qui combinent l’imagerie fonctionnelle et anatomique de la TEP et de la TDM dans la même
visualisation; 2) les appareils de SPECT-TDM, introduits au Canada en 2005.
Processus d’enquête : L’ICIS a retenu les services de ProMed Associates Ltd. (ProMed), une société
d’experts-conseils en imagerie médicale, pour coordonner la collecte des données. La société a
communiqué avec les régions sanitaires, les hôpitaux et les établissements autonomes d’imagerie
appropriés du Canada. On a demandé à divers organismes de professionnels de la santé de même
qu’aux ministères provinciaux et territoriaux de la Santé d’encourager la participation à l’enquête. Les
répondants ont rempli le questionnaire sur un site Web bilingue. Afin de maximiser les taux de réponse,
ProMed a effectué plusieurs cycles de suivi auprès des répondants.
Validation des résultats : Afin de s’assurer que l’enquête était la plus exhaustive possible, on a comparé
les réponses aux résultats de l’enquête des années précédentes aux listes publiées d’équipements
(comme les rapports de recherche et les répertoires de santé) et aux données soumises par les hôpitaux
et les régions sanitaires à la Base de données canadienne SIG de l’ICIS. On a également demandé aux
ministères provinciaux et territoriaux de la Santé de valider le nombre total des équipements. De plus,
ProMed a revu l’information soumise et a communiqué avec les participants pour assurer un suivi au
besoin.
Notes techniques (français)
Notes techniques : 1) Les nombres d’appareils d’IRM et de TDM dans les établissements autonomes
d’imagerie ont été estimés pour les années antérieures à 2003 en fonction des données sur les années
d’installation recueillies dans l’Enquête nationale sur divers équipements d’imagerie médicale de 2003.
2) L’âge de l’équipement est calculé à partir de l’année où l’équipement a été installé et mis en service
jusqu’au 1er janvier de l’année de l’enquête.
Estimation des examens
Les examens faits à partir des appareils de TDM et d’IRM qui n’ont pas été déclarés dans le cadre de
l’enquête de 2010 ont été estimés selon la méthode décrite ci-après.
Option A : Si les examens ont été déclarés dans la Base de données canadienne SIG (BDCS) pour l’année
en cours :
1. Si l’écart entre le nombre d’examens déclarés dans la BDCS et le nombre d’examens déclarés
dans l’enquête de l’année précédente est inférieur à 10 % (plus ou moins), utiliser les données
de la BDCS.
2. Si l’écart entre le nombre d’examens déclarés dans la BDCS et le nombre d’examens déclarés
dans l’enquête de l’année précédente est supérieur à 10 % (plus ou moins), utiliser les données
de celle-ci.
Option B : Si les examens ne sont pas déclarés dans la BDCS pour l’année en cours, mais qu’ils ont été
déclarés par l’établissement dans l’enquête de l’année précédente :
1. Si l’établissement possède le même nombre d’appareils, utiliser le chiffre de l’année
précédente, ajusté en fonction du nombre d’heures d’utilisation, s’il est disponible (utiliser la
corrélation entre les heures supplémentaires d’utilisation et le nombre supplémentaire
d’examens, si possible).
2. Si l’établissement possède un appareil de plus, présumer que celui-ci a été utilisé dans la moitié
des cas et qu’il a réalisé le même nombre moyen d’examens que les autres appareils de
l’établissement, puis additionner les examens supplémentaires au chiffre de l’année
précédente.
Option C : Si les examens ne sont pas déclarés dans la BDCS pour l’année en cours et qu’ils n’ont pas été
déclarés par l’établissement dans l’enquête des deux années précédentes :
1. Dans la province ou le territoire et le milieu concernés (établissements autonomes par rapport
aux hôpitaux), calculer le nombre moyen d’examens réalisés par appareil pour tous les
établissements.
2. Utiliser ce nombre moyen pour les établissements qui possèdent un appareil, mais qui n’ont pas
déclaré d’examens.
Notes techniques (français)
a. Si l’appareil a été installé avant l’année en cours, utiliser le nombre moyen.
b. Si l’appareil a été installé dans l’année en cours, présumer qu’il a été utilisé la moitié du
temps et utiliser la moitié du nombre moyen.
3. Si, dans une province ou un territoire et un milieu donnés, les examens n’ont pas été déclarés
par aucun des établissements, utiliser la moyenne canadienne d’examens par appareil selon le
milieu.
Remarque : L’option A ne peut être utilisée au Québec, car la province ne déclare pas de données à
la BDCS.
Établissement de traitement du cancer :
Pour les établissements de traitement du cancer non-déclarants, le nombre d’examens est d’abord
estimé en fonction des options A et B. Si les examens ne sont pas déclarés dans la BDCS pour l’année
en cours, ni dans l’enquête pour les deux années précédentes, calculer le nombre moyen d’examens
réalisés par appareil pour tous les établissements de traitement du cancer au sein de la province ou
du territoire. Si la province ou le territoire ne compte aucun autre établissement de traitement du
cancer, utiliser la moyenne canadienne pour tous les établissements de ce type.
Calcul des examens
Pour le nombre total d’examens : Inclure les examens réalisés à l’aide de tous les appareils, y
compris ceux utilisés exclusivement aux fins de recherche (cette méthode correspond à la
publication de données de 2009, mais diffère de la méthode employée dans le rapport de L’ICIS
intitulé L’imagerie médicale au Canada 2007, dans lequel on exclut du nombre total d’examens ceux
qui sont réalisés à l’aide d’appareils dont l’utilisation clinique est estimée à moins de 50 %). Ce
changement est nécessaire parce que les appareils utilisés aux fins de recherche produisent des
examens dans le contexte des essais cliniques. Les exclure occasionnerait par conséquent une sousestimation du nombre total d’examens.
Pour le nombre d’examens par appareil : Au numérateur, inclure les examens faits à partir de tous
les appareils, y compris ceux des appareils utilisés exclusivement aux fins de recherche. Au
dénominateur, inclure une estimation pondérée des appareils pour lesquels des examens ont été
déclarés (par exemple, un appareil dont l’utilisation clinique est estimée à 60 % = 0,6 appareil). Cette
méthode permet d’éviter une sous-estimation de cet indicateur, étant donné que les appareils
utilisés principalement aux fins de recherche produisent moins d’examens et devraient avoir moins
de poids. Cette méthode correspond à celle utilisée pour la publication de données de 2009, mais
pas à celle des publications précédentes.
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