Appareils d`imagerie médicale selon la province ou le

Notes techniques
http://www.cihi.ca/CIHI-ext-portal/pdf/internet/MIT_TECHNICAL_NOTES_2011_fr
Appareils d’imagerie médicale selon la province ou le territoire et
l’établissement, 2012
Définition des appareils
Appareil d’angiographie : Appareil permettant d’obtenir une image des vaisseaux sanguins
par rayons X. Un produit de contraste dense (agent opaque aux rayons X) est injecté dans le
vaisse4au sanguin avant la prise de la radiographie. Cette technique permet d’explorer le
vaisseau sanguin et de repérer les obstructions et autres anomalies.
Appareil de cathétérisme cardiaque : Appareil utilisé pour voir les vaisseaux sanguins
rattachés au cœur, examiner le fonctionnement cardiaque et dilater les vaisseaux rétrécis qui
ne fournissent pas assez de sang aux muscles du cœur; il s’agit d’un type d'angiographie.
Tomodensitométrie (TDM) : Technique diagnostique qui utilise les rayons X et la technologie
informatisée pour produire des images transversales du corps (souvent nommées coupes), tant
horizontales que verticales. Les tomodensitogrammes présentent des coupes détaillées de
diverses parties du corps, y compris les os, les muscles, les graisses et les organes. Ils sont
plus précis que les radiographies.
Imagerie par résonance magnétique (IRM) : Technologie diagnostique qui utilise un gros
aimant, des ondes radioélectriques et un ordinateur pour effectuer le balayage d’un patient et
produire des images à deux ou trois dimensions des tissus ou des organes.
Tomographie d’émission de positons (TEP) : Type de médecine nucléaire qui mesure
l’activité métabolique des cellules lorsqu’une substance radioactive produite par un cyclotron est
injectée dans le patient.
Caméra gamma médecine nucléaire : Dispositif utilisé en médecine nucléaire pour
examiner les patients après leur avoir injecté de petites quantités de substances radioactives.
Tomographie d’émission à photon unique (SPECT) médecine nucléaire : Type de
médecine nucléaire qui mesure la concentration de radionucléides introduits dans le corps d’un
patient. Une ou plusieurs caméras gamma tournent autour du patient et prennent des photos
sous de nombreux angles. Un ordinateur utilise alors ces photos pour former une image
tomographique (transversale).
Appareils hybrides TEP-TDM : Appareils hybrides qui combinent l’imagerie fonctionnelle et
anatomique de la TEP et de la TDM dans la même visualisation.
Appareils hybrides SPECT-TDM : Appareils hybrides qui combinent l’imagerie fonctionnelle et
anatomique de la SPECT et de la TDM dans la même visualisation.
Autres termes
Hôpital : Établissement où les patients sont hébergés en fonction de leurs besoins en soins
médicaux et où ils reçoivent des soins médicaux continus et des services diagnostiques et
thérapeutiques connexes. Les hôpitaux sont agréés ou approuvés comme hôpitaux par un
gouvernement provincial ou territorial ou sont exploités par le gouvernement du Canada. Ils
comprennent les établissements fournissant des soins de courte durée, des soins prolongés et
des soins pour malades chroniques, des soins de réadaptation et de convalescence ainsi que
des soins psychiatriques.
Clinique (ou établissement autonome d’imagerie) : Il peut s’agir de services spécialisés
offerts par des médecins, des radiologistes, des dentistes ou des chiropraticiens en clinique
privée, d’établissements d’imagerie générale qui offrent un large éventail de tests, ou de centres
de mammographie.
Contenu : Les enquêtes de l’ICIS menées de 2003 à 2007 et de 2009 à 2012 (seulement les
données de l’enquête de 2012 sont présentées dans les Statistiques éclair) ont permis
d’assurer un suivi des appareils d’imagerie médicale en fonction dans les hôpitaux canadiens et
dans les établissements autonomes d’imagerie (parfois appelés établissements « non
hospitaliers », « communautaires » ou « privés ») au 1er janvier de chaque année. L’enquête de
2012 a recueilli de l’information sur les appareils de TDM, les appareils d’IRM, les caméras
nucléaires (gamma et SPECT) et les appareils de TEP, de TEP-TDM et de SPECT-TDM, ainsi
que sur les appareils d’angiographie et de cathétérisme cardiaque, les ostéodensitomètres et
les lithotriteurs (appareils thérapeutiques). Il est à noter que les publications sur lImagerie
médicale au Canada ne font pas état de ces deux derniers appareils, du fait que les enquêtes
ne les couvrent pas complètement ou qu'ils ne s’appliquent pas.
Historique : Pendant de nombreuses années, l’Agence canadienne des médicaments et des
technologies de la santé (ACMTS), anciennement connue sous le nom d’Office canadien de
coordination de l’évaluation des technologies de la santé (OCCETS), a réalisé une enquête sur
le nombre, la répartition et les principales caractéristiques de certains équipements d’imagerie
médicale dans les hôpitaux canadiens. À la suite de discussions avec l’OCCETS, l’ICIS a
entrepris une enquête similaire en 2003 et chaque année subséquente, sauf en 2008.
Les appareils d’imagerie médicale ayant fait l’objet d’une enquête en 2003, 2004 et 2005
(appareils d’angiographie, appareils de cathétérisme cardiaque, appareils de TDM, appareils
d’IRM, caméras nucléaires et appareils de TEP) correspondent à ceux étudiés par l’OCCETS
en 2001. À partir de 2006, deux types d’appareils hybrides ont également été étudiés : 1) les
appareils de TEP-TDM, installés au Canada depuis 2002, qui combinent l’imagerie fonctionnelle
et anatomique de la TEP et de la TDM dans la même visualisation; 2) les appareils de SPECT-
TDM, introduits au Canada en 2005. Les ostéodensitomètres ont aussi été ajoutés à l’enquête à
compter de 2006. Comme il l’a annoncé à ses intervenants cet été, l’ICIS ne mènera plus
l’Enquête nationale sur divers équipements d'imagerie médicale après celle de 2012.
Processus d’enquête : L’ICIS a retenu les services de ProMed Associates Ltd. (ProMed), une
société d’experts-conseils en imagerie médicale, pour coordonner la collecte des données. La
société a communiqué avec les régions sanitaires, les hôpitaux et les établissements
autonomes d’imagerie appropriés du Canada. On a demandé à divers organismes de
professionnels de la santé de même qu’aux ministères provinciaux et territoriaux de la Santé
d’encourager la participation à l’enquête. Les répondants ont rempli le questionnaire sur un site
Web bilingue. Afin de maximiser les taux de réponse, ProMed a effectué plusieurs cycles de
suivi auprès des répondants.
Validation des résultats : Afin de s’assurer que l’enquête était la plus exhaustive possible, on
a comparé les réponses aux résultats de l’enquête des années précédentes aux listes publiées
d’équipements (comme les rapports de recherche et les répertoires de santé) et aux données
soumises par les hôpitaux et les régions sanitaires à la Base de données canadienne SIG
(BDCS) de l’ICIS. On a également demandé aux ministères provinciaux et territoriaux de la
Santé de valider le nombre total des équipements. De plus, ProMed a revu l’information
soumise et a communiqué avec les participants pour assurer un suivi au besoin.
Notes techniques :
Les nombres d’appareils d’IRM et de TDM dans les établissements autonomes
d’imagerie ont été estimés pour les années antérieures à 2003 en fonction des données
sur les années d’installation recueillies dans l’Enquête nationale sur divers équipements
d’imagerie médicale de 2003.
L’âge de l’équipement est calculé à partir de l’année où l’équipement a été installé et mis
en service jusqu’au 1er janvier de l’année de l’enquête.
Même si l’enquête porte principalement sur les appareils utilisés à des fins cliniques,
certains sont également utilisés exclusivement ou partiellement à des fins de recherche.
Estimation des examens
Les examens faits à partir des appareils de TDM et d’IRM qui n’ont pas été déclarés dans
le cadre de l’enquête de 2011 ont été estimés selon la méthode décrite ci-après.
Option A : Examens déclarés dans la BDCS pour l’année en cours :
1. Si l’écart entre le nombre d’examens déclarés dans la BDCS et le nombre d’examens
déclarés dans l’enquête de l’année précédente est inférieur à 10 % (plus ou moins), utiliser les
données de la BDCS.
2. Si l’écart entre le nombre d’examens déclarés dans la BDCS et le nombre d’examens
déclarés dans l’enquête de l’année précédente est supérieur à 10 % (plus ou moins), utiliser les
données de celle-ci.
Option B : Examens non déclarés dans la BDCS pour l’année en cours, mais déclarés dans
l’enquête de l’année précédente :
1. Si l’établissement possède le même nombre d’appareils, utiliser le chiffre de l’année
précédente, ajusté en fonction du nombre d’heures d’utilisation, s’il est disponible (utiliser la
corrélation entre les heures supplémentaires d’utilisation et le nombre supplémentaire
d’examens, si possible).
2. Si l’établissement possède un appareil de plus, présumer que celui-ci a été utilisé dans la
moitié des cas et qu’il a réalisé le même nombre moyen d’examens que les autres appareils de
l’établissement, puis additionner les examens supplémentaires au chiffre de l’année
précédente.
Option C : Examens non déclarés dans la BDCS pour l’année en cours ni dans l’enquête des
deux années précédentes :
1. Dans la province ou le territoire et le milieu concernés (établissements autonomes par
rapport aux hôpitaux), calculer le nombre moyen d’examens réalisés par appareil pour tous les
établissements.
2. Utiliser ce nombre moyen pour les établissements qui possèdent un appareil, mais qui n’ont
pas déclaré d’examens.
a) Si l’appareil a été installé avant l’année en cours, utiliser le nombre moyen.
b) Si l’appareil a été installé dans l’année en cours, présumer qu’il a été utilisé la moitié du
temps et utiliser la moitié du nombre moyen.
c) Si, dans une province ou un territoire et un milieu donnés, les examens n’ont pas été
déclarés par aucun des établissements, utiliser la moyenne canadienne d’examens par
appareil selon le milieu.
Remarques :
L’option A ne s’applique pas au Québec, qui ne déclare pas de données à la BDCS.
Pour les établissements de traitement du cancer non déclarants, le nombre d’examens
est d’abord estimé en fonction des options A et B. Si les examens ne sont pas déclarés
dans la BDCS pour l’année en cours, ni dans l’enquête pour les deux années
précédentes, calculer le nombre moyen d’examens réalisés par appareil pour tous les
établissements de traitement du cancer au sein de la province ou du territoire. Si la
province ou le territoire ne compte aucun autre établissement de traitement du cancer,
utiliser la moyenne canadienne pour tous les établissements de ce type.
Calcul des examens
Nombre total d’examens : Inclure les examens réalisés à l’aide de tous les appareils, y
compris ceux utilisés exclusivement aux fins de recherche (cette méthode correspond à la
publication de données de 2009, mais diffère de la méthode employée dans le rapport de L’ICIS
intitulé L’imagerie médicale au Canada 2007, dans lequel on exclut du nombre total d’examens
ceux qui sont réalisés à l’aide d’appareils dont l’utilisation clinique est estimée à moins de
50 %). Ce changement est nécessaire parce que les appareils utilisés aux fins de recherche
produisent des examens dans le contexte des essais cliniques. Les exclure occasionnerait par
conséquent une sous-estimation du nombre total d’examens.
Nombre d’examens par appareil : Au numérateur, inclure les examens faits à partir de tous
les appareils, y compris les appareils utilisés exclusivement aux fins de recherche. Au
dénominateur, inclure une estimation pondérée des appareils pour lesquels des examens ont
été déclarés (par exemple, un appareil dont l’utilisation clinique est estimée à 60 % = 0,6
appareil). Cette méthode permet d’éviter une sous-estimation de cet indicateur, étant donné que
les appareils utilisés principalement aux fins de recherche produisent moins d’examens et
devraient avoir moins de poids. Cette méthode correspond à celle utilisée pour la publication de
données de 2009, mais pas à celle des publications précédentes.
Historique des révisions : Le nombre d’examens d’IRM effectués en 2010-2011 a été révisé
pour la Nouvelle-Écosse et l’Alberta. Le nombre d’examens de TDM effectués en 2010-2011 a
été révisé pour Terre-Neuve-et- Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le
Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest.
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !