Vendée Agriculteurs Français et Développement International REVUE DE PRESSE n° 51. Archives (suite et fin) Devinette : quel est l'auteur de cette déclaration (et à quelle date) ? "Ou la Nation estimera qu'une agriculture est indispensable, que c'est une richesse, un moyen d'échange et une nécessité, et alors elle devra réviser le système économique et social qui écrase l'agriculture et les agriculteurs. Ou la Nation pensera que cette activité doit s'étioler et disparaître. Elle doit alors accepter, d'une part, une dépendance alimentaire aggravée et, d'autre part, la paupérisation et le déracinement des hommes et le déséquilibre social et économique avec son cortège de misère et de révolte. Les choses doivent être dites clairement". (Réponse en fin de revue) 2005 : le scandale de la faim Les produits agricoles ne sont pas des marchandises comme les autres : leur prix est celui de la vie ; en-dessous d'un certain niveau, il est celui de la mort. Un relèvement des prix agricoles serait un puissant levier pour réduire la sous-alimentation, donc la sousconsommation qui freine le développement de l'économie mondiale. INTERACTIF (dossier) 2007 : des prix agricoles élevés pendant au moins dix ans Dans ce contexte, il y aura des gagnants et des perdants : les agriculteurs des pays développés en tireront profit, mais aussi ceux des pays en développement, si on les aide à investir. En revanche, pour les populations pauvres et urbaines des pays fortement importateurs de denrées, la situation va s'aggraver. Dans bien des pays à faible revenu, la nourriture représente en moyenne plus de 50 % du budget des ménages ". Le Monde, mai. 2007 : le marché alimentaire va-t-il s'autoréguler ? La "main invisible" n'est pas la solution, c'est le problème. Dans le domaine agricole, l'offre est relativement inélastique et les terres arables ne sont pas extensibles à l'infini. Par ailleurs, un petit nombre d'entreprises détiennent les brevets sur des semences, des pesticides, des engrais, qu'elles peuvent revendre à des prix élevés pour des petits producteurs. Il faut donc réfléchir à une modification des règles de la propriété intellectuelle de ces entreprises dont les profits explosent. Le Monde, mai. 2007 - agro carburants : un équilibre alimentaire fragilisé En 2005, le monde a consommé 1 215 milliards de litres d'essence et 1 207 milliards de litres de gasoil. Avec les technologies actuellement disponibles, on ne peut espérer produire, au mieux, que 1 500 litres de carburants par hectare en moyenne mondiale, une fois déduit le pétrole nécessaire à la production des agro carburants. Si l'on voulait remplacer les carburants actuellement consommés, il faudrait donc mobiliser la totalité des 1 540 millions d'hectares cultivés dans le monde. Alternatives économiques, juin. 2007 : la croissance ne met pas fin à la pauvreté Croissance générale et économie locale sont complètement découplées ; les bénéfices des exportations vont à des multinationales ou à des entreprises qui préfèrent placer leur argent sur un compte en Suisse plutôt que d' investir dans leur pays. La croissance, bien qu'impressionnante, ne génère pas d'emplois car les secteurs propices à l'exportation comme le pétrole ne nécessitent que du travail d'extraction, essentiellement réalisé par des machines. Ouest-France, juillet . 2007 : dix ans pour freiner la désertification Selon une étude de l' ONU publiée en juin, 200 millions de personnes dans le monde sont affectées par ce phénomène … Au total, on estime que deux milliards d' humains – un tiers de la population mondiale – vivent dans des zones arides menacées. L' Afrique subsaharienne et l' Asie centrale sont considérées comme les plus vulnérables … Ce phénomène pousse des millions de personnes à fuir leur pays. Ouest-France, septembre. 2007 : se nourrir plutôt qu'être nourri Aussi étonnant que cela puisse paraître, la mise en œuvre du droit à l'alimentation, reconnu en 1948, n'a commencé à s'affirmer et à prendre forme qu'il y a une dizaine d'années. Qui aurait cru que, pendant tout ce temps, ce droit fondamental serait méconnu, voire négligé ? Car les faits démentent notre propension à penser que "l'homme est bon par nature" et que, l'humanité ayant fait des pas de géant sur la voie du progrès, le bien-être de tout un chacun finira bien par être garanti un jour. Le Monde diplomatique, septembre . 2007 : pour les Français, vaincre la faim est possible 55 % pensent que la faim dans le monde constitue un problème qui peut être définitivement résolu s'il y a une volonté politique suffisante … Mais changer nos comportements n'est pas chose aisée ; seuls 15 % de nos concitoyens considèrent qu'il serait plus facile de consommer moins de viande et 2 % moins de produits laitiers. La Croix, octobre . 2008 : peut-on juguler la spirale de la faim ? Il faut maintenant systématiser ces politiques de soutien aux agricultures, un véritable plan Marshall pour l'agriculture mondiale. Nous ne savons pas aujourd'hui si nous allons pouvoir nourrir ces 9 milliards d'habitants. Si on échoue sur ce point, on connaitra des guerres civiles, puis des guerres tout court. La faim gagnera du terrain, même en Occident. TGV magazine, juin. 2008 : le monde peut-il nourrir le monde ? Si les uns ne changent pas très vite leur logique de profit et les autres leur mode de vie, la Terre comptera bientôt 2 ou 3 milliards d'affamés…Cette crise alimentaire est la conséquence logique de notre inconséquence et va inéluctablement s'aggraver… On a le sentiment que le monde est devenu fou ! Nous sommes tous responsables parce qu' indifférents. Télérama du 30 avril . 2008 : le monde peut-il nourrir le monde ? "Sans doute pas !" Méditation animale : Quand on dort avec son chat, on attrape ses puces Réponse : l'APCA (Assemblée des Chambres d'agriculture françaises). Etudes (septembre 1960). Loïc Danieau. AFDI Vendée - 15 septembre 2013