Corrigé composition de géographie : L’agriculture productiviste est-elle un modèle
pour nourrir les hommes ?
I- Une agriculture qui a permis d’assurer la sécurité alimentaire :
a. Agriculture intensive pour répondre à une demande croissante.
i. Repères : apparues et développées dans les pays du Nord après 1945
et dans quelques pays du sud comme le Brésil.
ii. Les buts : produire plus pour satisfaire les besoins d’une population qui
ne cesse de croitre et dont le niveau de vie et donc la consommation
augmentent.
iii. Exemples : élevage intensif, culture du soja, huile de palme,
plasticultura….
b. Les moyens techniques importants:
i. Forte mécanisation (Ex : tracteurs…)
ii. grandes exploitations et peu de main d’œuvre
iii. utilisation massive d’intrants (engrais) et sélection des semences (Ex.
OGM…)
iv. irrigation
c. Une agriculture qui a permis de d’assurer la sécurité alimentaire au nord :
v. rendements élevés, production importante
vi. une alimentation variée, mondialisée et saine.
vii. exportations….agriculture commerciale
viii. A permis la transition alimentaire
II- Une agriculture qui a un fort impact environnemental et créatrice d’inégalités
a. Les limites économiques : un coût élevé.
i. Surproduction ( ex. le lait)
ii. endettement des paysans et baisse des revenus des agriculteurs,
iii. Concurrence vive, prix faibles et fluctuants,
iv. agriculture largement subventionnée ( ex. la Pac)
v. Destruction de l’agriculture vivrière au sud et dépendance alimentaire
b. Dégradation de l’environnement : un fort impact environnemental
i. pollution de l’eau et des airs, (nitrates en Bretagnes, algues vertes)
ii. déforestation (Amazonie, Indonésie)
iii. érosion des sols surexploités
iv. Tarissement des nappes phréatiques
v. Risque pour la biodiversité.( disparition d’espèces animales et
végétales)
c. Risques sanitaires : OGM, vache folle , utilisation d‘antibiotiques…
Conclusion : l’agriculture productiviste a permis de répondre aux besoins alimentaires dans
les pays du nord. Mais cette agriculture est entrée dans une logique économique de
concurrence qui montre aujourd’hui ses limites. Un nouveau modèle agricole est à définir