
II. L' analyse du processus de croissance économique
A - Les grappes d'innovation (document 5)
Différentes raisons qui tiennent aux spécificités du processus d’innovation font qu’elles arrivent par grappe,
comme les entrepreneurs arrivent en troupe.
B - Révolution industrielle et croissance cyclique (document 6)
Par révolution industrielle il faut comprendre changement de système technique (nouvelle source d’énergie ou
innovation majeure de produit ou de procédé)
"Les" révolutions industrielles sont un moment particulier dans les « fluctuations de longue durée affectant
l’activité économique », le cycle long.
Les grappes d’innovation déterminent l’influence de l’innovation sur la dynamique économique. Les
changements sont sensibles et brutaux puisque les innovations arrivent groupées. Elles produisent leurs effets
sur une période de temps réduite ce qui explique une croissance cyclique.
C - Vers le socialisme (document 7)
Ce sont des troupes d’entrepreneurs qui innovent sur une période relativement courte (quelques années, 10 ans
au max). Ainsi, l’effet tout à fait perceptible sur les grandeurs économiques. Les innovations génèrent de la
croissance mais une croissance cyclique (avec trois durées - trois périodes - de cycle envisageables).
L’évolution se caractérise par un processus de destruction créatrice, elle permet donc une amélioration des
conditions de l’offre (conditions d'élaboration de la production). Finalement, chaque vague d'innovations amène
une hausse du niveau de vie et une évolution des modes de vie.
Les sociétés capitalistes, par leur efficacité, génèrent leur propre disparition (perspective dialectique) puisque
l’entrepreneur disparaît avec le développement du capitalisme. Les caractéristiques de la société socialiste
dépendent des modalités du passage d’une société à l’autre.
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III. L’analyse schumpéterienne de la situation actuelle des économies développées
A. Les années 1980-90 connaissent des innovations importantes... (document 8)
La crise des années 1970-1990 est le résultat de la période de prospérité et on serait aujourd’hui à l’aube d’un
nouveau cycle long autour des technologies de l’information et de la bio – technologie.
B. Lesquelles sont souvent le fait des grandes entreprises. (document 9 )
Les grandes entreprises en France notamment réalisent l’essentiel des innovations ce qui confirme l’analyse de
Schumpeter de 1939 mais contredit celle de 1911.
Conclusion
Les travaux de Schumpeter ont un écho dans les théories de la croissance endogène ainsi que dans la
reformulation des analyses des échanges internationaux.
Pour ce dernier point, en effet, en 1961 Michael Posner développe une analyse radicalement nouvelle, centrée
sur le changement technique. L'idée initiale consiste à étendre à la sphère internationale les conséquences des
activités de R&D des firmes : une firme innovatrice bénéficie, pendant une période plus ou moins longue, d'un
monopole dans la production du bien nouveau. Si ce bien est consommé à la fois par des résidents du pays
d'origine et par des consommateurs localisés à l'étranger, un flux d'exportations est créé qui ne disparaîtra que
lorsque les firmes étrangères auront réussi à mettre au point un produit concurrent. Le déterminant de ce
commerce est " l'écart technologique ".
Trois conséquences découlent de cette nouvelle perspective :
- L'accent est mis sur les firmes et sur leurs stratégies, plus que sur les caractéristiques nationales comme les
dotations factorielles ;
- Les déterminants des flux commerciaux ne sont pas stables dans le temps ;
- La théorie n'explique qu'une partie des échanges internationaux : parallèlement aux exportations des biens "
high tech ", il existe un commerce de biens banalisés qui peut être expliqué par les approches traditionnelles.
Des travaux ultérieurs ont prolongé cette approche, notamment sous l'influence de Raymond Vernon et de la
théorie du " cycle de vie " du produit exposée dès 1966.