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La propulsion des ovnis et les thses de Claude Poher
A. Meessen
Claude Poher a propos une thorie qui est base sur le concept de particules hypothtiques,
appels universons. Ils permettraient dexpliquer la gravitation universelle et certaines
anomalies astrophysiques. Ils rendraient galement compte de la propulsion des ovnis au
moyen de forces de type gravifique et fourniraient une source dnergie, disponible dans
lespace interstellaire. Lanalyse de cette thorie a t entame en priv, bien avant la publication
de son livre. Ensuite, la discussion sest poursuivie sur mon site Internet et celui dUfocom .
Le septembre , Monsieur Poher a prsent ses ides au GIRA, Paris, en vue dune discussion
largie. Puisque celleci a seulement pu tre entame, nous la poursuivons ici, en considrant
lensemble des thses proposes. Cela nous amne aussi fournir plus dinformations sur un
mode de propulsion diffrent, de type MHD. La Propulsion EM Pulse des ovnis semble fournir,
en effet, un modle thorique prometteur. Ce qui tait prvu au GIRA Le GIRA Groupe
Interdisciplinaire de Recherches Approfondies a t constitu Paris, vers la fin de lanne . Il
comporte, entre autres, des scientifiques de diffrentes disciplines, dont certains tiennent
garder leur anonymat. Je fais partie de ce groupe, en tant que membre correspondant. Mme
Brunie, ayant accept dorchestrer ses activits, nous a invits le aot en ces termes Claude
Poher nous propose de venir discuter avec lui des Universons, le mercredi septembre de
heures heures. titre exceptionnel, jai accept le aot de my rendre, puisque cela pourrait fournir
dans le cas prsent, loccasion dun change dides plus approfondi, que jespre tre dtach de tout
esprit de polmique Je souhaiterais cependant que vous invitiez aussi quelques
astrophysiciens professionnels, ayant pignon sur rue, puisquils pourraient apprcier le
problme pos dune manire plus indpendante et de manire particulirement comptente. Paris,
vous avez assez de possibilits et il me semble quil ne faut pas hsiter, puisque cest une
bonne occasion pour tablir un pont vers le monde scientifique et pour montrer que les
ufologues cherchent honntement connatre la vrit sur un sujet qui nest quand mme pas
simple. Il sagit essentiellement dun problme scientifique. Le public sait que Monsieur Poher
tait le fondateur du GEPAN et quil connat bien le phnomne ovni. En outre, il est ingnieur de
recherches spatiales et docteur en astrophysique. Il a dirig diffrents programmes de
recherche au sein du CNES, mais cela ne permet pas de juger de la validit de sa thorie. Des
avis indpendants venant dautres scientifiques seraient donc souhaitables. Mme si leur
attitude tait assez critique, ils auraient loccasion de prendre connaissance de certains
aspects importants du phnomne ovni. Jai commenc moimme par rfuter toutes les thories de
la propulsion des ovnis, formules avant . En prenant connaissance des faits observs, jai
constat cependant quil y avait un problme non rsolu et quil tait abordable de manire
scientifique. Cest ainsi que mes propres rflexions sur la propulsion des ovnis ont dbut .
Comme il se doit, jai envoy M. Poher le aot une copie de ma rponse Mme Brunie. Il a rpondu
le mme jour quil tait trs heureux de ma venue cette runion, mais il refusait catgoriquement
que des astrophysiciens y soient invits. Daprs lui, ce serait vraiment le meilleur moyen de
quotfiche la discussion par terrequot Il ny a aucune urgence y mler des gens qui se sont
dclars ouvertement hostiles toute discussion sur les ovnis En outre, je veux profiter de cette
occasion pour montrer des rsultats nouveaux Nous avons, mon avis, dj pas mal de choses
discuter entre personnes connaissant bien le dossier sans prendre le risque dy mler des
interlocuteurs parfaitement inutiles Je ne vois pas dinconvnient ce que le GIRA se lance
dans la tentative de convaincre des astrophysiciens parisiens rticents, si cela lui chante,
mais sans moi. mes yeux, il y avait un malentendu, puisque lobjectif de cette runion tait
quand mme de discuter des universons. Il fallait donc clarifier les fondements scientifiques et
analyser les implications astrophysiques de cette thorie en faisant appel diffrents spcialistes
de ces questions. Je soumettais donc aussi mes propres arguments une valuation
indpendante, mais M. Poher semblait surtout vouloir carter des controverses. II mavertit
dailleurs Chacun sait votre hostilit totale mes ides, cest respectable, mais dautres ont envie
de discuter de ces questions calmement, donc je compte sur votre attitude constructive que
jai vue luvre dans dautres occasions la moindre polmique agressive, je prendrai mes affaires
et vous continuerez sans moi. Jai mieux faire. Bien que le refus dune discussion avec des
scientifiques spcialiss dans le domaine concern ne soit pas conforme la mthodologie
scientifique habituelle, jai pens quil pourrait effectivement tre utile den discuter dabord entre
nous de manire plus libre et conviviale. Daprs les termes de linvitation et la raction de Claude
Poher, je mattendais cependant ce que la runion aboutisse vraiment une discussion. Lordre
du jour fix le septembre par M. Poher et transmis le lendemain par Mme Brunie aux
membres du GIRA le confirmait dailleurs Nous commencerons heures, et nous pourrons
dborder audel de heures si besoin Je propose de faire une prsentation des rsultats obtenus
pendant environ heure, puis douvrir la discussion libre. Patrick Marquet dira aussi un mot de
ses propres rsultats.
Lexpos de Claude Poher
Juste avant le dbut de la runion du septembre, M. Poher me dit que, le soir prcdent, il avait
donn une confrence aux Repas Ufologiques Parisiens. Je me suis alors souvenu de cette
annonce, mais puisque ces runionsl sont destines un large public, il me semblait vident que
le GIRA bnficierait dune prsentation spcifique de la thorie des universons. En fait, il est assez
rapidement apparu que M. Poher allait pratiquement rpter la confrence de la veille, avec les
mmes transparents, et cela sans se presser pour rserver du temps la discussion annonce. Il
nous a donc longuement parl de lhistorique du GEPAN et de ses propres activits, tout cela
ayant videmment conditionn le dveloppement de la thorie des universons. Claude Poher
mentionna que les dveloppements thoriques antrieurs dont javais contest la validit avaient t
modifis au cours des derniers mois et que le thorme fondamental avait pris une forme
diffrente. Les conclusions essentielles de sa thorie nen seraient pourtant pas affectes.
Chacun a cout trs attentivement et cest seulement h, aprs que les nouvelles ides sur les
universons avaient t prsentes, que jai fait remarquer que javais un problme. La
programmation prvue mavait permis de rserver une place pour rentrer en train Bruxelles au
cours de la mme soire. Patrick Marquet prit alors la parole pour prsenter son tude thorique.
Elle porte sur une application des lois de la relativit gnrale.
En y ajoutant des hypothses particulires, on peut en dduire diffrents types de modles
cosmologiques et M. Marquet en avait trouv un, dont il rsulte quil y aurait partout dans
lUnivers une pression dun type particulier. Il estime quelle pourrait tre mise en relation avec
le concept de pression qui rsulte de la thorie des universons. Tenant compte du fait que M.
et Mme Poher avaient convenu avec lhtel que la runion pourrait se prolonger jusqu heures,
en y incluant une collation, jai dcid de rester un peu audel de heures, pour entamer la
discussion au moyen de deux transparents qui ne traitaient que du thorme fondamental de la
thorie des universons et de sa nouvelle version. Mon intervention sest limite environ minutes,
mais jespre avoir pu montrer quon peut la fois chercher la vrit et respecter les personnes
impliques. En fait, il y eut mme une ambiance assez cordiale. Jai rappel que Claude Poher et
moi, nous nous sommes vus plusieurs fois en . Japprciais beaucoup son engagement pour
lufologie, mais aprs son retrait du GEPAN, javais perdu toute trace de lui. Je fus donc surpris
de recevoir un courrier en , o il me demandait si jtais intress faire partie dun petit groupe de
scientifiques, afin de rflchir ensemble sur des systmes de propulsion avance. Jai rpondu
Commenons par en discuter nous deux. Ensuite, on verra. Nous lavons fait, en prcisant
dabord les points sur lesquels nous tions daccord. Ensuite, aprs lapparition de certaines ides
non conventionnelles sur linteraction gravifique, jai prcis les concepts actuels des physiciens
cet gard. Nous avons galement discut des documents photographiques qui furent attribus
aux Ummites et dont Claude Poher stait occup avant la cration du GEPAN. Aprs un nouveau
silence, jai reu le manuscrit dun livre de pages, intitul GRAVITATION UNIVERSONS ET
VOYAGE INTERSTELLAIRE. Claude Poher me demandait de lui donner mon avis et des
conseils ventuels. Jai rpondu par une longue lettre qui contenait une srie dobjections. Il
sensuivit un change de nombreux courriers lectroniques, portant surtout sur le thorme
fondamental de la thorie des universons. Je lai appel ainsi, parce quil sagit dune
dmonstration et parce que toutes les autres affirmations en dcoulent. Ce thorme comporte
une erreur de physique et malheureusement, quand on la corrige, la thorie scroule.
Finalement, jai conseill avec insistance, mais toujours amicalement, de ne pas publier ce
livre. Claude Poher ma rpondu quil tait habitu prendre des risques. Pour ma part, jestimais la
fois pour des raisons scientifiques et humaines, ne pas pouvoir assister passivement ce quil
aille au casino, pour y jouer sa fortune. Il a dcid de passer outre. Le livre fut publi sous un
autre titre , mais le contenu ne comportait que quelques petites retouches. La situation tait
alors tout fait diffrente, puisque les zttiques franais dont le porteparole travaille avec le prix
Nobel de Physique Georges Charpak finiront par dcouvrir les failles de cette thorie. Ils
profiteront alors de cette occasion pour proclamer Voil ce que cest que lufologie et mme
lufologie scientifique Ce contexte rendait indispensable de publier une analyse de cette
thorie et de demander que sa validit soit examine aussi par dautres scientifiques en vue
dune recherche objective de la vrit. Claude Poher a rpondu et il y eut un dbat public . Il a cr
depuis lors son propre site Internet, spcifiquement consacr aux universons . M. Poher est en
effet trs cratif, tenace et travailleur. Je lui rends hommage pour ces qualits, mais une rflexion
largie sur le fond des problmes poss restait quand mme indispensable. Linvitation que
Claude Poher adressa au GIRA semblait indiquer quil la souhaitait galement. Aprs la runion
dans un courrier lectronique du septembre, il ma remerci dtre venu Paris, en regrettant de ne
pas avoir su que je comptais quitter heures et que la discussion fut courte. Il fit ds lors une
proposition Pour compenser cette brivet, je pense quil serait bon que vous mettiez sous la
forme dun texte assez bref les termes de votre intervention. Il linclurait dans son
compterendu de la runion, en y ajoutant ses rponses
mes objections Ce qui est utile de montrer est que nous attachons tous les deux de
limportance une tude rigoureuse de ces questions. Je rponds ici sa demande, mais daprs
Mme Brunie que jai consulte, mon texte devrait expliciter et complter les arguments voqus
dans la brve discussion, conformment aux objectifs du Groupe Interdisciplinaire de
Recherches Approfondies. Il devrait permettre aussi aux membres qui ntaient pas prsents la
runion du septembre, un public plus large et si possible, des astrophysiciens professionnels
de participer nos rflexions. Trois responsables de la SOBEPS mont galement confirm quils
estiment que des ides fondamentales pour lufologie devraient tre analyses et discutes de
manire ouverte, en veillant ce que lvolution du dbat soit chronique. Je montrerai que lexpos
de M. Poher dbouchait sur trois thses Il ny a pas de matire sombre. Les universons
fournissent une source dnergie, utilisable pour des voyages interstellaires. La propulsion des
ovnis est de type gravifique et non pas de type MHD. Ensuite, je prsenterai mes objections
au thorme fondamental, en tenant compte du fait que certaines erreurs ont t corriges par un
traitement relativiste plus adquat. Le concept physique de linteraction des universons avec
des particules matrielles acclres reste cependant entach dune erreur fatale. Je tiens insister
sur le fait que chacun peut se tromper et que dans une rflexion, on a droit lerreur, mais quon
ne peut pas se permettre de persister dans lerreur quand elle est devenue vidente.
Les voyages interstellaires relativistes
Ce problme mest trs familier puisque je lavais trait moimme au cours des annes et publi les
conclusions dans le deuxime rapport sur la vague belge . Il sagit dun beau problme
scientifique et en mme temps dune explicitation des enjeux rels de lufologie. Nous savons,
en effet, que tout lUnivers est rgi par les mmes lois physiques et construit partir des mmes
lments de base. Nous savons galement que la vie a pu clore et voluer par des mcanismes
naturels. Il faut donc sattendre ce que cela ne soit pas uniquement arriv sur notre plante.
Nos connaissances actuelles sur lvolution du cosmos rendent mme fort probable quil existe
des civilisations extraterrestres beaucoup plus anciennes et donc techniquement plus
avances que la ntre. Le phnomne des Objets Volants Non Identifis semble indiquer par
ailleurs que des intelligences ET ont effectivement trouv les moyens ncessaires pour venir
nous visiter et nous observer. Ils le font assez discrtement, mais quand mme de telle manire
que les faits observs devraient nous faire rflchir. Le phnomne ovni soulve effectivement une
suite de questions importantes. Comment des intelligences extraterrestres pourraientelles
traverser limmensit des espaces interstellaires Puisque nous ne le savons pas, nous avons
tendance croire que personne ne le sait. Le grand nombre des observations dovnis semble
indiquer pourtant que cela nest mme pas tellement difficile. Ceci nous amne la question
suivante Le phnomne ovni estil illusoire ou rel Pour le savoir, il suffit de rassembler un grand
nombre de faits observs, de les analyser soigneusement et den tirer les conclusions qui
simposent. Il se passe quelque chose danormal et nous devrions chercher le comprendre.
Ceci conduit alors une autre question Pourquoi la communaut scientifique se comportetelle
comme si ce problme nexistait pas Puisque ce paradoxe concerne ce qui est le plus
accessible, nous lexaminerons en premier lieu. Cela ne concerne pas seulement les
scientifiques, mais galement les responsables politiques, les guides culturels, les mdias et en
fin de compte, tout tre humain. Soyons francs, la perspective dun contact direct avec des
intelligences ET qui en savent plus que nous nest pas seulement enthousiasmante. Elle met
mal laise, puisque nous sommes
confronts linconnu. La rponse habituelle cette inquitude est le refoulement. Cet aspect
motionnel nest certainement pas ngligeable, mais il faut tenir compte aussi dun aspect qui
rsulte de notre dsir de rationalit. De ce ct, on est confront au fait que des changements de
paradigmes suscitent toujours une forte rsistance. Thomas Kuhn a bien dfini de quoi il sagit .
Un paradigme est un ensemble de croyances thoriquement et mthodologiquement
interconnectes. Il permet la slection, lvaluation et la critique des ides qui sont la base de
notre comprhension du monde. La science normale travaille dans le cadre dun paradigme
donn, parce que celuici sest rvl efficace, bien quil comporte des hypothses sousjacentes,
non prouves. Certaines de ces hypothses peuvent tre valables de manire approche. De
nouveaux faits observs peuvent donc venir les contredire quand on regarde audel des
frontires du domaine o la validit de ces hypothses avait t vrifie. Ceci conduit ce que Kuhn
appelle une crise , mais il la situe au moment o la communaut scientifique prend dj assez
largement conscience du fait que le paradigme antrieur ne suffit plus pour rendre compte des
nouveaux faits observs. Cela implique un processus assez complexe et lent. Au dpart, on
occulte tout simplement limportance de ce qui semble perturber les thories connues, parce
quon se dit que cela nest pas possible. Les lments qui drangent sont minimiss, voire
carrment exclus des publications convenables. On ne peut pas en parler, puisque les autres
en dduiraient quon est irrationnel Quand cela nest plus possible, on ragit en imaginant toutes
sortes de stratagmes pour raccommoder la thorie existante, sans devoir changer le
paradigme sousjacent. Quand on sest rendu compte du fait que cela ne suffit pas non plus,
on en vient une rflexion libre, voire effervescente. De nouvelles ides prolifrent. On envisage
presque nimporte quoi, mais finalement, cest une seule proposition qui merge. Les autres
finissent par sestomper, parce quon nen parle plus. On les oublie et tout se recristallise alors
autour dun nouveau paradigme, plus englobant et donc plus satisfaisant. On a retrouv une
image du Monde unifie. Ces rvolutions scientifiques sont assez rares, mais relles. En ce qui
concerne les ovnis, on nest mme pas encore arriv au stade de la crise , mais elle est
invitable, puisque des faits qui sont caractristiques de ce phnomne continuent se produire.
On doit ncessairement finir par ne plus se leurrer soimme et par ne plus pouvoir continuer
dsinformer le public. Il faudra donc chercher comprendre et expliquer les faits observs, au
lieu de les nier. Ceci concerne en premier lieu le systme de propulsion des ovnis, mais tt ou
tard, cette investigation dbouchera aussi sur le problme de la source dnergie utilise. Cet
aspect suffit dailleurs pour justifier une tude scientifique approfondie du phnomne ovni. On
peut dj laborder en se demandant simplement si des voyages interstellaires sont ralisables
par des humains. Cest ce point de vue que Claude Poher avait mis en avant , mais le
phnomne ovni fournit une justification plus concrte. Admettons donc, comme hypothse de
travail, quil soit possible de construire des vaisseaux spatiaux, capables de se propulser de
manire continue dans lespace interstellaire. Puisque les distances interstellaires sont
gigantesques, ces vaisseaux atteindraient aprs quelque temps une vitesse trs proche de la
vitesse c de la lumire dans le vide et il faudrait alors tenir compte des effets relativistes. Je lai
fait , en gnralisant les lois de la relativit spciale pour deux rfrentiels qui se meuvent lun par
rapport lautre de manire acclre. Par aprs, jai constat que dautres avaient rsolu ce problme de
manire indpendante, mais je lavais fait dune manire plus simple, en utilisant une dfinition de
la vitesse qui dcoule de la mcanique quantique. Il sagit de la vitesse de groupe. La dure du
voyage et lnergie totale requise peuvent alors tre calcules en fonction de la distance
parcourir et de lacclration initiale. Claude Poher a fourni des exemples de valeurs pour les
dures des voyages, en admettant des acclrations normes.
Ces formules sont capitales, mais il faut bien voir ce quelles signifient. La valeur de
lacclration initiale est dtermine par la masse au repos du vaisseau spatial et la grandeur de
la force applique. Ensuite, on suppose que la force applique reste constante, en tant inverse
au milieu du voyage. Puisque la vitesse augmente de plus en plus lentement quand sa
valeur sapproche de la vitesse c de la lumire dans le vide, lacclration diminue, tandis que la
masse dinertie augmente. Ce qui importe pour nous, cest que les dures des voyages et les
nergies requises augmentent de plus en plus faiblement quand on considre des distances de
plus en plus grandes. Mme pour les toiles les plus proches, lnergie ncessaire est cependant
beaucoup trop grande pour quelle puisse tre emporte au dbut du voyage. Il faudrait donc que
cette nergie puisse tre trouve dans lespace interstellaire Ayant dmontr ce thorme moimme et
insist sur cette consquence, je suis bien daccord avec Claude Poher que nous devons nous
demander quelle pourrait tre la source dnergie utilise. Nous avons lhabitude, en effet, de
penser que lespace interstellaire est vide. La thorie des universons est une tentative pour
rsoudre ce problme. Si elle tait correcte, elle serait trs importante. Mon analyse ma
cependant conduit la conclusion quelle nest pas acceptable. Puisque M. Poher est encore
toujours persuad de sa validit, dautres physiciens devraient galement se pencher sur ce
problme et oser dire ce quils en pensent. Je regrette de devoir contredire Claude Poher,
mais les enjeux de ce dbat nous dpassent tous les deux et si la solution quil propose nest
pas la bonne, il faut en chercher une autre.
La matire sombre
Pour la trs grande majorit des physiciens, il est tabli que plus de de la matire de lunivers est
de la matire sombre. Elle est appele ainsi, parce quelle nest pas visible. Elle est constitue de
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