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Inforespace, , ,
La propulsion des ovnis et les thses de Claude Poher
A. Meessen
Claude Poher a propos une thorie qui est base sur le concept de particules hypothtiques,
appels universons. Ils permettraient dexpliquer la gravitation universelle et certaines
anomalies astrophysiques. Ils rendraient galement compte de la propulsion des ovnis au
moyen de forces de type gravifique et fourniraient une source dnergie, disponible dans
lespace interstellaire. Lanalyse de cette thorie a t entame en priv, bien avant la publication
de son livre. Ensuite, la discussion sest poursuivie sur mon site Internet et celui dUfocom .
Le septembre , Monsieur Poher a prsent ses ides au GIRA, Paris, en vue dune discussion
largie. Puisque celleci a seulement pu tre entame, nous la poursuivons ici, en considrant
lensemble des thses proposes. Cela nous amne aussi fournir plus dinformations sur un
mode de propulsion diffrent, de type MHD. La Propulsion EM Pulse des ovnis semble fournir,
en effet, un modle thorique prometteur. Ce qui tait prvu au GIRA Le GIRA Groupe
Interdisciplinaire de Recherches Approfondies a t constitu Paris, vers la fin de lanne . Il
comporte, entre autres, des scientifiques de diffrentes disciplines, dont certains tiennent
garder leur anonymat. Je fais partie de ce groupe, en tant que membre correspondant. Mme
Brunie, ayant accept dorchestrer ses activits, nous a invits le aot en ces termes Claude
Poher nous propose de venir discuter avec lui des Universons, le mercredi septembre de
heures heures. titre exceptionnel, jai accept le aot de my rendre, puisque cela pourrait fournir
dans le cas prsent, loccasion dun change dides plus approfondi, que jespre tre dtach de tout
esprit de polmique Je souhaiterais cependant que vous invitiez aussi quelques
astrophysiciens professionnels, ayant pignon sur rue, puisquils pourraient apprcier le
problme pos dune manire plus indpendante et de manire particulirement comptente. Paris,
vous avez assez de possibilits et il me semble quil ne faut pas hsiter, puisque cest une
bonne occasion pour tablir un pont vers le monde scientifique et pour montrer que les
ufologues cherchent honntement connatre la vrit sur un sujet qui nest quand mme pas
simple. Il sagit essentiellement dun problme scientifique. Le public sait que Monsieur Poher
tait le fondateur du GEPAN et quil connat bien le phnomne ovni. En outre, il est ingnieur de
recherches spatiales et docteur en astrophysique. Il a dirig diffrents programmes de
recherche au sein du CNES, mais cela ne permet pas de juger de la validit de sa thorie. Des
avis indpendants venant dautres scientifiques seraient donc souhaitables. Mme si leur
attitude tait assez critique, ils auraient loccasion de prendre connaissance de certains
aspects importants du phnomne ovni. Jai commenc moimme par rfuter toutes les thories de
la propulsion des ovnis, formules avant . En prenant connaissance des faits observs, jai
constat cependant quil y avait un problme non rsolu et quil tait abordable de manire
scientifique. Cest ainsi que mes propres rflexions sur la propulsion des ovnis ont dbut .
Comme il se doit, jai envoy M. Poher le aot une copie de ma rponse Mme Brunie. Il a rpondu
le mme jour quil tait trs heureux de ma venue cette runion, mais il refusait catgoriquement
que des astrophysiciens y soient invits. Daprs lui, ce serait vraiment le meilleur moyen de
quotfiche la discussion par terrequot Il ny a aucune urgence y mler des gens qui se sont
dclars ouvertement hostiles toute discussion sur les ovnis En outre, je veux profiter de cette
occasion pour montrer des rsultats nouveaux Nous avons, mon avis, dj pas mal de choses
discuter entre personnes connaissant bien le dossier sans prendre le risque dy mler des
interlocuteurs parfaitement inutiles Je ne vois pas dinconvnient ce que le GIRA se lance
dans la tentative de convaincre des astrophysiciens parisiens rticents, si cela lui chante,
mais sans moi. mes yeux, il y avait un malentendu, puisque lobjectif de cette runion tait
quand mme de discuter des universons. Il fallait donc clarifier les fondements scientifiques et
analyser les implications astrophysiques de cette thorie en faisant appel diffrents spcialistes
de ces questions. Je soumettais donc aussi mes propres arguments une valuation
indpendante, mais M. Poher semblait surtout vouloir carter des controverses. II mavertit
dailleurs Chacun sait votre hostilit totale mes ides, cest respectable, mais dautres ont envie
de discuter de ces questions calmement, donc je compte sur votre attitude constructive que
jai vue luvre dans dautres occasions la moindre polmique agressive, je prendrai mes affaires
et vous continuerez sans moi. Jai mieux faire. Bien que le refus dune discussion avec des
scientifiques spcialiss dans le domaine concern ne soit pas conforme la mthodologie
scientifique habituelle, jai pens quil pourrait effectivement tre utile den discuter dabord entre
nous de manire plus libre et conviviale. Daprs les termes de linvitation et la raction de Claude
Poher, je mattendais cependant ce que la runion aboutisse vraiment une discussion. Lordre
du jour fix le septembre par M. Poher et transmis le lendemain par Mme Brunie aux
membres du GIRA le confirmait dailleurs Nous commencerons heures, et nous pourrons
dborder audel de heures si besoin Je propose de faire une prsentation des rsultats obtenus
pendant environ heure, puis douvrir la discussion libre. Patrick Marquet dira aussi un mot de
ses propres rsultats.
Lexpos de Claude Poher
Juste avant le dbut de la runion du septembre, M. Poher me dit que, le soir prcdent, il avait
donn une confrence aux Repas Ufologiques Parisiens. Je me suis alors souvenu de cette
annonce, mais puisque ces runionsl sont destines un large public, il me semblait vident que
le GIRA bnficierait dune prsentation spcifique de la thorie des universons. En fait, il est assez
rapidement apparu que M. Poher allait pratiquement rpter la confrence de la veille, avec les
mmes transparents, et cela sans se presser pour rserver du temps la discussion annonce. Il
nous a donc longuement parl de lhistorique du GEPAN et de ses propres activits, tout cela
ayant videmment conditionn le dveloppement de la thorie des universons. Claude Poher
mentionna que les dveloppements thoriques antrieurs dont javais contest la validit avaient t
modifis au cours des derniers mois et que le thorme fondamental avait pris une forme
diffrente. Les conclusions essentielles de sa thorie nen seraient pourtant pas affectes.
Chacun a cout trs attentivement et cest seulement h, aprs que les nouvelles ides sur les
universons avaient t prsentes, que jai fait remarquer que javais un problme. La
programmation prvue mavait permis de rserver une place pour rentrer en train Bruxelles au
cours de la mme soire. Patrick Marquet prit alors la parole pour prsenter son tude thorique.
Elle porte sur une application des lois de la relativit gnrale.
En y ajoutant des hypothses particulires, on peut en dduire diffrents types de modles
cosmologiques et M. Marquet en avait trouv un, dont il rsulte quil y aurait partout dans
lUnivers une pression dun type particulier. Il estime quelle pourrait tre mise en relation avec
le concept de pression qui rsulte de la thorie des universons. Tenant compte du fait que M.
et Mme Poher avaient convenu avec lhtel que la runion pourrait se prolonger jusqu heures,
en y incluant une collation, jai dcid de rester un peu audel de heures, pour entamer la
discussion au moyen de deux transparents qui ne traitaient que du thorme fondamental de la
thorie des universons et de sa nouvelle version. Mon intervention sest limite environ minutes,
mais jespre avoir pu montrer quon peut la fois chercher la vrit et respecter les personnes
impliques. En fait, il y eut mme une ambiance assez cordiale. Jai rappel que Claude Poher et
moi, nous nous sommes vus plusieurs fois en . Japprciais beaucoup son engagement pour
lufologie, mais aprs son retrait du GEPAN, javais perdu toute trace de lui. Je fus donc surpris
de recevoir un courrier en , o il me demandait si jtais intress faire partie dun petit groupe de
scientifiques, afin de rflchir ensemble sur des systmes de propulsion avance. Jai rpondu
Commenons par en discuter nous deux. Ensuite, on verra. Nous lavons fait, en prcisant
dabord les points sur lesquels nous tions daccord. Ensuite, aprs lapparition de certaines ides
non conventionnelles sur linteraction gravifique, jai prcis les concepts actuels des physiciens
cet gard. Nous avons galement discut des documents photographiques qui furent attribus
aux Ummites et dont Claude Poher stait occup avant la cration du GEPAN. Aprs un nouveau
silence, jai reu le manuscrit dun livre de pages, intitul GRAVITATION UNIVERSONS ET
VOYAGE INTERSTELLAIRE. Claude Poher me demandait de lui donner mon avis et des
conseils ventuels. Jai rpondu par une longue lettre qui contenait une srie dobjections. Il
sensuivit un change de nombreux courriers lectroniques, portant surtout sur le thorme
fondamental de la thorie des universons. Je lai appel ainsi, parce quil sagit dune
dmonstration et parce que toutes les autres affirmations en dcoulent. Ce thorme comporte
une erreur de physique et malheureusement, quand on la corrige, la thorie scroule.
Finalement, jai conseill avec insistance, mais toujours amicalement, de ne pas publier ce
livre. Claude Poher ma rpondu quil tait habitu prendre des risques. Pour ma part, jestimais la
fois pour des raisons scientifiques et humaines, ne pas pouvoir assister passivement ce quil
aille au casino, pour y jouer sa fortune. Il a dcid de passer outre. Le livre fut publi sous un
autre titre , mais le contenu ne comportait que quelques petites retouches. La situation tait
alors tout fait diffrente, puisque les zttiques franais dont le porteparole travaille avec le prix
Nobel de Physique Georges Charpak finiront par dcouvrir les failles de cette thorie. Ils
profiteront alors de cette occasion pour proclamer Voil ce que cest que lufologie et mme
lufologie scientifique Ce contexte rendait indispensable de publier une analyse de cette
thorie et de demander que sa validit soit examine aussi par dautres scientifiques en vue
dune recherche objective de la vrit. Claude Poher a rpondu et il y eut un dbat public . Il a cr
depuis lors son propre site Internet, spcifiquement consacr aux universons . M. Poher est en
effet trs cratif, tenace et travailleur. Je lui rends hommage pour ces qualits, mais une rflexion
largie sur le fond des problmes poss restait quand mme indispensable. Linvitation que
Claude Poher adressa au GIRA semblait indiquer quil la souhaitait galement. Aprs la runion
dans un courrier lectronique du septembre, il ma remerci dtre venu Paris, en regrettant de ne
pas avoir su que je comptais quitter heures et que la discussion fut courte. Il fit ds lors une
proposition Pour compenser cette brivet, je pense quil serait bon que vous mettiez sous la
forme dun texte assez bref les termes de votre intervention. Il linclurait dans son
compterendu de la runion, en y ajoutant ses rponses
mes objections Ce qui est utile de montrer est que nous attachons tous les deux de
limportance une tude rigoureuse de ces questions. Je rponds ici sa demande, mais daprs
Mme Brunie que jai consulte, mon texte devrait expliciter et complter les arguments voqus
dans la brve discussion, conformment aux objectifs du Groupe Interdisciplinaire de
Recherches Approfondies. Il devrait permettre aussi aux membres qui ntaient pas prsents la
runion du septembre, un public plus large et si possible, des astrophysiciens professionnels
de participer nos rflexions. Trois responsables de la SOBEPS mont galement confirm quils
estiment que des ides fondamentales pour lufologie devraient tre analyses et discutes de
manire ouverte, en veillant ce que lvolution du dbat soit chronique. Je montrerai que lexpos
de M. Poher dbouchait sur trois thses Il ny a pas de matire sombre. Les universons
fournissent une source dnergie, utilisable pour des voyages interstellaires. La propulsion des
ovnis est de type gravifique et non pas de type MHD. Ensuite, je prsenterai mes objections
au thorme fondamental, en tenant compte du fait que certaines erreurs ont t corriges par un
traitement relativiste plus adquat. Le concept physique de linteraction des universons avec
des particules matrielles acclres reste cependant entach dune erreur fatale. Je tiens insister
sur le fait que chacun peut se tromper et que dans une rflexion, on a droit lerreur, mais quon
ne peut pas se permettre de persister dans lerreur quand elle est devenue vidente.
Les voyages interstellaires relativistes
Ce problme mest trs familier puisque je lavais trait moimme au cours des annes et publi les
conclusions dans le deuxime rapport sur la vague belge . Il sagit dun beau problme
scientifique et en mme temps dune explicitation des enjeux rels de lufologie. Nous savons,
en effet, que tout lUnivers est rgi par les mmes lois physiques et construit partir des mmes
lments de base. Nous savons galement que la vie a pu clore et voluer par des mcanismes
naturels. Il faut donc sattendre ce que cela ne soit pas uniquement arriv sur notre plante.
Nos connaissances actuelles sur lvolution du cosmos rendent mme fort probable quil existe
des civilisations extraterrestres beaucoup plus anciennes et donc techniquement plus
avances que la ntre. Le phnomne des Objets Volants Non Identifis semble indiquer par
ailleurs que des intelligences ET ont effectivement trouv les moyens ncessaires pour venir
nous visiter et nous observer. Ils le font assez discrtement, mais quand mme de telle manire
que les faits observs devraient nous faire rflchir. Le phnomne ovni soulve effectivement une
suite de questions importantes. Comment des intelligences extraterrestres pourraientelles
traverser limmensit des espaces interstellaires Puisque nous ne le savons pas, nous avons
tendance croire que personne ne le sait. Le grand nombre des observations dovnis semble
indiquer pourtant que cela nest mme pas tellement difficile. Ceci nous amne la question
suivante Le phnomne ovni estil illusoire ou rel Pour le savoir, il suffit de rassembler un grand
nombre de faits observs, de les analyser soigneusement et den tirer les conclusions qui
simposent. Il se passe quelque chose danormal et nous devrions chercher le comprendre.
Ceci conduit alors une autre question Pourquoi la communaut scientifique se comportetelle
comme si ce problme nexistait pas Puisque ce paradoxe concerne ce qui est le plus
accessible, nous lexaminerons en premier lieu. Cela ne concerne pas seulement les
scientifiques, mais galement les responsables politiques, les guides culturels, les mdias et en
fin de compte, tout tre humain. Soyons francs, la perspective dun contact direct avec des
intelligences ET qui en savent plus que nous nest pas seulement enthousiasmante. Elle met
mal laise, puisque nous sommes
confronts linconnu. La rponse habituelle cette inquitude est le refoulement. Cet aspect
motionnel nest certainement pas ngligeable, mais il faut tenir compte aussi dun aspect qui
rsulte de notre dsir de rationalit. De ce ct, on est confront au fait que des changements de
paradigmes suscitent toujours une forte rsistance. Thomas Kuhn a bien dfini de quoi il sagit .
Un paradigme est un ensemble de croyances thoriquement et mthodologiquement
interconnectes. Il permet la slection, lvaluation et la critique des ides qui sont la base de
notre comprhension du monde. La science normale travaille dans le cadre dun paradigme
donn, parce que celuici sest rvl efficace, bien quil comporte des hypothses sousjacentes,
non prouves. Certaines de ces hypothses peuvent tre valables de manire approche. De
nouveaux faits observs peuvent donc venir les contredire quand on regarde audel des
frontires du domaine o la validit de ces hypothses avait t vrifie. Ceci conduit ce que Kuhn
appelle une crise , mais il la situe au moment o la communaut scientifique prend dj assez
largement conscience du fait que le paradigme antrieur ne suffit plus pour rendre compte des
nouveaux faits observs. Cela implique un processus assez complexe et lent. Au dpart, on
occulte tout simplement limportance de ce qui semble perturber les thories connues, parce
quon se dit que cela nest pas possible. Les lments qui drangent sont minimiss, voire
carrment exclus des publications convenables. On ne peut pas en parler, puisque les autres
en dduiraient quon est irrationnel Quand cela nest plus possible, on ragit en imaginant toutes
sortes de stratagmes pour raccommoder la thorie existante, sans devoir changer le
paradigme sousjacent. Quand on sest rendu compte du fait que cela ne suffit pas non plus,
on en vient une rflexion libre, voire effervescente. De nouvelles ides prolifrent. On envisage
presque nimporte quoi, mais finalement, cest une seule proposition qui merge. Les autres
finissent par sestomper, parce quon nen parle plus. On les oublie et tout se recristallise alors
autour dun nouveau paradigme, plus englobant et donc plus satisfaisant. On a retrouv une
image du Monde unifie. Ces rvolutions scientifiques sont assez rares, mais relles. En ce qui
concerne les ovnis, on nest mme pas encore arriv au stade de la crise , mais elle est
invitable, puisque des faits qui sont caractristiques de ce phnomne continuent se produire.
On doit ncessairement finir par ne plus se leurrer soimme et par ne plus pouvoir continuer
dsinformer le public. Il faudra donc chercher comprendre et expliquer les faits observs, au
lieu de les nier. Ceci concerne en premier lieu le systme de propulsion des ovnis, mais tt ou
tard, cette investigation dbouchera aussi sur le problme de la source dnergie utilise. Cet
aspect suffit dailleurs pour justifier une tude scientifique approfondie du phnomne ovni. On
peut dj laborder en se demandant simplement si des voyages interstellaires sont ralisables
par des humains. Cest ce point de vue que Claude Poher avait mis en avant , mais le
phnomne ovni fournit une justification plus concrte. Admettons donc, comme hypothse de
travail, quil soit possible de construire des vaisseaux spatiaux, capables de se propulser de
manire continue dans lespace interstellaire. Puisque les distances interstellaires sont
gigantesques, ces vaisseaux atteindraient aprs quelque temps une vitesse trs proche de la
vitesse c de la lumire dans le vide et il faudrait alors tenir compte des effets relativistes. Je lai
fait , en gnralisant les lois de la relativit spciale pour deux rfrentiels qui se meuvent lun par
rapport lautre de manire acclre. Par aprs, jai constat que dautres avaient rsolu ce problme de
manire indpendante, mais je lavais fait dune manire plus simple, en utilisant une dfinition de
la vitesse qui dcoule de la mcanique quantique. Il sagit de la vitesse de groupe. La dure du
voyage et lnergie totale requise peuvent alors tre calcules en fonction de la distance
parcourir et de lacclration initiale. Claude Poher a fourni des exemples de valeurs pour les
dures des voyages, en admettant des acclrations normes.
Ces formules sont capitales, mais il faut bien voir ce quelles signifient. La valeur de
lacclration initiale est dtermine par la masse au repos du vaisseau spatial et la grandeur de
la force applique. Ensuite, on suppose que la force applique reste constante, en tant inverse
au milieu du voyage. Puisque la vitesse augmente de plus en plus lentement quand sa
valeur sapproche de la vitesse c de la lumire dans le vide, lacclration diminue, tandis que la
masse dinertie augmente. Ce qui importe pour nous, cest que les dures des voyages et les
nergies requises augmentent de plus en plus faiblement quand on considre des distances de
plus en plus grandes. Mme pour les toiles les plus proches, lnergie ncessaire est cependant
beaucoup trop grande pour quelle puisse tre emporte au dbut du voyage. Il faudrait donc que
cette nergie puisse tre trouve dans lespace interstellaire Ayant dmontr ce thorme moimme et
insist sur cette consquence, je suis bien daccord avec Claude Poher que nous devons nous
demander quelle pourrait tre la source dnergie utilise. Nous avons lhabitude, en effet, de
penser que lespace interstellaire est vide. La thorie des universons est une tentative pour
rsoudre ce problme. Si elle tait correcte, elle serait trs importante. Mon analyse ma
cependant conduit la conclusion quelle nest pas acceptable. Puisque M. Poher est encore
toujours persuad de sa validit, dautres physiciens devraient galement se pencher sur ce
problme et oser dire ce quils en pensent. Je regrette de devoir contredire Claude Poher,
mais les enjeux de ce dbat nous dpassent tous les deux et si la solution quil propose nest
pas la bonne, il faut en chercher une autre.
La matire sombre
Pour la trs grande majorit des physiciens, il est tabli que plus de de la matire de lunivers est
de la matire sombre. Elle est appele ainsi, parce quelle nest pas visible. Elle est constitue de
particules neutres, incapables dabsorber, dmettre ou de diffuser des ondes
lectromagntiques. Ces particules ont cependant une masse. Elles sont donc soumises aux
forces gravifiques et exercent ellesmmes, cause de leur grand nombre, une attraction
gravifique non ngligeable sur les toiles et les gaz de particules que nous pouvons observer.
Cela permet de dtecter la matire sombre dune manire indirecte. Les premires vidences de ce
type ont t trouves dj avant par Fritz Zwicky . On a pu dire que son article fut un des plus
grands documents de lhistoire de lastronomie, compter ct de gants tels que Copernic et
Kepler. Pourtant, on ny a pas cru cette poque, mais aprs la seconde guerre mondiale, quand
lutilisation des radiotlescopes sest gnralise, on a confirm la ralit des effets observs. En fait,
on mesure la rpartition des vitesses de rotation en fonction de la distance au centre des
galaxies ou groupes de galaxies. Cest possible par effet Doppler, mais les courbes de
rotation qui en rsultent prsentent une anomalie flagrante les vitesses ne diminuent pas en
fonction de la distance comme le prvoit la thorie de Newton Puisque la grandeur de la force
gravifique diminue comme linverse du carr de la distance, lacclration centripte diminue
galement. Cest bien connu pour notre systme plantaire, mais dans ce cas, il suffit
pratiquement de tenir compte de la masse du Soleil, puisquelle est norme par rapport celle
des plantes. Pour les galaxies, il faut tenir compte du fait que la masse totale M de la matire
qui exerce une force gravifique F GMm/r sur un corps de masse m, situ une distance r, est la
masse totale qui se trouve plus prs du centre de la galaxie. Ce qui se trouve plus loin, na pas
deffet. Or, la loi fondamentale de la dynamique newtonienne dit que F ma, o lacclration
centripte a v/r. Donc v a.r F/m.r GM/r loi de Kepler. Bien que M augmente avec r, pour les
galaxies et groupes de galaxies, elle augmente plus faiblement que r quand
on tient compte de la rpartition des masses de la matire visible. Or, les mesures dmontrent
que la vitesse v reste pratiquement constante partir dune certaine distance r, mme bien
audel du bord externe de la galaxie observable en lumire visible, parce quil y a encore un
gaz qui est dtectable dans le domaine des microondes. Lhypothse la plus simple pour rendre
compte de cette anomalie est alors dadmettre lexistence dune matire sombre qui interagit
avec la matire visible de manire gravifique. Cette matire sombre est donc attire vers le centre
de la galaxie ou du groupe de galaxies, mais elle se comporte aussi comme un gaz qui a
tendance se rpartir le plus possible. Il en rsulte un quilibre, comme pour latmosphre terrestre.
Cette conception est bien ancre et rien nest venu la contredire. Au contraire, on a rassembl
de plus en plus dvidences, allant dans le mme sens . Claude Poher affirme pourtant quil ny
pas de matire sombre, puisque daprs lui, la thorie des universons permettrait de sen passer.
Cest une des thses quil a prsentes au GIRA, comme il lavait dj fait dans son livre et sur son
site Internet. Il est vrai quon na pas encore pu identifier les particules neutres dont il est
question, en les produisant au moyen dun grand acclrateur de particules, mais personne ne
peut prtendre que ce sera toujours impossible. Rappelons quavant , on dcouvrit une
anomalie importante en physique nuclaire un neutron pouvait se transformer en proton, mais
la mesure de lnergie cintique de llectron mis dmontrait que lnergie ntait pas conserve. En ,
Pauli suggra dadmettre lexistence dune particule neutre, nayant peuttre mme pas de masse
au repos. Si elle tait mise simultanment, elle emporterait lnergie manquante. Fermi formula
cette ide de manire mathmatique et donna ce petit neutron fantme le nom de neutrino. Son
existence fut seulement tablie de manire exprimentale en , au moyen dun racteur nuclaire et
dun trs grand dtecteur, enfoui dans le sol. Il sera galement trs difficile de dtecter les
particules neutres qui constituent la matire sombre et leur masse est sans doute trop grande
pour quon ait pu les produire jusqu prsent, mais le grand acclrateur LHC qui est actuellement
en construction au CERN le permettra peuttre. En tout cas, il existe un argument tout fait
indpendant des observations astronomiques cites, pour sattendre leur existence. La
physique actuelle repose en effet sur lide que lespace et le temps sont continus, ce qui
revient dire quen principe, on devrait pouvoir mesurer des intervalles despace et de temps
aussi petits que lon veut. Il ny aurait aucune limite finie non nulle, mais cela na jamais t prouv
Pour savoir si cela doit ncessairement tre le cas, jai suppos quil y a une limite a, en exigeant
uniquement que cette grandeur doit tre une constante universelle, comme la vitesse c de la
lumire dans le vide et la constante de Planck h, pour toute direction et pour tout rfrentiel
dinertie. Quand a , il ny a rien qui change, mais il est apparu quon ne peut pas exclure que a
puisse tre diffrent de zro. Cela conduirait certaines changements pour des nergies
extrmement leves, mais il ny a pas dincohrences logiques. En fait, il devrait y avoir un
quantum de longueur non nul, du moment que lnergie totale de lunivers nest pas infinie.
Cette thorie de la quantification de lespacetemps a galement conduit la dfinition de nouveaux
nombres quantiques, permettant de distinguer les particules lmentaires les unes des autres.
Cela se fait dune manire trs naturelle, mais surprenante , parce quil y a plusieurs rseaux
despacetemps qui coexistent dans tout rfrentiel, sans devoir imaginer des dimensions
supplmentaires comme on le fait dans la thorie des cordes. Cela est vrai pour les particules
lmentaires de spin , comme llectron et les quarks qui constituent la matire ordinaire. Le
neutrino y est galement reprsent, mais ce systme de classification sapplique aussi aux
particules lmentaires de spin , comme le photon, les weakons et les gluons, respectivement
responsables des interactions lectromagntiques, faibles et fortes. En outre, cette thorie rend
compte du fait que les quarks ont trois couleurs
possibles et seulement trois. Cest d au fait que dans lespace, on peut choisir trois axes de
rfrence diffrents. Cette thorie explique galement quil y a trois familles de particules lmentaires
de spin . Ceci rsulte du fait que le comportement spatial est le mme, quand le nombre
quantique associ laxe du temps est diffrent. Toutes les antiparticules possibles apparaissent
aussi, les nouveaux nombres quantiques ayant alors des signes opposs. Cela implique
cependant une prdiction il devrait y avoir des particules lectriquement neutres de spin qui ne
sont pas observables isolment, mais dans des combinaisons bien dfinies tout comme il faut
trois quarks pour former un nuclon. Je les ai appels des narks et leurs associations, des
neutralons. Ceuxci sont de bons candidats pour rendre compte de la matire sombre. Un
premier indice important, pour sattendre leur existence, rsulte du fait quil devrait y avoir
sortes de narks. Or, on sait quil y a sortes de gluons. Les raisons sont les mmes. Il ny a que
le spin qui est diffrent. Notons en passant que parmi les types de narks, il y en a deux qui
sont semblables au neutrino et lantineutrino et que les neutralons peuvent contenir ou narks.
Pour linstant, il ne sagit que de sousproduits dune thorie qui gnralise la mcanique quantique
et la thorie de la relativit, mais cette thorie est logiquement cohrente. Pour savoir si elle est
physiquement valable, il suffirait de produire des neutralons au moyen de collisions dautres
particules, ayant une nergie suffisante pour les crer. Attendons ce que LHC pourra nous
apprendre cet gard. Indpendamment de ma proposition thorique, il est videmment trs
important darriver identifier la nature des particules neutres qui constituent la matire sombre.
Ces particules sont trs nombreuses dans lUnivers et elles doivent tre considres comme des
vestiges du BigBang. Il convient de mentionner encore une autre raison pour admettre
lexistence de la matire sombre. On sait en effet que la structure de lUnivers trs grande chelle
est lacunaire, comme une ponge. Or, la formation des parois qui sparent les creux les uns
des autres peut sexpliquer par une densification de la matire visible, lie une densification
assez stable de matire sombre. Pour prouver cela, il suffit dadmettre que les particules de
matire sombre se comportent comme un gaz et de tenir compte des interactions gravifiques.
On aboutit alors un quilibre entre les forces gravifiques qui tendent rassembler toutes les
particules matrielles et les effets de lagitation thermique qui tendent, eux, disperser le gaz de
matire sombre aussi fortement que possible. Je ne vois pas du tout comment la thorie des
universons pourrait en rendre compte.
Les sondes Pioneer et la source dnergie
Monsieur Poher pense pouvoir rejeter le concept de matire sombre, parce quon nen aurait
pas besoin. Daprs lui, les universons exerceraient une pression sur les particules matrielles
de telle manire que cela modifierait un peu la loi de Newton de la gravitation universelle
quand on tient compte de lexpansion de lUnivers. Pour que cette interprtation soit
convaincante, il faudrait videmment que les bases de la thorie des universons soient
acceptables. Nous y reviendrons. Notons cependant que Claude Poher estime que sa thorie
des universons rend galement compte dune autre anomalie. Elle concerne les mouvements
des sondes Pioneer et . Ces sondes se trouvent maintenant bien audel des plantes les plus
extrieures de notre systme solaire et une tude trs mticuleuse, effectue au Jet Propulsion
Laboratory, a dmontr quelles se meuvent comme si elles taient soumises une force
gravifique additionnelle, dirige vers le centre du systme solaire . Lacclration correspondante
est trs faible de lordre de ,. m/s, mais elle est mesurable. Il est particulirement
tonnant que cette acclration semble apparatre seulement audel dune certaine distance du
Soleil. En fait, elle augmente fortement entre et UA, pour rester pratiquement constante
audel de la seconde valeur . Il est dailleurs bien connu que les lois de Newton sont
parfaitement vrifies pour la Terre, situe par dfinition UA, et mme pour Mars, situ , UA.
Lanomalie commence donc pratiquement dans la ceinture des astrodes Crs se trouve , UA.
Elle crot fortement au niveau de Jupiter , UA et Saturne , UA. Ce sont les grandes plantes du
systme solaire. Uranus est dj situ , UA. La masse de Jupiter est fois plus grande que celle de
la Terre et celle de Saturne, fois. En outre, il y a des anneaux. Estce d au hasard Lors des
dernires mesures tlmtriques, effectues en novembre , la sonde Pioneer se trouvait , UA du
Soleil. Le contact a t dfinitivement rompu en fvrier . Pioneer sloigne dans la direction oppose,
mais rvle galement lexistence dune acclration additionnelle, oriente vers le Soleil. Lordre de
grandeur est le mme et dautres sondes confirment lexistence dune anomalie, comme sils
taient attirs un peu plus fortement vers le Soleil quand ils sont loin de celuici. Actuellement,
cela suscite beaucoup dintrt et on planifie videmment dautres expriences, pour sassurer de
la ralit de cet effet . Une confrence internationale a eu lieu les et mai Brme et une autre a eu
lieu Nice, du au octobre . Pour linstant, les hypothses foisonnent. Claude Poher y ajoute
celle dun effet cosmologique, dcoulant de la thorie des universons. Il est remarquable, en
effet, que cela conduirait une acclration gale Hc ,. m/s, H tant gal la constante de Hubble,
mais cela ne prouve pas encore que cest la seule explication possible. Je propose ici une
explication qui fait uniquement appel la matire sombre, mais dune manire diffrente de celle
qui a t mentionne prcdemment. En fait, avant la formation du systme solaire, il y avait un
disque de matire visible, anim dun mouvement de rotation. Il est normal dadmettre que la
densit de matire sombre y tait galement plus grande que dans lespace interstellaire. La
condensation gravifique qui a conduit la formation du Soleil et des plantes a attir de la matire
sombre vers lintrieur de ces corps, mais si une partie de la matire sombre initiale participait
au mouvement de rotation gnral, elle a pu rester en place, comme les plantes. Normalement,
on suppose que la rpartition de la matire sombre est dtermine par un quilibre statique. Dans
ce cas, la matire sombre serait attire vers le centre du systme solaire, mais comme pour
latmosphre terrestre, elle aurait galement tendance se rpartir le plus possible. Sa densit
diminuerait au fur et mesure quon scarte du centre du Soleil. Jai tabli cette loi, mais je ne
connais pas la quantit totale de matire sombre capte par le Soleil. Elle pourrait tre trop petite
pour que la densit de matire sombre soit significative audel de sa surface. Ceci sapplique
galement la Terre, mais on pourrait envisager des expriences pour sen rendre compte en
mesurant g audessous et audessus de la surface de la Terre. Par contre, si une partie de la
matire sombre initiale tournait autour du Soleil, elle a pu tre stabilise par quilibre dynamique.
Autrement dit, notre systme solaire pourrait comporter des anneaux de matire sombre,
analogues aux anneaux de Saturne, sans que nous le sachions. Si ces anneaux taient situs
entre et UA, ils rendraient compte de lanomalie des sondes Pioneer. Cela pourrait expliquer
pourquoi on y trouve de grosses plantes et pourquoi dautres systmes plantaires nont pas
ncessairement la mme structure. La dcouverte des plantes extrasolaires fut en effet trs
surprenante cet gard. En tout cas, on nest nullement oblig de croire que la thorie des
universons fournit la seule explication possible de lanomalie que nous venons de considrer.
Revenons maintenant au problme de la source dnergie, dont les ovnis auraient besoin pour
traverser lespace interstellaire. Il est presque vide de matire ordinaire, mais il y a des
photons, des neutrinos, des rayons cosmiques et sans doute aussi des particules de matire
sombre, puisquil y en a mme bien audel du bord visible de toute galaxie. Seraitil possible
que cette matire sombre puisse fournir lnergie ncessaire pour raliser des voyages
interstellaires Je me suis dj pos cette question il y a une dizaine dannes . Puisque jai trouv
depuis lors que la matire sombre peut tre constitue de neutralons , cette question devient
plus concrte. Cet t, jai mme dcouvert un mcanisme envisageable pour en extraire de lnergie.
Si tout cela tait vrai, il y aurait une rserve dnergie utilisable devant notre porte, lintrieur mme
de notre systme solaire et lon peut penser que des ovnis, installs sur Mars ou des astrodes,
par exemple, sy approvisionnent couramment. En tout cas, les observations dovnis ne
suggrent nullement quils exploitent une source dnergie conventionnelle. Ce problme mrite au
moins quon lexamine, puisque le problme de lnergie est capital pour la socit humaine, du
moins longue chance, peu importe ce que lon pense des ovnis.
Quel systme de propulsion
Claude Poher est parti de lide que la propulsion des ovnis devrait tre de type gravifique. Ce
concept fut dj dvelopp par Jean Plantier . Il tait ingnieur et LieutenantColonel. Il sest intress
surtout aux effets mcaniques des ovnis, parce quil ne connaissait pas encore ou trop peu les
effets lectromagntiques quils produisent. Sa thorie fut ds lors base sur deux postulats. Il est
possible dappliquer chacun des atomes qui se trouvent lintrieur dun volume donn une force
analogue la force de la pesanteur. Il existe en chaque point de lespace une forme dnergie
exploitable. Il lappelait nergie de lespace et croyait que lintelligence qui est responsable du
phnomne ovni est capable de lexploiter dans le sens du premier postulat. Daprs celuici, il
serait donc possible de crer un champ de forces F mA, o m est la masse des corps considrs,
tandis que le vecteur acclration A est suppos tre modifiable volont, en grandeur et en
direction. Pour un ovni, la rsultante des forces F qui sont appliques toutes ces parties
sajouterait alors de manire vectorielle la rsultante des forces gravifiques ordinaires, gales
mg. M. Plantier supposait que la grandeur des vecteurs A est constante lintrieur du volume
occup par lovni, mais quelle diminue progressivement audel de sa surface. Daprs lui, ceci
conduirait une rduction du frottement de lair, mais la justification essentielle de son hypothse
tait videmment que cela liminerait les effets dinertie auxquels on doit sattendre au moment
des trs grandes acclrations dont les ovnis sont capables. On constate en effet que la vitesse
des ovnis change parfois trs brusquement en grandeur ou en direction. Lacclration serait
alors limite un intervalle de temps trs petit, mais Monsieur Poher produit des arguments qui
semblent indiquer que les ovnis peuvent produire aussi des acclrations gigantesques de
longue dure au moins g pendant secondes, par exemple. Daprs lui, cela exige une
propulsion de type gravifique. Une propulsion de type MHD serait exclue, cause des effets
dinertie. Ltat actuel de nos propres techniques astronautiques interdit videmment des
acclrations aussi grandes et aussi prolonges, parce quil en rsulterait un blackout quon ne
peut pas matriser. Le sang des pilotes et des passagers aurait en effet tendance rester sur
place, malgr sa viscosit. Notons que Paul Hill a galement adopt lhypothse dun champ de
forces de type gravifique , mais chez lui et chez Plantier, il ne sagissait
que dun concept phnomnologique. Ils nont propos aucune explication pour rendre compte de
lorigine de ce champ de force. Ce nest quun artfact magique, bien que lgrement mathmatis.
Claude Poher est all bien plus loin, puisquil a imagin la thorie des universons pour rendre
compte dun champ de force de ce type. Reste voir si sa thorie est au moins logiquement
acceptable. Nous y reviendrons, car pour linstant M. Poher a focalis le dbat sur des
arguments qui semblent sopposer une propulsion de type MHD. Il men avait dj fait part avant
la runion du GIRA et pour ma part, javais attir son attention sur certaines donnes quil a
ngliges, mais dans son expos, il a insist sur un argument qui lui semble probant. Il est bas
sur le modle de lhlicoptre. Cet appareil pousse de lair vers le bas, mais pour quun ovni dune
tonne puisse assurer sa sustentation de la mme manire, il devait daprs cette analogie
produire un flux dair anim dune vitesse de lordre de km/h. Cela na jamais t observ, mais
pourquoi devraiton supposer que les ovnis peuvent seulement mettre en oeuvre le principe
de laction et de la raction comme les hlicoptres le font Leur technologie est peuttre un peu
plus avance, sans que cela ne signifie quon doit envisager un systme de propulsion de type
gravifique. En , jai rejet cette ide , non seulement parce que la production dun champ de
force de type F mA, o A est modifiable volont est assez magique, mais aussi et mme surtout
parce quun corps donn ne peut pas exercer une force sur luimme. Un lectron, par exemple,
est la source dun champ lectrique et dun champ magntique, quand il est en mouvement
dans un rfrentiel donn. Au moyen de ce champ, il peut exercer des forces sur dautres
particules charges, mais il ne peut jamais exercer une force sur luimme Feynman a voulu
comprendre ce fait et cest cette enqute qui la finalement conduit la construction dune
magnifique thorie de llectrodynamique quantique et son prix Nobel . Supposer quun ovni
puisse tre la source dun champ de forces, au moyen duquel il pourrait sacclrer luimme
contredit dj un des principes de la mcanique newtonienne deux corps exercent des forces
gales et opposes lun sur lautre, mais pas de forces sur euxmmes. Il y a un peu plus de ans,
je cherchais surtout savoir si le phnomne ovni est rel et sil est susceptible dtre tudi de manire
scientifique. Il y avait beaucoup dindices dont la cohrence tait remarquable. Pour envisager
une tude de ce phnomne, il fallait choisir ou du moins privilgier une hypothse de travail. Au
fond, il ny en a que trois. Lhypothse psychosociologique nest pas raisonnable, quand on se
donne la peine dtudier un grand nombre de faits observs de manire objective. Lhypothse
paranormale est inefficace, parce quon nexplique rien partir de ce que lon comprend encore
moins. Lhypothse extraterrestre saccorde bien avec le fait que la trs grande majorit des faits
observs indiquent quil sagit de manifestations dune technologie qui nest pas la ntre. Nous ne
la comprenons pas, mais cela nexclut videmment pas quelle puisse tre attribue des
civilisations extraterrestres, pouvant facilement avoir quelques millions dannes davance sur
nous. Ces intelligences peuvent avoir dcouvert des lois physiques, des matriaux et des
procds techniques que nous ignorons, mais les lois physiques que nous connaissons dj
doivent rester valables pour eux. Lhypothse ET nous permet ds lors daborder ltude du
phnomne ovni, en nous basant sur les faits observs et les lois physiques connues. Ce sont
celles de la mcanique classique et relativiste, de loptique et de llectromagntisme, de la
physique quantique et de la physique des particules lmentaires, partiellement connue. Ces
lois doivent ncessairement intervenir dans le fonctionnement des ovnis et nous pouvons
donc chercher le comprendre en appliquant nos mthodologies scientifiques habituelles. Bien
que certains aspects nous chappent, il doit y avoir assez dautres aspects que nous pouvons
comprendre. Dans ce sens, jinsistais sur fait que toute propulsion active et autonome dun
systme matriel requiert lintervention du principe de laction et de la raction. Cela veut dire que
ce corps doit exercer une force sur autre chose, pour quil subisse luimme une force de mme
grandeur, mais oppose. Cest tout fait vident quand nous nageons. Les ovnis ne sont pas
soumis passivement une force dorigine externe. Ils nexploitent pas non plus un champ de
force dorigine externe, comme le font les voiliers par exemple. Claude Poher pense quils
pourraient cependant faire appel un flux cosmique duniversons, bien que ce flux soit
isotrope. Il faudrait montrer comment. La thse, suivant laquelle les universons peuvent
acclrer des particules matrielles, parce que ces particules sont acclres, nest pas
convaincante. Nous verrons dailleurs que la preuve est incorrecte. En , jai propos de
chercher dans la direction dune propulsion de type MHD, et cela pour deux types de raisons.
Dune part, il y a des faits observs dont on doit tenir compte labsence dailes et de moteurs, la
luminosit de lair ambiant qui est lie ltat de mouvement de lovni et des effets lectromagntiques
trs particuliers. Dautre part, on peut admettre que les ovnis ionisent lair ambiant et exercent
des forces sur les particules charges qui en rsultent au moyen dun champ lectrique et
magntique adquat. Ainsi, lnigme des ovnis est ramene un problme scientifique. Les principes
de base de la MHD taient bien connus, du moins pour agir sur un mtal liquide lintrieur dune
canalisation. JeanPierre Petit a considr lhypothse MHD partir de , en partant dun texte
ummite. En examinant ce problme dun point de vue purement physique, il a obtenu ensuite
des rsultats fort intressants et cette convergence dides ne pouvait que me rjouir. De mon ct,
jai explor dautres facettes du mme problme. Elles mont conduit au concept dune Propulsion
EM Pulse PEMP. Je prcise de suite que la construction de cette thorie nest pas termine et
que je reste ouvert toute autre proposition rationnelle, mais je nai encore rien vu qui puisse
justifier une propulsion de type gravifique. Il est vrai que la gravitation est encore en partie
mystrieuse, mais cela concerne surtout la gravitation quantique. Elle tient compte la fois de
la constante de la gravitation universelle G et de la constante de Planck h. Cela pourrait
avoir de limportance pour des champs gravifiques extrmement intenses, comme ceux que
lon rencontre dans la physique des trous noirs, mais cela ne concerne pas les ovnis. Il sagit
de rsoudre des problmes et non pas de les dplacer tout simplement. Examinons donc
lobjection que Claude Poher a avance, en partant du modle de lhlicoptre. Ces engins
appliquent effectivement le principe de laction et de la raction, mais de manire mcanique. Ce
sont uniquement les molcules dair prs des pales qui subissent des forces, soit par contact
direct, soit par cration dune pression diffrentielle. Les mouvements qui en rsultent sont
ensuite communiqus de proche en proche une masse dair beaucoup plus grande. Le modle
PEMP permet par contre lovni dagir sur toutes les particules charges qui sont rparties dans
un volume relativement grand, aussi bien audessus quaudessous de lovni, bien que cela se
fasse de manire intermittente et alterne. Ceci modifie dj les donnes du problme, mais il y a
encore une autre diffrence. Chacune des particules charges sera mise en mouvement sous
laction combine du champ lectrique et du champ magntique quelle subit. En principe, il peut
en rsulter une vitesse extrmement grande, puisque la mme mthode est utilise dans les
grands acclrateurs de particules. Cela dpend uniquement de lintensit des champs lectriques
et magntiques utiliss. Pour valuer les forces exerces sur les particules charges, on doit
galement tenir compte de linteraction entre ces particules charges, extrmement rapides, et
les particules neutres, quasi immobiles. Dans la thorie cintique des gaz, on considre des
collisions, o les particules se touchent et ragissent pratiquement comme des boules de
billard. Une particule charge est capable, par contre, dagir distance sur une particule neutre.
Quand elle est relativement lente, elle la polarise, ce qui permet au diple lectrique qui en
rsulte dexercer une force dattraction sur la particule charge. Celleci est alors dvie de sa
trajectoire, mais la particule neutre retrouve finalement son tat initial. Cest ce processus qui
est responsable de la rsistance lectrique des lectrolytes.
Une particule charge vraiment trs rapide aura assez dnergie cintique pour exciter ou pour
ioniser lautre particule. Suivant que la particule charge est positive ou ngative, elle le fera en
attirant llectron ou en le repoussant. tant trs rapide, elle est peu dvie, mais elle perd de
lnergie. Llectron libr sera soumis son tour au champ lectrique et magntique acclrateur. Il suffit
donc dutiliser des microondes, dont lintensit peut tre assez modeste, pour produire une
ionisation primaire des molcules dair. Lionisation secondaire qui vient dtre dcrite conduit
alors un processus quasiexplosif. Il intervient aussi dans la foudre et dans la production
dtincelles lectriques, mais ce processus est matris par les ovnis, parce quils utilisent un
champ EM alternatif. Retenons quil sagit dun processus nonlinaire, comportant une
amplification interne, contrlable. Cest essentiel dans la propulsion EM pulse. Il y aurait
galement des excitations lectroniques, donnant lieu une luminosit de lair ambiant,
effectivement observe. Le mcanisme de linteraction entre particules charges et particules
neutres est diffrent de celui qui rgit les collisions entre particules neutres. Bien que la
conservation de la quantit de mouvement totale doive tre respecte dans chaque collision
individuelle, les lectrons narrivent pas mettre les molcules dair en mouvement, parce que
leur masse dinertie est beaucoup trop petite pour cela. Ceci nest pas seulement vrai pour les
collisions lastiques, o la particule neutre revient son tat initial, mais galement pour les
collisions inlastiques. Llectron incident transfre alors une partie de son nergie cintique la
particule neutre, ce qui accentue encore son incapacit la mettre en mouvement. Le champ
EM peut tre rendu tellement fort que non seulement les lectrons, mais galement les ions
produits participent au processus de la propulsion. Les ions atomiques, plus lgers que les
ions molculaires, seront plus facilement acclrs et communiqueront moins de quantit de
mouvement aux molcules neutres que si ces molcules avaient t ionises. Globalement, il faut
donc sattendre ce que lair atmosphrique ne sera pas mis en mouvement trs fortement.
Puisque M. Poher est pilote dhlicoptre et quil a travaill sur les moteurs de fuses, il sest laiss
tenter par lanalogie mcanique, en oubliant que linteraction entre particules charges et
particules neutres est plus subtile que les collisions entre particules neutres. Rappelons quon
a observ assez souvent quun ovni qui avait atterri se soulve dabord lentement jusqu une
certaine hauteur, pour devenir ensuite trs lumineux et partir une vitesse fulgurante. Il est
logique dadmettre que le champ EM oscillant y a t rendu beaucoup plus intense et que lon
est pass un autre rgime, o les lectrons et les ions sont acclrs trs fortement, tel point quils
deviennent des radiations ionisantes, dont il importe de la minimiser la dangerosit au niveau
du sol. Il y a cependant des cas, o lon a ressenti du vent lors du dcollage dun ovni ou dun
survol trs rapproch. Dans dautres cas, on a constat que la vgtation fut visiblement soumise
des forces qui sont bien ordonnes dans lespace. Les nids de soucoupes montrent clairement
une structure hlicodale, dont le modle PEMP rend parfaitement compte. Il suffit dadmettre
dans ce cas que des particules solidaires de la surface des plantes furent ionises et
soumises au champ EM appliqu. Quand des ovnis pntrent dans leau des ocans et en sortent,
ils rvlent encore dautres effets des forces appliques. Le raisonnement que nous venons
dvoquer sans formules dmontre que le principe de laction et de la raction nexige pas du tout
que le milieu ambiant soit fortement mis en mouvement. Il exige seulement quil subisse des
forces, dont la rsultante est gale et oppose la force de propulsion que subit lovni. Pour le
modle PEMP, on doit dterminer la force totale qui est exerce en moyenne sur lensemble des
particules charges. Cela implique quon doit tenir compte aussi des forces de frottement.
Elles dpendent en effet de la vitesse des particules charges et ces vitesses interviennent
dans la dfinition des forces magntiques. Jai dvelopp cette thorie dune manire mathmatique,
mais visvis de
lobjection de Claude Poher, il suffit de se rappeler quun enfant qui a chauss des rollers peut
se propulser en arrire, en poussant sur un mur, sans que ce mur scroule.
La production du champ EM oscillant, trs intense
Pour clairer ce dbat un peu plus, il peut tre utile que je dvoile maintenant un rsultat qui a t
obtenu en deux tapes. Dabord, jai patiemment rassembl et analys un ensemble deffets
physiques des ovnis, dmontrant quils sont entours dun champ magntique extrmement
intense, oscillant basse frquence. Ce champ magntique est tellement intense quil en rsulte,
par induction, un champ lectrique non ngligeable, bien que la frquence des oscillations ne
soit que de lordre de un quelques centaines de Hz. Cest un indice qui fait pencher la balance
trs fortement en faveur du modle PEMP, puisquil exige une action combine dun champ
magntique et dun champ lectrique sur les particules charges, rsultant dune ionisation de lair.
Ensuite, jai cherch savoir comment les ovnis pourraient arriver produire un champ magntique
oscillant, dont lintensit dpasse de loin celle des champs magntiques que nous pouvons
produire dans nos laboratoires. En , jai trouv la rponse. Il fallait dvelopper une thorie
mathmatique qui part des quations de Maxwell et de lhypothse que la surface externe des
ovnis est supraconductrice. Il faut alors ajouter deux quations qui prcisent comment le
courant lectrique pouvant exister lintrieur du supraconducteur dpend du champ lectrique et
du champ magntique local. Ces quations de London remplacent la loi dOhm. En outre, il faut
tenir compte de conditions de raccordement trs strictes pour les champs dans la paroi
externe de lovni et les champs qui lentourent. Cet ensemble dquations couples admet une
solution qui est trs remarquable, puisque cest une onde EM de surface. Cela veut dire quelle
ne peut pas se propager dans lespace comme les ondes EM qui nous sont familires. Son
intensit est maximale la surface de lovni et diminue progressivement vers lextrieur, pour
devenir ngligeable audel dune certaine distance. Elle dpend de lintensit de la source, mais il
est immdiatement clair que cela empche des pertes dnergie inutiles, purement radiatives, et
donc aussi une dtection facile grande distance des ondes EM gnres. Prcisons de suite, quun
champ magntique ne pntre que faiblement lintrieur dun supraconducteur effet Meissner.
Puisque le champ lectrique considr est gnr par induction, il en est de mme pour lui. Ceci est
trs favorable. Comme ces champs sont assez forts pour assurer la propulsion par leur action
sur les particules charges qui se trouvent lextrieur de lengin, ils auraient videmment un effet
dvastateur sur les tres biologiques qui se trouvent lintrieur de lovni, si ceuxci ntaient pas bien
protgs. Leurs corps contiennent, en effet, des particules charges. Notons quon a souvent
observ que des ufonautes qui se trouvaient lextrieur dun ovni ayant atterri, portaient une
sorte de vtement de plongeur. Il pourrait sagir dun tissu supraconducteur ayant pour fonction
de protger les ufonautes quand le champ EM de leur engin nest pas ngligeable. Notons
aussi quon a frquemment remarqu que les portes qui furent ouvertes au cours dun
atterrissage dun ovni, se refermaient de telle manire que les joints ntaient plus discernables.
Ceci renforce lide dun courant lectrique de surface, dont la circulation ne doit pas tre entrave.
Un sousproduit particulirement surprenant de cette thorie physicomathmatique est que ce
systme fournit un nouveau type doscillateur, sans frquence propre. Cela rsulte du fait quon
peut considrer lenchanement suivant Le courant lectrique oscillant qui circule sur et juste
audessous de la surface supraconductrice produit un champ magntique oscillant. Il est
quasistatique pour des basses frquences et ressemble celui dun lectroaimant. Ce champ
magntique oscillant induit partout un champ lectrique oscillant. Puisquil est
maximal quand la variation temporelle du champ magntique est la plus forte, ces champs
sont dphass lun par rapport lautre. Ce dphasage est juste celui quil faut pour que champ
lectrique qui existe la surface et dans la paroi supraconductrice puisse y ractiver les porteurs
de charge de manire constructive. Il en rsulte un processus cyclique, autoentretenu aussi
longtemps quil ny a pas de perte dnergie par des effets du champ EM sur des particules
charges. On doit videmment fournir de lnergie pour assurer la sustentation et la propulsion
dun ovni, mais ce systme est hautement efficace et extraordinairement flexible. On
comprend, par exemple, pourquoi les mouvements des ovnis peuvent comporter des
changements trs brusques, en direction et en grandeur. Il suffit de modifier lorientation des
faisceaux de microondes qui produisent lionisation primaire , en lassociant ventuellement
une augmentation de la frquence doscillation et/ou de lintensit du champ EM. Il ny aura plus
de propulsion suivant la direction initiale, mais propulsion suivant une autre direction. Tous
ces effets sont lgrement attnus, puisque les forces se rpartissent dans lespace dune manire
progressive. Il ny aura donc pas de bang supersonique. La seule restriction fondamentale
est que la frquence doscillation du champ EM ne peut pas tre trop leve. Il sagit, en effet,
dune solution quasistationnaire des quations considres. Cela veut dire que le champ
magntique oscillant suit chaque instant les variations de lintensit du courant lectrique qui
circule autour de laxe de lovni, comme si lon se trouvait encore dans le cas statique. Il ny a
pas deffets de retard dans la rgion de lespace quil suffit de considrer pour les ondes de
surface. Notons quil faut de toute faon que les particules charges puissent tre rgnres et
ensuite disparatre presque entirement au cours de chaque oscillation, afin de prserver la
flexibilit du systme. Dans un change de courrier avec Claude Poher, avant la runion du
GIRA, je lui ai dj signal ces dveloppements, puisquil pensait pouvoir dfendre la thorie des
universons en attaquant le concept dune propulsion de type MHD. Il a rtorqu que la
supraconductivit disparat quand le matriau qui en est le sige est soumis un champ
magntique trs intense. Cest exact, mais seulement pour la supraconductivit que nous
connaissons actuellement. Pour les ovnis, il faudrait considrer une supraconductivit
temprature ordinaire. Estce possible Pour rpondre cette question, il faut savoir que la
supraconductivit rsulte de la formation possible de paires dlectrons. Bien que deux lectrons
se repoussent, ils peuvent tre lis lun lautre, cause dune force dinteraction qui rsulte de
lchange de particules, semblables aux photons. Chaque lectron a un spin , mais en opposant
ceuxci, on forme une particule de spin , dont le comportement est trs diffrent. Ce nest plus un
fermion, soumis au principe dexclusion de Fermi, mais un boson, permettant la condensation
de Bose. Cela veut dire quon peut mettre autant de paires dlectrons quon veut dans le mme
tat dnergie. Ce sera toujours le plus bas possible et ceci implique que mme quand les
porteurs de charge sont en mouvement et produisent un courant lectrique, ils ne seront pas
dlogs de cet tat par des collisions avec dautres particules. Il ny a plus de rsistance lectrique
Pour la supraconductivit ordinaire, dcouverte en , les particules virtuelles sont des phonons.
Ce sont des quanta dondes de vibration du rseau, mais lnergie de ceuxci est trs faible. Il en
rsulte que les paires dlectrons se brisent ds quon fournit une nergie trop grande. Puisque
cela peut se faire thermiquement, ce type de supraconductivit est seulement possible trs
basse temprature. On peut aussi fournir de lnergie sous forme magntique ou optique. Pour
cette raison, il faut que le champ magntique appliqu ne soit pas trop intense et que sa
frquence doscillation ne soit pas trop leve. Je propose ds lors que les ovnis exploitent un
autre type de supraconductivit, thoriquement possible, en tenant compte du fait quil suffit de
crer cet tat supraconducteur la surface de lovni et cela dans une couche trs mince,
audessous de celleci.
On peut considrer en effet un nouveau type de supraconductivit, o des paires dlectrons sont
forms par un change de plasmons de surface. Ce sont des quanta dondes de plasma de
surface, tout comme les photons sont des quanta dondes EM et les phonons des quanta
dondes acoustiques. Chacune de ces particules est caractrise par une relation spcifique qui
dtermine les nergies possibles en fonction des quantits de mouvement possibles. Pour un
mtal, les ondes de plasma rsultent du fait que la densit moyenne des lectrons de conduction
quasilibres peut osciller par rapport leur densit moyenne, cestdire celle qui assure partout la
neutralit lectrique. Ces oscillations peuvent se produire assez facilement prs de la surface,
tout comme des groupes de molcules deau peuvent bouger fortement la surface dun lac, par
exemple, et bouger galement lintrieur de leau, mais de moins en moins fortement quand on y
pntre de plus en plus profondment. Lnergie des plasmons de surface est environ fois plus
grande que celle des phonons et la bande dnergie interdite qui spare ltat supraconducteur de
ltat normal augmente alors dans les mmes proportions. Au lieu dune temprature critique de
lordre de K, audel de laquelle ltat supraconducteur svanouit, on obtiendrait une temprature
critique de lordre K et lintensit du champ magntique critique pour leffet Silsbee est galement
trs releve. Aujourdhui, la recherche de matriaux qui seraient supraconducteurs temprature
ordinaire est poursuivie activement dans diffrents laboratoires, puisque les enjeux
technologiques et financiers sont considrables. Ma proposition mriterait donc dtre examine
de plus prs. Il existe un type de supraconductivit intermdiaire, qui apparat une temprature
voisine de K dans des matriaux qui ont une structure cristalline stratifie, tels que des
cuprates. Il semble que le mcanisme de cette supraconductivit na pas encore t lucid. On
pourrait peuttre penser des ondes de plasma dinterface. Quoi quil en soit, il faudra tester la
validit de ma proposition de manire exprimentale, mais elle a au moins lavantage dtre
logiquement cohrente. Il subsiste encore une objection. Elle rsulte du principe dinertie. Des
acclrations trs brusques dun vhicule quelconque impliquent en effet que ce qui se trouve
lintrieur tend rester sur place. Pour les ovnis, la force de raction propulsive est applique l, o
se trouve la source du champ EM, exerant des forces sur le milieu ambiant. Il sagit donc de
la carcasse externe. Puisque le courant lectrique qui gnre ce champ nest pas partout
identique, on aboutit immdiatement un problme de rsistance des matriaux. Nous ne savons
pratiquement rien de la mtallurgie ET, mais parmi les dbris qui ont t dcouverts Roswell, il y
en avait qui taient particulirement singuliers. Ctaient des feuilles trs minces dapparence
mtallique, lgres comme de laluminium, mais quon ne pouvait ni couper, ni plier de manire
permanente, ni brler . La forme bombe dune pice de grande taille faisait penser un morceau
de coque. Toute la structure mcanique doit tre trs rsistante, bien sr, mais ceci nest quun
problme technique et non pas une question de principes. La situation est diffrente pour des
occupants. Ils sont ncessairement pourvus dune circulation dun fluide, analogue notre sang.
Ce fluide tend rester sur place quand le corps est acclr. Une trs grande acclration prolonge
serait donc inadmissible, mais une Propulsion EM Pulse pourrait donner lieu une suite
dacclrations trs brves, mieux supportes. En outre, on peut concevoir que les ufonautes
soient soumis lintrieur de leurs engins laction dun champ EM asservi aux variations du
champ EM externe, pour compenser les effets de lacclration globale . Je ne prtends pas
quune propulsion de type MHD soit le seul modle concevable, mais je nai pas limpression
quil peut tre cart aussi facilement que le modle dune propulsion de type gravifique. Il y a des
indices qui suggrent que les ovnis disposent dun systme de propulsion auxiliaire, bas sur la
cration dondes de plasma ioniques. Elles correspondent des oscillations en sens opposs des
ions positifs et ngatifs ou des ions positifs et des
lectrons, beaucoup plus mobiles. Contrairement aux photons, les plasmons qui en sont les
quanta peuvent avoir une trs grande quantit de mouvement pour une petite nergie. Cela
pourrait conduire une propulsion analogue celle des fuses, sans devoir jecter de la matire. Il
suffit dagir dune manire adquate sur les particules charges qui sont produites par ionisation
primaire et secondaire ou qui prexistent dans le milieu ambiant. Puisque les forces EM
peuvent tre exerces de proche en proche dans une onde de plasma, ce procd est
envisageable pour les voyages interstellaires. Je ne peux et ne veux pas exclure la possibilit
dune modification des lois physiques connues, permettant par exemple de gnrer un champ
de force de type gravifique oscillant, coupl un champ lectromagntique oscillant, mais je ne
vois pas le moindre indice raliste qui permettrait damorcer la construction dune thorie de ce
genre. Quant lestimation des acclrations des ovnis, quand ces valeurs sont excessivement
leves, je pense quil faut tre assez prudent. Claude Poher les situe entre g. Les arguments
quil utilise sont certainement fort intressants, mais pour des valeurs aussi gigantesques, la
perception visuelle nimplique pas seulement les lois de loptique et la persistance rtinienne ou
le pouvoir de rsolution de nos yeux. Il faut galement tenir compte du traitement du signal
dans le cerveau. Ayant ralis une tude approfondie des miracles du Soleil , tels que ceux qui
se sont drouls Fatima et Heroldsbach, je suis devenu trs prudent cet gard . Nous avons
effectivement tendance sousestimer limportance des processus neurophysiologiques qui
peuvent intervenir dans des situations inhabituelles. Que savonsnous rellement de la
perception visuelle du mouvement de lumires qui passent brusquement du repos ou dune
petite vitesse une vitesse extrmement leve Cela implique la fois la perception de formes, de
mouvements, dintensits et de couleurs, ce qui veut dire que le cerveau doit combiner des
informations qui sont traites sparment dans diffrentes aires visuelles. Il faudrait les associer
dune manire extrmement rapide. Or, cela se fait au moyen des oscillations synchrones qui
ont ellesmmes une frquence limite, bien que celleci soit dj trs leve pour des processus
neurophysiologiques. Il faudrait donc commencer par une tude systmatique de la perception
dacclrations trs grandes, avant den tirer des conclusions. Pensons la prestidigitation, par
exemple. Elle dmontre clairement que nos sens sont abuss quand cela se passe trop vite.
Linteraction UniversonMatire
Claude Poher a le mrite davoir essay de justifier lide que la propulsion des ovnis pourrait tre
de type gravifique. Il la fait, en introduisant le concept des universons. Ces particules
hypothtiques se dplaceraient dans le vide la vitesse c, mais ce ne sont ni des photons, ni des
gravitons. Leur spin na pas t prcis, mais il a t postul quils interagissent avec nimporte quelle
particule lmentaire matrielle dune manire trs inhabituelle. Ils seraient capturs pendant un
temps limit et ensuite librs, mais cela se ferait de telle manire que si la particule matrielle tait
acclre, luniverson serait mis suivant une direction lgrement diffrente, du moins quand les
universons arrivent suivant la direction de lacclration de la particule matrielle. Mon analyse ,
dmontrait le novembre que cela nest pas correct, mme pas quand on adopte les postulats
proposs. Pour sen rendre compte, il suffit dappliquer directement les lois de conservation de
lnergie et de la quantit de mouvement pour le cas particulier qui serait critique. Jai galement
montr que la source de cette erreur provenait du fait que M. Poher avait utilis la loi daddition
des vitesses de la mcanique classique au lieu de celle de la mcanique relativiste,
indispensable dans ce cas. Je formulais encore dautres objections, mais du moment que le
thorme fondamental est incorrect, tout ce qui en a t dduit nest pas
valable non plus. Les apparentes vrifications astrophysiques ne sont que fortuites. Le dbat
public qui sen est suivi a mis en vidence que M. Poher stait laisser guider par une analogie
inadquate. Pour laberration astronomique, la direction des photons incidents est en effet telle
que la loi daddition des vitesses de la mcanique classique est suffisante, mais la situation est
diffrente pour les universons, quand ceuxci arrivent pratiquement suivant la direction du
mouvement de la particule matrielle. En outre, M. Poher avait commis une erreur
mathmatique que jai mise en vidence le er janvier dune manire imparable. Il sest alors
permis daffirmer le janvier quil mavait tendu un pige. Entretemps, mon fils Christophe avait
fait remarquer ds le dcembre que mme si le thorme fondamental tait correct, il ne conduirait
pas aux effets gravifiques annoncs . Mathmatiquement, il en rsulterait mme une absurdit
colossale. Christophe avait cependant bien prcis ma dmarche est uniquement motive par le
souci de nous rapprocher de la vrit. Pour ma part, jai ragi au fait que M. Poher voulait faire
croire quil mavait tendu pige, en lui envoyant le janvier un courrier lectronique qui se rfrait au
site Ufocom Vous avez vu, je suppose, que pour linstant, je ne compte pas poursuivre ce
dbat public. Ce nest pas parce que quotpeu de scientifiquesquot seraient capables de suivre
ce dbat, mais parce que ceux qui comptent rellement ont assez dlments pour en juger partir
des arguments qui ont t fournis de part et dautre. La suite de mon attitude dpendra
essentiellement de ce que vous allez faire. Claude Poher a rpondu le mme jour que les
difficults qui avaient surgi taient dues au fait quil avait d simplifier son argumentation pour
des raisons pdagogiques. La mthode relativiste conduirait finalement au mme rsultat. Alors je
me demande pourquoi il na pas signal dans son livre que largument quil y prsentait tait faux
et pourquoi il ne me lavait pas dit au cours de nos discussions antrieures. Mais ce qui
importe, cest que M. Poher a modifi son raisonnement dans un document de pages envoy le
fvrier. Il tait intitul Une autre approche de linteraction Universons / Matire. Cette foisci les
effets des changements de repre taient bien dcrits de manire relativiste, en considrant
lnergie et la quantit de mouvement des deux particules concernes, mais les postulats de
base navaient pas t modifis. Un autre problme subsiste ds lors et nous en reparlerons. Pour
linstant, il convient de signaler que la nouvelle version du thorme fondamental modifiait
certaines affirmations antrieures dune manire radicale. Claude Poher notait luimme Il sagit l
dune profonde diffrence dinterprtation des faits, par rapport celle que jai adopte dans mon
livre. Il semblait tre perplexe Deux faons de considrer linteraction des universons avec la
matire sont donc en prsence Elles conduisent des explications physiques totalement
diffrentes de la gravitation, bien que les consquences soient finalement identiques. Alors
quelle est quotla bonnequot interprtation physique de ce phnomne En fait, le thorme
fondamental avait t modifi tel point quil en rsultat un changement de signe dans lexplication
propose pour linertie. Malgr cela, la nouvelle version de sa thorie conduirait, apparemment,
aux mmes effets gravifiques. Ctait fort tonnant et M. Poher souhaitait avoir mon impression
personnelle. Deux jours plus tard, je lui ai communiqu une analyse qui contenait dj les lments
dont je parlerai plus loin. Bien que la nouvelle version taient mathmatiquement correcte, elle
ne ltait pas physiquement Jajoutais Jen suis dsol. Il serait videmment plus facile pour moi de
ne rien dire, mais jestime que ce silence serait hypocrite et coupable, parce que je vous
laisserais simplement vous enfoncer de plus en plus dans une erreur que vous ne voyez
pas, mais qui est manifeste et importante. Elle finira par vous faire du tort, si vous ne
redressez pas cette situation vousmme et le plus tt sera le mieux Je nenvisage pas de
rendre ces rflexions publiques, sauf si cela savre ncessaire.
Ainsi, nous en arrivons la runion du septembre . Je rends hommage M. Poher davoir
clairement reconnu dans son expos que le traitement antrieur de linteraction universonmatire
ntait pas correct. Cette honntet intellectuelle mrite notre respect, mais Claude Poher tait
encore toujours persuad de la validit de la nouvelle version de sa thorie. Il la dtaille dans une
note , distribue la fin de la runion du GIRA. Je nai eu que peu de temps pour expliquer ce qui
ne va toujours pas, en me servant de quelques figures. Je nen reproduis que trois, mais pour
que largumentation puisse tre plus facilement accessible chacun, jajoute ici une autre figure
et des explications plus dtailles. Rappelons que M. Poher considre un universon dnergie E
qui rencontre une particule matrielle lmentaire de masse M. Quand celleci ne subit aucune
force, on peut choisir un rfrentiel, o sa vitesse v . Puisque luniverson est suppos avoir une
masse au repos nulle, la grandeur de sa quantit de mouvement est gale P E/c. Claude Poher
dcrit alors le processus dinteraction, en considrant les trois phases que voici
E P E/c avant
Mv
Mv
Mv
aprs
E P E/c
Figure . Linteraction universonmatire suppose pour une particule matrielle libre
Les transformations relativistes du texte propos sont correctes, mais elles sont assez
compliques et inutiles. Le rsultat final est vident, en effet, quand on accepte les postulats de
M. Poher, mais il avait voulu prparer ltude du cas, o la particule matrielle est acclre. Ce qui
fait rellement problme, ce sont les postulats physiques sousjacents, plus clairement visibles
dans le premier texte quil mavait transmis. Il y en a trois a Le mme universon est captur
pendant un temps trs petit et ensuite libr. Il contribue la masse moyenne de la particule
matrielle. b La capture et la libration de luniverson sont des processus dont chacun est
soumis une conservation de lnergie et de la quantit de mouvement, en tenant compte dune
masse M et dune vitesse v dans ltat intermdiaire. c Luniverson libr doit avoir la mme nergie
que luniverson incident. Javais dj signal dans ma premire analyse publique que ces postulats
ne sont pas conformes la mcanique quantique relativiste qui doit pourtant tre applique pour
nimporte quelle interaction entre des particules lmentaires. Or, M. Poher a insist sur le fait
quil considre des particules lmentaires . Les postulats a et b rsultent de conceptions
purement classiques. Monsieur Poher affirme que sa thorie est quantique, mais cela ne
devrait pas signifier simplement que les universons sont des particules. Il faudrait pouvoir les
considrer comme tant des quanta dun certain type dondes, dont la nature serait prciser. Il
faudrait surtout accepter le fait que des particules peuvent disparatre et apparatre, du
moment que lnergie totale est conserve. Au lieu de parler de la capture et de la libration dun
mme universon, il faudrait parler de lannihilation de luniverson incident et de la cration dun
autre universon. Quand ces deux processus sont spars dun intervalle de temps , trs court, il
nest pas licite dimposer la loi de conservation de lnergie et de la quantit de mouvement pour
ltat intermdiaire. En effet, lnergie totale du systme ny est dtermine quavec une incertitude E
h/, o h est la constante de Planck. Cette relation dincertitude de Heisenberg joue un rle
essentiel en mcanique quantique.
Le postulat c est galement inadmissible, puisque les valeurs de E et de P dpendent du
rfrentiel choisi, bien que la relation P E/c soit prserve pour tout rfrentiel dinertie o lacclration
est nulle, quand la force applique est nulle. Largument utilis par M. Poher pour affirmer que
lnergie des universons est de lordre de ,. eV nest pas acceptable, puisque cet argument
rsulte dune interprtation de lexprience de Grenoble qui est contraire ce que celleci a prouv.
Je suis tout prt considrer des particules encore inconnues, mais toute nouvelle thorie doit se
raccorder celles qui sont connues et qui ont t bien vrifies. Le processus de la diffusion
quantique dun universon par une particule matrielle lmentaire devrait donc tre dcrit par la
figure . Elle est analogue ce qui se passe pour leffet Compton.
E P E/c
M
ME
p
P E/c
avant
aprs
Figure La diffusion attendue dun universon par une particule matrielle libre
Compton avait constat en que le photon diffus suivant une direction donne, dfinie par langle ,
na plus la mme nergie que le photon incident. Il fallait cependant que le photon ait interagi
avec une particule charge. Compton pouvait donc admettre quil devait sagir dun lectron
atomique et que celuici fut ject de latome quand le photon incident est assez nergtique. Il a
suppos quon pouvait mme ngliger lnergie de liaison de llectron atomique et le traiter comme
un lectron libre. En considrant seulement les lois de conservation de lnergie et de la quantit
de mouvement pour ltat initial et final, il rendait parfaitement compte des faits observs.
Lnergie E du photon diffuse dpend en effet de lnergie E du photon incident et de langle de
diffusion . En fait, Compton a dmontr de cette manire quun photon se comporte bien comme
une particule et cela valait un prix Nobel. Le principe dincertitude de Heisenberg dcouvert en
expliqua pourquoi il suffisait de tenir compte de la conservation de lnergie et de la quantit de
mouvement totale pour ltat initial et ltat final. Bientt, on comprit aussi quil y a annihilation du
photon incident et cration dun autre photon. Il faudrait procder de la mme manire pour les
universons. Lnergie E de luniverson diffus peut tre infrieure celle de luniverson incident, ce
qui permet alors la particule matrielle suppose libre dtre mise en mouvement. On peut mme
dcrire ce processus en termes quantiques, ce qui veut dire que londe plane associe
luniverson incident est partiellement convertie en une onde sphrique sortante, dont lintensit
nest pas la mme dans toutes les directions. Ceci fournit la probabilit pour quune diffusion de
la particule incidente ait lieu suivant telle ou telle valeur de langle . Quand le photon incident
a une nergie trop faible pour jecter llectron atomique, le processus de diffusion est diffrent,
bien que le photon indicent soit galement annihil. Son nergie est communique entirement
llectron qui passe alors dans un tat dnergie plus leve, mais sans pouvoir quitter latome. Sil
naboutit pas un tat excit stationnaire, il revient trs vite son tat initial, en crant un photon qui
sera mis avec la mme nergie que
le photon absorb. Ce processus est reprsent sur la figure , o Eo est lnergie de llectron dans
son tat fondamental et E celle de llectron dans un tat excit stationnaire. Lnergie E du photon
absorb peut tre quelconque, mais plus elle est proche de lnergie EEo, plus la dure de ltat
intermdiaire sera longue. E E E Eo
Figure Diffusion sans changement dnergie
Dans ce cas, le photon mis est galement diffrent du photon incident et il peut donc tre mis
suivant une autre direction. Le postulat qui est sousjacent la figure nest donc pas correct. Il y
aurait toujours une distribution statistique pour les directions des universons diffuss, mais il
est vrai que pour un flux duniversons incidents parfaitement isotrope, le flux des universons
mis resterait galement isotrope. Venons en maintenant au cas important, celui de la diffusion
dun universon par une particule lmentaire matrielle qui est acclre. Claude Poher affirme que
les universons ne sont alors plus diffuss de manire isotrope. Je lui avais dj signal en
particulier dans ma note du fvrier que cela nest pas correct, parce quil faudrait transposer la
thorie de leffet Compton, en ajoutant la quantit de mouvement p de la particule matrielle
dans ltat final la quantit de mouvement p, due aux effets de lacclration. En outre, il peut
seulement y avoir conservation de lnergie et de la quantit de mouvement totale pour un
systme isol. La figure exprime les effets de la conservation de la quantit de mouvement au
moyen du triangle infrieur. P est la grandeur de la quantit de mouvement de luniverson
incident et P celle de luniverson mis. Ce changement confre la particule matrielle une quantit
de mouvement p. Lnergie E est dtermine par la loi de conservation de lnergie en tenant
compte des expressions relativistes des nergies des deux particules impliques. Ceci est
identique ce qui se passe quand la particule matrielle nest pas soumise une force extrieure.
Sil y a une force extrieure F qui acclre la particule matrielle pendant la dure de ltat
intermdiaire. Il en rsulte que cette particule matrielle acquiert une quantit de mouvement
additionnelle p F/. Les lettres grasses indiquent toujours quil sagit de vecteurs. p p P E/c P
E/c p
Figure La diffusion dun universon par une particule matrielle acclre
La quantit de mouvement finale de la particule matrielle est gale la somme vectorielle de p et
p. Son nergie cintique sera galement modifie. Il apparat cependant que la diffusion de
luniverson nest pas influence par lacclration de la particule matrielle. Elle est donc isotrope,
ce qui est conforme mon analyse antrieure . La dcomposition du processus global en deux
pas distincts, dont les effets sont considrs sparment, est gnralement utilise en physique.
Conclusions
Il rsulte de largument que je viens de prsenter que le thorme fondamental de la thorie des
universons nest pas valable. La diffusion des universons nest pas affecte par lacclration de
la particule matrielle. Par consquent, la thorie propose ne suffit pas pour rendre compte dune
propulsion des ovnis de type gravifique, pour rinterprter la gravitation universelle et pour
concevoir lnergie du futur. Une valuation indpendante par des spcialistes des diffrents sujets
voqus serait cependant bienvenue. Ils ne doivent mme pas se proccuper du phnomne ovni,
mais ils verront peuttre que ce phnomne soulve des problmes scientifiques importants.
Chacun est libre de choisir la voie de recherche qui lui plat et mme de dcider de ne rien faire,
mais il serait utile que ceux qui cherchent communiquent entre eux. La situation actuelle en
ufologie peut tre compare, en effet, lexploration dun labyrinthe. Il y a diffrentes voies explorer
et lon ne sait pas lavance ce quon y trouvera. Il peut donc arriver quon sengage dans une
voie qui se rvle finalement tre bouche. Dans ce cas, on doit revenir en arrire et repartir
suivant une autre voie. La recherche scientifique progresse en effet par essais et erreurs et
noublions pas que Claude Poher a eu le courage de se lancer dans ltude du phnomne ovni
et quil a russi crer le GEPAN, il y a une trentaine dannes. Incidemment, il ma amen dvoiler dj
certaines de mes ides concernant une propulsion des ovnis de type EM. Je publierai ces
ides en temps voulu, de manire systmatique et scientifiquement argumente, mais il semblait
maintenant ncessaire dendiguer le risque dune propagation dides confuses, pouvant faire du
tort lufologie scientifique. Jespre surtout que dautres scientifiques commencent prendre
conscience du fait que ltude du phnomne ovni est un dfi majeur qui demande tre relev.
Rfrences
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Voir la figure , p. , du livre de Claude Poher rfrence . C.E. Renshaw and W.L. Kallfelz
Anomalie Pioneer et . Sagitil dune dcouverte capitale traduction et complments
http//jcboulay.free.fr/astro/sommaire/astronautique/pioneer/pabeanomalie.htm Voir galement
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Anderson et al. Study of the anomalous acceleration of Pioneer and , Phys. Rev. D ,
http//www.arxiv.org/abs/grqc/ J. Plantier La propulsion des soucoupes volantes par action
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Hill Unconventional Flying Objects, . R. Feynman, Collection Les Gnies de la Science, n ,
Pour la Science, maiaot . C. Berlitz and W. Moore The Roswell Incident, Granada, . G.
Bourdais Roswell, secret et dsinformation, JMG, , p. , , , et . A. Meessen Analyse et
implications physiques de deux photos de la vague belge, Inforespace, , , Complments
lanalyse de deux photos et proprits des radiations ionisantes, Inforespace, , , et site Internet
rfrence . A. Meessen Apparitions and Miracles of the Sun, International Forum quotScience,
Religion and Consciousnessquot, University Fernando Pessoa, th October . Le texte sera
mis sur mon site Internet. C. Poher Positive Verification Results concerning the Modernized
Version of a XVIIIth Century Quantum Gravitation Theory, Prospective Studies, CNES May .
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