Lalanne Guillemette
Rajerison Elintsoa
UTILISER LES MEDIAS D’INFORMATION EN LIGNE
PROBLEMATIQUE :
Les médias en ligne sont-ils plus indépendants que la presse écrite ? De quels types
d’indépendance ? La qualité de l’information y est-elle meilleure ?
RECHERCHE
Méthodologie :
Recherches sur les sites de médias à cheval entre Grand média et Média participatif,
-Médiapart (Edwy Plenel, ancien du Monde )
- Agoravox
- Rue 89
Recherches sur les Etats généraux de la presse
Résultats
Blog du directeur éditorial de Mediapart : François Bonnet
http://www.mediapart.fr/club/blog/francois-bonnet/050908/valdingue
Donc Philippe Val (directeur de Charlie hebdo ) part à l'assaut. D'Edwy Plenel, de Mediapart et d'Internet
en général. Cet Internet qu'il déteste. C'est une haine recuite chez lui. Dès janvier 2001, dans un éditorial de
« Charlie Hebdo », Philippe Val s'en expliquait sous le titre « Internet, la kommandantur libérale ».
Internet, c'est quoi ? « A part ceux qui ne l'utilisent que pour bander, gagner en bourse et échanger du
courrier électronique, qui est prêt à dépenser de l'argent à fonds perdus pour avoir son petit site personnel
? Des tarés, des maniaques, des fanatiques, des mégalomanes, des paranoïaques, des nazis, des délateurs,
qui trouvent là un moyen de diffuser mondialement leurs délires, leurs haines, ou leurs obsessions. Internet,
c'est la Kommandantur du monde ultra-libéral », assurait-il.
Ayant ainsi réglé leur compte aux internautes, avec toujours cette propension à voir des nazis partout,
Philippe Val en vient à l'information sur Internet : pour nous expliquer qu'elle ne saurait être que gratuite,
donc aux mains de la publicité : « Sur Internet, le journal est forcément gratuit, et financé à 100% par la
publicité. » Ce qu'il redit ce matin sur France Inter : « Qu'est-ce qui fait la fortune des sites d'infos sur
Internet ?: le nombre de clics », et la recette publicitaire qui en est attendue.
Réponse du journaliste :
Depuis notre lancement, nous avons expliqué pourquoi Mediapart se revendiquait comme un site en partie
payant : pour construire un vrai lectorat, pour garantir l'indépendance de ce site, pour réaffirmer chaque
jour que la richesse d'un journal est faite de ses lecteurs. D'autres modèles économiques existent et
existeront sur Internet que ce « gratuit » dont on nous rebat les oreilles pour disqualifier l'ensemble du Web.