stationnaire (évolution de l’économie à taux constant). Pour lui, l’état
stationnaire permettra aux Hommes de ne plus se préoccuper du matériel, et de
se tourner vers des questions métaphysiques (vision optimiste quant à
l’évolution du système capitaliste vers des questions métaphysiques, utiles au
bien-être de l’homme).
La théorie de la demande réciproque de John Stuart MILL complète à la fois les
analyses de Adam SMITH et de David RICARDO sur le commerce
international. En effet, alors que les deux premiers se focalisent sur les
déterminants des gains au commerce extérieur du côté de l’offre (spécialisation
et production des biens pour lesquels ont possède un avantage absolu ou relatif),
John Stuart MILL s’intéresse au côté de la demande. Il conclut que les petits
pays (ceux ayant un faible pouvoir d’achat) vont gagner plus que les grands pays
(ceux ayant un grand pouvoir d’achat) au commerce extérieur s’ils se
spécialisent dans les biens qui sont fortement demandé par l’extérieur (qui ont
une forte élasticité-revenu). Ainsi, il y aura une convergence entre ces deux
types de pays, où les petits pays vont rattraper les grands pays.
b – classiques pessimistes
Les classiques pessimistes sont les auteurs qui ont une vision pessimiste quant à
l’avenir du système capitaliste. Il concerne Davis RICARDO, Thomas Robert
MALTHUS.
- David RICARDO
- Thomas Robert MALTHUS : Pasteur, il développe la loi de la population où
il tente une explication de la pauvreté qu’il observe en Grande-Bretagne.
Dans sa loi de la population, Thomas Robert MALTHUS énonce que la
population croît suivant une progression géométrique alors que les moyens de
subsistance croissent en suivant une progression arithmétique; si cette
progression se poursuit, il en résultera un déséquilibre dans le système
capitaliste. Ce déséquilibre se reflète par la paupérisation de la population et une
grande famine (vision pessimiste du système capitaliste, par l’accroissement de
la famine).
Dans son analyse, Thomas Robert MALTHUS considère l’économie comme un
vaste banquet (« le banquet de la nature ») où toutes les places sont déjà
réservées. Ainsi, l’arrivée d’un invité supplémentaire (une naissance imprévue)
contraint les ayant-droits à réduire leurs parts pour le nourrir, et si un tel
comportement se poursuit (les naissances imprévues et l’aide aux pauvres), cela
conduira inévitablement à un accroissement de la pauvreté.