E. Schistes bleus à jadéite

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1
DATATION RELATIVE
A. Superposition
B. Recoupement
C. Continuité
D. Discordance
E. Identité paléontologique
F. Actualisme
1
DATATION RELATIVE
A. Superposition
B. Recoupement
A. Superposition
Dans une série sédimentaire ou pour des
coulées volcaniques, lorsque plusieurs
couches sont superposées, la couche inférieure est la plus ancienne.
1
A. Superposition
B. Recoupement
DATATION RELATIVE
C. Continuité
D. Discordance
E. Identité paléontologique
F. Actualisme
C. Continuité
C. Continuité
D. Discordance
E. Identité paléontologique
F. Actualisme
B. Recoupement
Lorsque deux structures se recoupent, la
plus récente recoupe la plus ancienne.
1
DATATION RELATIVE
A. Superposition
B. Recoupement
C. Continuité
D. Discordance
E. Identité paléontologique
F. Actualisme
D. Discordance
On considère que l’âge d’une strate est le Lorsqu’une strate horizontale recouvre des
strates plissées, on parle de discordance.
même sur toute sa longueur.
1
DATATION RELATIVE
A. Superposition
B. Recoupement
C. Continuité
D. Discordance
E. Identité paléontologique
F. Actualisme
1
DATATION RELATIVE
A. Superposition
B. Recoupement
E. Identité paléontologique
C. Continuité
D. Discordance
E. Identité paléontologique
F. Actualisme
F. Actualisme
Deux couches ayant le même contenu fossilifère sont de même âge. Ceci n’est valable
que lorsque les fossiles présents sont de
bons fossiles stratigraphiques qui sont caractéristiques de chaque époque. Lorsque le
principe de continuité n’est pas applicable, Lyell 1830 : « les lois régissant les phénol’identité paléontologique nous permet de mènes géologiques actuels étaient égalefaire le rapprochement entre deux strates ment valables dans le passé. »
même très distantes, d’une région à une
autre du globe.
2
DATATION ABSOLUE
A. Radioactivité
B. Isotopes
C. Loi de décroissance
D. Carbone 14
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
A. Radioactivité
2
DATATION ABSOLUE
A. Radioactivité
B. Isotopes
C. Loi de décroissance
D. Carbone 14
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
B. Isotopes
Deux isotopes d’un même élément diffèrent
par leur nombre de neutrons et donc par
leur masse. Mais leurs propriétés chimiques
demeurent identiques (ex : 14C : 6 électrons,
6 protons et 8 neutrons ; et 12C : 6 électrons,
6 protons, 6 neutrons).
Tout élément radioactif se désintègre au
cours du temps de manière continue, irré- Un élément radioactif (instable) se désinversible et mesurable.
tègre en élément fils stable : élément radiogénique.
2
DATATION ABSOLUE
A. Radioactivité
B. Isotopes
C. Loi de décroissance
D. Carbone 14
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
2
DATATION ABSOLUE
A. Radioactivité
B. Isotopes
C. Loi de décroissance
D. Carbone 14
C. Loi de décroissance
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
D. Carbone 14
On admet qu’au moment de la fermeture du
système, la proportion de 14C était la même
N0 = quantité d’élément radioactif au temps que pour un organisme actuel (par principe
0 c’est-à-dire à l’origine de la formation de d’actualisme).
l’échantillon (fermeture du système).
Nt = quantité d’élément radioactif au temps
t.
t = 1/λ . ln (14Cactuel / 14Céchantillon)
λ = constante de désintégration caractéristique de chaque couple d’isotope.
2
DATATION ABSOLUE
A. Radioactivité
B. Isotopes
C. Loi de décroissance
D. Carbone 14
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
2
DATATION ABSOLUE
A. Radioactivité
B. Isotopes
C. Loi de décroissance
D. Carbone 14
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
E. Potassium 40
F. Rubidium 87
De nombreux cristaux possèdent du potassium et incorporent cet élément à la fois
sous sa forme stable et sous sa forme radioactive. L’avantage de cette méthode est
que l’argon est un gaz et s’échappe avant la
cristallisation des minéraux, donc avant la
fermeture du système.
La quantité de 87Sr0 est inconnue car variable selon les échantillons mais le rapport
entre 87Sr0 et 86Sr0 est toujours le même
dans chaque échantillon de la roche concernée. On doit passer par l’établissement
d’une droite isochrone.
t = 1/λ . ln [(40Ar / 40K)échantillon + 1]
Y
=
a
.
X
t = ln (a + 1) / λ
+
b
3
MAGMATISME DE DORSALE
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
C. Rift
D. Pillow-lava
E. Basalte
F. Gabbro
3
MAGMATISME DE DORSALE
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
C. Rift
D. Pillow-lava
E. Basalte
F. Gabbro
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
L'asthénosphère (du grec asthenos, sans résistance) est la partie ductile du manteau
supérieur terrestre. Elle repose sous la lithosphère rigide. La distinction entre ces
deux régions se faisant sur des critères de
comportement mécanique des roches, le
passage d'un domaine à l'autre est souvent
défini en utilisant une isotherme (de l'ordre
de 1300 °C). La partie supérieure de l'asthénosphère est appelée zone à faible vitesse
(LVZ = Low Velocity zone).
La lithosphère (« sphère de pierre ») est
l'enveloppe terrestre rigide de surface. Elle
est divisée en plaques tectoniques, également appelées plaques lithosphériques. La
lithosphère est constituée de la croûte
(océanique ou continentale) et de la partie
superficielle, rigide, du manteau supérieur.
À l'intérieur de la lithosphère, la croûte terrestre est séparée du manteau supérieur
par la discontinuité de Mohorovicic (plus
communément appelée "MOHO").
3
MAGMATISME DE DORSALE
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
C. Rift
D. Pillow-lava
E. Basalte
F. Gabbro
C. Rift
Un rift est une région où la croûte terrestre
s’amincit. En surface, un rift forme un fossé
d'effondrement. Parce qu'ils sont le lieu de
l'amincissement de la lithosphère, les rifts
représentent le stade initial de la rupture
lithosphérique. Lorsque celle-ci intervient,
le rift devient une dorsale océanique et
constitue la limite entre les deux plaques
lithosphériques nouvellement formées.
3
MAGMATISME DE DORSALE
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
C. Rift
D. Pillow-lava
E. Basalte
F. Gabbro
D. Pillow-lava
Un pillow-lava (ou lave en coussins) est une
lave qui a été émise par un volcan sousmarin (notamment au voisinage des dorsales océaniques). Sortant à une température de 1 000 à 1 200 °C, elle se couvre
d'une pellicule de verre progressivement
gonflée par la lave qui continue d'être
émise. On aboutit ainsi à des empilements
de boules en forme de coussins.
3
MAGMATISME DE DORSALE
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
C. Rift
D. Pillow-lava
E. Basalte
F. Gabbro
3
MAGMATISME DE DORSALE
A. Asthénosphère
B. Lithosphère
C. Rift
D. Pillow-lava
E. Basalte




E. Basalte
F. Gabbro
F. Gabbro
 Pyroxène calcique (augite)
 Feldspath sodique (plagioclase)
 (Olivine)
Verre
Pyroxène calcique (augite)
Feldspath sodique (plagioclase)
Olivine
Roche magmatique effusive peu différen- Roche magmatique plutonique peu difféciée à texture microlithique. Elle est très renciée à texture grenue. Elle est très présente dans la croûte océanique.
présente dans la croûte océanique.
4
MAGMATISME DE SUBDUCTION
A. Différenciation
B. Cristallisation fractionnée
C. Andésite et dacite
D. Diorite et granodiorite
E. Rhyolite
F. Granite
A. Différenciation
Processus physico-chimique par lequel un
matériau voit sa composition chimique évoluer. Par exemple dans le cas de la silice, le
magma est plus ou moins différencié donnant des roches plus ou moins riches en
quartz.
4
MAGMATISME DE SUBDUCTION
A. Différenciation
B. Cristallisation fractionnée
C. Andésite et dacite
D. Diorite et granodiorite
E. Rhyolite
F. Granite
B. Cristallisation fractionnée
La cristallisation fractionnée est la cristallisation progressive d'un magma. Elle se produit sur les bords de la chambre magmatique. Les minéraux ferromagnésiens (olivine et pyroxènes) cristallisent les premiers
appauvrissant le liquide résiduel environnant en Fe et Mg. Le magma résiduel quant
à lui s'enrichit globalement en silice.
4
4
MAGMATISME DE SUBDUCTION
A. Différenciation
B. Cristallisation fractionnée
C. Andésite et dacite
D. Diorite et granodiorite
E. Rhyolite
F. Granite
A. Différenciation
B. Cristallisation fractionnée
C. Andésite et dacite
● Verre
● Pyroxène calcique (augite)
● Feldspath sodique (plagioclase)
● Amphibole verte (hornblende)
MAGMATISME DE SUBDUCTION
C. Andésite et dacite
D. Diorite et granodiorite
E. Rhyolite
F. Granite
D. Diorite et granodiorite
● Verre
● Feldspath sodique (plagioclase)
● Amphibole verte (hornblende)
● Quartz
● Feldspath sodique (plagioclase)
● Feldspath potassique (orthose)
● Amphibole verte (hornblende)
● Biotite
● Pyroxène calcique (augite)
● Feldspath sodique (plagioclase)
● Feldspath potassique (orthose)
● Amphibole verte (hornblende)
● Quartz
Roches magmatiques effusives de différen- Roches magmatiques effusives de différenciation intermédiaire à texture microli- ciation intermédiaire à texture grenue. Du
quartz apparaît dans la granodiorite.
thique. Du quartz apparaît dans la dacite.
4
4
MAGMATISME DE SUBDUCTION
A. Différenciation
C. Andésite et dacite
B. Cristallisation fractionnée
D. Diorite et granodiorite
E. Rhyolite
F. Granite
A. Différenciation
B. Cristallisation fractionnée
E. Rhyolite




Verre
Feldspath sodique (plagioclase)
Quartz
(Amphibole et biotite)
MAGMATISME DE SUBDUCTION
C. Andésite et dacite
D. Diorite et granodiorite
E. Rhyolite
F. Granite
F. Granite




Feldspath potassique (orthose)
Feldspath sodique (plagioclase)
Quartz
Biotite
Roche magmatique effusive très différen- Roche magmatique plutonique très différenciée à texture grenue. Elle est très préciée à texture microlithique.
sente dans la croûte continentale.
5
A. Géotherme
B. Solidus sec
PÉRIDOTITE
C. Solidus hydraté
D. Liquidus
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
5
A. Géotherme
B. Solidus sec
PÉRIDOTITE
C. Solidus hydraté
D. Liquidus
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
A. Géotherme
B. Solidus sec
Le géotherme est une modélisation mathématique de la variation de température en
fonction de la profondeur à un endroit donné du globe. Il exprime la nature du gradient
de température entre la surface et une certaine profondeur et varie selon la région
étudiée.
Limite de température en dessous de laquelle il ne subsiste que du solide d’une
roche non hydratée. Cette limite évolue en
fonction de la pression et donc de la profondeur. À température croissante, croiser
le solidus revient à débuter une fusion partielle ; à température décroissante, cela revient à une solidification totale.
5
A. Géotherme
B. Solidus sec
PÉRIDOTITE
C. Solidus hydraté
D. Liquidus
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
C. Solidus hydraté
Tout comme le solidus sec, il s’agit de la limite de température en dessous de laquelle
il ne subsiste que du solide d’une roche. À la
différence du solidus sec, cette roche doit
être hydratée. Le solidus d’une péridotite
hydratée rend la fusion partielle possible
dans les zones de subduction alors que le
géotherme évolue moins rapidement qu’au
niveau des dorsales.
5
A. Géotherme
B. Solidus sec
PÉRIDOTITE
C. Solidus hydraté
D. Liquidus
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
D. Liquidus
Limite de température au-dessus de laquelle
il ne subsiste que du liquide d’une roche. À
température croissante, croiser le liquidus
revient à réaliser une fusion totale. Dans les
conditions normales du globe, le géotherme
ne croise jamais le liquidus de la péridotite.
5
A. Géotherme
B. Solidus sec
PÉRIDOTITE
C. Solidus hydraté
D. Liquidus
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
5
PÉRIDOTITE
A. Géotherme
B. Solidus sec
C. Solidus hydraté
D. Liquidus
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
E. Fusion partielle
F. Décompression adiabatique
Lors de la remontée de l’asthénosphère au
niveau des dorsales (ou lors de l’hydratation
de la péridotite dans les zones de subduction) certains minéraux fondent et d’autres
restent à l’état solide. C’est la formation
d’un magma par fusion partielle de la péridotite : le géotherme croise le solidus.
Lors de la remontée de l’asthénosphère au niveau des dorsales, les échanges de chaleur par
conduction étant relativement lents contrairement à la diminution de pression (due à la remontée), il y a décompression sans échange de
chaleur : on parle de décompression adiabatique. C’est ce qui permet au géotherme de
croiser le solidus et rend la fusion partielle de la
péridotite possible.
6
A. Subduction
B. Métagabbros
MÉTAMORPHISME
C. Schistes verts
D. Schistes bleus à glaucophane
E. Schistes bleus à jadéite
F. éclogites
A. Subduction
6
A. Subduction
B. Métagabbros
MÉTAMORPHISME
C. Schistes verts
D. Schistes bleus à glaucophane
E. Schistes bleus à jadéite
F. éclogites
B. Métagabbros
 Amphibole verte calcique (hornblende)
 Feldspath sodique (plagioclase)
 Pyroxène calcique (augite) résiduel
La subduction est l’enfoncement d’une lithosphère (subduite) océanique sous une
lithosphère (chevauchante) océanique ou
continentale. Elle se réalise en contexte tectonique de convergence. Elle est accompagnée d’une forte activité sismique et d’une
forte activité volcanique.
Les métagabbros désignent les gabbros ayant
subi un métamorphisme. On peut citer les
schistes verts, les schistes bleus, ou les éclogites. Les métagabbros de faible degré de métamorphisme sont les métagabbros à amphibole (métamorphisme hydrothermal). On peut
y distinguer des auréoles de métamorphisme
entre plagioclases et pyroxènes.
6
A. Subduction
B. Métagabbros
MÉTAMORPHISME
C. Schistes verts
D. Schistes bleus à glaucophane
E. Schistes bleus à jadéite
F. éclogites
6
A. Subduction
B. Métagabbros
C. Schistes verts




Les schistes verts désignent des métagabbros à chlorite et actinote (métamorphisme
hydrothermal). On peut y distinguer des auréoles de métamorphisme entre plagioclases, amphiboles et pyroxènes résiduels.
A. Subduction
B. Métagabbros
MÉTAMORPHISME
C. Schistes verts
D. Schistes bleus à glaucophane
C. Schistes verts
D. Schistes bleus à glaucophane
E. Schistes bleus à jadéite
F. éclogites
D. Schistes bleus à glaucophane
Amphibole verte calcique (actinote)
Chlorite
Feldspath sodique (plagioclase)
Pyroxène calcique (augite) résiduel
6
MÉTAMORPHISME
E. Schistes bleus à jadéite
F. éclogites
E. Schistes bleus à jadéite
 Amphibole sodique bleu pâle (glaucophane)
 Pyroxène sodique verdâtre (jadéite)
Les schistes bleus à jadéite désignent des
métagabbros qui se forment entre 25 et 50
km de profondeur suite à une subduction.
La jadéite est vert pâle à incolore en LPNA
et orange à bleu en LPA.
 Feldspath sodique (plagioclase)
 Amphibole sodique bleu pâle (glaucophane)
 Pyroxène calcique (augite) résiduel
Les schistes bleus à glaucophane désignent
des métagabbros qui se forment suite à une
augmentation de pression. Ils témoignent
donc d’un début de subduction dont la présence de glaucophane est caractéristique.
On y distingue des auréoles de métamorphisme entre les minéraux.
6
A. Subduction
B. Métagabbros
MÉTAMORPHISME
C. Schistes verts
D. Schistes bleus à glaucophane
E. Schistes bleus à jadéite
F. éclogites
F. Éclogites
 Amphibole sodique bleu pâle (glaucophane)
 Pyroxène sodique verdâtre (jadéite)
 Grenat
Les éclogites désignent le métamorphisme le
plus poussé des métagabbros. Elles sont caractérisées par la présence de grenats, minéraux
bruns à rouges (incolores en coupe en LPNA et
noirs en LPA). Les éclogites témoignent d’un
métamorphisme de haute pression (supérieure
à 1 GPa soit à plus de 30 km de profondeur).
7
A. Foraminifères
B. Ammonites
CRISES
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
E. Météorite
F. Volcanisme
7
A. Foraminifères
B. Ammonites
A. Foraminifères
Les Foraminifères sont des animaux unicellulaires (Protozoaires) marins. Ils sont caractérisés par la présence d’un test carbonaté pour
la plupart (test siliceux pour quelques rares
spécimens). Les Globotruncanidés disparaissent entièrement à la limite CrétacéPaléocène (-65 Ma) alors que les Globigérinidés apparaissent. Les Hétérohélicidés quant à
eux traversent la crise sans encombre.
7
A. Foraminifères
B. Ammonites
CRISES
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
E. Météorite
F. Volcanisme
CRISES
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
E. Météorite
F. Volcanisme
B. Ammonites
Les Ammonites sont un groupe de mollusques céphalopodes marins voisins des
Nautiles. Ils sont apparus pendant l’ère primaire vers -400 Ma (Dévonien) et ont disparu brutalement lors de la crise CrétacéPaléocène il y a 65 Ma. Ce sont des marqueurs de la crise.
7
A. Foraminifères
B. Ammonites
CRISES
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
E. Météorite
F. Volcanisme
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
Les Dinosaures constituent un groupe fossile
de vertébrés diapsides (2 fosses temporales)
dont les représentants actuels sont les Oiseaux, les Crocodiliens et les Chéloniens.
Dinosaures, Oiseaux et Crocodiliens constituent le groupe des Archosaures (fenêtres
antéorbitale et mandibulaire). Les Dinosaures disparaissent à la limite CrétacéPaléocène il y a 65 Ma.
Les Ptérosaures, comme les Dinosaures,
sont des vertébrés diapsides archosaures. Ils
n’appartiennent pas au groupe des Dinosaures. Ils disparaissent complètement lors
de la crise Crétacé-Paléocène (-65 Ma).
7
A. Foraminifères
B. Ammonites
CRISES
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
E. Météorite
F. Volcanisme
7
CRISES
A. Foraminifères
B. Ammonites
C. Dinosaures
D. Ptérosaures
E. Météorite
F. Volcanisme
E. Météorite
F. Volcanisme
Les météorites sont des corps solides entrant en collision avec un astre. Il s’agit le
plus souvent d’astéroïdes ou de fragments
d’astéroïdes. C’est une des causes de la crise
Crétacé-Tertiaire (65 Ma). Les traces laissées
par cet impact sont : le cratère de Chicxulub,
les quartz choqués, l’iridium, les spinelles
nickélifères et les sphérules vitrifiées de
carbonate de calcium.
Le volcanisme est une des causes de la crise
Crétacé-Paléogène. On a retrouvé des basaltes émis en grande quantité (2 millions
de km3) dans le Deccan en Inde par un point
chaud il y a 65 Ma pendant plusieurs dizaines de milliers d’années. Cet épisode volcanique intense coïncide avec un impact
météoritique dont les conséquences conjuguées ont provoqué de nombreuses extinctions.
8
A. Obduction
B. Ophiolites
COLLISION
C. Orogenèse
D. Failles inverses
E. Rétromorphose
F. Rééquilibrage isostatique
A. Obduction
L’obduction est le chevauchement d’une
croûte océanique sur une croûte continentale lors d’une subduction lorsque la plaque
subduite ne peut plus plonger (à cause d’un
arc volcanique ou d’un continent entrant en
collision avec la plaque chevauchante). Des
fragments de croûte océanique (ophioloites)
se retrouvent charriés ou pris en sandwich
entre les deux croûtes continentales : on
parle alors de suture ophiolitique.
8
A. Obduction
B. Ophiolites
COLLISION
C. Orogenèse
D. Failles inverses
E. Rétromorphose
F. Rééquilibrage isostatique
B. Ophiolites
Les ophiolites (du grec ophis = serpent) sont
des roches appartenant à une ancienne lithosphère océanique charriée sur un continent lors du phénomène d’obduction (le plus
souvent lors d’une collision continentale).
Elles sont constituées de péridotites métamorphisées (serpentinites dont l’aspect
évoque la peau de serpent et qui donne son
nom aux ophiolites), de gabbros, de basaltes
en filon et en coussins (pillow-lavas).
8
A. Obduction
B. Ophiolites
COLLISION
C. Orogenèse
D. Failles inverses
E. Rétromorphose
F. Rééquilibrage isostatique
8
A. Obduction
B. Ophiolites
C. Orogenèse
L’orogenèse est la formation de chaînes de
montagnes lors du phénomène de convergence lithosphérique. L’orogenèse est caractérisée par de nombreux plis et des failles
inverses témoignant du contexte de compression lors de la convergence, l’obduction
et la collision continentale.
8
A. Obduction
B. Ophiolites
COLLISION
C. Orogenèse
D. Failles inverses
E. Rétromorphose
F. Rééquilibrage isostatique
E. Rétromorphose
La rétromorphose (ou rétrométamorphisme
ou métamorphisme rétrograde) est un réajustement minéralogique lors de la remontée des roches ayant subi un métamorphisme de haute pression. Pour des éclogites remontant dans le facies des schistes
bleus, on peut voir le pyroxène (jadéite) se
transformer en amphibole (glaucophane).
On se retrouve avec des inclusions de grenat
dans un schiste bleu.
COLLISION
C. Orogenèse
D. Failles inverses
E. Rétromorphose
F. Rééquilibrage isostatique
D. Failles inverses
Les failles inverses sont la conséquence d’un
raccourcissement d’une structure géologique de nature cassante. Elles témoignent
d’une compression. Si le matériau est plus
ductile, il se forme alors des plis. Failles inverses et plis sont des marqueurs d’une collision continentale.
8
A. Obduction
B. Ophiolites
COLLISION
C. Orogenèse
D. Failles inverses
E. Rétromorphose
F. Rééquilibrage isostatique
F. Rééquilibrage isostatique
L’isostasie désigne un phénomène de compensation de la masse d’un élément lithosphérique à fort relief par une pression qualifiée de lithostatique exercée par
l’asthénosphère (équivalente à la poussée
d’Archimède). L’isostasie contrecarre continuellement l’érosion : on parle de rééquilibrage isostatique. Il explique la mise à nu de
roches plutoniques, pourtant à l’origine en
profondeur lors de leur formation.
1
LIGNÉE HUMAINE
A. Toumaï et Orrorin
B. Australopithèque
C. Homo habilis
D. Homo erectus
E. Néandertal
F. Homo sapiens
1
A. Toumaï et Orrorin
B. Australopithèque
A. Toumaï et Orrorin
Toumaï
350 cm
1
 4,1 à 2,8 Ma à (3 Ma pour Lucy)
 1 m 30
 30 kg
● 6 Ma
● 1 m 40
● 50 kg
● Volume crânien :
● Volume crânien :
3
 Volume crânien : 380 à 430 cm3
3
380 cm
LIGNÉE HUMAINE
A. Toumaï et Orrorin
B. Australopithèque
C. Homo habilis
D. Homo erectus
E. Néandertal
F. Homo sapiens
1
2,5 à 1,8 Ma
1 m 20 à 1 m 50
30 à 40 kg
Volume crânien : 550 à 800 cm3
LIGNÉE HUMAINE
A. Toumaï et Orrorin
B. Australopithèque
C. Homo habilis




E. Néandertal
F. Homo sapiens
Lucy
Australopithecus afarensis
Orrorin tugenensis
● 7 Ma
●1m
● 35 kg
C. Homo habilis
D. Homo erectus
B. Australopithèque
Orrorin
Sahelanthropus tchadensis
LIGNÉE HUMAINE
C. Homo habilis
D. Homo erectus
E. Néandertal
F. Homo sapiens
D. Homo erectus




1,9 à 1 Ma
1 m 50
45 kg
Volume crânien : 850 à 1100 cm3
1
LIGNÉE HUMAINE
A. Toumaï et Orrorin
B. Australopithèque
C. Homo habilis
D. Homo erectus
E. Néandertal
F. Homo sapiens
1
A. Toumaï et Orrorin
B. Australopithèque
E. Néandertal
2
A. Homologie
B. État primitif
ÉVOLUTION
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
E. Sélection naturelle
F. Dérive génétique
A. Homologie
L’homologie désigne des caractères comparés
entre différents organismes qui présentent un
lien dans l’évolution. Deux caractères anatomiques sont homologues s’ils établissent les
mêmes connexions anatomiques et si leur
mise en place lors de l’embryogenèse est
identique même si leur forme et leur fonction
sont différentes. L’homologie peut s’étudier à
l’échelle de la molécule. Ces caractères sont
hérités d’un ancêtre commun.
C. Homo habilis
D. Homo erectus
E. Néandertal
F. Homo sapiens
F. Homo sapiens
Néandertal
Homo sapiens neanderthalensis
 250 000 à 28 000 BP (avant 1950)
 1 m 60 pour 80 kg
 Volume crânien : 1500 à 1750 cm3
LIGNÉE HUMAINE
Cro-Magnon
Homo sapiens sapiens
 200 000 BP (avant 1950) à aujourd’hui
 Volume crânien : 1350 à 1600 cm3
2
A. Homologie
B. État primitif
ÉVOLUTION
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
E. Sélection naturelle
F. Dérive génétique
B. État primitif
L’état primitif d’un caractère est aussi appelé état ancestral. Il représente la forme la
plus ancienne du caractère étudié pour les
seules espèces comparées.
2
A. Homologie
B. État primitif
ÉVOLUTION
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
E. Sélection naturelle
F. Dérive génétique
2
A. Homologie
B. État primitif
ÉVOLUTION
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
E. Sélection naturelle
F. Dérive génétique
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
L’état dérivé désigne l’évolution d’un caractère primitif par innovation évolutive. Un
caractère peut évoluer plusieurs fois. Il peut
donc y avoir plusieurs états dérivés successifs. Un ancêtre commun à deux groupes
présente tous les états dérivés partagés par
ces groupes.
Un ancêtre commun représente une espèce
hypothétique qui relie deux lignées. Il est
placé au niveau des nœuds des arbres phylogénétiques. Un groupe monophylétique
comprend un ancêtre commun et tous ses
descendants.
Les
fossiles
retrouvés
d’espèces éteintes ne correspondent pas à
des ancêtres communs.
2
A. Homologie
B. État primitif
ÉVOLUTION
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
E. Sélection naturelle
F. Dérive génétique
E. Sélection naturelle
Charles Darwin (1809-1882) propose ce mécanisme que l’on nomme également darwinisme. La sélection naturelle explique
l’adaptation des espèces à leur milieu en
favorisant celles dont la survie et/ou la reproduction sont facilitées par l’apparition
d’une innovation évolutive au détriment des
autres.
2
A. Homologie
B. État primitif
ÉVOLUTION
C. État dérivé
D. Ancêtre commun
E. Sélection naturelle
F. Dérive génétique
F. Dérive génétique
La dérive génétique représente le caractère
aléatoire et contingent de la propagation et
de la distribution d’allèles qui ne procurent
ni avantage sélectif ni handicap dans une
population donnée. Elle contribue au maintien de la diversité génétique qui est
d’autant plus importante que la population
est grande.
3
GÉNÉTIQUE
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
E. Codominance
F. Caractère létal
3
GÉNÉTIQUE
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
E. Codominance
F. Caractère létal
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
X Phénotypes parentaux
Y Phénotypes recombinés
¼ d’un phénotype ;
¼ d’un autre phénotype ;
¼ d’un autre phénotype ;
¼ d’un autre phénotype
Fréquence des phénotypes parentaux (X)
supérieure à la fréquence des phénotypes Fréquence des phénotypes parentaux égale
à la fréquence des phénotypes recombinés
recombinés (Y).
Il s’agit d’une F'2 = F1 X P (ex : avec a+ et b+ dominants :
F1 a+b+//a-b- croisé avec P a-b-//a-b-).
Dihybridisme, gènes liés avec dominance d’un allèle sur
l’autre pour chacun des deux gènes et présence de crossing-over.
Test-cross = croisement entre un double hétérozygote
(F1) avec double homozygote récessif (P) :
3
GÉNÉTIQUE
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
E. Codominance
F. Caractère létal
Dihybridisme, gènes indépendants avec dominance
d’un allèle sur l’autre pour chacun des deux gènes.
Test-cross = croisement entre un double hétérozygote
(F1) avec double homozygote récessif (P) :
3
GÉNÉTIQUE
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
¾ d’un phénotype ;
¼ d’un autre phénotype
9/16 d’un phénotype ;
3/16 d’un autre phénotype ;
3/16 d’un autre phénotype ;
1/16 d’un autre phénotype
Il s’agit d’une F1 = P1 X P2 (parents de lignées pures).
Monohybridisme avec dominance d’un allèle sur l’autre :
P1 = a+//a+ ; P2 = a-//a+
F1 = a //a
Gamètes F1
a+
a-
Il s’agit d’une F'2 = F1 X P (ex : avec a+ et b+ dominants :
F1 a+//a- b+//b- croisé avec P a-//a- b-//b).
a+
+
+
¼ a //a => [dominant]
¼ a+//a- => [dominant]
-
Il s’agit d’une F2 = F1 X F1 (F1 hétérozygotes
pour les deux gènes indépendants).
Gamètes F1
a+ b+
a+ b-
a+
¼ a //a => [dominant]
¼ a-//a- => [récessif]
E. Codominance
F. Caractère létal
a-
b+
a-
b-
a+ b+
1/16 a+//a+
b+//b+
a+ b1/16 a+//a+
b+//b-
a- b+
1/16 a+//ab+//b+
a- b1/16 a+//ab+//b-
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
dominant]
1/16 a+//a+
b+//b-
1/16 a+//a+
b-//b-
1/16 a+//ab+//b-
1/16 a+//ab-//b-
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
récessif]
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
récessif]
1/16 a+//ab+//b+
1/16 a+//ab+//b-
1/16 a-//ab+//b-
1/16 a-//ab+//b-
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
dominant]
=> [récessif ;
dominant]
=> [récessif ;
dominant]
1/16 a+//ab+//b-
1/16 a+//ab-//b-
1/16 a-//ab+//b-
1/16 a-//ab-//b-
=> [dominant ;
dominant]
=> [dominant ;
récessif]
=> [récessif ;
dominant]
=> [récessif ;
récessif]
3
GÉNÉTIQUE
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
E. Codominance
F. Caractère létal
3
GÉNÉTIQUE
A. Gènes liés
B. Gènes indépendants
C. Monohybridisme
D. Dihybridisme
E. Codominance
F. Caractère létal
E. Codominance
F. Caractère létal
½ d’un phénotype ;
¼ d’un autre phénotype ;
¼ d’un autre phénotype
2/3 d’un phénotype ;
1/3 d’un autre phénotype
Il s’agit d’une F2 = F1 X F1 (F1 hétérozygotes).
Il s’agit d’une F2 = F1 X F1 (F1 hétérozygotes).
Monohybridisme avec codominance :
Monohybridisme avec codominance et un
allèle létal (provoquant la mort chez l'homozygote pour cet allèle) :
F1 = a+//aF1 = a+//aF2 = soit a+//a+ soit a+//a- soit a-//aF2 = soit a+//a+ soit a+//aGamètes F1
a+
a-
a+
¼ a+//a+ => [dominant]
¼ a+//a- => [codominant]
4
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
a¼ a+//a- => [codominant]
¼ a-//a- => [récessif]
FEMME
C. Rétrocontrôle positif
D. Décharge ovulante
E. Corps jaune
F. Menstruations
Gamètes F1
a+
a-
a+
a-
1/3 a+//a+ => [dominant]
1/3 a+//a- => [codominant]
1/3
4
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
a+//a-
=> [codominant]
a-//a- => [MORT]
FEMME
C. Rétrocontrôle positif
D. Décharge ovulante
E. Corps jaune
F. Menstruations
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
Axe qui regroupe les trois niveaux d’organes nécessaires à la fonction de reproduction. Chez la femme,
il s’agit de l’hypothalamus qui sécrète la GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone autrement appelée
gonadolibérine), de l’hypophyse qui sécrète à la fois
de la LH et de la FSH (respectivement Luteinizing
Hormone et Follicule Stimulating Hormone qui sont
les gonadotrophines) et des ovaires (gonades) qui
sécrètent les hormones stéroïdes (œstrogènes et
progestérone).
Un follicule est un tissu qui accompagne
l’évolution et le développement d’un ovocyte. La folliculogenèse est divisée en différents stades : follicule primordial, follicule
primaire, follicule secondaire, follicule cavitaire (ou tertiaire, ou à antrum) et follicule
de De Graaf (follicule mature prêt à ovuler).
4
FEMME
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
C. Rétrocontrôle positif
D. Décharge ovulante
E. Corps jaune
F. Menstruations
4
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
C. Rétrocontrôle positif
Le rétrocontrôle (ou rétroaction, ou feedback) est l’action en retour d’un effet sur le
mécanisme qui lui donne naissance. Dans le
cas du rétrocontrôle positif, il y a une autostimulation importante qui pourrait aboutir
à un emballement du phénomène.
4
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
FEMME
C. Rétrocontrôle positif
D. Décharge ovulante
E. Corps jaune
F. Menstruations
FEMME
C. Rétrocontrôle positif
D. Décharge ovulante
E. Corps jaune
F. Menstruations
D. Décharge ovulante
Le pic de LH (Luteinizing Hormone) est directement à l’origine de l’ovulation : on parle
de décharge ovulante. Celle-ci a lieu en
moyenne aux environs du 14e jour du cycle
chez la femme. Suite au pic de LH,
l’ovulation a lieu dans les 24 heures.
4
A. Axe gonadotrope
B. Follicule
FEMME
C. Rétrocontrôle positif
D. Décharge ovulante
E. Corps jaune
F. Menstruations
E. Corps jaune
F. Menstruations
Le corps jaune est le tissu formé à partir du
reste du follicule de De Graaf après
l’ovulation. Il est constitué de cellules lutéales qui sont des cellules de l’ancienne
granulosa et des anciennes thèques. Il sécrète à la fois des œstrogènes et de la progestérone.
Les menstruations, également appelées
« règles » sont caractérisées par un écoulement sanguin accompagné de l’expulsion
d’un ovocyte non fécondé et des 4/5 de la
muqueuse utérine (endomètre) qui s’était
développée au cours du cycle utérin. Le
premier jour des menstruations correspond
au premier jour du cycle menstruel suivant.
5
A. Fécondation
B. Ovocyte
GROSSESSE
C. Segmentation
D. Nidation
E. HCG
F. Placenta
5
A. Fécondation
B. Ovocyte
GROSSESSE
C. Segmentation
D. Nidation
E. HCG
F. Placenta
A. Fécondation
B. Ovocyte
La fécondation chez les espèces diploïdes correspond à la réunion de deux gamètes (spermatozoïde) et ovocyte (ou ovule chez les Cnidaires
= éponges) qui sont des cellules haploïdes spécialisées dans la fonction de reproduction
sexuée et plus ou moins différenciées. La fécondation rétablit le stock diploïde caractéristique de chaque espèce : elle permet le passage
de l’haplophase à la diplophase.
L’ovocyte correspond à une étape de l’ovogenèse
chez les femelles diploïdes. On distingue l’ovocyte I
(cellule diploïde) de l’ovocyte II (cellule haploïde).
L’ovocyte I se forme à partir des ovogonies lors du
développement embryonnaire et reste bloqué en
prophase de première division de méiose jusqu’à,
au mieux, la puberté. L’ovocyte II est issu de cette
première division de méiose et reste bloqué en métaphase de deuxième division jusqu’à la fécondation (la méiose ne se termine pas, on ne parle donc
pas d’ovule sauf chez les Cnidaires = éponges).
5
A. Fécondation
B. Ovocyte
GROSSESSE
C. Segmentation
D. Nidation
E. HCG
F. Placenta
5
A. Fécondation
B. Ovocyte
GROSSESSE
C. Segmentation
D. Nidation
E. HCG
F. Placenta
C. Segmentation
D. Nidation
La segmentation correspond aux premières
divisions de la cellule-œuf par mitoses successives. Celles-ci sont rapides et synchrones, sans augmentation de la taille de
l’embryon. Les cellules ainsi formées sont
appelées blastomères, constitutives du blastocyste chez les mammifères et blastula
chez les autres animaux.
La nidation est l’implantation d’un embryon, au stade blastocyste, dans la muqueuse utérine et permet l’élaboration de
l’ébauche du placenta. Ce phénomène
n’existe que chez les mammifères vivipares
placentaires (euthériens) à ne pas confondre avec les métathériens (marsupiaux)
et les protothériens (monotrèmes)
5
A. Fécondation
B. Ovocyte
GROSSESSE
C. Segmentation
D. Nidation
E. HCG
F. Placenta
5
A. Fécondation
B. Ovocyte
GROSSESSE
C. Segmentation
D. Nidation
E. HCG
F. Placenta
E. HCG
F. Placenta
HCG est l’acronyme de Human Chorionic Gonadotropin. Il s’agit d’une hormone exclusivement
produite par l’embryon (par le chorion, partie
fœtale du placenta) au début de son développement. Elle est analogue à la LH (Luteinizing
Hormone) et présente la même action sur les
cellules lutéales du corps jaune. Elle permet son
maintien pendant 70 jours. Le corps jaune continue alors de produire de la progestérone. Il
est remplacé progressivement par le placenta.
C’est la hCG détectée dans les urines chez la
mère qui permet la réalisation rapide de tests
de grossesse par immunochromatographie.
Le placenta est un tissu temporaire mixte,
fœto-maternel, élaboré pendant le développement embryonnaire des mammifères
placentaires (euthériens). Il assure les
échanges des gaz respiratoires O2 et CO2
ainsi que le passage des nutriments entre le
sang maternel et le sang fœtal. Il est relié au
fœtus par le cordon ombilical.
6
A. Tube séminifère
B. Spermatogenèse
HOMME
C. Rétrocontrôle négatif
D. Testostérone
6
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
A. Tube séminifère
Les tubes séminifères sont des tubes pelotonnés à l’intérieur du testicule chez l’homme. Ce
sont des tubes creux dont la lumière est le lieu
de libération des spermatozoïdes (gamètes
mâles), produits lors de la spermatogenèse qui
a lieu dans la paroi des tubes, depuis la périphérie vers le centre. Les cellules de Sertoli
constituent l’essentiel de la paroi des tubes
séminifères et participent à la spermatogenèse.
A. Tube séminifère
B. Spermatogenèse
HOMME
C. Rétrocontrôle négatif
D. Testostérone
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
B. Spermatogenèse
La spermatogenèse est l’ensemble des processus
permettant la formation des spermatozoïdes chez
le mâle des organismes diploïdes. Les spermatogonies subissent une mitose permettant de maintenir
le stock de spermatogonies et de former les spermatocytes I (cellules diploïdes). Ces derniers subissent les deux divisions de méiose aboutissant à des
spermatocytes II (haploïdes) et des spermatides
(haploïdes). La spermiogenèse est l’étape de maturation des spermatides en spermatozoïdes. La
spermatogenèse dure 74 jours chez l’homme.
6
HOMME
A. Tube séminifère
B. Spermatogenèse
C. Rétrocontrôle négatif
D. Testostérone
6
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
A. Tube séminifère
B. Spermatogenèse
C. Rétrocontrôle négatif
Le rétrocontrôle négatif (ou rétroaction inhibitrice),
à l’instar du rétrocontrôle positif est l’action en
retour d’un effet sur le mécanisme qui lui donne
naissance. En revanche, le rétrocontrôle négatif, à
la différence du rétrocontrôle positif, freine ce mécanisme. Il s’agit d’une autorégulation qui, par
exemple, permet de maintenir la testostéronémie à
une valeur consigne chez l’homme. Tout écart est
immédiatement corrigé grâce à cette rétroaction.
6
A. Tube séminifère
B. Spermatogenèse
HOMME
C. Rétrocontrôle négatif
D. Testostérone
C. Rétrocontrôle négatif
D. Testostérone
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
D. Testostérone
La testostérone est une hormone stéroïde.
Elle est dérivée du cholestérol et, par conséquent, est de nature lipidique. Elle est
produite par les cellules de Leydig, dans le
tissu interstitiel du testicule. Elle est responsable de la différenciation du sexe phénotypique lors du développement embryonnaire
puis de l’apparition et du maintien des caractères sexuels secondaires à la puberté.
6
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
HOMME
A. Tube séminifère
B. Spermatogenèse
HOMME
C. Rétrocontrôle négatif
D. Testostérone
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
E. Spermatozoïde
F. Chromosome Y
Le spermatozoïde est le gamète mâle. C’est une
cellule haploïde très différenciée. Sa forme est hydrodynamique, il contient la moitié du matériel
génétique, se déplace grâce à un flagelle. L’énergie
nécessaire au déplacement vient de la respiration
cellulaire permise par les mitochondries utilisant le
fructose du liquide séminal. L’acrosome contient les
enzymes nécessaires à la digestion de la zone pellucide de l’ovocyte rendant possible la fécondation.
Le chromosome Y est un gonosome. Il caractérise le phénotype masculin chez les espèces
dont le mâle est hétérogamétique. Il contient
les gènes nécessaires à l’expression du sexe
phénotypique. Le gène homéotique SRY produit
la protéine TDF (facteur de détermination testiculaire) induisant la transformation de la gonade indifférenciée en testicule entre la 5e et la
6e semaine de développement embryonnaire.
7
A. Préservatif
B. Stérilet
CONTRACEPTION
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
7
A. Préservatif
B. Stérilet
CONTRACEPTION
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
A. Préservatif
B. Stérilet
Le préservatif est un moyen mécanique de
contraception masculine. Il présente un taux
d’échec de 5 à 10 %. Il reste le seul moyen
de prévention efficace contre le VIH (mais
présente le même taux d’échec que pour
une contraception).
Le stérilet ou DIU (dispositif intra-utérin) est un
moyen mécanique de contraception féminine associé à une action chimique du fil de cuivre sur la survie des spermatozoïdes. Le taux d’échec varie entre
0,1 et 3 % selon le dispositif utilisé. Il ne faut pas le
confondre avec le système intra-utérin (SIU) qui lui
ressemble mais n’a pas son action. Il libère pendant
plusieurs années de faibles doses d’hormones de
synthèse (lévonorgestrel). Il s’agit dans ce cas d’un
contraceptif hormonal.
7
A. Préservatif
B. Stérilet
CONTRACEPTION
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
7
A. Préservatif
B. Stérilet
CONTRACEPTION
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
La pilule contraceptive est un contraceptif
hormonal féminin qui consiste en la prise
quotidienne par voie orale d’hormones de
synthèse qui perturbent le cycle en empêchant toute ovulation. Il en existe différents
types dont l’efficacité varie de 98,5 à 99,9 %.
L’anneau vaginal est un nouveau moyen de
contraception hormonale. Il remplace la pilule
en évitant la prise quotidienne sujette parfois à
des oublis. Il se met en place dans le vagin pendant la durée d’un cycle et s’enlève la dernière
semaine afin de laisser les menstruations avoir
lieu. Il présente les mêmes avantages que la
pilule mais aussi les mêmes effets secondaires
car il est de même composition.
7
A. Préservatif
B. Stérilet
CONTRACEPTION
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
7
A. Préservatif
B. Stérilet
CONTRACEPTION
C. Pilule contraceptive
D. Anneau vaginal
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
E. Pilule du lendemain
F. RU 486
La pilule du lendemain ne doit être utilisée
qu’exceptionnellement en l’absence de contraception afin d’éviter une grossesse non désirée. Il s’agit
d’un comprimé à prendre dans les 72 heures suivant le rapport sexuel. Ce type de pilule n’a aucun
effet si la nidation a déjà eu lieu. La nouvelle pilule
du lendemain (pilule du surlendemain) est disponible depuis 2009. Elle est efficace jusqu’à 5 jours
après un rapport sexuel sauf si la nidation a eu lieu.
L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est
possible jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (absence de règles) mais l’IVG médicamenteuse seulement jusqu’à la 7e semaine. Elle repose sur
l’action d’une molécule, le RU 486 ou mifépristone.
Elle bloque les récepteurs à la progestérone dans
l’endomètre et déclenche ainsi les menstruations
ce qui provoque l’avortement.
8
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
IMMUNOLOGIE
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
E. Macrophage
F. Plasmocyte
8
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
IMMUNOLOGIE
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
E. Macrophage
F. Plasmocyte
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
Les lymphocytes T prennent naissance dans la
moelle osseuse et acquièrent leur maturité dans le
thymus. Les LT4 présentent un marqueur CD4 ainsi
que d’autres marqueurs de surface leur permettant
de reconnaître les cellules présentatrices
d’antigène (macrophages). Le récepteur T permet la
reconnaissance d’un antigène donné : il lui est spécifique. Les LT4 activés permettent la prolifération
clonale grâce à leur sécrétion d’interleukine. Certains peuvent se différencier en LT4 mémoire.
Comme les LT4, les LT8 prennent naissance dans la
moelle osseuse et acquièrent leur maturité dans le
thymus. Les LT8 présentent un marqueur CD8 ainsi
que d’autres marqueurs leur permettant de reconnaître les cellules présentatrices d’antigène ou les
cellules infectées. Le récepteur T est spécifique d’un
antigène donné. Les LT8 activés se transforment en
LTc (cytotoxiques) qui détruisent les cellules infectées en libérant de la perforine et des protéases.
Certains peuvent se différencier en LT8 mémoire.
8
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
IMMUNOLOGIE
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
E. Macrophage
F. Plasmocyte
8
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
IMMUNOLOGIE
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
E. Macrophage
F. Plasmocyte
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
Les lymphocytes B prennent naissance et acquièrent leur maturité dans la moelle osseuse
(B vient de l’anglais « bone »). Leurs récepteurs
membranaires permettant la reconnaissance
d’un antigène sont des anticorps membranaires. Une fois activés, les LB se différencient
en plasmocytes, sécréteurs d’anticorps spécifiques de l’antigène reconnu. Certains LB peuvent se différencier en LB mémoire.
Les anticorps sont des protéines. Ce sont des
immunoglobulines (γ-globulines). Ils sont constitués de 4 chaînes polypeptidiques : 2 chaînes
lourdes (H pour « heavy ») et 2 chaînes légères
(L pour « light ») avec des parties constantes (C)
et des parties variables (V) : CH, VH, CL et VL.
Les 4 chaînes sont associées par des liaisons
faibles et des ponts disulfure. Il existe deux
sites de reconnaissance de l’antigène (Fab) et
un site de fixation à un macrophage.
8
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
IMMUNOLOGIE
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
E. Macrophage
F. Plasmocyte
8
A. Lymphocyte T4
B. Lymphocyte T8
IMMUNOLOGIE
C. Lymphocyte B
D. Anticorps
E. Macrophage
F. Plasmocyte
E. Macrophage
F. Plasmocyte
Macrophage vient du grec : « gros mangeur ». Ce sont des cellules infiltrant les tissus. Ils proviennent de la différenciation des
monocytes (qui circulent dans le sang). Les
monocytes et les macrophages sont des
phagocytes (cellules capables de phagocytose) tout comme les polynucléaires.
Les plasmocytes sont les cellules issues de la
prolifération clonale des lymphocytes B activés
par la reconnaissance d’un antigène. Ce sont
des cellules sécrétrices d’anticorps circulants
(qui formeront des complexes immuns en
s’agglutinant autour des antigènes).
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