Corrigé DS n° 8 Exercice 1 : Partie A : Pour tout x > 0, on pose f(x) = exp (ln x) = x. Les fonctions exponentielle et logarithme népérien étant dérivables sur leur ensemble de définition, la composée f est aussi dérivable sur Df = ] 0 ; + [. En utilisant la dérivation d’une fonction composée (u o v)’ = u’(v) v’, où v(x) = ln x, on a : f ’(x) = exp (v(x)) v’(x) = x v’(x) Or f ’ ( x) = 1 x v’(x) = 1 v’(x) = Error!. La fonction ln admet donc comme dérivée la fonction qui à x associe Error! . Autre méthode : Soit a ]0 ; + [. Soit x ]0 ; + [, distinct de a. XA 1 Posons X = ln x et A = ln a. Ainsi, Error! = X . X A e eA e e XA e e = eA car la fonction exp est dérivable sur IR. XA D’où, lim Error! = 1A 1ln a 1 . xa e e a X A Or, lim X A La fonction ln est donc dérivable en a, a ]0 ; + [, donc dérivable sur ]0 ; + [ et sa dérivée est la fonction qui à x associe Error! . Partie B : I On considère la fonction g définie sur ]0 ; + [ par g(x) = x² + 1 – ln x . 1) La fonction g est la somme d’une fonction trinôme dérivable sur I; R et de la fonction ln dérivable sur ]0 ; + [, donc g est dérivable sur ]0 ; + [. g’(x) = 2x – Error! = Error! Le trinôme P(x) = 2x² - 1 admet pour racines x1 = – Error! et x2 = Error! x 2x² - 1 x g’(x) 0 || + Error! + - 0 0 + + + La fonction g est donc strictement décroissante sur ]0 ; Error! [, et strictement croissante sur ] Error! ; + [. 2) De plus, g(Error!) = (Error!)² + 1 – ln Error! = Error! + 1 – ln Error! = Error! + Error! ln 2 > 0 La fonction g admet donc un minimum en Error! qui est positif ; donc la fonction g est strictement positive sur ]0 ; + [. II On considère la fonction f définie sur ]0 ; + [ par f(x) = x + Error! . 1) f(x) = x + ln x Error! Or, Error! x = 0 ; Error! ln x = - ; Error! Error! = + . Par opération sur les limites, lim; f(x) = – . x0 La courbe C admet donc une asymptote verticale d’équation x = 0. 2) Error!x = + et Error!Error! = 0 donc Error! f(x) = + . Or, Error![f(x) – x] = Error!Error! = 0. Donc la droite D d’équation y = x est asymptote à la courbe C en + . 3) La fonction f est construite à l’aide de fonctions linéaires et de la fonction ln dérivables sur leur ensemble de définition, donc la fonction f est dérivable sur ]0 ; + [. f ’(x) = 1 + Error! = Error! soit f ’(x) = Error! x 0 + 4) x² > 0 sur ]0 ; + [ donc f ’(x) est du signe de g(x), soit f ’(x) > 0 sur ]0 ; + [ d’après la question I2. La fonction f est strictement croissante sur ]0 ; + [. f + – 5) La tangente T à la courbe C a pour coefficient directeur f ’(x0). Elle est parallèle à la droite D d’équation y = x si et seulement si elles ont le même coefficient directeur. On cherche donc x0 ]0 ; + [ tel que f ’(x0 )= 1 Error! = 1 g(x0) = x0² x0² + 1 – ln x0 = x0² ln x0 = 1 x0 = e. Alors, f(e) = e + ln e/e = e + Error!. Le point A cherché a donc pour coordonnées A(e ; e + Error!). Exercice 2 : 0,8 1) La probabilité qu’il gagne la première partie est de 0,1 donc p(G1) = p1 = 0,1 et p( G1 ) = 1 – 0,1 = 0,9 S’il gagne une partie, la probabilité de gagner la suivante est 0,8 donc pG1(G2) = 0,8 et pG1( G2 ) = 0,2 S’il perd une partie, la probabilité de gagner la suivante est 0,6 donc p G1 (G2) = 0,6 et p G1 ( G2 ) = 0,4 On peut dresser l’arbre pondéré ci-contre. G2 G1 0,1 0,2 G2 G2 0,9 0,6 G1 0,4 G2 G2 = (G1 G2) ( G1 G2). Les événements G1 et G1 forment une partition de l’univers. D’après la formule des probabilités totales, p(G2) = p(G1 G2) + p( G1 G2) Soit p(G2) = p(G1) pG1(G2) + p( G1 ) p Soit Error!. G1 (G2) = 0,1 0,8 + 0,9 0,6 = 0,08 + 0,54 = 0,62 2) On cherche pG2( G1 ). Or, pG2( G1 ) = Error! = Error! = Error! = Error! = Error! Error! 3) Le contraire de l’événement noté, E, « Le joueur gagne au moins une partie sur les trois premières parties » est « Le joueur perd les 3 premières parties » p( E ) = p( G1 G2 G3 ) = p( G1 ) p G1 ( G2 ) p G1 G2 ( G3 ) = 0,9 0,4 0,4 = 0,144 et p(E) = 1 – p( E ) = 1 – 0,144 = 0,856 Error! 0,8 Gn+1 Gn pn 0,2 Gn+1 Gn+1 1 – pn 0,6 Gn 0,4 4) On note Gn l’événement « le joueur gagne la n-ième partie » et pn la probabilité de l’événement Gn. On peut utiliser l’arbre ci-contre. D’après la formule des probabilités totales, p(Gn+1) = p(Gn Gn+1) + p( Gn Gn+1) = p(Gn) pGn(Gn+1) + p( Gn ) p Gn (Gn+1) = pn 0,8 + (1 – pn) 0,6 soit pn + 1 = Error! pn + Error! – Error! pn = Error! pn + Error! Gn+1 soit Error! 5) Soit (Pn) la propriété, pour tout entier naturel n non nul, pn = Error! – Error! Error!Error!. Initialisation : p1 = 0,1 et Error! – Error! Error!Error!= Error! – Error! = Error! = Error! = 0,1 donc p1 = Error! – Error! Error!Error! Et la propriété est vraie au rang n = 1. Hérédité : Supposons la propriété vraie pour un certain rang k, c'est-à-dire pk = Error! – Error! Error!Error!. Montrons que la propriété est vraie au rang k + 1, c'est-à-dire pk+ 1 = Error! – Error! Error!Error!Error! Or, pk+ 1 = Error! pk + Error! (d’après la question 4) = Error! Error! + Error! d’après l’hypothèse de récurrence. = Error! Error! – Error! Error! Error!Error! + Error! = Error! – Error! Error!Error!Error!= Error! – Error! Error!Error!Error! = Error! – Error! Error!Error!Error! Conclusion : La propriété est vraie au rang 1, elle est héréditaire donc elle est vraie pour tout n 1. Error! 6) pn = Error! – Error! Error!Error! . 0 < Error! < 1 donc Error!Error!Error! = 0 et Error!Error! Error! n = 0 donc Error! 7) On a Error! – pn < 10–7 Error! Error!Error! < 10–7 Error!Error! < Error! 10–7 ln Error!Error! < ln Error! n ln Error! < ln Error! n > Error! avec ln Error! < 0 donc l’inégalité change de sens. n > 10,7 donc Error! soit encore Error!.