ananas, anacarde, maïs, riz, poissons, crevettes etc…afin que l’industrialisation
s’impose pour favoriser la création d’emploi.
Le deuxième pilier est représenté par l’artisanat et les petits métiers, base de
développement des PME et PMI. Ce pilier revient à reconnaître que le Bénin
pourra parvenir à faire face aux nombreux chômeurs dont compte le pays.
Le troisième pilier est représenté par le secteur des services. L’idée majeure est
qu’il est très indiqué pour que le Bénin devienne une plate –forme des affaires
dans la sous-région.
Sur le plan commercial, la balance commerciale est déficitaire car le pays
importe la majorité des biens consommables de l’Union Européenne, qui
d’ailleurs est son premier partenaire et des pays asiatiques (Chine, Japon, Inde
etc…). Seuls, le coton, le palmier à huile, l’ananas constituent les principaux
produits d’exportation du pays.
Sur le plan politique, dans les années antérieures et sous le régime
révolutionnaire, le Bénin a traversé une situation mouvementée caractérisée par
une crise économique et politique. Face à cette situation, les institutions de
développement international, la Banque Mondiale en particulier a introduit le
débat en diagnostiquant la mauvaise gouvernance, comme une des bases
universalistes applicables à tous les pays africains dont le Bénin. D’où la tenue
au Bénin de la conférence Nationales des Forces Vives en février 1990. Cette
conférence a réuni aussi bien des politiciens, les religieux que des syndicalistes
et des sages. Des réflexions et débats ont été menés dans le cadre de sortir notre
pays d’une situation désastreuse. Suite à cette conférence nationale, le Bénin a
déclenché le processus démocratique qui sera accompagnée d’une nouvelle
compréhension permanente du développement des capacités des individus à
mieux contrôler leur destin, de mise en place d’institutions pérennes entièrement
dévouées à la défense des droits de la personne humaines. D’où le concept de la
Démocratie et de la Bonne Gouvernance. Ces mots à résonance technologie
que les Béninois définissent en terme opérationnel comme « l’agencement
harmonieux des actions devant promouvoir le développement intégral de
l’homme en tant qu’acteur à la recherche du bien –être collective ». Cette
conception béninoise de la gouvernance ne rejoint-elle pas celle de la Banque
Mondiale qui entend par ce concept la manière dont le pouvoir s’exerce dans la
gestion des ressources économique et sociale d’un pays en vue de son
développement. Le Bénin a opté depuis ce moment pour le multipartisme
intégral avec 120 partis politiques, de multitudes centrales syndicats légalement
reconnues telles que Union Nationale des travailleurs du Bénin (UNSTB),
confédération syndicale à laquelle mon syndicat de base ULTRA-SONAPRA
est affilée.