Anthropologie TD N° 1

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Anthropologie TD N° 1
Didier Lebreton, sociologue contemporain, a beaucoup travaillé sur le corps, le risque, les
sports extrêmes, le visage...
La médecine et la philosophie sont les deux grandes sciences ayant déclancher l’héritage des
savoirs actuel sur le corps.
I. héritage savoirs
1 le dualisme
Platon philosophe grec amène avec le mythe de la caverne, le fait que nos sens peuvent nous
tromper. Le corps peut être source d'erreur, de duperie, l'esprit est capable lui de faire la clarté
par le raisonnement et amener la vérité.
Le développement du christianisme reprend et exploite la dualité. Le corps le siège de désir,
du pêcher, de la maladie, ce n'est qu'une enveloppe, un contenant pour l’âme. Saint Augustin,
ayant eu une jeunesse de débauche, entrepris pour la rédemption de son âme une ascèse sur le
corps (ascétisme).
Descartes, amène à théorie du doute, pour lui le corps nous trompe, et son doute systématique
aboutira au cogito.
2 conceptions de la médecine
La médecine débute au XIVe siècle, avec la première dissection. Au XVIe siècle, Copernic et
Vésale vont jouer un grand rôle au niveau de l’évolution des mentalités. Il y a rupture de
l'Anthropocentrisme, Vésale présente et commente une planche anatomique. C'est une
révolution car la dissection, et la mise à plat du savoir est une manière dire que le corps ne
fonctionne pas selon les règles de la religion. Il y a désacralisation de l'homme, relégué au
rang des autres espèces animales.
II constructions sociales du corps
Il y a différentes manières d'envisager les phénomènes corporels. L'anthropologie et la
sociologie apparaisse au XIXe siècle, la vision du corps est encore très mécaniste. Le corps
peut être façonné par le travail, l'exercice physiques, le rythme de vie (alcool tabac
sommeil...).
La psychanalyse arrive au tournant du siècle et va contribuer à affaiblir les notions de
dualisme.
Les années 60 à 70 et 80, vont s'articuler autour de la ligne fracture de 68, maîtrise de la
sexualité, légalisation de la contraception... Dans les années 70, se développe « le culte du
corps » et « la libération des corps ».
III de multiple vision du corps
Il y a domination des représentations anatomiques, médicales. La représentation du corps est
celle de la médecine moderne. Le corps moderne et le lieu d'une triple césure :
-- celle de l'individualisme (le moi, le je, coupé des autres)
-- la césure avec le cosmos (le différent de tout reste)
-- césure de l'esprit (corps et l'esprit).
TD N° 2 les usages de la technique du corps
dès le départ, la sociologie l'anthropologie émerge en s'opposant aux deux sciences
dominantes à cette époque, la psychologie et la biologie. Ces deux sciences s'intéressent aux
corps, était donc légitime pour la sociologie de se choisir un autre objet d'études.
I. le corps absent de la tradition sociologique
on pourrait faire référence à Durkheim ou weber, qui tout grand sociologue qu'ils sont, n'ont
jamais étudié le corps. Durkheim reprendra même la conception dualiste de Platon (corps et
esprit). Il mettra des connotations positives pour l'esprit et négatif pour le corps. Il considéra
le corps comme enveloppe passive, comme un phénomène prè-social.
II. Rupture épistémologique de Marcel Mauss
avec son texte, les techniques du corps, mot a inscrit le corps au programme de la sociologie
(manière dire que c'est lui qui en a fait un véritable objet d'études). Il entretenait un lien de
parenté avec Durkheim, puisqu'il était son neveux. Il a montré du doigt un espace qui dans le
champ de la sociologie était toujours vide.
Mauss utilise comme Bourdieu, mais quelques années auparavant, la notion d'habitus. Pour
lui cette notion est fonction de la raison collective et individuelle (différemment de Bourdieu
qui lui ne s'occupe de la fonction collective). Il montre l'usage social des techniques du corps.
Deuxième texte
Louis XIV s'intéresse de près à la danse, étant lui-même un pratiquant. Le rituel la
présentation au roi, comme la révérence, les manières de marché de parler et de se tenir...,
sont toutes de la sphère du paraître. C'est par le corps qu'on apparaît en société, que l'on fait la
mise en scène de soi... Ces histoires de « savoir vivre » son vraiment une mise en scène du
corps. Les techniques du corps participent à cette mise en scène. Mauss a démontré le
relativisme culturel.
III les sens dans tous les sens
1. L'exemple des Indiens jivaros en Amazonie
cette tribu est Anthropophage (cannibale), réducteur de tête, et ils n'opère pas de distinction
entre l'homme et la femme. Ils ont une représentations de leur schéma corporel identique. Ils
n'établisse pas non plus de différenciation avec les animaux, et entretiennent avec eux de très
bons rapport (apprivoisement). Ils établissent trois rapports encore en relation avec le monde,
articuler autour de la manière de manger. « Soit je mange l’autre, soit je suis mangé, soit je
mange avec ».
2. Relativité des sentiments
suite a un travail réalisé sur les larmes, il s’avère que l'on peut constater différences à
l'intérieur d'une même société entre les sexes, mais également entre les sociétés elles-mêmes.
Il est couramment admis qu'une fille pleure plus qu'un garçon. Dans certaines régions du
monde, les larmes servent à l'usage des salutations.
Les notions de mariage, sont également différentes d'une région mondiale à une autre (en
Occident amour égale mariage, en Orient, le mariage est la décision des parents,...)
3. Relativité des sensations
différents travaux sur la douleur montrent la encore des différences entre les cultures et entre
les sexes. Les odeurs ne sont pas les mêmes, et les tolérances relatives à ces odeurs, dépendent
d'utilisation, des sexes, mais également différentes époques. Elias avait démontré la
hiérarchisation des sens, allant de la vue à L’ouie, puis le toucher, et enfin l'odorat. On
constate que selon les cultures mêmes cette hiérarchisation n'est pas la même.
4. Les gestes
Les gestualité semblent être le fait de la société et de la culture dans laquelle l'individu évolue.
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